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Graceling tome 3 sur 4
EAN : 9782253106005
Le Livre de Poche (24/04/2024)
4.15/5   75 notes
Résumé :
Huit ans se sont écoulés depuis les événements contés dans Graceling. Bitterblue est désormais la reine de Monsea. Mais l’influence de son père, un violent psychopathe, est encore présente. Ses conseillers, qui dirigent le royaume depuis la mort du roi Leck, élaborent un plan : pardonner à tous ceux qui ont commis des actes horribles sous le règne de Leck, oublier tout le mal qui a été fait. Mais quand Bitterblue se glisse à l’extérieur du château, déguisée et seule... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu ce troisième tome dans le cadre de la lecture commune que j'ai organisé sur Livraddict mais aussi pour le challenge NewPAL 2014 de Yukarie.
Personnellement, j'ai préféré ce tome aux deux autres : je l'ai trouvé bien plu approfondis et intéressant. D'un autre côté, il faut aussi reconnaitre qu'il est sans doute plus facile de s'identifier à Bitterblue qu'à des "monstres" comme Katsa ou Rouge.

Ce qui fait la force de ce troisième tome, c'est vraiment le fait que l'on a vraiment les réponses à toutes les questions que l'on se posait depuis le premier tome de la saga. Enfin, pas vraiment... je ne sais toujours pas le pourquoi du comment des Graceling dans ce tome, mais ça ne m'a plus semblé si important que ça de le savoir finalement. du coup, avec Bitterblue, on a une vraie conclusion pour l'ensemble de la saga, rapprochant les deux univers de Graceling et Rouge au sein d'une même histoire. Ce qui m'a également plu dans ce tome, c'est qu'il a beau être une "conclusion", il propose tout de même une vraie histoire et je dois dire que celle-ci m'a beaucoup plus interpellée que les deux précédentes.

Bitterblue est vraiment un personnage qui m'a beaucoup plu : elle est touchante et se révèle aussi forte qu'innocente. Par moment, c'est une vraie reine impétueuse, majestueuse et juste et parfois, elle n'est qu'une enfant qui ne sait plus comment exprimer ses sentiments. J'ai trouvé cette dualité très intéressante puisqu'elle semble parfaitement vraie et plausible.
Saf est mon deuxième chouchou de cette histoire : il est difficile à cerner, il a tellement de facettes différentes qu'on ne peut pas vraiment savoir qui il est vraiment au fond de lui. J'ai apprécié son tempérament de feu et sa gentillesse envers ses amis. Par contre, je dois dire que je suis assez déçue de la fin du tome pour lui et Bitterblue : ça aurait peut-être tourné au vinaigre si elle avait été différente, mais j'aurais bien aimé une fin plus "amoureuse" pour lui...
Bien sûr, j'ai également été ravie de retrouver Katsa, Rouge et Po !

Il faudrait que je regarde combien de temps il y a eu entre ce tome et les précédents, mais, je trouve que l'écriture de Kristin Cashore à beaucoup évoluée entre eux. Peut-être qu'elle fait preuve de plus de maturité ou, peut-être que, comme moi, elle est plus emballée par Bitterblue que par les deux autres tomes ! En tout cas, j'ai vraiment trouvé son écriture plus fluide et moins superficielle dans ce tome qui se lit du coup très facilement malgré ses 700 pages.
Une très belle conclusion !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'ai été très surprise par Bitterblue. Ce troisième volet ne ressemble en rien au premier. Dans Graceling, il y avait de l'action, une intrigue, de la romance, de la « magie » et des voyages. Dans ce dernier tome, il y a une multitude de fils rouges, des mystères, des complots, un seul décor (la capitale de Monsea) et les pouvoirs magiques sont relégués au second plan – ceux qui interviennent sont même très terre-à-terre : avoir une excellente mémoire visuelle, être audacieuse, être très fort, être un bon médecin, faire faire de jolis rêves… L'histoire se déroulerait sans aucun Graceling et ça marcherait quand même – à quelques exceptions près.

En fait, ces deux livres sont au diapason de leur personnage principal. Bitterblue n'a rien à voir avec Katsa. Elle est beaucoup plus « commune » : une petite taille, une beauté standard, une intelligence normale, mais le poids de la couronne en plus. Elle est plongée dans les problèmes de cour : la paperasse, les mensonges, les alliances politiques et compagnie.
Par conséquent, je n'ai pas retrouvé les défauts qui m'avaient fait lever les yeux au ciel dans Graceling. Parce qu'on se place du point de vue d'une reine et que la plupart des anciens rois ont été destitués, on n'a plus une vision simpliste des royaumes (méchants monarques qui tyrannisent la pauvre population) et la relation de Po et Katsa est presque absente – mais je constate qu'en huit ans, même s'ils se disputent, ils vivent encore une passion foudroyante et exclusive.
Niveau romance, j'ai su dès la première rencontre que Saf et Bitterblue allaient se tourner autour. Tout de suite, je me suis méfiée. Encore un prince charmant ? Par chance non. Saf est doté d'un sacré sale caractère (ce qui est à la fois un atout et un inconvénient parce que j'ai eu envie de le baffer à plusieurs reprises). Il reste « trop beau pour être vrai » (des yeux violets d'une teinte différente ? On croirait rêver…), mais on sent une amélioration par rapport à l'histoire d'amour du premier tome – notez que Bitterblue ne fond en larmes en l'embrassant.
De ce côté-là, bonnes nouvelles, donc.

