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EAN : 9782081289161
256 pages
Flammarion (12/03/2014)
2.5/5   66 notes
Résumé :
Ce sont des hommes, des femmes, ils sont jeunes, vieux, ou entre deux âges, riches, puissants, pauvres, ou ni l'un ni l'autre, Christine Angot les passe, en radiologue du genre humain, à son laser, croisant leurs similitudes et leurs différences, perçant à jour leurs caractères, leurs solitudes, leurs émotions. Avec « Le Parisien d'adoption », « La retraitée du textile », « Le grand dépressif » ou « Le client des grands hôtels », par exemple, ce sont autant de portr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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J'adore !
Quand on pense aux flots de haine viciée qui se déverse sur Christine Angot à chaque fois qu'elle écrit une ligne...et à ces petits poèmes en prose sans aucune aigreur...Quelle distance !
Ca commence avec une exergue de la Bruyère, on s'attend à des portraits brillants et méchants, à des traits sombres et définitifs sur la nature humaine, type La Rochefoucauld ou Pascal ...Mais non, il n'y a pas de méchanceté chez Christine Angot, ni de prétention au définitif et au tragique, songez, elle n'arrive même pas à détester son père ...Il n'y a pas de chutes aux textes, ou rarement ; oui, c'est une écriture belle et humble. (Pour ceux qui doutent de son style, commencez par celui-là)
Alors, c'est une série de portraits qui peuvent d'abord sembler sociétaux, moraux, généraux (l'intellectuel, le jeune acteur, le banquier d'affaire), mais il y a toujours une touche qui montre que c'est une expérience vécue, un personnage connu de l'auteure, donc, un cas particulier. Ne pas généraliser. Il y a des failles chez les êtres, et elle juge rarement.
Et puis il y a aussi des portraits, des scènes, que l'on reconnaît si l'on est familier de son oeuvre. On voit sa mère, son père, son frère, son compagnon, son ex mari, elle-même...Parfois c'est elle déguisée en petit garçon ...Un jeu, un autre angle, un poème.
Et d'autres encore, qui portent sur la possibilité de s'émerveiller : le petit garçon des rues-comme elle capte son esprit d'enfant sans passé ni avenir, tellement dans ce pays dont on ne revient jamais-les oiseaux, le chat, le chien qui apprend son vocabulaire tous les jours. C'est délicieux, c'est délicieux. C'est sans haine, je n'arrive pas à formuler, c'est comme ça, il y a bien sûr le mal, c'est étonnant, pourquoi ? Il y a des gens qui ne pensent pas aux autres, qui sont égoïstes, qui pensent qu'ils sont seuls à compter et à avoir raison alors qu'il y a une petite foule.
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Portraits de personnages tout en rigueur et subtilité dans l'observation.
Le regard de Christine Angot est ouverture et bienveillance sur ceux qui composent cette "petite foule", pris individuellement : jamais elle ne condamne, elle peint juste une réalité en effectuant un arrêt sur image sur une employée du textile, deux femmes âgées discutant dans un café, une mère et sa fille, un homme rencontré dans le bus, un grand cinéaste et un moins grand, une soirée mondaine, la solitude d'une "fille-mère" (non exhaustif)...
Tout en "montrant" comme elle sait le faire, Angot suggère sans les dire les raisons pour lesquelles nous nous travestissons socialement et mettons en scène la petite comédie des rapports à autrui (parfois à soi) : le besoin de "persévérer dans son être" et de se sécuriser face au monde.
Le dessein d'Angot est servi par son style faits de multiples coups de pinceaux, mais précis, et non floutés au hasard : peu à peu ils approchent du centre du motif, qui est chez tous plus ou moins le même avec des manifestations différentes suivant les situations et les milieux.
Ces petits tableaux ne comportent pas une fin qui dicterait au lecteur ce qu'il doit penser, mais laissent les personnages en suspens dans leur action : ils continueront à vivre et agir après que nous en ayons détaché nos regards.
C'est de l'art à la rencontre de la vraie vie.
--
Je n'avais pas vu dans un premier temps l'épigraphe reprenant une citation De La Bruyère mais avais pensé à lui spontanément : cette série de portraits se place bien dans la lignée du moralisme, mais Angot est plus tendre que lui.
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Christine Angot est sortie de chez elle, s'est perdue dans la foule et a rencontré quelques uns de ses contemporains. Ne ruminant plus son inceste, laissant de côté ses amants célèbres ou procéduriers, elle a levé le nez pour observer ce qui se passe autour d'elle. le résultat est cette "Petite foule", recueil de petites nouvelles, petites pastilles parfois, moments volés dans le quotidien de personnes croisées.
Le savoir-faire de Christine Angot saute aux yeux dès les premières pages. Elle sait écrire, et en très bonne écrivaine, plante un décor ou une atmosphère en deux ou trois lignes. Jouant subtilement avec l'universalité des situations proposées, son regard ne manque pas d'acuité, saisit les doutes et les failles des personnages décrits. J'ai tout d'abord été séduit par cette approche à la fois minimaliste mais aussi hyperréaliste, qui est, pour l'auteure, sa marque de fabrique. Les cent premières pages ont été dévorées avec gourmandise, comme on avale sans réfléchir tous les chocolats d'une boîte, les uns après les autres. Mais au bout d'un moment , j'ai été rassasié. le livre a été un peu abandonné pour n'y revenir que pour grappiller, au gré de mon temps ou de mes envies, quelques uns de ces instantanés.
Malgré la virtuosité stylistique et de la précision du trait, l'intérêt a faibli sensiblement. le propos a commencé à me sembler un peu vain, la faute essentiellement à l'absence de chute à ces petites scénettes qui, du coup glissent (bien) mais sans laisser de traces.
Quel est, au final, le projet de Christine Angot ? Donner une autre image d'elle même, plus sensible, moins froide, moins coupante ? Ou bien présenter le monde tel qu'il est, par petites touches pointillistes, esquissant ainsi un portrait de notre société un peu subjectif et donc incomplet ? Je pencherai personnellement pour une poursuite de son travail d'écrivaine entamé avec l'autofiction qui a fait sa notoriété, mais qu'elle élargit ici à l'humanité qu'elle croise. Et comme on a toujours du mal à fuir son milieu, même s'il y a des incursions dans le quotidien des gens simples, elle propose bon nombre de situations issues de groupes favorisés intellectuellement et culturellement. le vécu de Christine Angot resurgit au détour d'un cocktail ou d'un dîner en ville (les vrais, ceux qui regroupent psys en vogue, acteurs, metteurs en scènes, écrivains, ...)
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Déjà bien avant sa sortie en librairie, deux semaines en arrière, le dernier roman de Christine Angot faisait parler de lui : articles dans le Monde des livres, Télérama etc. J'avoue avoir été rendue curieuse par le projet de l'auteur qui me touche d'autant plus qu'il est universel : qui ne s'est pas demandé un jour à quoi pouvait ressembler la vie de ces anonymes que l'on croise quotidiennement dans le métro ? Il est d'ailleurs si tentant de les regrouper sous des titres génériques comme le fait l'auteur, dans un effort rassurant pour catégoriser ces caractères inconnus qui nous entourent : "les nouveaux parisiens", "l'intellectuel laid", "la retraitée du textile"...

