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La flotte perdue tome 1 sur 6

Frank Reichert (Traducteur)
EAN : 9782841724062
378 pages
L’Atalante (20/06/2008)
3.64/5   164 notes
Résumé :
C'est une guerre interstellaire de cent ans, et la défaite est proche désormais. L'armada qui devait décapiter l'ennemi au cour meme de son empire est désormais prise au piege, mutilée. Ne reste-t-il pour la sauver que ce capitaine émergé d'un siecle d'hibernation et dont l'histoire a retenu le sacrifice héroique aux premiers temps du conflit ? " Black Jack " Geary est devenu une légende, une icône révérée dans toute l'Alliance et sa flotte. Comment l'homme lui-meme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 164 notes
Science-fiction militaire, action et pas de temps morts pour ce premier tome d'un nouveau petit monument de la sf militaire (du moins celle actuellement traduite en français) qui compte à l'heure actuelle plus de 10 tomes.

Alliance et Syndic, deux empires multi-stellaires sont engagés dans une guerre séculaire à grands coups de cuirassés et croiseurs de combats.
Une légende, Black Jack Geary, que l'on croyait mort depuis le début de la guerre a miraculeusement refait surface et se retrouve à la tête de la flotte de l'Alliance, bien mal engagée après un traquenard des Syndics. Un objectif : ramener la flotte à bon port.
Et Black Jack a un atout : Tacticien hors pair, il possède des connaissances en combats qui se sont perdues au fil des ans et il va en faire voir de toutes les couleurs à ses ennemis, aussi bien externes qu'internes, car son retour ne satisfait pas tout le monde.

Un homme face à sa légende. Sera-t-il à la hauteur ? Vous vous doutez que oui, mais c'est un homme avant d'être un légende. Bon même si l'auteur s'efforce d'éviter la caricature, il n'y réussit pas vraiment et c'est très manichéen, mais cela reste jubilatoire.
On entre directement dans l'action qui ne faiblit pas du début à la fin avec multiples descriptions de flamboyantes batailles spatiales, sans être trop technique.
On ne néglige pas pour autant les antagonismes internes à la flotte et Geary aura aussi fort à faire pour imposer son autorité et sa vision de la guerre à des subordonnés formatés par un siècle de guerre au cours de laquelle tous les excès ont été commis.

Ce n'est pas un chef d'oeuvre. Loin de là. Mais en tout cas, un très agréable moment de space opera sous-section sf militaire, dans toute sa splendeur. Un pur divertissement popcorn à consommer avec modération tout de même car les 6 tomes de la série principale se ressemblent quand même beaucoup (renforcé en cela par les titres d'un seul mot).
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du très bon et du moins bon et ASSEZ convainquant néanmoins .

J'ai passé un assez bon moment à la re-lecture de ce roman .
Il possède en effet des qualités certaines .
Le personnage principal est assez fouillé , compétent , assez crédible.

Il y a dans ce roman de grand moments de SF militaire .
Les aspects stratégiques et tactiques notamment sont très creusés et vraiment convaincants ( et de ce fait : attractifs ).

Cependant et malheureusement les personnages secondaires ( presque tous ) sont bâclés et se limitent à leurs utilités narratives ( fonctions .. ) .
Ce ne sont pas des caricatures mais presque ( dans certains cas ).
C'est très dommage et c'est vraiment frustrant .
D'autant plus (!) , que la donne stratégique , la donne tactique et les aspects du commandement sont eux, très bien brossés ( très ).

Sinon ce n'est pas la peine de trop espérer explorer la culture des deux camps : dommage ...

La traduction est correcte mais il y 4 surprises à ruiner un paragraphe et un néologisme surprenant ( aussi déplacé que inutile ) .
Rien de très grave , mais cela fait que l'on on ne se sent pas en sécurité , et ainsi cela gâche un peu la lecture .

Mais ne soyons pas chien. c'est pas mal .

Malheureusement en matière de SF militaire l'anglais reste absolument indispensable et incontournable si on ne veut pas être trop captif du peu qui est traduit dans la langue de Molière.

Si vous avez envie de passer du temps sur la passerelle d'un croiseur de guerre dans l'espace , alors ce texte vous plaira …

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Black Jack Geary, le héros de l'Alliance, disparu mort au combat il y a une centaine d'année est retrouvé dans une capsule de survie en plein territoire ennemi. Il est ramené à la vie alors que l'Amiral en charge de la Flotte vient d'essuyer un échec cinglant contre l'armada des Syndics.

L'Alliance voulait frapper un grand coup et mettre fin, une fois pour toute à la guerre, mais l'histoire en a voulu autrement. C'est au moment ou l'Alliance désire négocier sa reddition que les syndics exécutent de sang froid son état major. Ainsi, par la force des choses, Black Jack va reprendre du service dans le but de ramener la Flotte à bon port et sauver ce qui peut encore l'être.

