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Le Vieil Homme et la Guerre tome 3 sur 6

Mikaël Cabon (Traducteur)
EAN : 9782841724093
381 pages
L’Atalante (20/06/2008)
3.94/5   208 notes
Résumé :
Je m'appelle John Perry. J'ai quatre-vingt-huit ans, dont soixante-quinze passés sur Terre, six dans les Forces de défense coloniale et bientôt huit comme colon sur la planète où je vis avec ma femme Jane, ex-lieutenant des Brigades fantômes, et ma fille adoptive Zoé.
Ce monde, nous le quittons demain pour nous en aller fonder la nouvelle colonie de Roanoke.
Etrange colonie, Roanoke, condamnée à l'isolement, un pion dans le jeu que mène l'arrogante U... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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La Dernière Colonie, dernier tome de la trilogie entamée par le Vieil Homme et la guerre. Nous y retrouvons John Perry (de retour dans son rôle de narrateur), le soldat de FDC qui, ayant achevé son service, est retourné à la vie civile en tant que simple colon, débarrassé de sa peau verte, de son Amicerveau et de ses nombreuses améliorations corporelles. Il a épousé Jane Sagan, le clone-fantôme de sa défunte épouse (finalement, dans le futur rien ne change, les vieux continuent de renouveler leur stock féminin de jeunesse), et adopté la petite Zoé, accompagnée de ses deux gardes du corps Obins : Pirouette et Cacahuète (Au bout d'un moment, ces deux « gardes du corps/chroniqueurs » produisent sur le lecteur un attachement surprenant). Cette famille très recomposée gère Huckleberry, une planète colonisée depuis 75 ans par l'humanité. Jusqu'à ce que l'Union coloniale et les FDC leur proposent un jour de reprendre du service pour prendre la tête d'une nouvelle colonie : Roanoke… A partir de là commence un jeu complexe stratégico-politique impliquant la totalité des races extraterrestres...
Moins de combats spatiaux que dans les deux premiers tomes, mais plus de diplomatie, l'interêt de la série s'en trouve renouvelé. le rythme du récit ne faiblit jamais, les personnages de plus en plus attachants, et même si on m'affirme que « rien de nouveau sous le soleil de Phénix », je n'ai pas pu me décrocher avant d'avoir terminé, pensant que c'était la fin de la série...
Il y a des passages prêtant vraiment à réflexion sur la colonisation, sur la rencontre de races extraterrestres, sur les avancées comparées de technologie, sur les échanges, les alliances et surtout sur la notion de trahison et de fidélité à une cause, à des principes.
Peut-être ne suis-je pas au fait de tout ce qui a été écrit en sf depuis des lustres, mais je puis assurer à un simple amateur comme moi qu'il passera un bon moment avec ce livre et cette trilogie en général.
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Si on considère le pitch de ce roman , je me suis dit que l'auteur suivait la trame de J. Haldeman ( guerre éternelle – paix éternelle ) .

En effet ? après la guerre on croit avoir la paix dans son jardin , mais c'est précisément à ce moment que les carottes risquent le plus d'être cuites , précisément et comme par hasard !
En toute honnêteté , j'ai bien aimé les deux premiers tomes de cette série ( plus le second ) , mais à partir de ce tome , c'est une discrète décrue qui s'annonce même si le cycle brille encore de quelques feux .
Il y a en effet , des braises qui couvent sous la cendre mais rallumeront-t-elles l'incendie dans la galaxie ? ...

La vie de la petite famille sur huckleberry est assez mièvre quand même ( et franchement c'est over nunuche je trouve ) ...
Et le contexte grandiloquent à la sauce : menace suprême et fédération humaine coupable , accouche quand même d'une assez petite sourie .

La dernière colonie ( celle du roman ) est quand même une belle ballade .
Les enjeux politico-militaires sont assez bien pensés mais l'auteur n'exploite pas vraiment en profondeur toutes ses bonnes idées .
Mais le contexte est suffisamment bien exploité pour que l'on se sente dedans quand même ..

