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Anne Wicke (Traducteur)
EAN : 9782757809112
288 pages
Points (08/04/2010)
3.89/5   46 notes
Résumé :

Pour la gloire du Texas, ce territoire nouvellement souverain, deux jeunes paysans s'engagent dans la guerre contre le Mexique. Mais la troupe qu'ils rejoignent ressemble plus à une bande de voyous qu'à une armée. L'expédition tournant au pillage et à la folie collective, les deux soldats texans vont emprunter des routes différentes... avant d'être réunis, prisonniers dans le camp ennemi.

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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Aye, soldados desgraciados.
On (nous les premiers) on critique souvent les étatsuniens pour leur géocentrisme et leur méconnaissance du reste du monde et même de notre Europe. Mais de notre côté, peut-on se vanter de connaître autrement que très superficiellement l'histoire (pourtant très courte !) de cette fédération nord-américaine ?
Ce bouquin de Rick Bass, La décimation, est une petite leçon sur l'histoire du Texas : le deuxième plus grand état de la fédération (après l'Alaska) et le deuxième plus peuplé (après la Californie). Un état dont la superficie dépasse celle de la France. Autant dire un des piliers de ces Etats-Unis. Autant dire que son histoire particulière éclaire celle plus générale de l'ensemble.
Après être resté longtemps une colonie espagnole, il fut intégré au Mexique nouvellement indépendant. Pendant quelques années (vers 1840), Samuel Houston proclama le Texas comme nation indépendante avant d'accepter le rattachement aux Etats-Unis dont la protection permettait de garder les mexicains au-delà du Rio Grande. Cette région connut donc près d'un demi-siècle de guerres, contre les Comanches, les Mexicains puis même contre les Etats abolitionnistes du nord.

[...] Nous nous trouvions de notre côté de la frontière, entre Texans, car l'on ne pouvait pas encore vraiment parler d'Américains : nous étions toujours une nation séparée.

Rick Bass prend prétexte d'un épisode réel de 1842 : une milice texane, à demi encouragée par le gouvernement de Sam Houston (quand tout va bien), à demi désavouée (quand ça tourne mal), une milice de volontaires et de patriotes, une bande d'irréguliers franchit la frontière contestée et commet une série d'exactions et de pillages avant d'être vaincue par l'armée mexicaine.

[...] le président du Texas, Sam Houston, [...] disait qu'il n'y avait malheureusement pas de budget pour armer les milices ou les groupes de patriotes comme le nôtre. « le gouvernement ne promettra rien d'autre que la légitimité de l'expédition et il fournira les munitions nécessaires à la campagne. Les volontaires devront donc se tourner vers la vallée du Rio Grande pour une quelconque rémunération », ainsi s'était-il exprimé devant les journalistes, et il est probable qu'il pensait à l'autre rive – le côté mexicain.
[...] Il annonça à la presse : « Notre gouvernement promet de ne rien réclamer sur les prises de guerre, elles seront partagées entre les vainqueurs. » Il conclut par une notification : « le drapeau du Texas accompagnera toutes les expéditions de ce genre. »

