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EAN : 9782742799206
169 pages
Actes Sud (01/08/2011)
  Existe en édition audio
3.82/5   219 notes
Résumé :
A bord de la voiture de Thomas, son guide, une jeune occidentale, Anaïse, se dirige vers un petit village côtier d’Haïti où elle espère retrouver les traces d’un père qu’elle a à peine connu et éclaircir l’énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Le caractère particulier de ce voyage encourage bientôt Thomas à prévenir la jeune femme qu’il lui faudra très probablement renoncer à une telle enquête pour faire l’expérience, dans ce villa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 219 notes
Après le très réussi « Yanvalou pour Charlie », cette deuxième ballade dans l'univers de Lyonel Trouillot est de nouveau bien agréable.
Thomas vient récupérer Anaise à l'aéroport pour la conduire dans le village ou son père est mort. La jeune femme vient remplit d'interrogations, Thomas va lui servir de guide et amener Anaise sur des rivages insoupçonnés.
A travers trois chapitres, Trouillot nous enchante par son talent de conteur, nous séduit par une prose d'une grande richesse. Son regard est aiguisé, réaliste, il ne s'y trompe pas, ni sur ces compatriotes, ni sur cet Occident qui peut paraitre arrogant. Quelles traces restent de notre éphémère passage ? Trouillot oppose bonté et bêtise humaine avec un plaisir des mots et une langue chatoyante. Ces phrases envoutent par leur musicalité. Un voyage dans ce bassin caribéen qui se lit d'une traite pour en apprécier toute sa saveur.
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♫ Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague♫

(Brel – bien sûr, qui d'autre ? – Une île)

Si le paradis existe, il est au bourg d'Anse-à-Fôleur, Haïti.
Là où « à vivre de mer et d'arc-en-ciel, les couleurs souvent [leur] suffisent.»

Là où « tu trouveras des sourires, une plage sauvage mais gentille, des fruits, du pain doux et beaucoup de chansons de mer, du poisson boucané, des paumes grandes ouvertes, des artistes de grand talent travaillant à la bonne humeur, les plus habiles constructeurs de tonnelles et de bois fouillé, des contes et des légendes pour donner du voyage à la vie quotidienne ».

Là où on vous accueille comme vous êtes, gai ou triste. Là où les peintres sont aveugles et atteints de la maladie de la mer. Là où l'instituteur, qui est aussi législateur bénévole, apprend plus des enfants que ceux-ci n'apprennent de lui. Là où chacun met un point d'honneur à être, au moins une fois dans sa vie, un aide-bonheur. Et où les mourants se voient gratifiés d'un cadeau de départ, le rire et le plaisir sexuel, soit les seuls états de grâce réservés aux humains.

Là où les jeunes femmes viennent trouver les traces de l'adolescence de leur père trop tôt disparu. Et s'en repartent avec la brûlante question, la seule qui compte, de savoir comment faire usage de sa présence au monde…

Pépite de lumière et de joie, dans cette série sans fin de dimanches d'automne. Un immense merci, Monsieur Trouillot.
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Ce livre m'ayant été recommandé par un libraire enthousiaste, je n'ai pas hésité une seconde avant de me le procurer, puisque je voulais, moi aussi, découvrir la plume de Lyonel Trouillot.

Dans cette histoire, nous suivons Anaïse, une jeune femme qui se rend dans un village en Haïti, dans le but de partir sur les traces de son père. Son guide, Thomas, chauffeur de taxi haïtien, va lui parler de son pays, de la pauvreté, mais aussi du père et du grand-père d'Anaïse qui ont exercé leur pouvoir dans ce village haïtien, Anse-à-Fôleur.

C'est une sorte de long monologue (pas si long que cela puisque l'ouvrage fait moins de 200 pages) qui va nous permettre de mieux connaître Haïti et d'en apprendre plus sur l'histoire d'Anaïse, en même temps que celle-ci. La plume de Lyonel Trouillot est très belle, comme le relèvent les autres chroniques.