La scène du duel qui règle la question est franchement sur la corde raide . C'est suffisamment bien écrit pour avoir de la satisfaction mais on est à la limite du bof ...
Et si on y réfléchie bien cela ne va pas chercher très loin sur le plan conceptuel .

Bien que Scalzi possède d'incontestables qualités , je pense qu'il fait partie de ces auteurs opportunistes qui tirent le genre vers le bas et qui scient la branche sur laquelle ils sont assis .
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Un troisième tome qui a parfaitement rempli son office, à savoir me distraire totalement de mes problèmes réels. En ces temps troublés où je suis tellement fatiguée le soir que je peine à avancer sur mes bouquins en cours, c'est bien sympa !

C'est toujours bien écrit et bien traduit, l'aventure vaut la peine d'être suivie, j'ai bien apprécié les retournements de situation divers, les personnages (Ah, Pirouette et Cacahuètes, deux poèmes ambulants !), l'humour ambiant... Certes on s'éloigne grandement de la SF militaire des débuts, mais de mon point de vue, c'est plutôt bien, ça signifie que l'auteur est capable de sortir de ce qu'il a déjà écrit.

Je n'ai pas compris l'avis de Finitysend, j'ai pas trouvé de mièvrerie, mais bon, je n'étais pas dans mon état dit "normal" (si tant est que j'en ai un), donc peut-être que j'étais tellement contente de m'échapper vers "la dernière colonie" que ça m'est passé à côté comme un missile déréglé, c'est possible...

Pour ma part, c'était donc un excellent moment de lecture, y compris la vie familiale de John Perry, arfeu !
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John Scalzi. La dernière colonie 381 pages et Zoé 378 pages. L'Atalante.

L'auteur a un talent certain...Probablement l'un des plus brillants de sa génération ! Mais...ses récits présentent aussi des défauts « structurels » (par exemple des incohérences) inacceptables car pouvant être aisément corrigés : c'est le job des éditeurs de relire et de "guider" les (jeunes) talents.
Pourquoi cela ne se fait pas ? J'y reviendrai avec la critique des 2 derniers épisodes de la série.

J'ai regroupé ces 2 romans-ci. Pourquoi ? Voici voici un indice (qui deviendra plus clair dans les 2 derniers opus) : avec Zoé, l'auteur commence à se payer la tête du lecteur.
Y a t il des cotes négatives ? Non. Donc...
Cote totale résultante pour les 2 opus liés par l'intrigue: 1/5 (cotes : LDC : 4/5 et Z : -3/5).

Autres critiques voir les romans n°1 (et 2) de la série LVHELG et Imprésario du 3ème type (son meilleur roman).

1. La dernière colonie. 2007.
Bon roman ! Malgré quelques erreurs de traduction (ou du "mauvais français"), et 2-3 incohérences (heureusement infiniment moins que dans son roman précédent qui m'avait carrément…désespéré).
Car quel que soit le défaut (coquille, grammaire, manque de ponctuation, incohérence,...), il me tire TOUJOURS hors de la bulle de lecture...
Le livre d'aventure, c'est ma drogue. :-) Quand je lis, tous les problèmes de la vie quotidienne, même les plus graves, se dissolvent dans le rythme, la trame, la langue,...

La lecture commence mal : du "bla-bla" (dilution qui n'apporte rien au récit)…qui apparaît à la page 17 (Aïe !). Et qui m'amène immédiatement une toute petite pointe d'anxiété (car je suis optimiste de nature...) à repenser au déplaisir de la lecture des « Brigades fantômes »...

Heureusement non. L'histoire prend ensuite son essor très rapidement. Excellente trame. de l'action, des émotions, du mystère, un bon rythme. Heu-reux.

On notera une agréable petite pointe d'humour ici et là (sans être comparable au VHELG ou à Impresario du 3 ème type).

Passé le 1 er tiers, l'humour est tout de même bien plus présent et on sent que JS est en "régime de croisière" (: p 130, 133, 136, 140, ....)

