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Bernard Lortholary (Traducteur)
EAN : 9782253057833
92 pages
Le Livre de Poche (01/09/1992)
3.73/5   762 notes
Résumé :
L'instrument le plus grand, le plus gros, le plus grave de tous l'orchestre et aussi le plus puissant, le plus beau, le plus indispensable dit d'abord le contrebassiste. Mais bientôt l'éloge pompeux de cette encombrante compagne qui occupe toute sa vie laisse transparaitre les frustrations et les rancœurs du musicien et de l'homme. Peu à peu, il la dénigre, il l'insulte, il la maudit, il se dévoile il devient fou.

Comme le héros du parfum, comme ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 762 notes
Devenir contrebassiste n'est pas un choix de carrière. Plus un hasard de la vie, la rencontre entre deux êtres, un musicien pas assez bon pour faire un instrument plus noble et une grosse caisse en bois. Parce qu'au final, ce n'est que ça : de vulgaires planches découpées, assemblées et bombées mises en forme pour provoquer un bruit sourd et vibrant au fond d'une salle de concert. D'ailleurs, qui regarde le contrebassiste. On l'entend mais on ne n'y prête pas la moindre attention. Gros et laid diraient certains. Pourtant, les intentions étaient belles au départ. Ces courbes si harmonieuses que l'on dirait le corps d'une femme, des courbes que l'on caresserait délicatement de sa main si cette dernière n'avait pas de la corne si dure à force de marteler ces cordes. Et puis ce son, gros et guttural, dont aucun orchestre ne peut se passer. INDISPENSABLE, mais tellement gros qu'on l'a remisé dans un fond de salle, là où personne ne le voit même cette belle soprano avec sa voix enchanteresse et ce corps si divin.

Parce que le voilà le problème essentiel du contrebassiste : l'amour. Ou le désamour. Tu as déjà essayé d'emballer une nana avec ce gros machin qui traîne au milieu de la pièce, qui te regarde, te scrute et que tu ne peux n'y déplacer ni cacher. Elle en fait fuir plus d'une, cette contrebasse. Pas étonnant de fait que le contrebassiste devienne cet être solitaire et aigrie, du genre à finir les soirées, seul, une bière à la main. Ou deux. Même plusieurs, c'est fou ce que cela donne soif de réciter un long monologue sur la contrebasse, encore plus que décrire une chronique ici.

« Vous permettez qu'en même temps je prenne un peu de bière, c'est dingue ce que je peux me déshydrater… »

Grand succès des théâtres parisiens – et d'ailleurs, certainement – de Jacques Villeret à Clovis Cornillac. Je comprends qu'un acteur soit séduit par ce texte et sa transposition scénique. Musicien ou pas, le type se retrouve seul sur scène avec ce lourd et imposant instrument aux courbes féminines qui ne lui répondent pas et qui par conséquent passe son temps à boire de la bière. Un petit coin de paradis sur scène. Rien que pour ça, cela motiverait les plus grands acteurs. S'il le faut, moi-même je peux jouer le rôle de la contrebasse silencieuse pour pouvoir, dès que le contrebassiste a le dos tourné pour mettre un disque de Schubert ou de Wagner, tremper mes lèvres dans cette bière blonde et allemande – il en va de soi pour un texte de Süskind.