En revanche, j'ai dit plus haut qu'il y avait une multitude de fils rouges. Je suis en réalité encore en-dessous de la vérité : ça foisonne d'intrigues en tout genre – des plus capitales aux plus accessoires. Bitterblue essaye de mener toutes les batailles en même temps, mais elle s'y perd et nous aussi. Pêle-mêle, elle veut : réparer le mal qu'a fait son père lors de son règne (ce qui implique de retrouver la vérité, qui a été soigneusement brouillée et de déterminer la meilleure manière de dédommager les personnes concernées), découvrir pourquoi la zone Est de la ville est en ruine, savoir ce que cherchent à accomplir Saf et Teddy, apprendre la raison pour laquelle ses conseillers lui cachent des choses (et, logiquement, s'assurer de leur fiabilité), découvrir ce que cache son père dans ses appartements privés, soutenir discrètement les actions du Conseil, qui sème la zizanie en Estill, ainsi que toute les intrigues qui se nouent plus tard (autour de sa couronne, des draps que cousaient sa mère, des étranges sculptures de Bellamew, de la tapisserie mystérieuse d'une magnifique femme rousse…).

En somme, j'ai trouvé ce roman extrêmement chaotique. Bitterblue ne sait plus où donner de la tête, et nous non plus. Ce qui est sûr, c'est qu'il vaut mieux éviter de couper sa lecture ! C'est malheureusement ce que j'ai dû faire, et j'ai perdu moult informations accessoires (par exemple le pouvoir de Darby, et vu le nombre de pages, il était hors de question que je passe mon temps à chercher).
Sauf qu'en arrivant à la fin, j'ai remarqué le lexique qu'avait rédigé l'auteure au travers de Death… Un who's who très pratique, et non dénué d'un certain humour. Que ne l'ai-je remarqué plus tôt ?

Mais en-dehors de ce défaut, le roman est vraiment pas mal. Il est même plutôt addictif, compte tenu du fait qu'il s'y passe systématiquement quelque chose. Je n'ai pas pris le temps de lire Rouge avant de le commencer, et cela n'a pas gêné ma lecture. Selon moi, il est seulement essentiel de connaître Graceling. Le tome deux c'est du bonus, utile surtout pour connaître en détail un personnage qui fait une petite apparition vers la fin.
M'enfin, j'ai peut-être raté quelques clins d'oeil...
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Comme je l'ai dit pour les précédents volumes, j'adore la plume de Kristin Cashore. Ce tome ci, plus long que les précédents nous emmène sur les pas d'un personnage rencontré dans le premier volume "Graceling", Bitterblue. Celle ci tente tant bien que mal de comprendre le royaume hérité de son père, le roi Leck, qui le lui a légué dans un état quelque peu empoisonné. Rappelons que le roi fut un tyran pervers doté d'un immense pouvoir qui lui a permis d'asseoir son pouvoir et son autorité malsaine sur une population manipulée. Bitterblue hérite donc de ce royaume et de ses gens, qu'elle doit d'abord essayer de comprendre, de saisir le passé, intimement lié à son géniteur qu'elle ne connaissait pas, et tenter de le reconstruire. Nous la découvrons tentant d' entrer dans son rôle de reine et d'assumer ses fonctions.
Je disais dans les critiques des volumes précédents que la frustration m'avait gagné concernant le personnage de Leck, le roi pervers. Celle ci est amplement apaisée avec ce volume car Kristin Cashore, à travers les yeux de son héroïne et le passé minutieusement révélé par ses sujets, nous révèle ce maléfique personnage. Elle n'en propose par un portrait direct, n'en fait pas une description habituelle, mais choisit plutôt de nous dévoiler toute sa personnalité à travers ses actes; et par l'atrocité de ces actes, nous découvrons toute l'étendue perverse, débridée, maladive, corrompue du personnage de Leck. En 3 romans, Kristin Cashore a réussi à nous dépeindre un personnage d'une rare barbarie et d'une telle inhumanité sans jamais le définir comme un personnage principal. Toujours présent en toile de fond, jamais révélé, le roi Leck incarne la cruauté et la sauvagerie à l'état pur, qui même après sa mort, continue de hanter ses sujets.
Le reste de l'histoire tourne bien entendu autour de Bitterblue et de ses affaires royales, fortement et profondément imbibée de l'influence malsaine de Leck; je prend plaisir à croiser de nouveau des personnages du premier tome ainsi que du second " Rouge", car Kristin Cashore n'oublie pas de nous rappeler que ses personnages évoluent dans un seul et même univers cohérent. Et ce troisième tome est enfin l'occasion de réunir les deux parties du continent alors séparées par d'infranchissables montagnes, et de comprendre toute l'étendue de son imagination. Cela nous révèle également le potentiel d'histoires à raconter tant son univers est vaste et riche, et nous laisse rêveur quant à la suite.
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Ce roman clôt la trilogie des sept royaumes et s'intéresse à Bitterblue, la petite fille qui apparaissait dans le tome 1. Elle ne m'avait pas particulièrement intéressée mais je me suis dit "pourquoi pas?".

