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EAN : 9782812603327
80 pages
Editions du Rouergue (14/03/2012)
3.53/5   70 notes
Résumé :
« Je ne comprenais pas où j'allais, mais j'y allais. Je savais juste que je vivais un des moments les plus importants de ma vie.
Que ça y était, moi le nul, le redoublant, le presque dernier de la classe, le 30e sur 31, j'avais réussi quelque chose. »
À la fin de la troisième, Vincent Cuvellier est viré du collège. Son adolescence, c'est des stages bidons, des petits boulots, le chômage mais aussi les filles et la rage de s'en sortir. Il sait une chose... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 70 notes
« Un cri. Non. Deux cris. Même si j'ai tué ma mère, je sais que j'ai bien fait. C'était la loi du plus fort. J'ai gagné. Tiens, prends-toi ça dans la gueule. Ces lignes, tu vois, ce sont les premières que j'ai écrites et qui ont été publiées. J'avais 16 ans, et fallait pas m'emmerder. Aujourd'hui j'ai dépassé 40, et faut toujours pas m'emmerder. Mais aujourd'hui, je suis écrivain. Punaise, j'adore dire cette phrase. »

Avec La fois où je suis devenu écrivain, Vincent Cuvellier évoque l'époque où il a commencé à écrire. En échec scolaire, il est viré de son collège à seize ans. Commence alors une vie de petits boulots et l'envie d'écrire.

Passionné, passionnant, l'écrivain revient sur son adolescence, les filles, le chômage, et ce moment d'écriture qui, le temps d'un concours, lui ouvre les portes du monde littéraire et celui de l'édition.

Le livre est court et la lecture prenante. Peu conventionnel, le style est assez parlé, totalement assumé par l'auteur et raconte avec beaucoup de sensibilité et de passion combien l'écriture est essentielle dans sa vie. « Je ne comprenais pas où j'allais, mais j'y allais.
Je savais juste que je vivais un des moments les plus importants de ma vie. »
Au demeurant, il aura fallu du temps et de la persévérance à Vincent Curvellier pour tracer sa route et c'est très certainement son parcours atypique qui donne tout son poids au livre.
Ne me reste plus qu'à découvrir sa bibliographie.
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Mon avis : Voila une très jolie autobiographie de Vincent Cuvellier à la fois courte et sincère, on découvre les hauts et les bas de cet écrivain maintenant reconnu. Encore un superbe roman des éditions du Rouergue rempli d'authenticité

Du coté de l'histoire : c'est l'histoire d'un garçon un peu paumé, déscolarisé, qui se révèle à tous par un concours d'écriture.
Lui qui est toujours l'un des derniers de la classe, remporte un jour le premier prix littéraire .
Ce prix n'est que le début de son périple, en effet ce n'est pas un début où tout lui sourit, non il va devoir affronter beaucoup d'obstacles pour être l'écrivain reconnu de maintenant.
À chaque page l'auteur nous rappelle que pour se construire, il faut du temps. Rien n'est jamais gagné d'avance. Ce prix littéraire, c'est ce qu'il lui fallait pour prendre confiance en lui et c'est ce qui va permettre à Vincent de tenir et de réussir.

Du coté de l'écriture : Elle est fluide, les mots sont pesés, j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture avec ce jeune auteur, les pages défilent tantôt on y croit tantôt on y croit plus au rythme des aléas que rencontre Vincent Cuvellier, mais dans ce texte nous découvrons aussi un grand message d'espoir, pour tous les adolescents qui sont un peu perdus et qui ne savent pas comment aborder leur début de vie, ils vont découvrir qu'a force de ténacité et de confiance en soi et aux autres parfois et bien ils pourront réussir ce qu'ils entreprendront.

En conclusion : Un court roman rempli de sincérité, touchant et émouvant dans lequel on découvre un peu mieux cet auteur quarantenaire. Moi qui connais bien l'écriture de cet auteur à travers les livres plus jeunesse puisque j'ai lu la série: Émile à ma fille et que j'ai englouti le recueil d'histoires: Benjamin et ses copains, j'ai vraiment été ravie de découvrir cette autobiographie avec laquelle j'ai passé vraiment un excellent moment de lecture.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Ce livre tout court, conte l'histoire de l'auteur, et surtout son chemin pour devenir écrivain. Son inspiration. Ses raisons. Au chômage dès ces seize ans, le jeune Vincent n'a plus qu'une seule solution : Ecrire, ou travailler dans des jobs un peu nuls pour gens sans études. Parce que maintenant il nous en faut des études pour parvenir à s'en sortir, alors il est devenu écrivain vu que les études, il ne pouvait pas se les permettre. On y découvre son premier livre, violent, et les réactions. J'ai adoré son style, et ça m'a presque donné envie de lire ce premier roman s'il n'avait pas été du genre très violent. Ca a vraiment l'air d'être le genre de style un peu distordu qui a tendance à souvent me plaire. Mais ce livre là, que je viens de finir, nous montre qu'il est parfois dur de trouver des idées, qu'entre temps on peut faire pleins de choses, que beaucoup de temps peut s'écouler avant d'écrire encore, mais que finalement on y échappe pas. Et j'ai trouvé que la couverture allait vraiment bien avec l'histoire. Ca m'a vraiment donné envie d'écrire, et je pense que je vais de ce pas continuer mon histoire.
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Bof ! Un récit autobiographique, un parcours original et intéressant. Un gamin de seize ans déscolarisé, en galère, alternant petits boulots et chômage rêve d'écrire. Il gagne un prix littéraire à seize ans et explique qu'il s'est senti décalé parmi les autres lauréats. Il lui faudra quinze pour "percer" dans ce domaine, en écrivant essentiellement des livres pour enfants ou ados.
Il explique sa conception de l'écriture, proche de l'oral, épurée, voire grammaticalement incorrecte. Une prose qui justement ne m'a guère convaincue.
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La première fois où Vincent Cuvellier est devenu écrivain, il avait seize ans. Après avoir arrêté l'école en classe de troisième, et faute de pouvoir s'inscrire à un « CAP écrivain » ou à un « BEP poète », ou encore de pouvoir suivre une formation de « poète maudit, option Arthur Rimbaud », il enchaîne les petits boulots. Lorsqu'il entend parler du Prix du jeune écrivain, il tente sa chance, écrit un court roman, et remporte le concours.