Des quelques centaines de prisonniers, très peu survivront.
Ce roman nous conte cette épopée sanglante et malheureuse par les yeux d'un tout jeune volontaire, James Alexander.
Il partit vaillant, aventureux et téméraire, avide de rattraper le temps perdu (il avait manqué les batailles glorieuses de Fort Alamo et San Jacinto).
Il eut la chance de revenir vieilli, affamé, blessé, pouilleux, épuisé, malade. Pour témoigner, sous la plume de Rick Bass, de cette longue descente aux enfers.
L'équipée du jeune Alexander et de ses compagnons est là pour nous rappeler la bêtise insondable de la guerre et la noirceur de la vanité humaine. Il s'agit bien d'un rappel et d'une leçon : Rick Bass écrivait son bouquin en 2003 pendant que l'armée américaine (qui devait compter encore pas mal de texans dans ces rangs) envahissait l'Irak.
Le personnage de James Alexander est trop vélléitaire pour que l'on prenne fait et cause pour lui et l'on s'intéresse plus à ses compagnons qu'à lui-même (mais c'est certainement voulu ainsi). Quant à l'écriture un peu à l'ancienne (façon roman d'aventures américains du siècle dernier), elle manque un peu de précision et de personnalité pour que l'on puisse parler d'un excellent roman.
Mais, on l'a dit, le contexte historique est passionnant.
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« Nous étions les captifs de tous ceux qui nous regardaient, prisonniers dans nos propres coeurs, aussi, car nous n'avions pas seulement « perdu » notre liberté, nous y avions délibérément renoncé, lorsque nous avions fait les premiers pas pour traverser la frontière, en obéissant aux pressions stridentes de Fisher. »
En 1842, la jeune république du Texas monte une expédition pour combattre les soldats mexicains qui font des raids sur ses terres. Mais une partie de cette armée faite de bric et de broc – engagés plus ou moins volontaires, comancheros… – décide de passer la frontière pour porter la guerre au Mexique. Après quelques massacres des deux côtés de la frontière, cette troupe menée par le capitaine William Fisher est faite prisonnière par les Mexicains. Une évasion collective qui s'avère finalement un échec, les évadés se trouvant perdus sans eau dans le désert, aboutit à une sévère mesure de rétorsion. le diezmo, la décimation du titre, consiste en un tirage au sort de haricots : un dixième des hommes environ tirant un des dix-sept haricots noirs placés parmi les cent-cinquante neuf blancs sera exécuté.
Rick Bass propulse dans ce fait historique un adolescent de quinze ans, James Alexander, et son meilleur ami, James Shepherd, jeunes garçons bercés par l'histoire d'Alamo, élevés dans l'idée de la défense de leur jeune patrie et, tout simplement, attirés par l'aventure. Vite confrontés à la dure réalité de cette expédition hasardeuse, ils se trouvent entraînés dans des événements qui les dépassent. D'un caractère indécis, James Alexander se laisse porter par les événements et ne saura jamais vraiment profiter des premières opportunités qui s'offrent à lui de quitter l'aventure. Il en paiera le prix.
Ainsi, après une première partie âpre et violente qui voit les Texans se livrer à leurs exactions et affronter l'armée mexicaine lors du massacre de Ciudad Mier, et James Shepherd perdre un bras et devenir une sorte de personnification spectrale de la conscience d'Alexander, Rick Bass passe au récit de la détention de la troupe de Fisher. Là encore la narration se fait rude : les cas de conscience, les mauvais traitements, ce diezmo inique et la manière dont les prisonniers deviennent les pièces d'un jeu d'échecs entre diplomates mexicains, texans, américains et britanniques sont contés avec cinquante ans de recul par un James Alexander qui n'a pas encore fait le deuil de la culpabilité qui l'habite depuis son engagement.
Parabole politique assumée par l'auteur qui l'a écrite au moment de l'invasion de l'Irak par les Américains en 2003, roman d'apprentissage, réflexion sur la manière dont l'Histoire dépasse bien souvent ceux qui a font, La décimation est incontestablement un western original. Et si l'on prend un véritable plaisir à cette lecture stimulante, on pourra sans doute regretter, quand bien même il s'agisse du premier roman de Bass que l'on a l'occasion de lire, que la belle écriture qui nous apparaît assez souvent ait parfois un goût d'inachevé qui laisse à penser que ce qui est un beau livre aurait pu être un grand roman.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Bon je vais faire une mauvaise critique à mon grand regret. Rick Bass utilise un personnage de fiction James Alexander pour dénoncer la bêtise humaine de deux pays qui se disputent le Texas à coups de cruautés, de perversités et d'atrocités innommables.
Ce roman pour moi aurait du être une belle découverte et en plus c'était la première fois que je lisais un roman historique western et j'ai vite déchantée. J'ai lu ce roman dans le cadre du challenge Multi-défi 2016 et heureusement que ce genre de challenge existe pour nous ouvrir à autre chose.
A plusieurs moment l'auteur m'a perdu en route avec trop de description sans rentré dans le véritable coeur du sujet : la politique sournoise, la soif de pouvoir de l'homme pour agrandir son territoire, la naïveté des jeunes agriculteurs qui se sont fait embrigadés pour une mauvaise idéologie.
La gentillesse, l'innocence et ensuite l'observation de James montrent les erreurs de cette guerre dans chaque camps. Mais Rick Bass pour moi n'a pas pris trop de risques pour vraiment montrer La décimation comme son titre. Je m'attendais à de la violence pas gratuite mais pour montrer la réalité des choses en 1812 pour obtenir l'état du Texas. Que ce soit coté mexicain ou américain, chacun à ses torts.
Je remercie quand l'auteur d'avoir proposé d'autres romans historiques à lire que ce penche sur ce côté là de l'histoire. Et franchement je me ferais une joie d'approfondir mes connaissances qui à ce jour étaient vides.
Donc pour moi premier roman Rick Bass n'est pas une réussite, pas le bon lectorat me concernant. Je vais aller voir ses propositions. Je n'ai pas vraiment accroché à sa plume trop descriptive qui me perdait en route. Je devais faire régulièrement des retours en arrière pensant que j'avais déjà lu cette page. Beaucoup de répétition et de longueur alors que le sujet principal était la guerre et la condition des prisonniers dans les deux camps.
Je dois dire que c'est vraiment qu'à le seconde partie du roman que j'ai commencé à apprécié. Heureusement c'aurait été une lecture laborieuse du début jusqu'à la fin. Rick Bass a attendu trop longtemps pour rentrer dans le vif du sujet. Dommage. Affaire à suivre pour l'histoire de la conquête de l'Etat du Texas.
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La fin des haricots


