AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La Roue du Temps tome 2 sur 22
EAN : 9782266152556
467 pages
Pocket (01/02/2005)
3.93/5   381 notes
Résumé :
Cinq d'entre eux viennent du Champ d'Edmond : Rand, Mat, Perrin, Egwene et Nynaeve. Trois sont des étrangers : la Dame Moiraine, le guerrier Lan et le ménestrel Thom. Ils sont huit compagnons qui cherchent Tar Valon, la cité forte. Le Seigneur de l'Ombre a jadis voulu conquérir la Terre mais les Aes Sedai, maîtresses du pouvoir unique, l'ont repoussé. Pour se venger, il a inspiré à ses vainqueurs une folie meurtrière. Où est le Dragon qui guidait les Aes Sedai ? On ... >Voir plus
Que lire après La Roue du Temps, Tome 2 : L'Oeil du MondeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 381 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
0 avis
Lorsque La Roue du Temps a traversé l'Océan Atlantique pour arriver sur nos Rivages (l'éditeur), ce dernier a cru malin (sûrement lucratif) de couper chaque volume en deux tomes. D'où ce fabuleux tome 2 : l'Oeil du Monde, deuxième partie du premier volume original. La forme me pose quelques soucis mais le fond propose une excellente conclusion à ce tome introductif.

Ayant réussi à s'arracher à Shadar Logoth, là où attend l'Ombre, le groupe est désormais éparpillé à travers l'Andor. Perrin et Egwene rencontrent Elyas Machera et les Rétameurs et se confrontent aux Blancs Manteaux. Ces derniers ne sont pas les dangereux personnages que la série adaptera par la suite. Au contraire, on est sur une bonne dose de fragilité ici. Moiraine, Lan et Nynaeve font de leur mieux pour retrouver le reste du groupe. de leur côté, Rand et Mat courent à travers champs et villages, esquivent les Amis du Ténébreux et autres réjouissances.

Ce tome 2 poursuit le travail du précédent en approfondissant un peu plus l'Univers de la Roue du Temps. On introduit des personnages secondaires d'importance (Byar, Bornhald, Tallanvor, Gareth Bryne, Ingtar en autres) et des personnages de premier plan pour la suite comme Elayne, Gawyn, Elaida, Morgase ou bien sûr notre fan-favorite, Loial, fils d'Arent fils d'Halan.
Robert Jordan pose les fondements de son récit : la mythologie (le Ténébreux et les Réprouvés, le Cor de Valère, un tissage comme le Malefeu, le Cuendillar), la géographie (Les Voies, Caemlyn, les Sept Tours de Malkier, les Steddings), la géopolitique (la guerre civile entre Rouges et Blancs à Caemlyn, l'influence des Aes Sedai, les Faux Dragons, la méfiance mutuelle des Royaumes des Marches). Et je ne cite qu'une fraction infime de ce que Robert Jordan propose dans ce tome.

Il est capable de nous plonger dans un affrontement sauvage entre Blancs Manteaux, des Loups et Perrin, et ensuite, de décrire l'atmosphère oppressante d'un village perdu d'Andor où délation et cupidité règnent. Il peut nous proposer des pures scènes d'action et de très longues descriptions à la Jordan.

Je suis émerveillé par la qualité et par la puissance de l'histoire, même après toutes ces années et ces nombreuses relectures.

Cette seconde partie n'est pas tout de même pas exempt de défauts : le récit patine un peu avant l'arrivée à Caemlyn, le personnage de Loial est trop souvent utilisé pour expliquer des choses, la fin est un poil vite expédiée. A chaque relecture, je me dis que dès que l'équipe sort des Voies, tout va trop vite. le Shienar, ça va trop vite, la traversée de la Grande Dévastation aussi, l'Oeil du Monde, l'affrontement final on n'en parle pas. Par contre, une édition Rivages / France Loisirs, par Arlette Rosenblum, truffée d'erreurs, d'incohérences, vivement que je me prenne la nouvelle édition Bragelonne.