L'avis de Nils, 11 ans : Je n'ai pas aimé ce roman, car il y a beaucoup d'expressions familières, voire choquantes. Je déconseille fortement ce livre aux plus jeunes ! 

Les avis de la rédaction :
- Vincent Cuvellier (auteur, désormais célèbre, de romans pour la jeunesse) nous livre ici un témoignage drôle et touchant, qui est aussi un message d'encouragement et d'espoir pour tous les écrivains en herbe et pour tous ceux qui pensent que l'échec scolaire est un échec tout court… 
- Ce récit autobiographique m'a à la fois touché, ennuyé et agacé. Peut-être parce que, pour l'écrire, Vincent Cuvellier a retrouvé sa plume adolescente, à la fois naïve et rebelle.
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critiques presse (1)
Lexpress
15 mai 2012
Aujourd'hui auteur de jeunesse reconnu, Vincent Cuvellier (Kilomètre zéro, Tu parles, Charles!...) raconte sous forme d'autobiographie touchante comment le mauvais élève a accompli son rêve.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
L'école a été pour moi une longue et incompréhensible épreuve. Je n'ai jamais compris pourquoi j'y allais, pourquoi je devais m’asseoir avec tous ces gens que je ne connaissais pas, que je n'ai pas envie de connaître et d'apprendre des choses que je n'ai pas envie d'apprendre. J'avais l'impression qu'on voulait faire de moi bon petit soldat, on voulait m’apprendre à obéir, mais que jamais on ne expliquait pourquoi je devais obéir. La cassure s’est faite très jeune, en CE2, où le maître nous appelait par nos noms de famille. «Cuvelier, au tableau.» C'est con, hein, mais à huit ans, j'avais envie qu'on appelle Vincent.
Il me faisait peur, mais je devais le voir tous les jours. Pire : j'habitais en face de l'école. J'ai commencé à dégringoler. De bon élève, je suis descendu dans les profondeurs. Je n'étais pas dernier, j'étais à avant-dernier. Le dernier, lui, a été dirigé un peu plus tard dans une institution spécialisée pour déficients mentaux.
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Un cri. Non. Deux cris. Même si j'ai tué ma mère, je sais que j'ai bien fait. C'était la loi du plus fort. J'ai gagné. Tiens, prends-toi ça dans la gueule. Ces lignes, tu vois, ce sont les premières que j'ai écrites et qui ont été publiées. J'avais 16 ans, et fallait pas m'emmerder. Aujourd'hui j'ai dépassé 40, et faut toujours pas m'emmerder. Mais aujourd'hui, je suis écrivain. Punaise, j'adore dire cette phrase.
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Je suis au conservatoire parce que mes copains y sont. Mais ça ne me plaît pas. Jouer ne me plaît pas, les profs ne me plaisent pas, les élèves ne me plaisent pas, et s'il y a des filles qui me plaisent, moi je ne leur plais pas. Le type porte sur sa tronche le mot "théâââââtre", une écharpe nouée autour du cou, des yeux bleus exaltés quand il parle de Molièèèère, et à vrai dire une vraie tête de con. En plus, il plaît aux filles, lui.
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- Une formation ! C'est bien, ça ! Et quelle formation ?
- Euh, moi, je voudrais la formation poète maudit, option Arthur Rimbaud.
- Poète maudit ? Pfff, c'est très demandé. Vous aimez les falaises, les tempêtes et la drogue ?
- Euh, les falaises et les tempêtes, ça va, j'aime bien. Je suis breton. La drogue, je ne sais pas.
- Mouais... en première année, il vous faudra être amoureux d'une femme qui ne vous aime pas.
- Alors, là, pas de problème !
- Et il faudra mourir à 20 ans ! Vous savez ça ?
- Ben, si faut ça pour être poète maudit, moi je veux bien.
- Bon.
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Surtout ce soir-là, j'ai compris qu'on pouvait se servir de la culture, de la poésie, de la littérature, des mots, pour humilier et mépriser les autres. Et c'est ce soir-là que j'ai décidé, autant que possible, de ne jamais le faire.
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