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La Bicyclette bleue tome 5 sur 10
EAN : 9782253140177
343 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.51/5   598 notes
Résumé :
1947 : L'Indochine marche vers l'indépendance. Mais entre Hô Chi Minh et le gouvernement français, tout espoir n'est pas évanoui d'une négociation de paix. Telle est la mission officieuse dont est chargé François Tavernier au lendemain de son mariage avec Léa Delmas.
Traquée par d'anciens nazis, celle-ci décide de le rejoindre. De multiples aventures l'attendent entre Saïgon et Hanoï, dans ce pays en proie aux convulsions politiques, et en même temps formidab... >Voir plus
Que lire après La Bicyclette bleue, tome 5 : Rue de la Soie, 1947-1949Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Personnellement, j'ai adoré les 3 premiers tomes, un peu moins le quatrième et là franchement, j'ai décroché : trop c'est trop ! Léa fait de la Résistance, Léa part en Argentine, Léa et François en Indochine,
Il serait temps pour Super Léa et Super François de se reposer...
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Tome 5 Rue de la soie.
Ce tome retrace la guerre d'indépendance de l'Indochine qui tente, tant bien que mal, de chasser les Français de leur territoire.

En fait, rien ne ressemble plus à une guerre qu'une autre guerre : un lot de violence, de cruauté, de civils victimes, de pertes inestimables tant humaine que matérielle.

Au niveau de la cruauté, les Vietnamiens n'ont rien à envier aux Nazis. Ce n'est pas surprenant, j'imagine qu'aucun peuple n'a rien à envier à un autre peuple lorsqu'il estime sa cause juste

L'intérêt de ce roman est de voir de quelle manière on justifie la colonisation.
Et c'est Léa qui aborde cette question :"Pourquoi faut-il attendre d'être impliqué dans les choses pour commencer à les comprendre ?"

Si on parle d'implication, je trouve tout a fait formidable cette capacité qu'ont ces deux là de s'embarquer dans des "plans" très hasardeux.
Quelle drôle d'idée de laisser son bébé de quelques mois pour courir derrière le père, qui doit dit en passant est sans doute charmant mais retourne des claques a son épouse en veux tu en voilà, qui, alors qu'il n'est pas mandaté pour, s'embarque dans une espèce de mission diplomatique dans un pays instable !

Mais bon, cela fait de l'aventure et c'est divertissant.