Dans l'ensemble, un tome 1.2 de bonne facture. J'y ai retrouvé l'essence de la Roue du Temps. Bon par contre, va falloir lire plus vite parce qu'au rythme d'un demi volume par an, on n'est pas sortis du sable.
Commenter  J’apprécie          174
Autant j'étais un peu partagé au sujet du premier volume de "La Roue du Temps", autant ce deuxième volet, m'a comblé !...
Robert Jordan, a décidé d'enfin exploité toutes les possibilités de son univers-et c'est passionnant et fascinant, car j'ai le sentiment, que cet univers, est un univers vaste et cohérent, pleins d'éléments inventifs... Et l'une des choses les plus intéressantes, dans les genres de l'imaginaire, est de pouvoir découvrir des univers entiers, pleins d'éléments, complexes...
L'histoire, de ce deuxième volume, m'a passionnée ; je suis enfin parvenu à développer un certain attachement pour les personnages, qui m'avaient plutôt indifféré, lors de la lecture, du premier tome ; là, ils gagnent en complexité et en intérêt (sauf, peut-être, le personnage de Moiraine).
Quant à l'histoire, je n'ai plus cet effet de "déjà-vu", que je sentais dans le premier volume ; certes, il y a des similitudes avec d'autres histoires de fantasy et ça ne révolutionne pas le genre, mais j'ai moins l'impression de revoir des schémas que j'ai déjà vus et un univers, que je connais déjà.
On comprend mieux des concepts-clés de l'univers de "La Roue du Temps" ; par exemple, on aborde mieux la question du libre-arbitre, dans un monde où le temps, est une roue à sept rayons et où bien des choses, semblent écrites d'avance...
Le roman, se lit avec plaisir et sans difficulté. Pour ma part, j'ai bien envie, de replonger sous peu dans l'univers de "La Roue du Temps"...
Commenter  J’apprécie          170
Intrigué par le premier tome de la roue du Temps, j'ai voulu voir si le second transformait l'essai. Si l'inspiration du Seigneur des Anneaux est évidente, l'auteur avait introduit des éléments de son cru : allait-il les utiliser proprement et se démarquer de son modèle, oui ou non ?

Comme beaucoup de sagas traduites, il y a des problèmes de rythme dans la découpe française. Après vérification, les deux premiers tomes français n'en forment qu'un en anglais. Ce second volume n'est donc pas pensé pour être indépendant, et ça se ressent : une grosse première moitié de ce livre n'est qu'une continuation des intrigues du précédent, sans informations supplémentaires ni coups de théâtre. On suit une longue série de fuites et d'arrêts dans les tavernes locales, sans bien comprendre où tout cela nous mène.

Le dernier tiers du roman est beaucoup plus animé : on reçoit enfin de nouvelles pièces de puzzle pour comprendre le monde dans lequel on évolue, et les choix auxquels vont devoir faire face nos protagonistes. Ce flux d'informations est presque trop dense, et je suis à peu près certain d'avoir mal noté des éléments qui s'avéreront cruciaux par la suite. Mais au moins, on retrouve enfin l'émerveillement du premier volume.

Seul point de déception : je trouve les motivations des suppôts de ténèbres assez flous. Je n'aime pas les antagonistes qui « aiment le Mal » sans raison particulière : ça me semble être une solution de facilité dans l'écriture, et c'est du coup une menace que j'ai du mal à prendre au sérieux.