Durant les quelques semaines qui ont séparé sa promotion dans la presse de sa sortie, j'ai été impatiente de pouvoir me le procurer. de critiques négatives je n'en ai trouvé qu'une seule. Y est abordé un passage à la fin du roman : "Les oiseaux". Passage qui a également servi d'exemple à Natacha Polony hier soir dans l'émission On n'est pas couché pour démonter le dernier-né de l'auteur, déjà pas mal controversée.

Pourtant, on ne peut pas dire que j'aie été influencée par tout ce tapage. Je n'ai pas vu l'émission en question et je n'étais pas au salon du livre où Angot dédicaçait son travail ce samedi. Alors ?

En ce qui me concerne cette lecture s'est révélée pénible et finalement usante.

Dans un premier temps je rencontre de grandes difficultés pour définir les contours de cette oeuvre qui prétend toucher à l'essence de l'humanité : s'agit-il d'un roman ? S'agit-il d'un essai qui vise à mettre en scène les acteurs du quotidien ? S'agit-il d'une réflexion philosophique ? le champ d'action de l'oeuvre est problématique en soi mais c'est en cela que la démarche m'avait semblée intéressante. Puisque l'écrivain met toujours dans ses oeuvres des fragments de réalité, afin de substituer à la vérité la vraisemblance, pourquoi ne pas carrément faire une oeuvre sur toutes les sources d'inspiration que l'auteur rencontre sur son chemin ? Autrement dit : les personnages en puissance qui inspireront peut-être l'auteur.

Jusque là tout allait bien. Les premiers chapitres, courts, se succédaient, j'étais assidue. Et puis rapidement ont surgi des difficultés. le fait que les personnages ne soient jamais nommés, pour commencer, rendait difficile la compréhension d'une action qui était elle-même complexe à appréhender.