Un récit plaisant qui nous emporte sur ses ailes magiques et nous montre tout le potentiel de l'auteur, ...

Malheureusement très inconstant (en terme de cohérence principalement, de dilution,...mais "pas que").

Voir Zoé et les Brigades fantômes,...

2. Zoé. 2008.
Très rapidement, je me rends compte de ce qui se passe dans cet opus et je me mets en mode « lecture rapide » (une première pour moi) : de la page 10 à 25 en 2 min. Puis encore 2 min. jusqu'à 39.

Puis finalement en mode rapide jusqu'en 311 ! Là, l'HISTOIRE COMMENCE. Pas possible me direz-vous ?
Ben si.

Toute la trame et le déroulement est celle du roman précédent. TOUTE...Fort désappointement, colère, déception,...

L'idée était à priori excellente de nous faire revivre une situation décrite dans la « Dernière Colonie » et qui impliquait les parents de Zoé, ses amis,…

Orson Scott Card y a excellé avec Bean dans sa série devenue mythique de « La stratégie Ender »:
Extraits Wiki : "Bean est le soldat le plus intelligent d'Ender dans l'armée d'entraînement qu'il dirige à l'école de guerre. Enfant exceptionnel, il est le personnage principal du roman parallèle que Orson Scott Card a écrit bien après, intitulé La Stratégie de l'ombre, et qui raconte la même histoire, mais de son point de vue."

Mais...quelque chose manque cruellement à JS. J'y reviendrai à la fin de la série : il n'est pas totalement coupable.

Mais ici, il se vautre lamentablement dans l'une de ses plus grandes faiblesses : la facilité. Regardée semble-t-il avec indulgence par TOR son éditeur américain qui porte bien son nom (un éditeur n'ayant jamais tort du moment que cela rapporte).

Mais provoquant du dégoût…(désolé de vous imposer cette image) chez le lecteur averti que je suis (sans avoir rien fait pour...), car nourri depuis plus de 40 ans d'excellents récits de SF et de Fantasy, .

Et last but not least, je n'étais pas très heureux du prix d'un bouquin dont l'histoire débute à 65 pages…de la fin, càd là où l'opus précédent se terminait.

Par contre il faut dire ce qui est : la fin était très bien…:-)

Complètement désabusé, je referme le livre en me demandant ce que la lecture des épisodes suivant me réservent (je les avais acheté d'un bloc vu l'excellente critique). Je m'étais laissé quelques semaines pour laisser les émotions s'apaiser.

Suite au prochain numéro...
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Dans le tome précédent nous avions appris que John Perry et Jane Sagan allaient être libérés des obligations militaires afin de pouvoir adopter Zoé, c'est maintenant chose faite depuis huit ans et ils sont parfaitement heureux de leur vie de colons dans des corps humains basiques sur Huckleberry. Bon, John est un ex-officier des FDC, et Jane une ancienne des services de renseignement des Forces spéciales … et Zoé, maintenant ado, est quasi considérée comme une déesse par les Obins qui lui ont fourni deux compagnons, Pirouette et Cacahuète, comme gardes du corps partageant ses moindres émotions avec leur peuple, c'est quand même loin de la famille humaine standard. Il n'est donc pas si étonnant que le général Rybicki des FDC, les contacte pour le compte du ministère de la colonisation de l'Union coloniale pour administrer la future colonie de Roanoke qui sera la première ouverte pour des colons de seconde génération issus de dix colonies développées - et aussi pour les mette à leur insu à contribution pour leurs prochaines machinations stratégiques dans le jeu de l'Union coloniale contre le Conclave ennemi. Voilà donc notre petite famille en route pour Roanoke afin d'y implanter une nouvelle colonie dont le couple aura la responsabilité.
Cependant lorsque les Bridades fantômes pointent le bout du nez alors qu'ils arrivent en vue d'une planète plus rien ne peut être ce qu'il semble et rien ne se passe comme prévu …