Honnêtement, il me faut certainement presqu'autant de temps de boire une pinte de Paulaner que de lire ce court texte et même si parfois, il me manque un peu de termes techniques et musicologues pour apprécier les états d'âme du contrebassiste à sa juste pensée, le plaisir d'imaginer cette bière blonde et dorée couler le long d'une contrebasse et embrasser ses contours charnus est bien là. Mais il ressort un léger sentiment de frustration : cela discute de Wagner ou de Dittersdorf mais je n'ai rien à mettre qui y ressemble sur ma platine-disque.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Que dire de cette magnifique pièce de théâtre!
Premièrement, l'auteur a choisi un instrument grossier, encombrant, le plus gros et le plus inaperçu de tous! La contrebasse, qui ne peut donner de solo! (sauf un certain morceau de Saint-Saëns) . C'est comme tous ces gens qui sont toujours là, qui sont indispensables à la bonne démarche d'un mécanisme et que personne ne remarque! On ne peut se passer de Contrebasse dans un orchestre.
Deuxièmement, on vit ce temps par lequel tout le monde passe, mais sans lui accorder d'attention, sans jamais le vivre vraiment: celui de la préparation pour aller au travail! c'est le temps de la pièce. On est tellement préoccupé par ce travail et ce moment d'intermezzo s'éclipse.
Troisièmement, on est bien informé sur la musique, l'histoire de la musique, et certains morceaux célèbres (que j'ai cherché après la lecture à écouter ou réécouter).
Quatrièmement, on s'identifie à cet homme "sans qualité" car l'auteur, avec cette existence individuelle, a touché l'universel. D'où la popularité de cette pièce. C'est la tragédie de l'homme moderne avec la machinerie de la société et l'hiérarchie sociale, la solitude, la recherche de reconnaissance.
Cinquièmement, c'est une pièce sur la révolte de cet individu casanier, frustré et marginalisé qui veut être remarqué, avoir son heure de gloire! Et surtout être remarqué de la fameuse chanteuse d'opéra qui sera du groupe pour la représentation. (Il pensera à une tentative audacieuse pour ce faire, aussi audacieuse que celle d'Erostrate mais moins dangereuse)
Finalement, on notera l'humour de cette pièce qui s'ajoute à sa profondeur. Un comique original dans ce monologue.
Si vous avez lu le parfum, La Contrebasse ne vous décevra point! du grand Süskind.
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Déjà avisée du style de l'auteur par la lecture de « le parfum », je suis tout aussi charmée par celle de « la contrebasse ».Cet instrument est imposant dans un orchestre, il a une place indispensable tout en restant dans l'ombre d'un son grave et sourd qui crée une ambiance, une atmosphère, sans se faire remarquer comme un violon ou un piano que l'on distinguera bien plus nettement.
Comment devient-on contrebassiste ?
On y arrive par chemin détourné, il est rare que l'on décide de cet instrument en première intention.
La prouesse de ce récit réside dans le fait de s'appuyer sur cet instrument pour faire parler celui qui en joue. Cet être assez exceptionnel qu'est le contrebassiste.
Le narrateur est contrebassiste fonctionnaire à l'Orchestre National.
Que regarde-t-on lorsque l'on assiste à un concert ? On voit le chef d'orchestre, les instruments et puis seulement les musiciens.
Qui se cache derrière cette grosse caisse aux formes féminines ?
Quelle peut être la vie d'un contrebassiste avec sa contrebasse ? C'est un instrument qui n'est pas simple à transporter, à ranger chez soi, il tient une grande place, physiquement parlant, dans la vie de celui qui en joue.
Cette « dame » aux formes généreuses pourrait même entraver les relations amoureuses de son propriétaire !
La personnification de la contrebasse dans le texte, ne cache en rien la personnalité du musicien qui se décrit lui-même comme un être introverti, timide, frustré.
Il est question de l'analyse des sentiments, de comment aborder l'amour par cet être qu'est le contrebassiste toujours protégé par cette « matrone »! L'écriture est fluide, accrocheuse dans un style alliant humour et descriptions réalistes.
Cette lecture est intelligente et nous amène vers de belles réflexions sur la musique, la composition d'un orchestre, les relations humaines.
A lire sans hésitation.
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Ah, la contrebasse !
C'est le plus beau de tous les instruments. Regardez ses formes délicieusement féminines…

Sans elle, que serait un orchestre ? Rien ! C'est elle qui donne le tempo ! C'est sur elle que s'accordent tous les instruments de l'orchestre… Indispensable ! On ne le dira jamais assez : vous pouvez enlever n'importe quel instrument de l'orchestre, il continuera de jouer… Enlevez la contrebasse, et pfuit ! Plus d'harmonie, c'est la pagaille.

Comment ? le chef d'orchestre est l'élément indispensable ? … Laissez-moi rire ! Pendant des siècles, on a joué sans chef d'orchestre… D'ailleurs, pensez-vous que les musiciens passent leur temps sur scène à regarder le chef d'orchestre ? Franchement ? … Tant que la contrebasse est là, la discipline est assurée…

N'empêche… Je ne connais aucun contrebassiste qui ait un jour rêvé de jouer de la contrebasse… A peine quatre cordes… Des cordes métalliques qui vous déchirent les doigts… Et vous avez vu sa forme ? Une grosse femme obèse… Et allez donc attirer une femme chez vous avec cet instrument impossible à caser… Où qu'on le dépose, on ne voit que lui… Il prend toute la place… Et pour voyager, je ne vous dis pas… L'enfer ! Pour l'embarquer, vous devez baisser le siège passager ce qui vous condamne à voyager toujours seul… Non ! Aucun musicien ne rêve de devenir contrebassiste…

Critique :

En livre de poche, 92 pages d'un monologue vous attendent si vous optez pour la lecture de ce livre qui vous livre les états d'âme d'un contrebassiste. Au début, le musicien vous vente les mille et une qualités de son instrument qui, malgré qu'il n'ait que quatre cordes, a le plus beau son du monde et s'avère le plus indispensable de tous au sein d'un orchestre… Petit-à-petit, le ton change et cet instrument devient une véritable plaie… le contrebassiste déplore sa solitude à cause de l'encombrement de l'engin. Il vit de plus en plus mal son rôle au sein de l'orchestre, le manque de gloire, le côté peu sexy de l'instrument qui n'attire pas les femmes…

Je n'ai pas vraiment pris plaisir à lire ce texte malgré l'humour au second degré. J'imagine sans peine qu'il trouve toute sa raison d'être s'il est joué sur scène par un acteur qui sait jouer de cet instrument. Visiblement, il est avant tout destiné au théâtre.
J'ai apprécié le style de Patrick Suskind, même si je n'ai pas été franchement emballé par le récit à une voix.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Ce livre nous apprend toute une série de rancunes qu'a un musicien
que l'on appellera MR X pour le confort de l'écriture.
à l'encontre de son instrument de musique qui d'après lui
saccage sa vie : la contrebasse.

Le ton des phrases et leurs valeurs morales, dégrade petit à petit
le moral du musicien.
Süskind ,fait parler le narrateur contrebassiste et lui donne le pouvoir d'idéaliser dans un premier temps sa contrebasse ,pour ensuite la détester.
le musicien , parle à un personnage dans sa maison c'est nous le lecteur .
Et il nous parle ,parle, en s'énervant .
C'est un monologue tragique ,on ressent une montée en puissance dans ses propos portés sur le coté négatif de l'instrument le rendant responsable des déboires de sa vie . on découvre un aspect psychanalytique de la contrebasse .
On entend de sa part des choses les plus répugnantes sur Wagner !
En fait cette narration en monologue monte en crescendo et devient une névrose pour le contrebassiste. Tout devient mauvais et on comprend les vicissitudes
que le musicien a du traverser depuis son enfance, il se sent perdu, oublier par le monde ,et, évidemment ,cela débouche sur une forte colère.
vous verrez en le lisant , tout y passe ,la femme, la mort ,les concerts, donnés en des lieux qu'il n'aime pas , sa place dans le groupe musical, etc.....
Et vlan ,on replonge ,on retape sur Wagner et son Siegfried
Patrick Süskind a pris soin de nous montrer l'état d'agitation ou se trouve le contrebassiste en écrivant des petites phrases pour nous lecteur je cite: il
baisse la voix , il rit amèrement , il soupire il boit de la bière. Fait de grands gestes avec ses mains .
En fait je pense que ce livre est un pamphlet sur la contrebasse qu'il aime pourtant mais qui l'empêche d'être heureux et de vivre un amour qu'il espère tant .
On trouve dans cet ouvrage seulement de 92 pages un langage musical ,avec beaucoup d'informations magnifiques, enrichissants . (J'ai noté tous les morceaux de musique dont nous parle MR X(superbes entre autres)
Plus on lit plus la tension monte, jusqu'à devenir une apothéose comme dans un concerto,
la comparaison de la musique à une société humaine !! et là je n'ai l plus lâché le livre.
C'est sublime Süskind explose son génie d'écrivain comme dans "le parfum" .
J'ai adoré la façon de cette lecture, un monologue rompu par les altercations du musicien.
La montée du ton, comme dans une partition musicale!
La jalousie s'en mêle c'est terrifiant !j'ai de la peine pour lui ,le pauvre!
La fin est sublime ! c'est une explosion de sentiments refoulés qui éclatent.
J'espère de vous avoir convaincu , écoutez la musique de ce monologue
sous la direction de Patrick Süskind .
Il m'a bouleversé ,il vous bouleversera dans un cri d'amour
quel cri ? vous le saurez en le lisant vous ne serez pas déçu,
L'opéra est fini, le rideau s'abaisse .
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Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
Car la musique est le propre de l'homme.
par-delà la politique et l'histoire. Un élément constitutif de l'humanité universelle, une composante innée de l'âme humaine et de l'esprit humain.
Et la musique existera toujours et partout, à l'est et à l'ouest, en Afrique du Sud comme en Scandinavie, au Brésil comme au goulag. Parce que la musique, justement est métaphysique. Vous comprenez, méta-physique, donc derrière ou au-delà de la simple existence physique, par-delà le temps et l'histoire et la politique, au-dessus des riches et des pauvres, de vie et mort... La musique est...éternelle.
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Planant très au-dessus de tout le monde, il y a d’abord le chef, directeur général de la musique. Puis vient le premier violon, puis le premier second violon, puis les autres premiers et seconds violons, les altos, les violoncelles, les flûtes, les hautbois, les clarinettes, les bassons, les cuivres… et tout à la fin la contrebasse. Après nous, il y a juste encore le percussionniste avec ses timbales ; mais ce n’est que théorique, parce que lui est seul et en hauteur, si bien que tout le monde le voit. Quand il intervient, ça s’entend jusqu’aux derniers rangs et chacun se dit : tiens, les timbales. Quand c’est à moi, personne ne dit : tiens, la contrebasse ; parce que, n’est-ce pas, je me perds dans la masse. C’est pourquoi, pratiquement, le percussionniste vient avant le bassiste. Bien qu’à strictement parler la timbale ne soit pas un instrument, avec ses quatre notes. Mais il y a des solos de timbale, par exemple dans le cinquième concerto pour piano de Beethoven, fin du dernier mouvement. Alors tous les gens qui ne regardent pas le pianiste regardent le percussionniste, et dans une grande salle ça fait bien douze à quinze cents personnes. Ils ne sont pas autant à me regarder dans toute une saison.