Cependant, même si j'ai apprécié cette lecture, force est de constater qu'elle ne marquera pas ma mémoire : lue il y a quelques mois déjà, mes souvenirs sont déjà assez flous... C'était cependant très chouette parce que l'écriture m'a plu et que j'ai lu un auteur haïtien, ce qui n'était jamais arrivé jusque-là.
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En exergue, Guillaume Apollinaire:
"Mais en vérité je l'attends
Avec mon coeur avec mon âme
Et sur le pont des Reviens-t-en
Si jamais revient cette femme
je lui dirai je suis content"

Et bien sûr, celui qui explique le titre,celui à qui est dédié ce livre, Jacques Stephen Alexis, neurologue et écrivain haïtien, fervent opposant du régime de Duvalier, La Belle amour humaine est le titre d'un message de voeux publié par Jacques Stephen Alexis en janvier 1957 dans Les Lettres françaises, prônant" un humanisme renouvelé." Il est est mort probablement exécuté en Haïti en 1961.

Michel Séonnet a écrit et mis en accès libre une biographie de J S Alexis , le voyage vers la lune de la belle amour humaine.

Il faut d'abord saluer l'écriture qui nous emporte , pleine de couleur , de sons , très musicale .
Deux monologues , car les deux personnages ne se parlent pas, pas encore.
le premier est celui de Thomas, le chauffeur haïtien qui va conduire Anaïse, l'européenne à la recherche de ses origines. L'histoire de son grand-père et son père. En distillant, tout au long du chemin et de ses digressions diverses sur le pays, ses habitants, ceux qui n'y comprennent rien et se permettent d'avoir des jugements péremptoires, des élément de l'histoire elle-même. Celle qu'elle ne connait pas.

Il y a longtemps, dans le village de pêcheurs vers lequel ils se dirigent, ont brûlé deux maisons jumelles, celles d'un homme d'affaire et d'un militaire, deux grands amis , disparus en même temps. Et personne n'a jamais su l'origine de ce double incendie. Personne? Ou tout le monde? Est-ce important? Personne ne dira jamais rien en tout cas, et personne n'a jamais rien dit. Tels que décrits dans le récit de Thomas, de toute façon, on s'aperçoit que même le lecteur ne peut pas déplorer leur double disparition....

Le deuxième est bien sûr celui d'Anaïse, ce prénom étant finalement la seule chose que lui a légué son père. Qui voit et décrit les choses à l'européenne,de façon moins imagée, plus concrète. et c'est très bien ainsi. Autre culture, autre style d'écriture.
Et bien sûr, ces deux monologues introduisent une sorte d'épilogue qui reprend le titre du roman. le récit d'une rencontre qui s'est faite entre deux univers, deux cultures,Ici et maintenant. Et c'est dans cet échange qu'elle trouvera sa place, et donc: " demain, sur la route, c'est moi qui parlerai."

Vraiment un beau roman.





Lien : http://petitspointscardinaux..
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Un roman magnifique, humaniste et lucide, pour voir au-delà des luttes sauvages de notre temps.

Dans la voiture qui conduit Anaïse, une européenne à la recherche de ses origines, jusqu'à Anse-à-Fôleur, village côtier d'Haïti dont le nom enjôleur rime avec bonheur, la jeune femme écoute le conducteur qui l'enveloppe dans un flot de paroles. Elle est venue à Haïti pour percer le mystère de la disparition de son grand-père, décédé vingt ans plus tôt dans l'incendie de sa maison, et pour trouver une histoire au père qu'elle n'a pas connu. Son père avait quitté ce village après le décès du grand-père, disparu dans cet incendie avec son voisin le colonel, deux hommes notoirement connus pour leur soif de pouvoir et d'argent, et leur cruauté de monstres prédateurs.

Thomas, le conducteur, avertit Anaïse qu'elle ne trouvera pas de réponse à ces questions, ou qu'elle sera amenée à changer de point de vue, comme l'enquêteur officiel, fonctionnaire honnête et détective hors pair, dépêché depuis la capitale après l'incendie pour trouver un coupable.

«L'enquêteur, il était arrivé avec des questions, un ordre de mission, et tout le savoir-faire nécessaire pour ramener des coupables. Il est reparti avec sa lettre de démission et un nom pour son bar : L'Anse-à-Fôleur.»

La route est longue, sept heures depuis Port-au-Prince, mais la parole semble être le trajet même, formant progressivement un portrait collectif des habitants d'Anse-à-Fôleur et de leur rapport au monde, où se dessine l'importance du bonheur, de partager avec les autres «une ration d'aube et de rosée».
En contrepoint à cette conception harmonieuse du monde, incarnée dans un petit territoire utopique se dessine, sans aucune pesanteur, la critique des inégalités de richesse, de l'arrogance des touristes attirés par le «marché de l'exotisme» et qui jugent des pays dont ils ne savent rien, la dénonciation de ceux qui fondent leur rapport au monde sur le pouvoir et la force de l'argent, avec, en sommet monstrueux et incarnations du mal radical, les portraits du grand-père et de son ami le colonel.