Comme d'habitude les politiciens de l'Union coloniale ont un plan tortueux qui risque d'être foireux et dont les pertes collatérales sont sans importance et même cyniquement souhaitées, il est donc préférable que les personnes concernées soient laissées dans l'ignorance. Les Forces spéciales vont encore essayer d'essuyer les plâtres et de récupérer ce qui foire de manière discrète en aidant nos héros. John et Jane vont devoir se surpasser et trouver des moyens assez peu conventionnels pour sauver la vie de leurs colons qui semble avoir moins de valeur qu'un pigeon d'argile. Et qu'importe s'ils doivent mettre à contribution des E.T, qu'ils soient amis ou ennemis, leur vision ne va pas se limiter à celle étriquée et partiale de l'Union coloniale, l'humanité ne se limite pas aux colonies. Nous pouvons compter sur John pour se triturer les méninges jusqu'à ce qu'il accouche d'un plan bien alambiqué où les manipulateurs finiront manipulés de belle manière, alors que l'avenir de l'humanité sera transformé …
Moins d'action guerrière pour ce livre, la famille et la vie de colon servent de base à un scénario qui privilégie les intrigues politiques, que ce soit celles des aliens du Conclave ou celles des humains de l'Union coloniale, mais le rythme est soutenu et quelques combats et la menace continue d'élimination entretiennent une certaine atmosphère guerrière.


Encore une fois John Scalzi nous offre un livre sans temps mort qui incite à ne pas arrêter de tourner les pages, des intrigues qui s'entrecroisent, des aliens en tous genres, un humour bienvenu, et quelques combats, que demander de plus pour passer un moment agréable …
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il était en train d'engueuler une vache .
- C'est pas bon pour le Karma , ca .
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Il se trouve que l'espace regorge d'espèces intelligentes attirées par les mêmes mondes que nous, rares étant celles à faire grand du concept de partage. Nous, en tous cas, n'en avons cure. Par conséquent, nous nous battons sans arrêt.
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Roanoke tourne autour de son soleil en trois cent vingt-trois jours. Nous avions décidé de diviser l’année roanokéenne en onze mois : sept de vingt-neuf jours et quatre de trente. Nous avions donné à chaque mois le nom d’une des colonies d’où venaient nos pionniers, en en gardant un pour le Magellan. Le premier jour de l’année avait été fixé à la date de notre arrivée en orbite de Roanoke et le premier mois avait reçu le nom de «magellan». L’équipage du vaisseau fut touché par l’attention, ce qui était une bonne chose. Malheureusement, au moment où nous avions entrepris de créer ce calendrier, nous en étions déjà au 29 magellan. Leur mois était presque terminé. Cela ne leur plut qu’à moitié.
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De fait, la Terre elle-même déploie constamment des trésors d'ingéniosité pour mettre au point toutes sortes de nouvelles maladies et affections visant à décimer les humains trop confiants, alors que nous y sommes une espèce indigène.
Or, dès que nous nous posons sur une autre planète, nous devenons des corps étrangers. Et chacun sait comment réagit tout organisme vivant face à un intrus : il essaie de le zigouiller aussi vite que possible.
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— Autant j’aimerais pouvoir considérer définitivement Trujillo comme un connard bouffi d’orgueil parmi tant d’autres, autant je crois qu’il nous faut être prêt à accepter qu’il puisse effectivement agir pour le bien de la colonie. Quoi qu’il en soit, c’est exaspérant.
— Il faut aussi envisager qu’il soit un connard bouffi d’orgueil et qu’il agisse pour le bien de la colonie, suggéra Jane.
— Tu vois toujours le bon côté des choses, toi
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Vidéo de John Scalzi
Extrait du livre audio "Le vieil homme et la guerre, tome 6 : La fin de tout" de John Scalzi lu par Philippe Spiteri. Parution numérique le 21 juillet 2021.
https://www.audiolib.fr/livre/la-fin-de-tout-le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-6-9791035404192/
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