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Les nouveaux mystères de Marseille tome 2 sur 13
EAN : 9782253108771
339 pages
Le Livre de Poche (01/10/2005)
3.87/5   53 notes
Résumé :
Rien ne va plus à Mazargues, village au sud de Marseille. Alors que le projet de séparation de l'église et de l'état agite les esprit, se produit un "miracle" inquiétant : le tableau de la paroisse représentant le descente de la croix se met à saigner !
Voilà qui tombe à pic pour le venimeux abbé Richaud, d'obédience extrémiste, et prêt à tout pour se débarrasser de la tutelle du curé Barral...
Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Pet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Mazargues, en 1898 est encore un petit village de paysans et de pêcheurs professionnels et, pas encore rattaché à l'agglomération de Marseille !
Le curé Joseph Barral, la cinquantaine, cheveux rares et blancs avec un béret sur la tête, la soutane sacerdotale boutonnée en hâte car Marguerite Chabert, sa vieille bonne vient lui apprendre que sur le tableau de la descente en croix de la Chapelle des Carmes : le Christ saigne des pieds et des mains ! le curé exerce son sacerdoce depuis plus de 17 ans et, même s'il est très croyant : il accueille cette information avec suspicion...
Mais, à Mazargues, il est le porte parole des classes laborieuses, et ses " ennemis " dont son vicaire : l'abbé Rigaud le qualifient de " rouge" ! En effet, le vicaire qui lorgne son poste fréquente les bigotes, les bourgeois, les propriétaires des belles bastides.
Mais, le " Miracle" autoproclamé par le vicaire, lors de la messe va se transformer en catastrophe car ce dernier a utilisé un stratagème pour récolter de l'argent et le curé Barral chasse promptement les " fidèles ", les curieux...
Entre temps Raoul Signoret : le chroniqueur du Petit Provençal est informé de ces faits étranges, il en parle à son oncle : le commissaire adjoint de la Sûreté : Eugène Baruteau et, il va glaner des renseignements sur place, le pharmacien Gaston Gaudissart dit Gégé lui fait une démonstration du subterfuge accompli à l'aide de sangsues ! le curé Barral est introuvable, Marguerite s'inquiète car, quand il va herboriser dans les collines, il revient toujours...
Raoul, à Marseille ou il habite avec Cécile son épouse et leur bébé Adèle va fouiner de nuit dans les bas fonds, dans les quartiers chauds ou il apprend que l'abbé Richaud est un habitué des jeux, qu'il a d'énormes dettes ! le commissaire Baruteau va ouvrir une enquête pour retrouver l'abbé Barral et pour essayer d'interroger le vicaire qui a subitement disparu !
Ses soupçons le conduisent à la ferme de Fontclaire ou il pense trouver le vicaire, d'autant qu'entre temps, le curé Barral a été trouvé mort, jeté au fond d'un puits et, que le colonel-baron Humbren d'Atay vient d'être père d'une fille alors même qu'à la la guerre " civilisatrice " à Madagascar avec son actuel garde chasse Frisch, il a perdu ses " attributs " !
Serait-ce l'oeuvre du vicaire qui fréquentait assidument le domaine et l'épouse du baron ? ou autres ?
Muni d'un mandat du procureur de Marseille, Biroteau affronte l'ancien militaire reconverti dans la fabrication de tuiles ! Une passe d'armes " homérique " ))) ...normal à Marseille !
Un roman policier "pagnolesque" avec quelques "accents " de la guerre des gangs de Brescello avec don Camillo et Peppone : le tout agrémenté de rouille pour la bouillabaisse et, surtout le vocabulaire " franco-provençal " + les clichés des us et coutumes de la cité phocéenne !
L.C thématique de septembre 2022 : un héros récurrent .
Challenge ABC 2022/2023.
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Marseille à la fin du XIXem siècle. le pauvre abbé Barral a bien de soucis. Non seulement la république laïque cause bien des difficultés à l'église, mais en plus son ambitieux vicaire essaie de prendre sa place et pour cela n'hésite pas à provoquer un miracle fabriqué qui donne lieu à un scandale publique. Puis le curé disparaît, on retrouve son cadavre et le scandaleux vicaire est introuvable. Tout le monde l'accuse du crime, mais personne n'arrive à lui mettre la main dessus. Eugène Baruteau, l'adjoint à la Sûreté enquête, aidé par son neveu, le journaliste Raoul Signoret.

