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La Roue du Temps tome 1 sur 22
EAN : 9782266158237
490 pages
Pocket (17/10/2005)
3.88/5   706 notes
Résumé :
Au pays des Deux Rivières, on fête le printemps: Rand part livrer le cidre au bourg avec son père. Osera-t-il demander une danse à Egwene? Et pourquoi voit-il ce cavalier noir derrière lui?
Dame Moiraine lui révèle que le cavalier noir le cherche: Rand doit se réfugier à Tar Valon, chez les Aes Sedai, maîtresses du pouvoir unique. Le pouvoir unique... Le Seigneur de l'Ombre ayant jadis voulu conquérir le monde, les Aes Sedai, conduites par le Dragon, le repo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 706 notes
Je me suis attaqué à La roue du temps en sachant que c'était un défi. Une dizaine de tomes, un univers parmi les plus complexes. Ouf! le début, les premiers chapitres semblaient répondre à cette promesse car l'auteur Robert Jordan prend le temps nécessaire à installer ses personnes, les lieux, leur histoire, etc. Trop? Nan, un auteur de fantasy ne mettra jamais assez d'énergie à faire connaître son univers unique.

Toutefois, là est le problème : l'univers de la roue du temps est-il si unique? Les chapitres suivants m'ont donné une impression de déjà vu, je croyais relire le Seigneur des anneaux. En effet, dans une campagne idyllique, Emond's Field (the Shire), quatre amis, Rand, Egwene, Mat et Perrin (Frodo, Sam, Merry & Pippin) sont confrontés à des forces obscures et maléfiques. Sous les conseils d'une magicienne Moiraine (Gandalf), ils partent pour une ville éloignée (Rivendel). En chemin, ils sont pourchassés par des Trollocs et Myrddraals (des orcs et des Nazgûl) qui semblent obéir à un Seigneur de l'Ombre (Seigneur des Ténèbres). Je sais que c'est une très grande simplification. J'imagine déjà les amateurs de cette oeuvre me lancer des tomates et des insultes. Je sais aussi que, dans les chapitres et les tomes suivants, les divergences vont aller en augmentant au point que les deux histoires deviendront complètement différentes. L'univers de la roue du temps est aussi riche et profond que celui de J.R.R. Tolkien. Il faut seulement un peu ou beaucoup de patience pour s'en rendre compte.

Un autre élément qui m'amène à ne pas me montrer trop sévère à l'endroit de cette saga, c'est qu'elle a plus de trente ans. À l'époque de sa parution, elle était l'une des premières séries originales (et de qualité) à paraitre depuis le Seigneur des anneaux, l'oeuvre contre laquelle doivent se mesurer (injustement) toutes les autres. C'était un précurseur à sa façon, il est donc normal qu'il ait été ardu de s'éloigner du modèle.

Toutefois, pour revenir à ce premier tome ce premier livre m'a néanmoins déçu. Je n'ai pas trouvé les personnages si attachants, du moins, pas suffisamment pour m'attacher à leurs défauts ni à m'inquiéter de leurs infortunes. Peut-être étaient-ils trop nombreux trop tôt? Pour les grands adolescents campagnards que sont Rand, Mat et Perrin, c'est pardonnable. J'ai trouvé Egwene et Nynaeve insupportables. Quant à la magicienne et son « chevalier-servant » Thom, je les ai trouvés peu compétents. Ça augure mal.

Pour ce qui est des aventures que cette bande originale, il y a autant de positif que de négatif. le début est assez lent mais c'est normal. Pour tout dire, à part l'arrivée impromptue de Nynaeve, il y avait un bon mélange de découverte et de frousse. L'épisode dans la ville fantôme était particulièrement réussi. Puis, les choses se sont gâtées. La bande s'est retrouvée séparée en trois groupes distincts et les chapitres passés loin de certains d'entre eux nuisaient à la charge émotive. Comme je l'écrivais plus haut, je n'avais pas eu le temps de m'attacher à certains personnages donc leur sort m'importait peu : ça ne faisait que retarder le moment de rejoindre ceux qui comptaient à mes yeux. Pour ajouter à mon impatience, plusieurs de leurs péripéties me semblaient inutiles, apporter peu à l'intrigue en général. Que du temps perdu, ou presque. Je n'ai rien contre les pavés mais encore faut-il qu'ils vaillent la peine.

Et c'est là que la faiblesse de Robert Jordan se fait sentir. Si cet auteur démontre beaucoup de créativité, énormément même, car il parvient à faire visualiser à ses lecteurs son univers original et fantaisiste, il n'est pas le plus habile conteur. Sa plume est ordinaire, sinon à peine meilleure que la moyenne, selon moi. Les aventures qu'il fait vivre à ses personnages auraient pu être plus concises. J'y trouve trop de dialogues, trop d'actions secondaires qui n'apportent rien ou peu à l'intrigue. Quant à ses tentatives d'ajouter un peu de poésie, eh bien, c'est ce qu'elles sont : des tentatives.

Tout ceci étant dit, je vais poursuivre ma lecture de cette série. En effet, dans ma critique, je crois bien m'être attardé davantage sur les points négatifs (parce que, quand je repense à ce premier tome, c'est ce qui me vient d'abord en tête) mais j'y ai trouvé aussi du positif. Surtout, je sais que l'univers que propose Robert Jordan est inouï, que La roue du temps ne constitue qu'un pan d'une oeuvre magistrale, que les autres tomes sont supposés m'éblouir, m'épater, me renverser. J'espère ne pas être déçu.
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Pourquoi le Seigneur de l'Ombre met-il tant d'empressement à vouloir capturer trois jeunes paysans, trois idiots ahuris (les propres termes de Nynaeve, la Sagesse du village) qui ne sont jamais sortis de leur trou situé au pays des deux rivières ? Pourquoi Moiraine, puissante et redoutée Aes Sedai assisté de Lan, son lige au regard impénétrable cherche-t-elle à délivrer ces trois nigauds des griffes des séides du Ténébreux ? Les yeux écarquillés à la découverte du monde, nos trois jeunes héros (Rand, Perrin et Mat) enchainent bévues et catastrophes quand il s'agit d'échapper à leurs poursuivants (Il s'était à moitié attendu à voir Thom apparaître, marchant à grandes enjambées et soufflant dans sa moustache pour les traiter d'insupportables créateurs d'ennuis). A la fin du premier tome, on a le début du début de l'explication de ce singulier acharnement. Je ne regrette vraiment pas d'avoir commencé ce classique de la Fantasy. Les personnages ont une telle personnalité, tout à la fois attachants et insupportables, naïfs et imaginatifs, qu'on a envie de les suivre dans cette histoire faîte de rebondissements parfois inattendus. Fait nouveau (mais je parle peut-être un peu vite, car je suis un vrai néophyte dans ce monde de la fantasy), les femmes jouent un rôle capital dans ce livre. Moiraine l'Aes Sedai et Nynaeve la Sagesse sont les deux personnages qui créent les évènements et font, par leur choix, progresser l'histoire. Bref ! Je suis prêt pour le second tome.

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Pour ma pioche d'août, Patience82 m'a choisi un livre que je souhaitait découvrir depuis longtemps, celui-ci étant considéré comme un classique de la fantasy...en l'occurrence « La roue du temps ». Bon je vous dirais que je n'ai acheté que le premier tome, comme on dit le premier tome de la découverte.
« C'est la Nuit de l'Hiver dans la contrée de Deux-Rivières et, en ce soir de fête, l'excitation des villageois est à son comble. C'est alors qu'arrivent trois étrangers comme le jeune Rand et ses amis d'enfance Mat et Perrin n'en avaient jamais vu : une dame noble et fascinante nommée Moiraine, son robuste compagnon et un trouvère. de quoi leur faire oublier ce cavalier sombre et sinistre aperçu dans les bois, dont la cape ne bougeait pas en plein vent... Mais, quand une horde de monstres sanguinaires déferle et met le village à feu et à sang, la mystérieuse Moiraine devine qu'ils recherchaient quelqu'un : pour les trois amis l'heure est venue de partir. Car la Roue du Temps interdit aux jeunes gens de flâner trop longtemps sur les routes du destin.. »
Je suis un un peu mitigée quant à mon avis. L'histoire a tous les ingrédients pour me plaire. J'ai déjà lu pas mal d'histoire de fantasy comme Eddings, Feist, pas Tolkien il est vrai, mais j'ai vu le film « Le seigneur des anneaux » il est vrai qu'il y de multiples ressemblances, le bien, le mal, le ténébreux, de jeunes gens pleins d'allant et de courage. Des guides qui les prennent en charge pour les mener vers leur destinée.
Ce qui est dommage je trouve à la lecture de ce livre, c'est qu'il n'y a pas de fluidité dans l'écriture, je dirais même un peu brouillon. Et pourtant il y a de bon moments même dans certaines descriptions. Les personnages sont prometteurs, mais il y a trop de longueurs dans les cheminement de nos héros. J'ai lu que cela viendrait de la traduction de l'époque, et qu'il vaut mieux le lire en anglais, mais voilà je ne maîtrise pas du tout la langue de Shakespeare.
Si je continue dans la lecture de cette saga, je me connais, je vais passer en diagonales certaines pages qui me sembleront trop redondantes. Je m'y risquerai peu-être quand même, rien que pour en connaître un peu plus sur la destinée de nos jeunes héros et de leurs compagnons.
Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée, au contraire, je l'ai lu assez rapidement. Mais je ne pense pas que je vais me précipiter sur le deuxième tome. A l'occasion peut-être, on verra...

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Robert Jordan dès ce premier tome nous démontre qu'il va nous entrainer dans une aventure somme toute très prenante.

Son style d'écriture nous entraine complètement dans l'histoire et son univers fantasy si varié et parfois complexe. Ses descriptions et ses présentations des personnages et des lieux sont de qualités et soignés et de fait, malgré leur multitude on s'y retrouve aisément.

Quand à l'histoire, l'auteur parsème dès le premier tome des éléments qui au début nous paraissent anodins, mais qui vont au fur et à mesure crescendo pour nous plonger dans l'action. Même s'il est vrai qu'il faut tout de même une centaine de pages pour y arriver. On commence calmement pour plonger dans des rebondissements plus que plaisants.
Mais cela nous permet dans le même temps de bien connaître les personnages que nous suivrons tout au long de cette histoire.

Justement pour ce qui est des personnages, je les ai tous trouvés intéressants car je pense après ma lecture qu'ils vont vraiment tous joué un rôle important à leur manière. Il est vrai que l'on peut facilement faire des comparaisons avec les héros de Tolkien (surement une influence pour robert Jordan). Mais l'on sent dès la fin du livre que l'auteur va s'en éloigner pour sa propre histoire.
J'ai en outre beaucoup aimé l'idée que dans son monde les femmes tiennent des rôles très importants au sein de leurs communautés : le cercle des femmes dans le village de Rand, les AES SADAI (sortes de magiciennes) craintes par les hommes surtout.

Je suis très contente de m'être plonger dans cette saga qui promet des combats, de l'amitié, de la magie, des créatures ténébreuses, des rebondissements... pour vivre mon aventure dans cette Roue du temps.
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J'ai fini aujourd'hui le premier volet de "La Roue du Temps", ce cycle considéré par beaucoup comme un cycle incontournable de la fantasy... et j'espère que la suite me plaira davantage que ce premier volume, qui, s'il a été certes distrayant, n'a pas su m'enchanter.
J'ai du mal à être véritablement happé par ce premier volume du cycle de Robert Jordan ; il ne m'a pas paru mauvais, mais il m'a paru relativement quelconque et j'ai du mal à avoir un véritable enthousiasme, autour de ce roman.
Entendons-nous bien : je ne le déteste pas ; j'ai fait des lectures bien plus désagréables ; ce roman demeure relativement divertissant, mais... je ne peux m'empêcher de le trouver très quelconque. Pis encore, non seulement je ne suis pas très enthousiasmé, mais, qui plus est, mon enthousiasme a baissé, au fur et à mesure de la découverte du texte ; autant, le début (le premier quart du roman, environ), m'a plutôt plu ; bien que très classique, il a, à mon sens, au moins la qualité d'être captivant et de créer des mystères intéressants. Mais, la suite du roman, m'a semblé, sans être inintéressante, de moins en moins captivante ; j'ai eu l'impression d'un enchaînement constant de péripéties superflues et d'autant plus ennuyeuses, que l'impression qu'elles m'ont causé est celle de péripéties qu'on passe, mais qui ne marquent pas, changent finalement peu le cours de l'histoire et le statu quo, ne comportent pas de révélations et finalement, encombrent le roman. Ce n'est, peut-être, qu'une impression, mais toujours est-il que j'ai vraiment du mal à me passionner pour ces péripéties, surtout que les personnages ne me semble pas particulièrement intéressants ou attachants ; je ne les trouve pas très travaillés : leur personnalité et leur histoire, nous sont généralement peu connues (et ceux dont l'histoire nous est connue, sont justement ceux dont l'histoire est peu intéressante) et si, je peux comprendre que l'auteur souhaite ne divulguer des éléments supplémentaires sur l'histoire de ces personnages qu'ultérieurement, dans les prochains volumes (et ce n'est pas un défaut que de garder et créer des mystères, bien au contraire), je ne peux m'empêcher de penser qu'il eut fallu trouver quelque chose de plus pour que ces personnages, me semblent vraiment intéressants et attachants ; à vrai dire, tous m'indiffèrent.
En outre, bien que je sache que ce roman a été écrit en 1990, qu'il était sans doute, à l'époque, un pionnier du genre, il me semble avoir aujourd'hui, une désagréable impression de déjà-lu ; la quête des personnages, leur histoire, de nombreux éléments de l'univers, me rappellent d'autres histoires de fantasy. Pourtant, il y a bien quelques éléments, qui me semble plutôt original et intéressant-notamment l'élément qui donne son titre au cycle-la Roue du Temps-, mais ces derniers sont plutôt secondaires, dans l'intrigue de ce premier opus (j'espère de tout coeur, qu'on en apprendra plus à leur sujet, dans les tomes suivants).
Il faut ajouter à cela une écriture qui, dans la traduction que j'ai découverte, si elle n'est pas particulièrement mauvaise, ne m'a pas parue très inspirée-excepté à certains rares moments.
Et finalement, le résultat de tous ses facteurs, est que moi, qui était pourtant tellement enthousiaste, à l'idée de découvrir ce grand classique de la fantasy, me retrouve un peu déconfit, et haussant les épaules en me disant : "Tout ça pour ça ?"
Pourtant, tout n'est pas mauvais, dans ce premier volet, loin de là ; j'ai déjà dit que certains éléments de l'univers, était intéressant ; je le répète ; le premier volet de "La Roue du Temps", demeure divertissant ; je n'ai pas passé un moment complètement mauvais, en le lisant ; j'ai été distrait, mais il en faudra bien plus pour que je soit vraiment emporté par les tomes suivants de la série de Robert Jordan.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Perrin s'arrêta soudain devant une porte ; en dépit de sa carrure, il paraissait curieusement intimidé. Il prit une profonde aspiration, regarda ses compagnons, aspira de nouveau, puis ouvrit lentement la porte et entra. Un par un, les autres suivirent. Rand était le dernier et il ferma la porte derrière lui avec la plus grande répugnance.
C'était la salle où ils avaient dîné la nuit d'avant. Un feu pétillait dans l'âtre et il y avait au milieu de la table un plateau d'argent luisant sur lequel était posés un pichet et des coupes en argent luisant aussi. Moiraine et Nynaeve étaient assises chacune à un bout de la table et ne se quittaient pas des yeux. Tous les autres sièges étaient vides. Moiraine avaient les mains posées sur la table, aussi immobiles que son visage. Nynaeve, la natte ramenée par-dessus son épaule, en serrait le bout dans son poing ; elle tirait constamment dessus à petits coups, comme quand elle se montrait plus obstinée que d'habitude à l'égard du Conseil du village. Perrin avait raison. Malgré le feu, on avait l'impression de geler, et ce froid venait des deux femmes assises à la table.
Lan, appuyé au manteau de la cheminée, fixait les flammes et se frottaient les mains pour les réchauffer. Egwene, plaquée le dos au mur, était emmitouflée dans sa cape, le capuchon sur la tête, Mat et Perrin s'arrêtèrent, incertains, une fois la porte franchie.
Rand se secoua avec malaise et marcha jusqu'à la table. Il faut quelquefois attraper le loup par les oreilles, se rappela t-il. Mais il se rappelait aussi un autre vieux dicton. Quand on tient un loup par les oreilles, c'est aussi difficile de le relâcher que de continuer à le tenir. Il sentit sur lui le regarde de Moiraine et celui de Nyvaeve, et son visage devint brûlant, mais il s'assit quand même, à mi-chemin entre les deux.
Pendant un instant, la salle resta aussi figée qu'une gravure, puis Egwene et Perrin, et finalement Mat, allèrent à regret vers la table et prirent place - au milieu, avec Rand. Egwene ramena encore plus en avant son capuchon, assez pour cacher la moitié de sa figure, et ils évitèrent tous de regarder quelqu'un.
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Cette fois, le cheval ne faisait aucun bruit. Dans un silence à donner le frisson, le cavalier noir revenait, sa monture sombre s'arrêtant tous les quelques pas en suivant lentement la route dans l'autre sens. Les rafales de vent augmentèrent, gémissant à travers les arbres ; le manteau du cavalier demeura d'une immobilité de marbre. Chaque fois que le cavalier marquait une pause, cette tête encapuchonnée se tournait d'un côté à l'autre, le cavalier scrutant la forêt, cherchant. Juste en face de Rand, le cavalier stoppa de nouveau, l'ouverture perdue dans l'ombre du capuchon vira vers l'endroit où il était accroupi au-dessus de son père.
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La Roue du Temps tourne, les Ères se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légende. La légende se fond en mythe, et même le mythe est depuis longtemps oublié quand revient l'Ère qui lui a donné naissance. (...) Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps.
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La Roue du Temps tourne, les Ères se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légende. La légende se fond en mythe, et même le mythe est depuis longtemps oublié quand revient l'Ère qui lui a donné naissance. Au cours d'une Ère que d'aucuns ont appelée la Troisième, une Ère encore à venir, une Ère passée depuis longtemps, un vent s'éleva dans les montagnes de la Brume. Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Mais c'était un commencement.
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"Ila me donnait des conseils sur ce qu'il fallait faire pour être femme", répondit distraitement Egwene. Il se mit à rire et elle lui jeta un regard voilé, gros de danger, dont il ne s'aperçut pas.
"Des conseils ! Personne ne nous dit comment être des hommes. On l'est, voilà tout.
- Et voilà probablement pourquoi, rétorqua Egwene, vous vous en tirez si mal."
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