Les années 1840, au Mexique, peu après Alamo. Quelques centaines de prisonniers texans tirent au sort des haricots. Un haricot noir pour neuf blancs et un malheureux sur dix sera exécuté. Avec "La décimation", Rick Bass dont j'ai déjà présenté les nouvelles (Les Américains de Bass) nous offre un roman remarquable en tous points. Sur fond historique authentique, la création d'une milice de la République du Texas, oui le Texas a été indépendant, Bass nous narre une aventure militaire, paramilitaire plutôt, particulièrement absurde. Ces hommes traversent le Rio Grande pour en découdre avec les Mexicains. Cruautés bilatérales, c'est ça qui est bien avec la guerre... On a parlé pour ce livre de Cormac McCarthy, enfant chéri de la critique française depuis No country... On a parlé aussi de Stephen Crane immortel auteur de "The red badge of courage" dont bien des blogueurs ont déjà évoqué l'intérêt.

Cette seconde référence me semble plus évidente tant la fragilité des personnages, leur inadéquation pour la plupart avec le milieu brutal, minéral et inhumain auquel ils sont vite confrontés, nous ramène aux tourments du tout jeune soldat de la Guerre de Sécession décrit dans "La charge victorieuse", titre français du film de Huston d'après Crane. Mais "La décimation" n'est pas un livre sur la guerre, fut-elle méconnue. C'est une longue ballade presque au sens médiéval sur la naïveté et parfois même l'angélisme de ces croisés d'un nouveau genre. On croit tous connaître l'histoire de l'Amérique sous prétexte qu'elle est courte. C'est oublier les soubresauts qui accompagnèrent la naissance et l'enfance de la jeune république.

Lire "La décimation" c'est aussi plonger dans ce désert mexicain brûlant et froid, boire à l'eau des cactus, et se colleter à la gloire naissante de ces apprentis héros qui ne connaîtront en fait que les geôles d'un château de roche et l'inextinguible soif de survivre, au prix de toutes les humiliations. Mais ceci est une autre histoire, universelle et de tout temps. Vous n'oublierez pas ces hommes, dessinés au long de l'aventure par l'un d'entre eux, Charles McLaughlin, sorte de correspondant de guerre, dont les croquis témoignent de la bêtise et de la haine sous le fallacieux prétexte d'être né sur l'une ou l'autre rive du mythique Rio Grande. Rio grande dont on parle toujours à propos de frontière...
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Le Texas n'a pas été une République autonome pendant très longtemps, coincé entre les intérêts des tous récents Etats-Unis, du Mexique et de l'Angleterre qui tirait quelques ficelles, le jeune Etat était tiraillé de toutes parts. D'abord parce que son origine était guérrière (remember Fort Alamo) et ensuite parce que toute son histoire n'est que conquête et violence, le Texas était sempiternellement en guerre à ses frontières.
C'est d'un raid illégal en territoire méxicain que nous conte ce livre, Rick Bas prenant le parti d'accompagner la descente aux enfers d'un groupe de jeunes miliciens, plus brigands que soldats, bien décidés à piller le plus de richesses possible par-delà le Rio Grande. Malheur à ceux-là, la violence n'engendrera qu'une cruauté encore plus terrible envers eux.
Rick Bass fait bien le boulot, l'écriture est fine et documentée, les caractères des pillards rappellent un peu ceux qu'aurait pu esquisser la plume d'un Stevenson ou d'un London. C'est de l'aventure, mais c'est surtout une histoire de prisonnier, de séquestration et bien sur comme apogée le fameux Diezmo (traduit ici en Décimation) qui consiste à condamner un prisonnier sur dix au moyen du hasard (un haricot noir pour dix haricots blancs fichus dans un sac, chacun s'avance et tire à son tour : sauvé ou condamné).
Bref, un très bon court roman.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions les captifs de tous ceux qui nous regardaient, prisonniers dans nos propres cœurs, aussi, car nous n’avions pas seulement « perdu » notre liberté, nous y avions délibérément renoncé, lorsque nous avions fait les premiers pas pour traverser la frontière, en obéissant aux pressions stridentes de Fisher.
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Quelle était la part de la haine, quelle était celle de l'amour ? Dans notre expédition, les deux étaient également présents. Nos commandants, Thomas Jefferson Green (qui fut ainsi nommé en l'honneur de son grand-oncle de Virginie) et le capitaine William S. Fisher, furent dès le départ enclins à tresser les deux ensemble, l'amour et la haine, de façon à pouvoir, au bout du compte, nous posséder totalement. Nous devînmes une sorte de corde, qu'ils maintenaient enroulée sur elle-même, avant de l'utiliser pour servir leurs propres buts - Thomas Jefferson Green étant à la poursuite de l'amour, à mon avis, tandis que Fisher était tout entier attaché à l'assouvissement de sa haine. C'est un miracle si certains d'entre nous s'en sont sortis vivants, et même si je n'avais que seize ans lorsqu'ils sont arrivés chez nous à cheval, cherchant à recruter des volontaires, je ne les tiens pas pour responsables de ce qui fut mon libre choix. Ils ne faisaient que passer : l'un invoquant le patriotisme, l'autre la vengeance. À eux deux, ils convainquirent les quelques-uns d'entre nous qui n'avaient pas encore été emportés par l'une ou l'autre de ces deux émotions.
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Quel plaisir, quelle gloire, quelle joie doit donc apporter la guerre, pour qu’ils y partent tous ainsi ?