«Dans le lieudit d'Anse-à-Fôleur, quand la mort menace un adulte, on lui fait des blagues et on lui chante des chansons gaies, et il rit sans forcer. Et, homme ou femme, on lui offre la possibilité de faire l'amour avec une personne qu'il désirait depuis longtemps. C'est une loi que Justin a inscrite dans son code sous la rubrique « Cadeau de départ », le rire et le plaisir sexuel constituant peut-être les seuls états de grâce réservés aux humains. Dans le monde de ton grand-père, on meurt guindé, en costume sombre.»

Thomas le conducteur, parle tout au long de la route, miroir de la complexité des hommes car «on ne résume pas un humain», et car, comme le dit Anaïse quand à son tour elle parle enfin : «la parole sert parfois à trouver les mots, à les sortir de leur cachette afin qu'ils nous aident à nous révéler à nous-mêmes».

«Le visage humain est, dit-il, la plus petite unité de la beauté et de la laideur des espèces vivantes, le plus petit territoire sur lequel s'affrontent la beauté et la cruauté, la bêtise et l'intelligence.»

Paru en 2011 aux éditions Actes Sud, le septième roman en langue française de Lyonel Trouillot rêve d'un autre devenir pour l'île d'Haïti et compose un éloge magnifique du langage, dont l'utilisation (se taire ou pas), la poésie et l'infinie richesse peuvent contribuer à la contestation d'un pouvoir abusif, à la liberté et surtout au bonheur.

«On peut voir si les gens sont libres à leur sourire.»

Retrouvez cette note de lecture sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/01/02/note-de-lecture-bis-la-belle-amour-humaine-lyonel-trouillot/

Nous aurons la très grande joie d'accueillir Lyonel Trouillot à la librairie Charybde à Paris le 12 janvier prochain, en soirée, pour la parution de son dernier roman, «Kannjawou» (Actes Sud, janvier 2016).

