La chronique des Bridgerton, tome 9 : Des années plus tard

Je viens enfin de clôturer cette saga familiale dont j'ai adoré les personnages, et qui me marquera, je pense, pendant un moment encore. J'ai adoré suivre les enfants de Violet mais surtout, j'ai adoré la bienveillance de cette famille et le soutien infaillible que les Bridgerton ont les uns envers les autres. J'avais cependant un peu peur d'attaquer Des années plus tard. Je ne suis pas, en règle générale, très fan des recueils d'histoires courtes mis à part quelques exceptions. Et ici, il faut l'avouer, il y a ce côté très fan service qui m'a fait moins apprécier ma lecture que les romans consacrés à chaque des frères et soeurs de la famille.

En soi, avec le recul, je me dis que c'est normal d'avoir ressenti une sorte d'overdose surtout que les premières histoires sont certes très mignonnes, mais se focalisent justement sur l'ultra complicité et la romance, et tout cela condensé en très peu de pages. Encore une fois, j'adore les personnages, je suis très bisounours, mais quand on mange une poche entière de marshmallow, on finit par ne pas se sentir très bien !

Et puis, de nouveaux protagonistes sont arrivés, et il y a eu aussi des histoires qui avaient des échos plus « sombres ». C'est là que j'ai pu enfin respirer dans ma lecture. Je pense à Francesca et son désir d'enfant. Elle qui a perdu l'enfant de John et qui depuis n'a pas réussi à concevoir alors que ses frères et soeurs se reproduisent si facilement. Elle est constamment entourée de bambins sans jamais avoir le droit d'éprouver ce bonheur. C'était déjà un aspect traité dans le roman qui lui est consacré, mais ici, en lui donnant particulièrement une voix, j'ai trouvé encore plus touchante le personnage. J'ai aussi aimé que Posy, Amanda et Isabella, respectivement belle soeur de Benedict, fille adoptive d'Eloise, et fille de Hyacinthe, nous offre un petit aperçu de leur vie. On peut dire que la relève est assurée.

Mais c'est Lucy qui a un accouchement qui prend une tournure dramatique, et Violet qui nous offre sa vie avant, pendant, et après Edmund qui m'ont le plus marquées. La première met en avant quelque chose d'inédit, car les histoires de nos héros ont toujours eu ce côté très heureux sans trop d'anicroches. Voir Gregory si fragile devant cette triste réalité avait quelque chose de poignant, un peu comme quand Anthony nous explique ce qu'a été la mort de son père. L'histoire de Violet commence par une petite fille drôle et pétillante qui nous rappelle certains de ses enfants. Son coup de foudre pour Edmund, puis la disparition tragique de ce dernier, pour la voir entourée de tous ces enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants et se demander si elle s'est un jour remise de la mort de son âme soeur et si elle a su trouver le bonheur malgré tout. Cette mère a toujours été dans chacun des romans une femme exceptionnelle qui n'a cessé de me surprendre. Drôle, intelligente, friponne, franche, d'un amour inconditionnel, moderne, un roc qui a de nombreuses reprises a remporté la palme de la meilleure maman du monde. Finir avec Violet, c'était finir avec ce personnage central qui a su élever des enfants avec courage et leur inculquer des valeurs dont elle peut être fière. C'est aussi clôturer une page en lui rendant véritablement hommage.

Alors oui, ce recueil n'est pas indispensable, oui, il est très fan service, ne nous le cachons pas, mais il permet de faire un peu perdurer l'aventure, et pour cela, j'ai envie de dire merci à Julia Quinn.

Pas mal du tout.

Daphné : une révélation libératrice ; Anthony : un jeu sans fin ; Benedict : quand Cendrillon s'en mêle ; Colin : un secret bien gardé ;-) ; Eloïse : une belle-fille charmante ; Francesca : une libération émouvante ; Hyacinthe : la fin d'une énigme ! ; Gregory : une apothéose poignante ; Violet : une surprise :-).

N'empêche que l'auteure n'a pas fait attention aux seconds épilogues que l'éditeur allait mettre dans les intégrales car pour le coup, en ce qui concerne Eloïse et Hyacinthe, ce n'est qu'un copier-coller et c'est bien triste. Soit l'éditeur les supprimait des opus, soit il en demandait d'autres à l'auteure mais là, je me sens un tantinet flouée.

Par contre, pour les autres, rien à redire. Une plume toujours aussi vivante, de l'humour et de la tendresse à revendre, toujours un soupçon d'érotisme même après autant d'années et des personnages tellement attachants qu'on n'a juste pas envie de s'en libérer.

Allez, je vous le dis, l'épilogue le plus émouvant est celui de Gregory et le plus attendrissant pour moi c'est la micro nouvelle concernant Violet :-)

Même si ça ne sera pas vraiment pareil, je me plonge dans le tome 10 où l'on retrouvera Lady Whisthedown et je m'en réjouis car elle m'a manqué ;-)

Un tome mitigé pour une raison simple : le condensé des épilogues a rendu la lecture lourde car peu de rebondissements, juste un défilé de bons sentiments entre tous les personnages. En revanche, les deux petites nouvelles ont été apprécié car il s'agissait d'une histoire de A à Z (épilogue inclus).

La première partie du livre était fastidieuse. Certes, je m'attendais à lire une ribambelle de bons sentiments, étant donné qu'il s'agissait d'épilogues, mais j'ai trouvé que c'était trop. Il y avait trop d'amour, trop de joie, trop de merveilles, trop de trop. Si l'épilogue avait été inclus à son tome, cela ne m'aurait pas dérangé, mais de les lire comme ça à la suite, je n'en pouvais plus.
Par contre, en ce qui concerne la deuxième partie du tome, j'ai adoré ! La première nouvelle surtout. Elle était divertissante, bien écrite, pleine de rebondissements, avec des personnages attachants et plein d'humour. J'ai trouvé l'approche intéressante aussi et inédite. La deuxième nouvelle m'a moins plu, notamment à cause du caractère de l'héroïne, mais j'ai apprécié la nouveauté et le suspens.

La partie concernant Violet m'a davantage intéressée que celle des autres. Peut-être parce qu'on avait son point de vue pour une fois ? En tout cas, j'ai (re)pris plaisir à lire le tome à partir de ce moment-là. Les personnages sont toujours très bien travaillés et on arrive à s'attacher à eux pour un oui ou pour un non.

La qualité d'écriture (de traduction) est à souligner. J'ai trouvé que La Chronique des Bridgerton n'était pas comme les autres romans d'amour. Il y avait un réel fil rouge, une histoire plus travaillée qu'une série de prétexte à l'amour. C'était une excellente saga dans l'ensemble et les deux nouvelles m'ont permis de découvrir l'auteure avec d'autres personnages et, ainsi, me donner envie de lire d'autres de ces récits.

En bref, ce tome fut long à lire et ennuyeux sur la première partie, mais rehaussé par la suite grâce aux récits inédits et un suspens davantage appuyé.

Apres avoir découvert les histoires de chacun des enfants Bridgerton, ce dernier livres nous offre un second épilogue, prenant place plusieurs années après leurs mariages respectifs.
Comme toujours l'émotion est très présente, l'humour souvent au rendez-vous (avec une mention spéciale pour Kate et Anthony et la guerre acharnée qu'ils continuent de se livrer lors de chaque partie annuelle de Pall Mall), on frôle même le drame avec l'un des couples.
Mais surtout, ce que j'attendais le plus, et que j'ai apprécié à leur juste valeur, à été les tranches de vie de Violet.
Il était grand temps qu'on en sache un peu plus sur la vie de la maman dragon des Bridgerton!
C'était un petit tome de conclusion, tout simplement, qui ne remettait pas en question le bonheur de chaque couplé pour finir par un vibrant: et tout est bien qui fini bien (même si c'est le cas, ça fini bien... en même temps on ne lit pas des romances pour que ça finisse mal!).
Mais les meilleures choses ont une fin et cette fois, il est vraiment temps de dire au revoir et bonne route à la (toujours plus) grande famille Bridgeton.

S'il y a bien une saga que j'ai aimé lire cette année, avec mon amie Joannie, c'est bien La chronique des Bridgerton. Certains tomes furent meilleurs que d'autres, mais au global, c'est une de mes sagas chouchou et je suis certaine que dans quelques années, je prendrai le plaisir de les relire. Ce qui est assez rare dans mon cas!

J'ai trouvé l'idée de revenir plusieurs années plus tard avec nos personnages favoris, comme étant tout à fait géniale. L'auteure a scindé son roman par personnage, et ce, dans le même ordre que celui de sa saga. Elle nous fait une jolie surprise à la fin en y ajoutant un petit chapitre sur Violet. C'était magique et j'ai vraiment apprécié que l'auteure lui laisse une place de choix : elle clôt avec brio la saga!

Écrire un deuxième épilogue pour répondre aux questions des nombreuses lectrices est la preuve que nous avons une auteure de talent et qui se soucie de faire plaisir à celles qui prennent le temps d'acheter et de lire ses romans. J'apprécie cette qualité chez Julia Quinn. Elle pourrait rester dans sa tour et continuer à écrire sans se soucier de l'opinion publique, comme certaines auteures osent le faire, mais non… Elle a pris soin de nous laisser sur un ultime tome pour nous plaire et nous faire rêver une fois de plus!

De tous les chapitres… Il y en a un qui se démarque énormément des autres et c'est celui qui est consacré à Anthony. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce deuxième épilogue que j'en ai presque ri aux larmes. L'auteure a osé revenir avec une partie de Pall Mall. La compétition entre Anthony et Kate pour obtenir le maillet noir est si hilarante! L'on reconnaît bien le caractère de ces deux protagonistes que j'adore. Ce fut pour moi, le moment le plus agréable de ma lecture.

Je suis toujours hésitante à lire les hors-séries et ce neuvième tome me laissait quelque peu sur la défensive. Je dois avouer que dès le premier chapitre sur Daphné, j'ai replongé au sein de cette saga, et ce, à mon plus grand plaisir. Ce neuvième tome valait vraiment la peine d'être lu et je suis loin de le regretter. Cela crée une très belle conclusion à la série. Maintenant, il me reste à faire mon deuil de tous ces personnages si extraordinaires.

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