AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782277115786
J'ai lu (24/03/1990)
3.66/5   19 notes
Résumé :
Il suffira d'une intervention trop audacieuse pour que la presse, mystérieusement informée, se déchaîne soudain, attaquant avec autant de violence l'homme que le praticien.

Profondément atteint, trop orgueilleux pour se défendre, Bergh songe à tout abandonner. Mais un malade l’appelle. C'est une question de vie ou de mort…
Que lire après La passion du Dr BerghVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
chirurgien chef a l, hôpital de Vienne, le
docteur bergh est un patron incontesté et
admiré. plus admiré qu'aimé. car c'est un homme dur et autoritaire. dangereusement
sur de lui. il suffira d'une intervention sur un
garçon de neuf ans, qui aurait pu mal
tournée pour que des jalousies naissent.
orchestrée par une femme qui ne pardonne pas a martin de l,avoir repoussée.
une plongée passionnante dans le monde
de la chirurgie.👍
Commenter  J’apprécie          150
Après avoir travaillé d'arrache-pied au détriment de son métier de chirurgien, le Dr Martin Bergh se voit décerné la médaille d'Hippocrate concernant ses recherches contre le cancer. D'inconnu, il devient célèbre. Acceptant le poste de chirurgien-chef dans un hôpital à Viennes, autoritaire, admiré, il fait des envieux. Une femme de pouvoir se jette à son cou qu'il repousse. Elle ne lui pardonnera pas.
Ce roman est une plongée dans le monde de l'hôpital, de la maladie, de la chirurgie (même si le livre date un peu) avec son lot de jalousie, d'humiliation, de lutte de pouvoir, de traitrise, de vie et de mort… J'ai trouvé le style de l'auteur un peu lourd mais peut-être est-ce le fait de l'utilisation du vocabulaire médical. Ce roman nous montre que les médecins sont avant tout des hommes et qu'ils ne sont pas, de par le fait, infaillibles.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Savez-vous ce qu'est mon mari? Une machine à calculer que l’on découvre le matin et recouvre le soir, et qui crache les totaux sur une feuille de papier. Après quoi, il va à la chasse, ou joue à la roulette, ou se promène à cheval, ou se soûle comme une vache de whisky et de cognac, et ronfle dans son lit. Il ne s'occupe pas de moi... Je fais partie de ses collections. Je suis une sculpture vivante qu'il exhibe aux fêtes et bals, et dont il est fier.
Commenter  J’apprécie          10
On achète des fusées atomiques, des bombardiers, des chars, pour plusieurs milliards, mais on ne peut pas trouver le traitement de l'anesthésiste dont on a un besoin urgent. Nous luttons pour obtenir chaque lit, nos infirmières sont tellement exténuées par leur travail que, durant les veilles de nuit, elles tombent entre les lits. Que survienne une épidémie de grippe, de dysenterie, une maladie contagieuse quelconque — et nos hôpitaux ressemblent aux abris durant les nuits de bombardement. Les matelas à même le sol, à la cave, sous le toit, sur les paliers de l'escalier, et quiconque peut se tenir debout ou dire « ouf » est immédiatement mis à la porte, parce qu'il y a une queue de malades devant la maison. Voilà ce qu'on voit au service de santé du XXe siècle, dont on dit qu'il est la plus magistrale création de l'homme.
Commenter  J’apprécie          00
Pensez à la leucémie. Des souverains, des milliardaires, des vieillards et des enfants en sont morts, des pauvres et des gens immensément riches. Mais ni l'argent, ni la foi, ni l'errance désespérée passant d'un praticien éminent à une autre célébrité ne servent à rien. Nous constatons la leucémie, nous lui avons donné un nom qui désigne un nouveau fléau de l'humanité.
Commenter  J’apprécie          10
Il avait commencé ses recherches, s'était absorbé dans la théorie des échanges organiques dans la cellule cancéreuse, avait sacrifié sa carrière médicale à son idée de combattre le cancer, non pas à l'aide du bistouri, mais avec les propres armes du carcinome, comme on guérit l’empoisonnement causé par le venin du serpent à l'aide de venin de serpent. On ne fit qu'en rire, se moquer de lui, l'oublier, pour soudain l'honorer et le porter aux nues. On lui offrait une chaire à l'université d'Ankara, une autre au Massachusetts. Il était pareil à une barque balancée sur une mer en tempête, tantôt plongé au creux des vagues, puis soulevé à leur crête, une barque sans gouvernail, le jouet du vent et des vagues.
Commenter  J’apprécie          00
Il nous arrivera, au bout d'un certain temps, la même chose qu'au propriétaire d'une fabrique de bonbons, qui ne peut plus voir ses bonbons et encore moins les manger. La satiété est la meilleure manière de se séparer.

Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
415 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *}