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EAN : 9782020505673
343 pages
Seuil (03/05/2001)
3.16/5   187 notes
Résumé :
Elise Andrioli, brillante détective, se retrouve clouée dans un fauteuil roulant, aveugle et muette, à la suite d'un attentat. En convalescence dans une station de ski des Alpes, elle apprend par hasard qu'une jeune femme a été crucifiée.
Puis elle reçoit des mains d'un inconnu un étrange paquet, contenant un morceau de viande fraîche. Serait-elle mise au défi par le meurtrier lui-même ?
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,16

sur 187 notes
Flanquée de sa dame de compagnie, la fidèle Yvette, Elise Andrioli arrive à Castaing, station des Alpes du Sud, pour un repos bien mérité après une énième opération chirurgicale. Confortablement installée dans le chalet de son oncle, la détective aveugle, muette et paraplégique compte bien profiter du soleil et de la neige, malgré un mail de menace reçu juste avant son départ. Mais sur place, sa convalescence est troublée par le meurtre odieux d'une jeune femme qui a été torturée et crucifiée. Décidée à se tenir à l'écart du drame, Elise accepte de faire une intervention dans un centre de loisirs pour handicapés à la demande de la directrice, Francine Atchouel. Pourtant, le tueur, de plus en plus menaçant, est décidé à l'impliquer. En danger, Elise et Yvette s'installent au centre où elles seront entourées, donc moins vulnérables. Pendant ce temps, le tueur qui s'est baptisé D-Vore, continue son oeuvre et très vite, les gendarmes sont dépassés par la situation. Avec sa seule main gauche qui lui permet de communiquer et son sens de la déduction, Elise saura-t-elle démasquer D-Vore et mettre fin à sa folie meurtrière ?

Un début prometteur avec une détective des plus originales, une atmosphère anxiogène et le choix de l'autrice de verser dans le gore. Et puis, tout part en vrille. Si Elise, son sens de l'humour et sa capacité à rire d'elle-même et Yvette, protectrice et terre à terre, sont bien campées, les autres personnages frisent la caricature, particulièrement le gendarme chargé de l'enquête qui est peu crédible. Et le dénouement vire au grandguignolesque. A trop vouloir en faire, Brigitte Aubert vire vers le ridicule, accumule les meurtres et ne convainc pas avec les motivations du coupable.
Thriller sanglant ou farce parodique ? Les deux sans doute et le mélange des genres ne fait pas bon ménage. Une déception.
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Elise Andrioli arrive dans la maison de son oncle à la montagne.Héroïne d'un fait divers mortel qui lui a coûté la vue la parole et les jambes ,elle aspire à un repos bien mérité.Cela ne sera pas le cas.Le roman démarre bien ,c'est un polar,gore à souhait et puis tout bascule .tout devient inintelligible,bref ,j'ai eu l'impression de patauger dans de la mélasse de lire une histoire sans queue ni tête,abracadabrante, aussi délirante que certains de ces personnages.
Vous l'aurez compris , je n'ai pas du tout aimé ;quand je pense à tout ce qui m'attend dans ma bibliothèque et au temps perdu à lire ce que je considère comme un navet (pardon à ceux qui l'ont aimés,mais les goûts et les couleurs...)
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Un thriller original, le personnage principal, Elise Andrioli, brillante détective, après un attentat, se retrouve dans un fauteuil roulant, aveugle et muette, heureusement elle possède encore l'ouïe ! le personnage qui tue deux femmes de manière horrible, dédie ses meurtres à Elise, il le susurre à l'oreille d'une Elise terrifiée qui ne peut le voir.
Brigitte Aubert réussit à maintenir le suspense jusqu'au bout. Un dénouement inattendu !
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Elise est muette, aveugle et handicapée. Rendue célèbre pour avoir éclairci l'énigme de la Mort des bois, elle part à Castaing à la montagne, invitée par son oncle, se refaire une santé avec Yvette, sa dame de compagnie. Cependant un mystérieux personnage qui signe ses messages "D. Vore" semble suivre Elise pas à pas. On dirait que la notoriété d'Elise joue plus en sa défaveur d'autant que les messages sont transmis par une certaine "B*A*", initiales de l'auteure. A Castaing, Elise et Yvette font la connaissance de Francine Achtouel qui dirige un centre de loisirs pour handicapés de toutes sortes depuis le trisomique jusqu'au génie qui a perdu le langage. Or dans cette paisible station, des meurtres particulièrement atroces se déroulent et Elise est sans cesse menacée par Vore. Francine Atchouel héberge donc les deux dames mais ce n'est que le début d''une longue saison en enfer pour Elise dont le cerveau et l'imagination fonctionnent à plein régime.
Bien sûr les différents handicaps du personnage principal sont l'originalité de ce roman, deuxième tome des aventures de Elise Andrioli, personnage positif malgré tout, elle s'accroche à ce qui lui reste de sensations et à sa vie avec un humour décapant qu'on retrouve chez l'auteure elle-même qui n'hésite pas à se mettre en scène et à s'auto-parodier :

"Je ne suis que le scribe de la folie des hommes! Lui a renvoyé B*A* avec ce ton patelin qui caractérise les auteurs de polars."(290)

Cet "Elise chez les fous" rend compte aussi de la folie elle-même et établit nettement le constat qu'il peut y avoir entre l'innocent et la folie meurtrière au nom de l'art ou de la science dans laquelle les déments possèdent une logique qui fait froid dans le dos. C'est ainsi que le roman est bâti aussi, sur cette évolution des personnages qui permet une fois encore de s'interroger sur ce qu'est la "normalité". On s'interroge alors avec distance sur la construction d'un roman policier, et l'intervention de l'auteure n'est en ce sens pas innocente car ce sont bien les personnages eux-mêmes qui "agissent" sous l'impulsion d'un auteur qui leur donne cette "vie de papier". Elise a bien conscience de n'être qu'un personnage de papier, ballotté au gré de la structure littéraire comme une marionnette et le fait remarquer à plusieurs reprises. Seules ses pensées, ses réflexions semblent dignes d'intérêt et ses notes griffonnées dans l'urgence ressemblent autant aux notes que peuvent prendre les auteurs lorsqu'une idée leur vient. Gamberge et écriture seraient les deux thèmes que je retiendrais de ce polar qui, je l'avoue, m'a bien donné le frisson. Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti ce léger malaise à la fin d'un polar, avec cette idée fixe qui fait son chemin dans l'esprit : "Et si c'était vrai?" ou "Est-ce que ça pourrait arriver?"; questions dues à mon penchant pour le "vraisemblable" sans doute. En tout cas Brigitte Aubert sait faire peur et c'est bien ce qu'on attend d'elle. Peut-être faut-il conseiller de commencer par la Mort des bois au lieu de lire à l'envers comme je l'ai fait.
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Je n'aime pas vraiment les policiers…il faut qu'ils soient vraiment exceptionnels pour me plaire et m'enthousiasmer (comme les Millénium).


J'ai passé un moment agréable avec ce roman, mais il ne va pas me laisser un souvenir impérissable…et j'ai été un peu déçue par la fin après réflexions.




L'intérêt de ce roman, c'est l'héroïne. Elle n'est vraiment pas banale, la détective en herbe de ce livre : Une jeune femme, qui est paralysée, aveugle et muette (elle cumule là). Elle n'a que son bras gauche qui fonctionne. Même si elle peut se nourrir elle-même et qu'elle n'a pas de souci pour respirer et avaler, elle est devenue une assistée. Difficile à vivre quand on a vécu normalement jusqu'à là!


Au moment du roman, cela fait déjà plusieurs mois qu'elle est handicapée, elle n'en est plus à l'étape du rejet total, elle a accepté sa condition et c'est avec beaucoup d'humour et de lucidité qu'elle juge sa situation. Elle a des commentaires plutôt ironiques et mordants qui rendent la lecture agréable !


Je n'ose même pas m'imaginer la situation qu'elle doit vivre tous les jours.
Elle ne peut pas se déplacer, elle ne peut pas voir, elle ne peut pas parler. Elle est obligée d'assister impuissante aux évènements, elle peut à peine prévenir les gens de ce qui se passe, elle ne peut que communiquer avec peine et lentement : Impossible de s'écrier « Attention ! » à une personne pour la prévenir d'un danger éminent.

Je suis impressionnée de sa manière de tenir face à l'adversité. Je ne sais pas si j'aurais cette force de caractère.


[Attention, je dévoile la suite]

Un point positif et plutôt drôle est quand elle est obligée d'aller vivre pendant quelques jours dans le Centre pour handicapé. Plutôt difficile de communiquer avec des aveugles, des paralysés, ou des personnes simples d'esprit alors qu'elle possède plusieurs handicaps !


Un grand bémol de ce thriller, c'est le nombre absolument effroyable de morts et de mise en scène un peu glauque…entre le steak de viandes qu'Elise mange sans savoir que c'est de la chair humaine, les yeux d'une morte qu'elle reçoit pas la poste, les pendus, quand on s'amuse à jouer aux fléchettes avec elle et à la blesser…je n'en pouvais plus!
Si le but de l'auteur est de choquer et de donner la nausée, c'est réussi !


Et puis le dénouement…je ne m'y attendais absolument pas…
Je dois être trop cynique, mais je trouve que le dénouement est tout de même un peu tiré par les cheveux…disons que cela va un peu loin quand même et que j'aurais préféré quelque chose de plus réaliste.



J'ai eu l'impression que les dernières 30 pages s'enchaînaient à une vitesse incroyable avec un nombre de morts hallucinant (c'est un vrai massacre quand même!) et que l'auteur ne savait plus comment justifier tous ces crimes. C'est dommage.


Je suis peut-être trop naïve, mais je ne pense pas que l'explication soit plausible.


—————————————-

C'était donc un policier sympathique, avec un personnage tellement charismatique qu'on passe outre les faiblesses de l'intrigue. Mais cela me conforte dans mon opinion: je ne suis pas faite pour ce genre et je suis donc plus sévère dans mon avis.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Elle tousse. Les tueurs sadiques toussent, éternuent, rient ou pleurent. Je trouve ça obscène, cette humanité de leur corps qui nous les fait croire nos semblables. Certes, nous sommes tous des sacs de peau remplis dechair et d'os pourvus des mêmes orifices avec, à l'abri du crâne, le logiciel qui nous permet de penser. Mais le leur est infecté par un virus qui leur ordonne de détruire. Sans répit, sans repos, sans rémission.
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J'avance ma main. La retire comme si je l'avais plongée dans un nid d'araignée. Je viens de toucher des cheveux. Ce qui repose sur mes genoux inertes, c'est une tête.
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Mon fauteuil roulant...(...), tu es le fougueux alezan qui me permet de caracoler à travers le monde.Elise la lonesome cowgirl peut reaprtir à l'aventure !
J'en profite pour me cogner dans les tibias de Morel qui n'ose râler .
Je deviens facétieuse en vieillissant.Attendez que j'aie la maladie d' Alzheimer en plus , qu'est qu'on va rigoler !
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Le démon de la jalousie a les griffes les mieux aiguisées et les crocs les plus pointus.
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Avec un bonnet et des lunettes, tout le monde peut être n'importe qui et vice versa.
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