Une lecture dynamique, sans temps morts. On ne s'ennuie pas une minute. Les combats spatiaux sont très crédibles. Jack Geary ne faisant de loin pas l'unanimité à la tête de la Flotte, son commandement est pour le moins difficile et plein de rebondissements.

Le tout est un peu cousu de fil blanc (le grand héros de retour qui va réapprendre à sa Flotte les stratégies de combats oubliées pour vaincre à nouveau l'ennemi) mais il faut reconnaître que la mayonnaise prend et qu'on se laisse emporter et distraire avec beaucoup de plaisir.

Note 5/6
Wiitoo Takatoulire
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C'est de la SF militaire américaine post "Battlestar Galactica" de bonne facture. Amis férus de science-fiction de réflexion, vous êtes priés de passer votre chemin.
Si "Battlestar Galactica" et ses thématiques religieuses lourdingues lorgnait fortement sur l'Exode biblique, "La Flotte perdue" pioche elle largement sur l'"Anabase" de Xénophon.
Et je ne peux pas croire que toutes les réminiscences de "Babylone V" soient purement fortuites… Laissons aux connaisseurs de la série culte de JMS le plaisir de les découvrir.

Mais qui dit SF militaire américaine dit background américano-américain.
L'Alliance doit donc défendre la démocratie, les libertés civiques et le 4e amendement contre le Syndic, Axe du Mal sidéral qui ressemble à une Union des Républiques Socialistes Stellaires. Fort heureusement c'est plus subtil qu'il n'y paraît de prime abord.

La grande idée du roman c'est que nous découvrons tout en même temps que le personnage principal Black Jack Geary. Il était capitaine au début de la guerre et à l'image du célébrissime "Buck Rogers" se retrouve en décalage total avec le monde qui l'entoure après avoir dérivé 100 ans en capsule d'hibernation.
Les techniques ont changé
L'art de la guerre a changé.
Les rapports de force ont changé.
L'Alliance a changé : Jack Geary subodore une fascisation qui ne lui plait guère… (Prenez ça dans les dents G. "War" Bush et Barack Obama « moi, Pdt des USA je fermerai Guantanamo », « moi, Pdt des USA j'interdirai la torture des prisonniers de guerre »…)

La propagande a fait de lui l'exemple à suivre pour plusieurs générations de soldats. Pour une grande partie de la flotte, c'est un héros de légende revenu au moment où en avait le plus besoin, pour les autres c'est un dangereux anachronisme qu'il faut remettre dare-dare au placard, pour le Syndic c'est un croquemitaine ressuscité d'entre les morts, pour l'Alliance, c'est un Napoléon en puissance... (encore une fois, remember John Sheridan de "Babylone V")

Nous prenons donc l'histoire en cours de route : l'armada de l'Alliance qui devait faire plier le système-mère du Syndic est tombée dans un piège et s'est pris une raclée historique. Il faut sauver ce qui peut l'être et les ¾ du roman sont en temps réel avec 0 temps morts ! A vitesses relativistes, on s'étripe dans l'espace à coup de mitrailles électromagnétiques, de canons à particules, de missiles nucléaires, de champs de nullité atomique… Mais surtout on s'enfuit pour sauver sa peau car les distances se comptent en minutes lumière. Bref c'est l'éclate totale pour qui aime ce genre si peu apprécié en France pour les raisons que l'on sait...

Au rayon des bémols :
- la couverture est un vilain montage photoshopé franco-français pas beau tout plein
- on tease sur les mystérieux Enigmas mais qu'importe, ils seront au coeur du 2e cycle !
- la prose de l'auteur est lissée, mais comme on reconnaît facilement le style Franck Reichert, difficile de savoir à qui véritablement l'attribuer
- les personnages sont peu nombreux et peu approfondis (normal pour un tome d'exposition)
A côté de Black Jack Geary on retrouve les drôles de dames que sont Tanya Desjani, capitaine de L'Indomptable, Vitoria Rione, la vice-présidente de la République de Callas (remember "Battlestar Galactica" encore) et Caribali, colonel des marines de la flotte.
Pour le reste on pioche dans la hiérarchie militaire des différents vaisseaux de la flotte pour fournir des alliés soit précieux soit douteux…

On sent l'auteur qui s'est posé les bonnes questions et c'est de la vraie bonne lecture loisir : vivement que je passe à la suite !!!
Evidemment comme trop souvent le très condescendant commissaire littéraire des dézingueurs du dimanche de "Bifrost" a condamné le livre, qualifié d'acceptable comme perte de temps mensuelle... Cela serait bien que lui et ses semblables se mettent à respecter un peu plus les lecteurs lambdas en bas leur tour d'ivoire…
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Certes je ne voudrais à aucun prix fâcher mon ami sur Babelio LE spécialiste de la S.F Fnitter dont j apprécie les commentaires , mais là je ne suis pas trop d'accord L' histoire est transparente du début à la fin on SAIT tout ce qui va arriver avant de le lire , les personnages sont convenus le ( super ) héros soit disant plein de doute , il n 'y a guère que lui qui en ait sur le succès de sa mission , plein d 'honneur et de bonté , comme presque tous les autres membres des équipages de la flotte parce qu'au fond ils sont tous gentils c est la guerre qui les a rendu brutaux et comme leur chef ils redeviendront dès qu ils en auront la possibilité des anges de douceur et de mansuétude ( mais si , mais si ) L' entourage béat d'admiration et dès le début on se doute que la capitaine de l indomptable et peut-être la vice présidente vont tomber dans les bras du génial stratège , par parenthèse il emprunte ses tactiques gagnantes oubliées, selon ses dires à de vieux capitaines morts depuis longtemps et aucun de ceux là n avait eu l idée d'écrire un livre ou de faire un enregistrement informatique ? Il est vrai que dans cet univers les ordinateurs semblent aussi évolués que des abaques et des bouliers . Pour créer un peu de suspense une opposition au sauveur suprême se fait jour dans l état major de la flotte , mais composée des plus incompétents , lâches et crétins elle est totalement inoffensive et vouée à une inéluctable disparition . l''ennemi maintenant déjà le nom "Syndic " cela vous a des relents "socialo -communiste " , bien sûr Stalinien , sinon ce ne serait pas drôle, Assassinant jusqu'aux plénipotentiaires ne faisant pas de prisonniers , fanatisant l armée , terrorisant l innocente population écrasée de tyrannie .En plus pas de chance le hasard fait que pour eux la pièce retombe toujours du mauvais côté ( étonnant si ?) , mais c'est bien fait pour eux ils sont bêtes méchants ,bornés , nuls à pleurer ils méritent de perdre non mais alors !. Ce bouquin semble avoir été écrit dans les années 50/60 en pleine guerre froide avant que l URSS n 'ait le bon goût de s'écrouler , c est gris , triste et surtout ( en ce qui me concerne) sans aucune originalité , vice pour moi rédhibitoire , un peu comme "la Guêpe " de Franck Russel livre dans lequel un prè-Mac Givers parvient à lui tout seul à désorganiser un planète entière dirigée par un état de type soviétique à l aide d un cure dents et de son astuce ( oui j exagère mais juste pour le cure dent ) l excuse c est que le roman date de 1957 La série T.V Battlestar Galactica aussi Kitch qu'elle soit est plus vivante , même avec les méchants Cylons et leur LED rouge de Noël clignotant dans la visière du casque . Pour terminer je voudrais citer une série de livres qui dure depuis un demi-siècle Perry Rhodan Oui d 'accord c est de la littérature de hall de gare , certes elle , à juste raison été vilipendée , d ailleurs je n ai suivi que les premiers tomes chez Fleuve Noir , mais il y avait foison de personnages , des extra terrestres , des mutants, des empires , de beaux vaisseaux , des robots , des guildes de marchands brigands pesant plus d un quintal , des médecins fous ,des entités plus ou moins malveillantes bref un univers coloré et foisonnant vivant face au morne désert de cette flotte sinistre . Contrairement à mes habitudes j ai été fort long , mais c est à la dimension d une déception Galactique
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Candidats au suicide.Quand des gens se disent prêts à mourir, les tuer ne sert qu'à leur permettre d'atteindre leur objectif. Notez que je suis prêt à exaucer leur vœux s'il faut en arriver là, mais selon mes conditions. Je ne tiens pas à ce que leur mort inspire d'autres kamikazes.
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Si jamais je commence à me dire que tout ce que je fais touche autant à la perfection que ces gens se l'imaginent, que les ancêtres me viennent en aide. Si je trébuchais et tombais sur le cul, ils y verraient probablement la manière de Black Jack Geary de se préparer à l'action et se mettraient à m'imiter.
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Si une IA n'est pas assez futée pour se servir d'une arme de façon autonome, on ne peut guère s'y fier au feu. Et, si elle l'est suffisamment, on ne peut pas s'y fier du tout.
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Démocraties et Républiques survivent mal aux hommes ou aux femmes providentiels.
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En ce cas , allez donc remettre votre précieux petit cul aux forces spéciales des syndics , et vous verrez que ça ne me fait ni chaud ni froid !
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