N’allez pas croire que c’est la jalousie qui me fait parler. La jalousie est un sentiment que je ne connais pas. Car je sais ce que je vaux. Mais j’ai le sens de la justice et, dans le monde de la musique, il y a des choses totalement injustes. Le soliste a droit à des avalanches d’applaudissements, le public se sent aujourd’hui brimé si on ne le laisse pas applaudir tout son soûl ; le chef récolte des ovations ; puis il se tourne vers le premier violon et lui serre la main au moins à deux reprises ; parfois, l’orchestre tout entier se lève… Quand vous êtes contrebassiste, vous ne pouvez même pas vous lever. Quand vous êtes contrebassiste, vous êtes – pardonnez-moi l’expression – ni plus ni moins que de la crotte !
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Un mot encore, à propos d’érotisme. Cette petite chanteuse, une merveille. Elle est plutôt petite, avec des yeux tout à fait noirs. Peut-être qu’elle est juive. Personnellement, je m’en fiche. En tout cas, elle s’appelle Sarah. Ce serait une femme pour moi. Vous savez, jamais je ne pourrais tomber amoureux d’une violoncelliste, ni davantage d’une altiste. Bien que (je parle point de vue instrument) la contrebasse a des harmoniques qui se marient merveilleusement à l’alto : symphonie concertante de Dittersdorf. Le trombone va bien aussi. Ou le violoncelle. D’ailleurs, la plupart du temps, contrebasse et violoncelle jouent à l’octave. Mais humainement, ça ne marche pas. Pas pour moi. En tant que bassiste, il me faut une femme qui représente tout l’opposé de moi : la légèreté, la musicalité, la beauté, la chance, la gloire, et il faut qu’elle ait de la poitrine…
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Et je la regarde. Et alors je pense : quel instrument hideux ! Je vous en prie, regardez-la. Non, mais regardez-la ! Elle a l'air d'une grosse bonne femme, et vieille. Les hanches beaucoup trop basses, la taille complètement ratée, beaucoup trop marquée vers le haut, et pas assez fine ; et puis ce torse étriqué, rachitique... à vous rendre fou. C'est parce que, d'un point de vue historique, la contrebasse est le résultat d'un métissage. Elle a le bas d'un gros violon et le haut d'une grande viole de gambe. La contrebasse est l'instrument le plus affreux, le plus pataud, le plus inélégant qui ait jamais été inventé. Le Quasimodo de l'orchestre.
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Une destinée de contrebassiste typique (…) : un père dominateur, fonctionnaire, aucun sens artistique ; une mère faible, jouant de la flûte et passionnée par tous les arts ; l'enfant que j'étais idolâtrait sa mère ; ma mère n'avait d'yeux que pour mon père ; mon père adorait ma petite sœur ; et moi personne ne m'aimait... (…). Par haine pour mon père, je décidai de n'être pas fonctionnaire, mais artiste ; mais pour me venger de ma mère, je choisis l'instrument le plus grand, le plus encombrant, le moins fait pour jouer en solo ; et pour la vexer quasi mortellement, tout en faisant un pied de nez à mon père dans sa tombe, voilà que je deviens tout de même fonctionnaire : contrebassiste à l'Orchestre National, troisième pupître.
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UN ROMAN VÉNÉNEUX / LE PARFUM / LA P'TITE LIBRAIRIE
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