Enfin, la fin de ce second tome est déjà une bonne fin en soi. C'est assez rare pour le signaler, on ne sent pas une volonté de tirer sur la corde (l'auteur pensait-il déjà qu'il allait allonger sa saga d'autant de livres à la base ?). Si on est toujours curieux, on peut poursuivre l'aventure (ce que je ferai certainement), sinon on peut s'arrêter ici, avec des questions qui restent ouvertes, mais l'intrigue initiale a reçu une réponse satisfaisante.
Commenter  J’apprécie          140
L'Oeil du Monde, le tome 2 de la Roue du Temps, est un tome de pérégrinations. Plus lent, plus psychologique, avec moins d'action et moins d'intérêts, ce tome 2 pâtit certainement de la division toute française des tomes originaux : alors qu'il aurait dû constituer une partie du premier tome, L'Oeil du Monde tente de se suffire à lui-même, mais il n'a pas été rédigé pour cela, et ça se sent.
Malgré tout, ce tome a le mérite de poser, bien plus que le premier, toutes les bases fondatrices de l'univers de la Roue du Temps. le Seigneur de l'Ombre et les Réprouvés, les Aes Sedai et le Dragon Réincarné, le Pouvoir unique, les Trollocs : on sait que le monde est dense devant nous, mais qu'il suit à peu près des canons classiques, sauf sûrement pour la société en partie matriarcale, qui innove un peu. D'un autre côté, on ne peut s'empêcher de voir encore de grosses ressemblances avec la premier volet du Seigneur des Anneaux : le grand méchant et ceux qu'il a corrompus, la "communauté" qui part en quête d'un lieu sûr, la dispersion nécessaire face aux périls, etc.
Du côté du style, tout se développe avec plaisir sous nos yeux : la psychologie se fait surtout plus fine, mais la question du rapport entre hommes et femmes commence déjà à paraître comme fondatrice dans l'esprit de notre troupe de héros et héroïnes. J'aurais du mal à caractériser davantage le style de Robert Jordan, tant il y a beaucoup de passages très différents dans cette saga, mais il est clair qu'à chaque scène, il prépare le lecteur à se mettre en condition pour un long et rude voyage dans le monde de la Roue du Temps.
Une étape laborieuse donc, mais nécessaire.
Commenter  J’apprécie          140
Ce livre qui marque la fin du premier cycle de cette longue saga m'a passionné. Et pourtant, j'ai dû m'accrocher pour aller jusqu'au bout de ces quelques neuf cent pages. Les lourdeurs de style et les nombreuses répétitions m'ont souvent agacé. La plus drôle est certainement la description des paysans sur leur charrette : tous sans exception mâchonnent leur longue pipe en marmottant, s'expriment avec des airs mystérieux du genre "je sais plein de choses mais je dirai rien" et ont la peau du visage tannée comme du cuir… Et puis, il y a ces similitudes dérangeantes avec le monde de Tolkien
Mais ces désagréments se sont petit à petit effacés, et je me suis laissé entraîner, voire agripper par un univers de plus en plus dense, riche et complexe.
Perrin, Mat, Rand ! Trois jeunes paysans mal dégrossis poursuivis par les créatures du monde des ténèbres, et défendus becs et ongles par Moiraine, une femme (une Ais Sedai) aux pouvoirs extraordinaires. Elle est un de ces nombreux personnages féminins qui jouent dans cette saga un rôle central. Car chez Jordan, les femmes ne sont pas des faire-valoir. Elles sont à la fois guides et protectrices des hommes ; elles prennent les décisions essentielles qui influent sur l'avenir.
Dans la première partie de ce cycle, nos trois paysans à peine sortis de l'adolescence, toujours en mouvement car poursuivis par les créatures des ténèbres, se découvrent chacun un pouvoir spécial qui les imprègne peu à peu.
C'est dans sa deuxième partie que l'on comprend pour quelles raisons ils sont l'objet de cette lutte implacable entre l'ombre et la lumière. Car tous trois sont des Ta'veren, ce qui signifie que les fils du destin se tissent autour d'eux, un destin qui peut se plier à leur volonté. Les contrôler, les dominer, s'assurer de leur soutien est un enjeu majeur dans leur lutte éternelle. Et à ce jeu, la détermination de Moiraine est aussi glaçante et farouche que celle de Ba'alzamon, le ténébreux.
La traversée angoissante, anxiogène et trépidante des voies et de la Grande Dévastation m'a transporté. J'ai lu d'une traite ces cinquante pages d'un lyrisme échevelé dans sa description d'un univers baroque et d'une nature contaminée et pourrissante.
Alors oubliés les malheureuses répétitions, et les clins d'yeux à Tolkien…. Si ce premier cycle fut difficile à lire, du moins se montre-t-il plein de promesses pour la suite…
Commenter  J’apprécie          110