Un polar historique, avec l'accent et le vocabulaire marseillais. C'est fort sympathique, facile à lire, mais en même temps pas vraiment indispensable, tous les ingrédients du genre sont là, mais il manque à mon sens le petit quelque chose en plus, qui ferait ressortir ce livre d'autres du même type. Ou alors je ne suis pas assez sensible au folklore marseillais et à ses concours de pêche.
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Connaissant la posture politique de l'auteur, il était naturel qu'il aborde à un moment ou un autre la critique de la religion, non pas dans son principe mais dans la personnalité de ses ministres. Avec deux références évidentes : dans le titre, au deuxième roman de la série des Rougon-Macquart, et, parmi les personnages, à "l'Illustre Gaudissart" De Balzac. L'épisode se situe en 1898, quelques années avant la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Nous voici donc transportés au sud de Marseille, dans le village de Mazargues, où résident paysans et pêcheurs professionnels. La paroisse Saint-Roch et son brave curé disciple de Lamennais, assisté d'un vicaire de choc proche des familles aisées de la commune. Deux clans s'y affrontent lorsqu'est « découvert » un « miracle » : le tableau du maître-autel de la petite chapelle des Carmes suinte du sang au niveau des plaies du Christ…Miracle ou supercherie ? L'abbé Richaud, le dévot, souhaite faire un maximum de publicité autour de cet événement, afin de recueillir des fonds…mais à quelle fin ? Car Raoul Signoret, l'élégant journaliste tout jeune papa d'une petite Adèle, découvre que ce prêtre se rend nuitamment dans un cercle de jeux clandestin du Quartier réservé, où il se fait plumer systématiquement. Quelques jours plus tard, on découvre le cadavre de l'abbé Barral précipité dans un puits. L'abbé Richaud a disparu, serait-il donc le coupable ?

L'intrigue est ici moins pertinente que l'étude de moeurs. le suspens est certes présent, avec l'intervention imprévue de Cécile Signoret. Bref, ce n'est pas le meilleur de la série des "Nouveaux Mystères de Marseille" mais quand on apprécie un auteur, une ambiance, un style, on prend le tout...

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1898, alors même que l'Eglise et la République divisent le peuple, un "miracle" vient de se produire dans la petite chapelle du village de Mazargues au sud de Marseille : le tableau représentant la descente de la croix du Christ saigne ! Notre petit reporter Raoul Signoret est envoyé sur place par son oncle, chef de la sûreté marseillaise, prendre quelques informations auprès du pharmacien local, véritable pipelette et historien. le village est en plein effervescence, divisé entre le curé et son vicaire d'un côté et les partisants républicains de l'autre. Mais l'affaire se complique quand le curé, puis le vicaire, disparaissent...
Une enquête absolument truculente, ponctuée de vocabulaire et d'expressions marseillaises (avec la traduction pour les "estrangiés" !) et la description des villages d'il y a un siècle et demi, pas encore regroupés dans le grand Marseille d'aujourd'hui.
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1898 à Mazargues petit village au sud de Marseille. Un miracle vient de se produire, un tableau de la paroisse qui représente la descente de la croix se met à saigner. Tout ne se passe pas comme prévu cela est-il vrai ? le commissaire Baruteau Eugène, chef adjoint de la sureté et son neveu journaliste « du petit provençal « vont devoir mener l'enquête sur la disparition de l'abbé Barral. Est-ce un coup monté de son second l'abbé Richaud qui a des moeurs assez étranges. A vous de le lire pour le savoir. Petit roman policier assez sympathique à lire.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Une paix de convenance était établie entre le beau-père et son gendre depuis l'acceptation par le négociant - qui aurait rêvé de voir sa fille épouser le fils d'un concurrent choisi par lui avec qui il aurait pu s'associer ensuite - de ce mariage à ces yeux " contre nature ". Il ne pardonnait pas au "scribouillard " d'être rentré par effraction dans l'une des plus riche familles marseillaises.
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Gaston Gaudissart émit un rire de grelot fêlé qui fit venir à l’esprit du journaliste, la silhouette de Blanchette, la chèvre préférée de Mr Seguin. Elle portait la même barbiche blanche que le pharmacien de Mazargues.
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Ce que je sais surtout , c'est pue je les ai vus tous les deux se disputer dans le jardin de la cure pendant un bon moment et que , un peu plus tard , l'abbé Barral avait disparu.
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Ca c'est pas nos oignons dit le banquier. Tu fais comme tu veux, mais tu reviens avec l'argent d'ici mardi,sinon on prévient ton patron.
Raoul supposa que le banquier faisait allusion à l'évêque de Marseille.
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L'abbé Joseph Barral n'avait jamais vu le Diable de près. Mais il connaissait bien l'un de ses acolytes.
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