Passons donc à la suite des aventures de Léa et François.
Se posent ils un jour au coin du feu ? Rien n'est moins sûr !
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Nous avons fini ce que j'appelle le premier cycle 1/2 de la seconde guerre mondiale et la traque des nazis en Argentine.
Nous commençons le deuxième cycle : la guerre d'Indochine : la Rue de la Soie et La dernière colline.
Dans ce tome que j'avoue avoir eu du mal à finir les trois fois que je l'ai lu mais le suivant est meilleur, nous en apprenons plus sur le passé de François, sur sa famille , sur son enfance. l'Indochine est décrite par les derniers colonisateurs et ceux qui souhaite se libérer sur un fond de foret vierge et de paysages extraordinaire.
Nous rencontrons même Hô Chi Minh et pas comme un cheveu sur la soupe (ou presque) mais ce n'est pas grave, cette rencontre est très enrichissante et surtout un point de vue totalement différent.
Ce tome un peu long je vous l'accorde est nécessaire pour placer les personnages, le cadre de ce qui ce passe après qui est j'ai trouvé passionnant.
A partir de ce tome ce n'est pas la vie de Léa que l'on suit pas à pas mais plutôt les conséquences de ces choix et la vie des personnages qui gravitent volontairement ou non autour d'elle. Cette approche différente donne un rythme différent mais pas moins intéressant.
Lien : http://exulire.blogspot.fr
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5e tome et il faut bien reconnaître que c'est un peu tout much...on se croirait dans la saga des Angélique..on a un peu de mal à croire au fait que François soit envoyé en Indochine pour tenter de dialoguer avec les révolutionnaires pour que finalement l'opération soit annulée. On en ignore la raison mais comme on se trouve face à un vrai héros, il ira au bout même mourant. Léa qui ne supporte pas l'idée de le perdre, partira à son tour en Indochine en laissant à Montillac leur petit garçon de 1 mois. Bref l'idée est peu crédible mais je suis un peu curieuse de connaître le dénouement je vais donc lire la suite en espérant trouver un peu autre chose que la guerre. il faut noter que le fonds de guerre semble bien documenté et que ce livre permet, comme les précédents d'ailleurs, d'avoir une vision de cette guerre autre que celle que l'on a bien voulu nous apprendre dans les livres d'histoire.
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Cinquième tome de la bicyclette bleue, et je l'ai bien moins apprécié.
Fini la guerre de France mais nouvelle guerre, cette fois au Vietnam. François doit se battre et Léa l'accompagne quelque temps après, et c'est une très mauvaise idée.
J'ai trouvé qu'il y avait un manque d'informations dans les explications de la situation au Vietnam, un peu perdu par la politique et les régions. Merci à Wikipedia pour comprendre.
Et vraiment peu d'actions comparé au 4 premiers tomes, beaucoup d'ennui sur une quasi moitié du roman.
Mais on apprend bien sûr, L Histoire ainsi que le rôle de la France au Vietnam, pas toujours bonne... heureusement que ce genre de roman existe.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- L'ensemble du peuple vietnamien ne réclame pas cette indépendance, une partie souhaite encore la présence de la France...
-Quel age ont-ils, ceux qui souhaitent encore la présence française?...
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Léa n'avait t-elle pas raison quand elle disait que les hommes aiment la guerre, la traque, la violence, et le sang, que la mort est le juste prix à payer pour ce délire dans lequel ils se sentent vivre ? " C'est comme un jeu disait-elle, un jeu d'autant plus excitant qu'il est mortel. J'ai l'impression que cela ne finira jamais, que, victimes ou bourreaux, nous sommes tous complices, responsables des règles de ce jeu. D'ailleurs, les rôles sont interchangeables : si elle n'est pas tuée, la victime d'aujourd'hui sera le bourreau de demain. Je comprends cette fascination : j'ai l'impression que cette folie sanguinaire donne un prix à la vie, que c'est le luxe de l'être humain que de dilapider ce qu'il a de plus précieux : sa vie et celle des être qu'il aime.
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— Léa Delmas, acceptez-vous de prendre pour époux François Tavernier, ici présent ?
— Oui.
Au lieu de la joie escomptée, l'angoisse envahit la jeune femme et tout se brouilla dans son esprit.
... elle entendait les vociférations des soldats allemands... le rire fou de Sarah... la musique de leur dernier tango Adios muchachos, compañeros de mi vida... la voix d'Ernesto : Che, Léa...
Pourtant, cet homme-là, auprès d'elle, c'était peu dire qu'elle l'aimait ! Sans lui, la vie ne lui paraissait tout simplement pas possible. Elle avait pris conscience de la vigueur de son amour là-bas, en Argentine, quand, marié à Sarah pour l'aider dans sa traque des criminels nazis, il avait eu envers cette femme un geste de tendresse. Devant la souffrance éprouvée, elle avait compris que c'était avec lui, et avec nul autre, qu'elle avait envie de vivre, de tout partager.
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- Le président vous attend. Ne le fatiguez pas, il est souffrant.
Il grimpa à son tour l'échelle de bambou. Seule une lampe posée sur une table éclairait la pièce aux murs de paille où on le fit entrer. Assis devant des cartes étalées sur la table, un homme d'une quarantaine d'années, aux épais cheveux noirs, leva la tête. Ce qui frappait le plus dans ce visage couleur d'ambre aux pommettes saillantes, aux narines larges, au front démesuré, à la bouche bien dessinée et aux lèvres sensuelles, c'était l'intensité du regard, puis l'intelligence qui en émanait. L'homme, vêtu comme un paysan, lui sourit.
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- comme si l’humanité n’avait pas déjà assez de religions pour s'entre-déchirer !
-pourquoi dis-tu cela ?
-parce que c'est au nom des religions qu'ont été commis les plus grands crimes.
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Vidéo de Régine Deforges
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Lauren Malka nous emmène à La Bicyclette Bleue, une jeune librairie de quartier indépendante, fondée par Camille Deforges, fille de l'écrivaine et éditrice Régine Deforges. La clique des critiques de Livres Hebdo partage des coups de coeur, des surprises et commente les polémiques de la rentrée.
Un podcast réalisé en partenariat avec les éditions DUNOD, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.
Enregistrement : octobre 2023 Réalisation : Lauren Malka Musique originale : Ferdinand Bayard Production : Livres Hebdo
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Régine Deforges

Née le 15 août...

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