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un autre exode avait commencé en même temps, par la Porte du Roi qui s'ouvrait sur la route de Fal Moran. Des charrettes et des chariots, des gens à cheval et des gens à pieds conduisaient leurs troupeaux, portant des enfants sur leur dos, leur mines aussi longue que les ombres matinales. La répugnance à quitter leur foyer, peut-être pour toujours, ralentissait leur pas, cependant la peur de ce qui approchait les aiguillonnait, si bien qu'ils avançaient par à-coups, traînant les pieds puis se mettant à courir pendant une douzaine d'enjambées pour recommencer, encore une fois, à lambiner dans la poussière. Quelques-uns s'arrêtèrent hors de la ville pour regarder la file en armure des soldats qui ondulait dans la forêt. L'espoir s'épanouissait dans quelques yeux, et des prières étaient murmurées, des prières pour les soldats, des prières pour eux-mêmes, avant qu'ils se retournent vers le sud et reprennent leur cheminement pénible.
Commenter  J’apprécie          80
Il finit par dire : " De quoi parlais-tu si longuement avec Ila ? Quand tu ne dansais pas avec ce gars aux jambes de faucheux, tu lui parlais à elle comme si c'était une espèce de secret.
− Ila me donnait des conseils sur ce qu'il fallait faire pour être femme", répondit distraitement Egwene. Il se mit à rire et elle lui jeta un regard voilé, gros de danger, dont il ne s'aperçut pas.
" Des conseils ! Personne ne nous dit comment être des hommes. On l'est, voilà tout.
− Et voilà probablement pourquoi, rétorqua Egwene, vous vous en tirez si mal."
Là-bas, en avant, Elyas éclata d'un petit rire crépitant et moqueur.
Commenter  J’apprécie          100
Une gorge s'éclaircit derrière lui et il s'avisa soudain qu'il n'était pas seul. Prêt à s'excuser de son impolitesse, il se retourna. Il avait l'habitude d'être plus grand que tous les gens qu'il rencontrait mais, cette fois-ci, ses yeux montèrent, montèrent, montèrent et sa bouche s'ouvrit de stupeur. Alors il en arriva à la tête qui effleurait quasiment le plafond haut de trois mètres. Un nez aussi large que la figure, si vaste que c'était plutôt un mufle qu'un nez. Des sourcils qui pendaient comme des queues, encadrant des yeux clairs aussi larges que des soucoupes. Des oreilles qui s'amincissait en fer de lance et pointaient à la façon d'une huppe à travers une crinière noire ébouriffée. Trolloc ! Un cri strident lui échappa et il essaya de reculer en dégainant son épée. Ses pieds s'emmêlèrent et, en fait, il se retrouva donc assis rudement sur son séant.
"J'aimerai assez que vous autres humains ne réagissiez pas de cette façon", prononça une voix de basse avec des résonances de grosse caisse. Les oreilles huppées s'agitèrent violemment et la voix devint triste. "Combien peu vous êtes à vous souvenir de nous. C'est notre faute, je suppose. Les nôtres ne sont pas allés en foule parmi les hommes depuis que l'Ombre est tombée sur les Voies. Il y a bien ... oh, six générations maintenant. Juste après les Guerres trolloques, c'était." La tête hirsute se secoua et lâcha un soupir qui aurait fait honneur à un taureau. "Trop long, trop long, et un nombre si restreint pour voyager et voir, autant dire personne."
Rand resta assis une minute, bouche bée, à contempler l'apparition en bottes montant au genou, larges du bout, portant une tunique bleu foncé boutonnée du cou à la taille, d'où elle s'évasait jusqu'au sommet de ces bottes comme un kilt, par dessus un pantalon bouffant. Dans une main était un livre, minuscule par comparaison, avec un doigt trois fois plus gros qu'un doigt ordinaire marquant la page.
"Je croyait que vous étiez...", commença-t-il, puis il se reprit. "Qu'est-ce que..." Cela ne valait pas mieux. Il se leva et tendit une main pas rassurée. "Mon nom est Rand al'Thor."