Pour acheter «La belle amour humaine» chez Charybde, c'est par là :
http://www.charybde.fr/lyonel-trouillot/la-belle-amour-humaine_43746
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critiques presse (7)
Actualitte
06 septembre 2012
C'est une histoire magnifiquement racontée, profondément enracinée dans une culture qui sourd à chaque page. C'est un voyage d'initiation vers une autre façon d'imaginer la mémoire collective et individuelle.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Liberation
25 novembre 2011
La Belle Amour humaine vise la condescendance du monde riche, autant que la cupidité des profiteurs locaux. Au terme du voyage de la jeune fille, il y a une crapule. Est-ce une pierre dans le jardin du roman contemporain, amateur de quêtes familiales ? «Tu viens te construire une famille. Méfie-toi. Les familles, ça ne suit pas toujours les rêves.»
Lire la critique sur le site : Liberation
LaLibreBelgique
22 novembre 2011
Comme souvent chez les écrivains antillais, ce qui fascine d’abord est la volupté de langue, belle, poétique, surprenante et juste. Lire ce roman est déjà voyager et se trouver loin d’ici, près des mers chaudes.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LePoint
24 octobre 2011
Ce livre profond est un hymne à "l'art de la route et de la rencontre", où naissent les vraies questions. Le titre est emprunté au romancier Jacques Stephen Alexis, maître de l'auteur, et si son décor est haïtien, ce roman s'ouvre vraiment à l'universel. Car la belle amour humaine, comme son contraire, la cruauté prédatrice, est également partagée, partout.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeMonde
14 octobre 2011
De l'adversité à l'altérité, de la confrontation au partage, ainsi se déploie cette fable porteuse de vie et d'utopie où revient une interrogation lancinante, entêtante : "Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?" Lyonel Trouillot y répond, à sa manière, sensible, élégante et quelque peu inquiétante .
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
21 septembre 2011
En réfutant l’humanisme béat qui prétend gommer les différences entre les êtres, Trouillot utilise la parole pour les rapprocher autant qu’il est possible. Et rend ainsi le lecteur complice de ses personnages en envisageant, à la fois, la cruauté et la bonté des hommes.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
02 septembre 2011
En compagnie de l'écrivain haïtien Lyonel Trouillot, un voyage aux confins du bien et du mal. Envoûtant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (121) Voir plus Ajouter une citation
Alors, si c'est pour ça que tu y vas, autant changer d'avis, nous épargner six heures de route, et faire comme une vraie touriste, chercher ici le nirvana et tomber en extase devant la première pacotille qui attire le regard dans une boutique d'artisanat. Si tu préfères la pauvreté comme source d'émerveillement, prépare ta caméra et je te conduirai dans les anciens beaux quartiers aujourd'hui en ruine, ou, mieux encore, les bidonvilles. Tu pourras t'attrister en regardant le linge accroché aux fils et aux murs délabrés, pleurer sur les fillettes enceintes et les vieilles femmes courbées devant les réchauds allumés et préparant la nourriture du jour tout près des monticules d'immondices. Emue par le spectacle, tu pourras verser toutes les larmes de la charité. Après, pour changer, tu pourras passer quelques jours dans un hôtel de plage à manger des fruits frais et à boire du lait de coco.Là, tu mettras la main sur un étalon noir et tu te payeras pas cher une "expérience sexuelle". Ne prends pas offence de ma proposition. On n'a pas à juger les gens de chercher un plaisir à leur convenance, selon leurs attentes. C'est seulement quand ils en font une loi que cela pose problème. C'est l'un des principes fondateurs du code de Justin, le législateur bénévole de ce lieudit d'Anse-à-Fôleur : toute personne devrait pouvoir être l'aide-bonheur d'une autre personne.
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Voilà ce qu'ils te diront, s'il leur vient l'envie de parler. Là-bas, à vivre de mer et d'arc en ciel, les couleurs souvent leur suffisent. Ils savent rester des journées entières à arpenter leur bord de mer sans mettre des mots sur leurs pensées. Ce n'est pas comme ici, où la vie a peur du silence. Ici, si au réveil on ne s'est pas préparé à partir au combat, on n'a pa sla vie devant soi. Le pain, ça se chasse comme le gibier, et vu qu'il n'y en a pas pour tout le monde, le bruit a remplacé l'espoir...
.. Nul ne peut écouter tant de bruits en même temps, qui s'opposent, se contredisent, te crèvent les tympans pour fourrer dans ta tête l'illusion du mouvement...
.. Et, comme la vie, les bruits ont des humeurs. En prêtant attention, tu pourras distinguer les bruits de la colère de ceux de l'attente et de la fatigue. Ici, les bruits sont la seule preuve de ce dur devoir d'exister et ne chôment jamais. Quand on a perdu tout le reste, reste plus que du temps à perdre. Ecoute les bruits du temps perdu.
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Ce n'est pas vrai que les gens meurent entourés de leurs proches. Il y a longtemps que l'on a cessé de mourir en famille. L'hôpital offre l'avantage de laisser à des étrangers la garde du mourant. Je viens d'une ville dans laquelle on a désappris depuis longtemps l'art de mourir chez soi.
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Dans le lieu-dit d'Anse-à-Fôleur, quand la mort menace un adulte, on lui fait des blagues et on lui chante des chansons gaies, et il rit sans forcer. Et, homme ou femme, on lui offre la possibilité de faire l'amour avec une personne qu'il désirait depuis longtemps. C'est une loi que Justin a inscrite dans son code sous la rubrique " Cadeau de départ ", le rire et le plaisir sexuel constituant peut-être les seuls états de grâce réservés aux humains. Dans le monde de ton grand-père, on meurt guindé, en costume sombre. [...] On dirait des statues qui se shootent à l'antiseptique.
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Là-bas, à vivre de mer et d'arc-en-ciel, les couleurs souvent leur suffisent. Ils savent rester des journées entières à arpenter leur bord de mer sans mettre des mots sur leurs pensées. Ce n'est pas comme ici où la vie a peur du silence. Ici, si au réveil on ne s'est pas préparé à partir au combat, on n'a pas la vie devant soi.
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0:00:15 Introduction 0:01:02 Clément Camar-Mercier 0:11:47 Yasmine Chami 0:22:56 Sylvain Coher 0:33:49 Lyonel Trouillot 0:44:09 Clara Arnaud 0:55:03 Loïc Merle 1:06:13 Mathias Enard
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Plus d'informations sur notre rentrée française : https://rentree.actes-sud.fr/ #rentréelittéraire #litteratureetrangere
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