Je me souviens avoir eu l’impression que la voix d’une belle femme appelait et qu’un vaste pays d’abondance s’étendait devant moi.

Pourquoi ai-je été un des rares hommes à survivre à ce long périple ? Je ne trouve aucun indice, aucun fragment d’ordre ou de détermination, même si je savais depuis le début – ou presque depuis le début – que j’allais effectivement survivre.

Ai-je vécu depuis de manière à justifier d’avoir été épargné ? Ai-je accompli quoi que ce soit de magnifique, accompli plus que n’auraient pu le faire ceux qui sont morts ? Cinquante ans plus tard – je suis éleveur de bétail, des chèvres, des moutons et des bovins, je fais pousser du maïs et du coton –, je ne vois aucune raison à ma survie, mais, en même temps, je ne vois aucune bonne raison non plus d’avoir franchi la frontière, pour commencer.
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J'étais aussi follement avide de gloire que chacun de mes compagnons. Mais, assez vite, nous vîmes les choses tout autrement, car nous avions abandonné ces rêves de gloire et nous ne battions plus que pour gagner. Puis, tout aussi rapidement, nous n'avons plus pensé à rien d'autre qu'à un grand verre d'eau fraiche; enfin, avant même que tout fût terminé, nous ne désirions plus qu'une seule chose, rentrer au pays.
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Notre ville était alors un peu comme le calme au cœur de la tempête. Nous vivions une sorte d’idylle bucolique, et nous le savions ; chaque matin, l’aube naissante nous trouvait déjà dans les champs, au travail. Et, paradoxalement, ce fut cette existence pastorale, cette paix dans l’œil du tourbillon, qui poussa nombre d’entre nous à abandonner le calme pour s’aventurer dans la tempête. Lorsque j’y repense, je perçois clairement l’ironie et la folie de tout cela, mais à l’époque cela paraissait parfaitement sensé : comme si de telles décisions et de telles notions avaient été prédéterminées.
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De Henry David Thoreau à Jim Harrison ou Rick Bass, la littérature américaine est depuis un siècle et demi étroitement liée à la nature sauvage et aux grands espaces. Regard sur cette tradition du « nature writing » en compagnie d'Oliver Gallmeister, fondateur des éditions du même nom, l'un des passeurs d'une littérature américaine contemporaine ancrée dans son environnement avec un catalogue comptant notamment des auteurs comme Pete Fromm, Jean Hegland ou David Vann.
En partenariat avec l'Université Lyon 2, la Médiathèque Départementale du Rhône et Médiat Rhône-Alpes.
©Garage Productions.
Un grand merci à Stéphane Cayrol, Julien Prudent et David Mamousse.
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