Il faut s'imaginer que toutes les deux ou trois pages le lecteur rencontre de nouveaux individus, dans de nouvelles circonstances. Les scènes sont en elles-mêmes des plus triviales : une conversation, deux personnes qui marchent ensemble dans la rue, un couple qui converse etc. Les personnages ne font que passer comme des étoiles filantes, sans nom ("la femme" ou "l'homme" permettent de les différencier mais il est parfois difficile de suivre), sans histoire, ni passé ni futur.

On sent parfois que ce choix de l'anonymat est dicté par le fait que ces situations sont réelles et qu'elles impliquent des individus qui gravitent autour de l'auteur et son petit univers de l'édition ou les intellectuels français font bien plus d'apparition ici que les individus comme vous et moi. Il s'agit de ne pas trop en dire et éviter un autre procès pour exposition de la vie privée d'autrui.

Le passage incessant d'une situation à une autre se révèle extrêmement éprouvant pour qui essaie d'adhérer à une oeuvre. Constamment il faut déchiffrer la situation et en comprendre les contours pour enfin se couler dedans, au moment où l'auteur nous mène vers autre chose. Par ailleurs j'ai fréquemment eu la sensation que l'auteur cherchait à gonfler artificiellement la taille d'un passage. Peut-être est-ce simplement le style d'Angot qui m'insupporte mais de nombreuses déclinaisons d'une même actions en quatre ou cinq phrases très proches sémantiquement et stylistiquement ont achevé de me fatiguer.

La pauvreté des dialogues, la non construction d'une intrigue de quelque sorte que ce soit, le style mécanique me font finalement dire que ce qui aurait du être une entreprise innovante dans le champ de la littérature s'avère être en réalité le degré zéro de cette dernière. Il y a la matière première du roman, amassée dans 254 pages qui n'évoquent rien au lecteur si ce n'est le roman que l'auteur aurait éventuellement pu en faire.