Sa main disparut dans une main de la taille d'un jambon ; ce qui fut accompagné d'une révérence cérémonieuse. "Loial, fils d'Arent fils de Halan. Votre nom chante dans mes oreilles, Rand al'Thor".
Rand eut l'impression que c'était une salutation rituelle. Il s'inclina à ton tour dans une révérence. "Votre nom chante dans mes oreilles, Loial, fils d'Arent... euh... fils de Halan."
Tout cela était un peu irréel. Il ne savait toujours pas ce qu'était Loial. L'étreinte des énormes doigts fut d'une surprenante douceur, mais il éprouva néanmoins du soulagement quand il récupéra sa main intacte.
Commenter  J’apprécie          10
Une gorge s'éclaircit derrière lui et il s'avisa soudain qu'il n'était pas seul. Prêt à s'excuser de son impolitesse, il se retourna. Il avait l'habitude d'être plus grand que tous les gens qu'il rencontrait mais, cette fois-ci, ses yeux montèrent, montèrent, montèrent et sa bouche s'ouvrit de stupeur. Alors il en arriva à la tête qui effleurait quasiment le plafond haut de trois mètres. Un nez aussi large que la figure, si vaste que c'était plutôt un mufle qu'un nez. Des sourcils qui pendaient comme des queues, encadrant des yeux clairs aussi larges que des soucoupes. Des oreilles qui s'amincissait en fer de lance et pointaient à la façon d'une huppe à travers une crinière noire ébouriffée. Trolloc ! Un cri strident lui échappa et il essaya de reculer en dégainant son épée. Ses pieds s'emmêlèrent et, en fait, il se retrouva donc assis rudement sur son séant.
"J'aimerai assez que vous autres humains ne réagissiez pas de cette façon", prononça une voix de basse avec des résonances de grosse caisse. Les oreilles huppées s'agitèrent violemment et la voix devint triste. "Combien peu vous êtes à vous souvenir de nous. C'est notre faute, je suppose. Les nôtres ne sont pas allés en foule parmi les hommes depuis que l'Ombre est tombée sur les Voies. Il y a bien ... oh, six générations maintenant. Juste après les Guerres trolloques, c'était." La tête hirsute se secoua et lâcha un soupir qui aurait fait honneur à un taureau. "Trop long, trop long, et un nombre si restreint pour voyager et voir, autant dire personne."
Rand resta assis une minute, bouche bée, à contempler l'apparition en bottes montant au genou, larges du bout, portant une tunique bleu foncé boutonnée du cou à la taille, d'où elle s'évasait jusqu'au sommet de ces bottes comme un kilt, par dessus un pantalon bouffant. Dans une main était un livre, minuscule par comparaison, avec un doigt trois fois plus gros qu'un doigt ordinaire marquant la page.
"Je croyait que vous étiez...", commença-t-il, puis il se reprit. "Qu'est-ce que..." Cela ne valait pas mieux. Il se leva et tendit une main pas rassurée. "Mon nom est Rand al'Thor."
Sa main disparut dans une main de la taille d'un jambon ; ce qui fut accompagné d'une révérence cérémonieuse. "Loial, fils d'Arent fils de Halan. Votre nom chante dans mes oreilles, Rand al'Thor".
Rand eut l'impression que c'était une salutation rituelle. Il s'inclina à ton tour dans une révérence. "Votre nom chante dans mes oreilles, Loial, fils d'Arent... euh... fils de Halan."
Tout cela était un peu irréel. Il ne savait toujours pas ce qu'était Loial. L'étreinte des énormes doigts fut d'une surprenante douceur, mais il éprouva néanmoins du soulagement quand il récupéra sa main intacte.
Commenter  J’apprécie          10
Experte dans l'art de changer de sujet, de tendre des pièges verbeaux et d'ignorer les cris de ses interlocuteurs, Moiraine était en quelque sorte une citadelle imprenable.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Robert Jordan (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Jordan
La Roue du Temps - Bande-annonce officielle | Prime Video
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (1224) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2462 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..