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EAN : 9782266289306
448 pages
Pocket (31/10/2018)
  Existe en édition audio
3.83/5   1520 notes
Résumé :
Ma vie a changé un matin alors que j'ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m'apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt. L'auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m'ordonnait de ne parler de cette histoire à personne. J'avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l'été s'achevait et j'étais encore loin d'avoir fait mon deuil. Qu'auriez-vous fait à ma place ? Probablemen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (229) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 1520 notes
La dernière des Stanfield de Marc Lévy est un livre palpitant avec de nombreux rebondissements qui nous entraînent au coeur des secrets de la famille Stanfield

Eleanor-Rigby est journaliste pour un magazine, elle vit à Londres et un jour elle reçoit une lettre l'informant que sa mère a commis un crime 35 ans plus tôt. L'auteur de cette lettre, qui se fait appeler "le corbeau" lui donne rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.
Georges-Harrison, pour sa part est ébéniste et vit au Québec. Il reçoit un courrier de même ampleur et le même rendez-vous.
Deux êtres qui ne se connaissent absolument pas vont réaliser qu'ils ont quelque chose en commun quand ils découvrent une photo de leur deux mères accrochée au mur de ce fameux bar.
Mais qui est ce corbeau qui a l'air de tout connaître de leur vie ? Quel crime leurs mères ont-elles commis ?
Il va leur falloir s'armer de patience pour arriver à la conclusion finale et tout apprendre du passé de leur famille...

Nous avons donc tout au long du livre, la vie de Sally-Anne (qui est la mère de Eleanor-Rigby) et May (qui est la mère de Georges-Harrison). Nous plongeons dans leur passé et découvrons leur histoire de famille.
Les grands-parents de Sally-Anne étaient Robert et Hanna Stanfield qui au temps de la seconde guerre mondiale, s'étaient rencontrés, mariés et avaient fait fortune.
Mais tout dans cette famille n'est que mensonge et trahison. Il va falloir reconstituer les pièces du puzzle pour en déterminer les tenants et aboutissants.
Nous avons des bonds en avant avec les petits enfants et des bonds en arrière avec l'histoire des parents et des grands-parents. Il faut arriver à suivre dans tout ce méli-mélo.
Mais j'ai beaucoup aimé cette histoire même si je me doutais du résultat final.

Je n'en dis pas plus pour pas vous gâcher l'histoire mais Marc Lévy a encore frappé et j'ai adoré. À vous de découvrir tous les secrets cachés de cette famille...
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Eleanor-Rigby et Georges-Harrison ne se sont jamais rencontrés, ne se connaissent pas, ignorant même jusqu'à l'existence l'un de l'autre et pourtant. En recevant des lettres anonymes tous deux leur donnant rendez-vous dans un mystérieux café qui leur promet d'en apprendre plus, pour la première, sur le passé de sa mère pour la première et sur l'existence de son père pour le second, tous deux vont se croiser et mener leur enquête respective ensemble. Se pourrait-il que leur destin soit lié d'une quelconque manière, et ce à leur insu, mais à travers leurs mères respectives ? Sally-Anne et May étaient toutes deux des femmes avant-gardistes, persuadées de pouvoir changer le monde en créant leur propre journal, l'Indépendant, composé uniquement par des femmes ! Imaginez un peu le scandale lorsque vous savez que cela se déroule aux Etats-Unis, Baltimore exactement et qu'en prime, l'une des deux est est d'origine juive. Et pourtant, elles l'ont fait! Bien que la mère de Sally-Anne soit à la tête d'une fortune considérable, cette dernière va refuser catégoriquement de leur prêter les fonds nécessaires à la création de ce journal, dont un seul numéro verra le jour et les deux jeunes femmes vont devoir compter uniquement sur leurs ressources personnelles qui s'élèvent à quasiment rien mais surtout à leur ingéniosité de voleuses d'un soir, soit d'un bal donné par la famille Stanfield, dont Sally-Anne, fait partie, bien que sa mère l'ait reniée et coupé les vivres pour pouvoir arriver à leurs fins.
Seront-elles assez audacieuses pour ne pas se faire surprendre ?

Un roman qui s'étend sur trois générations, avec beaucoup de non-dis (trop de non-dits, même rajouterai-je) mais que notre héroïne, Eleanor-Rigby et son nouvel équipier dans cette aventure, Georges-Harrison, sont bien décidés à percer le mystère ! Parviendront-ils à leurs fins et si oui, que découvriront-ils ?

Un roman extrêmement bien écrit, il va sans dire mais parfois un peu trop difficile à suivre mais je ne m'en suis pas trop mal dépatouillé et je ne peux que vous le recommander ! Une lecture d'été rafraîchissante qui dénonce, en filigrane, certaines injustices faites aux femmes, surtout celle qui s'aiment, et qui demeurent encore parfois aujourd'hui ! A découvrir !
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Eleanor-Rigby , narratrice du roman, la trentaine, vient de perdre sa mère.
Elle reçoit une lettre anonyme dénonçant des actes délictueux commis par celle-ci dans les années 1980 à Baltimore.
Au même moment, George-Harrison, même âge,habitant des cantons de l'est du Canada, reçoit une lettre anonyme quasi semblable dénonçant les mêmes actes pas plus glorieux commis par sa mère, May qui perd tout doucement la mémoire et est placée en institution.
Eleanor part pour Baltimore et rencontre George. Ensemble, ils vont enquêter sur leurs deux mères au passé ben mystérieux.
Parallèllement, nous retournons dans les années 1940 en France où nous faisons connaissance de Robert Stanfield et Hanna Goldstein pris dans les tourments de la guerre.
Marc Lévy nous concocte une histoire vraiment bien ficelée et vivante à souhait grâce à l'arrivée de George-Harrison juste au moment où je commençais à sombrer dans une légère monotonie.
A partir de ce moment, je ne voulais plus que le livre se termine et j'ai même traîné pour lire les dernières pages au cas où j'aurais manqué un détail.
Il y a bien longtemps que cela ne m'était plus arrivé en lisant un roman de Marc Lévy.
Je lui reconnais un très beau style, l'art de nous faire voyager, des réflexions intéressantes sur la vie, l'amour...Ses passages au contact de Pierre Tremblay, un habitant du Québec sont très colorés.
C'est un roman que j'ai vraiment apprécié.
Peut-on parler d'un déclic quand on pense aux quelques romans que j'ai commencés de lui et que je trouvais longs, mais longs.
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Non, je ne ferai pas ma "mijaurée intellectuelle"...j'ai lu ce Levy après quelques romans au style alambiqué tel "le dernier vénitien"...cela repose un peu comme une série Netflix après un film de Desplechin ! L'écriture semble facile et le style fluide selon l'expression la plus utilisée pour parler d'un style.

C'est l'histoire de la reconstruction d'une histoire familiale avec ses non-dits, ses secrets.

L'ouvrage est pimenté par les raisonnements hyper rationnels d'un frère autiste qui apporte de l'humour ainsi que par le langage québécois fleurant bon les expressions de nos cousins.
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Lire un Marc Levy est toujours pour moi un pari... Vais-je résister à l'envie de refermer le livre avant que de l'avoir lu entièrement? Car, mes expériences précédentes m'ont confirmé que la note globale que j'attribuais à cet auteur était de l'ordre de la moyenne entre une écriture facile à lire, parfois même pétillante, et un fond souvent proche de l'abîme, du zéro absolu, du vide total quant à la capacité de l'auteur à nourrir un tant soit peu une réflexion capable de poser un regard sur l'humain et sur ce qui le fait en humanité au coeur d'un paysage tellement souvent vide de sens.

Or, Daniel Pennac a beau affirmer que le droit du lecteur est de ne pas terminer sa lecture, de mon côté, je m'impose toujours d'aller jusqu'au bout. Si le livre m'a déplu, je m'impose une seconde lecture du même auteur avant que de le cataloguer dans les rubriques à suivre ou à jeter. Marc Lewy fait partie de cette catégorie, 'border line' qui me demande donc d'aller jusqu'au bout! ce qui, je dois le reconnaître, se fait sans difficulté.

La dernière des Stanfield est un récit plutôt plaisant à suivre qui nous donne de découvrir trois générations des Stanfield ou de leurs proches et d'y découvrir les grandes questions intergénérationnelles qui demandent à l'individu de se positionner quant à l'appartenance, ou non, à la dynastie dont on est issu. Ici, il s'agit de découvrir qui fut Hanna, sa vie familiale, ses enfants déchirés et les valeurs qui leur servent de fondation pour vivre ou s'étioler.

L'écriture est légère, elle se laisse avaler sans effort et, au cours des va-et-vient entre les temps de vie de ces trois générations, on découvre l'amour, la haine (ils sont souvent proches l'un de l'autre), la rancoeur, la trahison, les jeux d'influence, les mensonges et les vérités cachées ou jetées en coup de bélier à la tête des proches. Bref, tous les ingrédients connus et ressassés dans toute bonne saga familiale...

Une réalisation à la Levy (j'aurais pu dire à la Musso!?!) ... ça passe, mais ça lasse. Car le lecteur n'en sort guère nourri pour appréhender le monde, il a peu à se mettre sous la dent pour réfléchir à la vie, à ce qui la dirige et à ce qui lui donne une vraie raison de vivre.

Alors, entendons-nous! Si vous voulez vous délasser au bord de la piscine, dans le jardin ou au creux d'un fauteuil au coin - ou non - du feu, "la dernière des Stanfield" de Marc Levy a des atouts manifestes. Si vous voulez profitez du temps de lecture que vous pouvez vous octroyer pour poser sur le monde un regard interrogatif, une regard qui cherche à comprendre et promouvoir une réflexion sur l'Humain et une manière de vivre conforme à l'envie de le faire grandir, il vous faudra chercher ailleurs!

Lecture de vacances ? Profitez-en! Lecture nourricière, ne perdez pas votre temps!
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critiques presse (2)
Un livre intense, émouvant, très divertissant, écrit avec sensibilité et intelligence.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Culturebox
21 avril 2017
Fils de résistant communiste, une histoire familiale racontée dans "Les enfants de la liberté", Marc Levy excelle à nous faire croire qu'on ne devrait jamais douter de la bonté et du pardon.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (147) Voir plus Ajouter une citation
Des enfants meurent tous les jours sous des bombes, ou de faim, ou d'épuisement à force de travailler dans des conditions innommables et des gens vont manifester contre ceux qui s'aiment parce qu'ils sont du même sexe ! Quels hypocrites ! » Enfin, c'est à peu de chose près ce qu'elle disait. La justice à deux vitesses était aussi l'un de ses sujets favoris. « Amuse-toi à ne pas payer une amende et ils viendront t'enlever ta voiture, mais eux se servent allègrement dans les caisses de l'État, se font payer des salaires à ne rien foutre, truquent les marchés publics pour s'en mettre plein les poches, et quand ils se font prendre, on leur tapote gentiment sur la main et tout le monde s'en fiche.
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C'était un de ces dimanches où May s'en était allée de bon matin pour se rendre à la messe. Elle s'était affranchie de tout, mais pas de sa foi. Pourtant, lorsqu'elle entrait dans l’église, elle se sentait coupable. May ne venait chercher ici ni Dieu ni son pardon, seulement le droit de se sentir, pendant une heure, à l'abri du monde. Elle s'abstenait de prier, parce que prier aurait été faire offense à ceux qui étaient là. Elle regardait les paroissiens, tentait d'imaginer la vie de ces familles unies, observait les enfants qui bâillaient en récitant leurs litanies, distinguait les couples qui s'aimaient de ceux qui ne faisaient plus que vivre ensemble. May s'enivrait d'être libre, mais sa liberté s'accompagnait de peurs, la solitude étant la pire de toutes.
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Hanna et Robert, les derniers de la lignée. Ce sont eux qui nous intéressent et je n'ai rien découvert à leur sujet. Ce n'est pas faute d'avoir mené des recherches sur Internet, j'y ai consacré une partie de ma nuit. – Magnifique, j'ai en face de moi une future grande historienne. Elle a consacré une partie de la nuit à fouiller l'encyclopédie des âneries. Ce que vous pouvez être sotte ! N'importe qui écrit n'importe quoi dans votre fourre-tout atmosphérique. Le premier abruti déverse sa prose, publie ce qui lui passe par la tête sans la moindre probité, et l'on ne s'étonne même pas des tissus de mensonges et de contre-vérités qui foisonnent sur votre Toile. Allez-y, affirmez demain que George Washington dansait le tango comme personne et cent crétins reprendront cette information à leur compte. Bientôt, on ira demander à Google à quelle heure il faut aller pisser pour prévenir le cancer de la prostate.
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Trente - quatre ans, c'est tôt pour perdre sa mère, mais suffisant pour l'avoir mieux connue si j'avais voulu m'en donner la peine. Quelle excuse avais-je de n'avoir rien appris de l'adolescente ou de la jeune femme qu'elle avait été, d'avoir posé si peu de questions ? Avions-nous ressenti les mêmes choses aux mêmes âges ? Qu’avions-nous en commun au - delà du banal ? S'entendre dire qu'on a les yeux de sa mère, ses expressions, son tempérament ne signifie pas pour autant qu'on lui ressemble. Avant d'avoir reçu cette lettre, je ne doutais pas de notre complicité.
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Il en est ainsi, on ne sait de nos parents que ce qu'ils veulent bien nous dire, ce que l'on veut bien voir d'eux, et l'on oublie, car c'est dans l'ordre des choses, qu'ils ont vécu avant nous. je veux dire qu'ils ont eu une existence rien qu'à eux, connu les tourments de la jeunesse, ses mensonges. Eux aussi ont dû briser leurs chaînes, s'affranchir. La question est : comment ?
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