Seul point intéressant : l'auteur que l'on rencontre au détour de "l'écrivain en herbe" qui relate les circonstances dans lesquelles Christine Angot s'est mise à écrire. Et les quelques faits de la vie intellectuelle française qui évoquent des événements réels. Au détour de "la documentariste" je crois reconnaitre un documentaire diffusé l'année dernière pour la journée de la femme.
Lien : http://erutarettil.com/?p=1735
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Oui, je sais, vous êtes nombreux à être allergique au style Angot, et souvent, ses romans déclenchent un torrent de réactions à chaque parution. Si vous n'avez jamais lu un de ses livres, celui-ci est parfait pour découvrir cet auteur. Il est en effet trés différent des précédents, tant dans l'histoire que dans le style. Christine Angot a peut-être eu peur de lasser ses lecteurs ou alors elle est enfin venue à bout de ses démons ou du moins les a muselé le temps d'un roman, dans ce livre, elle change radicalement de genre et s'intéresse davantage aux autres qu'à elle, même si, quand même, il m'a semblé qu'on retrouve un peu d'elle dans certains des personnages décrits. La trame du livre, c'est une galerie de portraits, des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des parisiens, des provinciaux, une ouvrière, un avocat. Aucun lien entre eux, aucun fil conducteur, quelques lignes pour l'un, quelques pages pour l'autre. Certains nous émeuvent, d'autres nous énervent. C'est un peu comme lors d'un voyage en train, en bus, on essaie d'imaginer la vie des gens qu'on croise. Ce n'est pas mon livre préféré de Christine Angot, mais il se lit facilement, et permet une approche assez différente pour ceux qui souhaitent découvrir Christine Angot.
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critiques presse (4)
LaPresse
16 juin 2014
Inspirée par Les caractères de La Bruyère, Christine Angot tisse la toile de nos vies dans La petite foule, grande fresque de «traits» qui illustrent à la fois comment la société nous définit et comment, malgré tout, on y échappe. Une leçon de liberté de la part d'Angot, au propre comme au figuré.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Bibliobs
28 mars 2014
«La Petite Foule» n'aura sans doute pas autant de succès qu'«Une semaine de vacances». C'est bien dommage. Cette micro-galaxie humaine rappelle que son auteur possède un savoir-faire très particulier: celui de faire vivre des pages.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
27 mars 2014
Avec La Petite Foule, la romancière tente une reconversion dans la galerie de portraits. Sans convaincre.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
05 mars 2014
Dans ce portrait de groupe avec individus, on devine parfois l'auteure. Attentive et sensible.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
La femme qui pleure
Couchée dans son lit, sur le côté, un bras sous l'oreiller, elle dit à l'homme couché à côté d'elle qu'elle est à bout, et qu'elle voudrait qu'on lui dise "je te comprends". Qu’on lui dise "ça va aller", qu'on lui dise que c'est normal qu'elle soit dans cet état. Qu'on est là, qu'on est avec elle, qu'on va l'aider. Que vu tout ce qu'elle a supporté, c'est tout à fait normal, qu'elle n'a qu'à se reposer, qu'on ne lui en veut pas d'être fatiguée, injuste, énervée. Qu'on lui dise qu'on est là avec elle.Et qu'on ne lui dise pas que puisque c'est comme ça ils vont se séparer, qu'on lui dise au contraire qu'on la comprend. Qu'on l'aime. Qu'on ne lui en veut pas de pleurer. Qu'on la remercie pour tout ce qu'elle a fait jusqu'à aujourd'hui, qu'on comprend qu'elle n'y arrive plus, que c'est momentané, que c'est énorme ce qu'elle fait, qu'on comprend qu'elle soit à bout. Qu'on lui dise de ne pas s'inquiéter. Qu'on sait ce qu'elle ressent. Qu'on l'imagine. Qu'on la prenne dans ses bras et qu'on se serre contre elle en lui disant que ça va aller. Que la façon dont elle a fait face ces dernières semaines est extraordinaire. Qu'il serait surhumain de ne pas craquer, qu'on est conscient de ce qu'elle vient de traverser, qui s'ajoute à ce qu'elle traverse depuis des années. Depuis si longtemps. Mais qu'on est là, qu'on va l'aider. Et qu'on ne lui dise pas que la seule solution est de se séparer. Elle voudrait qu'on arrête de batailler avec elle. Qu'on lui dise au contraire :"Je te comprends, c'est une période, ça va passer". Qu'on l'aide. Qu'on la prenne dans ses bras, qu'on la soutienne. p32
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Il y a les compétitions tous les jours, les Victoires ou les défaites. Il faut se battre pour vivre. Il n’y a pas d’autre choix. Il n’existe aucune alternative. Il n’est pas possible de se boucher les yeux, il n’est pas possible de refuser. Il n’y a ni recours, ni pitié, ni salut à attendre de personne. Il n’y a même pas à espérer que le temps arrangera cela. Il y a cela, il y a ce qu’il a vu, et parfois ce sera moins terrible que ce qu’il a vu, et parfois ce sera beaucoup plus terrible que ce qu’il a vu. Mais où qu’il tourne les yeux, c’est cela qu’il verra et rien d’autre et c’est cela seul qui sera vrai.
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Dès qu’il y a une conversation sur la difficulté de vivre dans une grande ville, ou à plus forte raison la difficulté d’y circuler, sans se demander si les personnes présentes connaissent l’histoire, ils la racontent comme un tube qu’on ne se lasse pas d’entendre, une mélodie entêtante qu’on ne peut pas ne pas fredonner, la scène leur revient à l’esprit comme si elle sortait, pimpante, bien repassée, scénario intact, du sac informe de leur mémoire, « la fois où… », les deux personnages, leur voiture de l’époque, la couleur, la marque, la plaque d’immatriculation, le temps qui passait, eux qui tournaient, le film à l’intérieur de leur tête, ils allaient peut-être y passer la nuit, les autres automobilistes qui leur jetaient des regards supérieurs, leurs pensées supposées, leur absence d’étonnement sans doute à la vue de leur plaque minéralogique
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Il s’intéresse au monde dans lequel il vit, à la politique, aux rapports entre vie privée et espace public, il est marié à une jolie brune aux cheveux longs, il est heureux, il joue au tennis, il a un appartement à Trouville, il déteste les mondanités, il va dans les cocktails uniquement pour contrôler sa notoriété et en observer la courbe, s’en amuser, sur la table du café, un gros paquet de journaux est empilé sous son coude, il tourne les pages d’un magazine, à la recherche d’un article qu’il veut vous montrer, mais en le feuilletant, il tombe sur une pub de montre avec une photo en noir et blanc de Steve McQueen, il replie alors le journal, et, photo apparente, tient le magazine au niveau de son visage, en souriant, les yeux plissés, vous laissant constater la ressemblance.
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Il ne fait jamais étalage de son impressionnante culture. Il ne juge jamais ceux qui en manquent. Il est attendri par les fautes de grammaire, de prononciation, d’orthographe, ça le touche. La qualité des gens ne dépend pas plus des critères culturels que des critères économiques qu’il méprise tant. Lui la repère autrement. Ce n’est pas par dégoût du pouvoir tout ça, mais par un goût plus raffiné, moins spectaculaire, moins inquiet, plus patient, plus acquis, plus profond, plus solide, plus orgueilleux, plus inavoué, plus sûr et plus unique, qui n’a besoin d’aucune confirmation, d’aucun reflet
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