En fait, je ne l'ai pas aimée du tout comme personnage principal.
Elle est indécise, plutôt puérile (passe son temps à pleurer), ne comprend rien et attend toujours de l'aide des uns ou des autres.
Elle se réfère sans arrêt à ses parents, à son enfance. Avec un père comme le sien et vu, les circonstances de leur mort, cela se tient mais, malgré tout, cela m'a fait bailler.
C'est vrai qu'on comprend pourquoi elle ne maîtrise pas grand chose dans son royaume mais quand même...
J'ai trouvé frustrant de lire ce livre alors que généralement j'aime beaucoup les histoires de complot politique et de manipulation au sommet du pouvoir. Là, je me suis ennuyée me forçant à continuer.

Tout n'est pas mauvais, loin de là (c'est pour cela que j'ai mis deux étoiles) : d'abord ce n'est pas trop mal écrite et le roman déborde la cadre stricte d'un roman d'heroic fantasy pour évoquer des questions plus politiques et philosophiques; ce qui n'est pas courant.
D'autre part, on s'aperçoit que régner n'est pas chose aisée même quand on a de grands principes et beaucoup de bonne volonté.
La question que se pose Bitterblue, c'est de pouvoir agir et de pouvoir s'appuyer sur les bonnes personnes.
Cependant, sur les trois quarts du livre, elle est dans le brouillard et moi aussi et je n'ai pas aimé ça.
Le roman aborde aussi la question difficile de l'"après-tyrannie".
C'est bien d'avoir renversé le tyran mais de guérir les traumatismes de toute une société, c'est autrement plus difficile et plus complexe.
C'est le premier livre que je lis où l'on aborde cette question.

Po et Katsa, les protagonistes principaux du tome un, reviennent avec d'autres personnages secondaires mais on n'a pas l'impression qu'ils aient mûri; ils passent leur temps à se disputer et à se réconcilier puis à courir partout dans les sept royaumes.
D'ailleurs, Po a plus de moments de tendresse avec Bitterblue qu'avec Katsa.
Eux qui étaient les héros du tome un deviennent parfois dans ce tome-ci des personnages de comédie.
Malgré la présence de nombreux personnages, en eux-même plutôt intéressants, et une intrigue qui m'a semblé au premier abord attirante, l'impression que j'ai eue a été l'extrême lenteur du récit; j'ai eu le sentiment qu'il ne se passait pas grand chose et que l'auteure "délayait" trop.
Comme mon attention décrochait, j'ai eu l'impression à plusieurs reprises que les actes des personnages n'avaient ni queue, ni tête et cela contribuait à mon désintérêt. Cercle vicieux, s'il en est. Toute l'histoire autour du vol de la couronne royale, par exemple, m'a paru comme inutile à l'intrigue. C'en était quasi ridicule.

A tout cela, s'ajoute le fait que la romance de Bitterblue et de Saf ne m'a pas emballée du tout.

Bref, encéphalogramme plat et aucune palpitation cardiaque à la lecture de ce livre. Un manque général d'intensité, si je peux l'exprimer ainsi.
Son seul intérêt pour moi c'est de relier les deux autres tomes.

Pour conclure, je dirais que cette série ne sera malheureusement pas dans mes préférées, même si j'avais beaucoup aimé le tome deux.

A partir de 16 ans
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Et un deuxième coup de coeur, un ! Autant Rouge m'avait laissé un petit goût d'inachevé, autant j'ai trouvé que Bitterblue clôturait la trilogie des Sept royaumes merveilleusement bien. Se replonger dans l'univers créé de toute pièce par Kristin Cashore fut un vrai régal, et encore, le mot est faible : cette lecture m'a totalement happée. Tout y fait sens, les évènements des deux tomes précédents s'épanouissent dans celui-ci… Bref, gros coup de coeur pour ce dernier opus :)
L'action de Bitterblue se déroule huit ans après celle de Graceling : Leck est mort, et sa fille règne depuis sur le royaume de Monsea, tentant tant bien que mal de guérir les sévices infligés à tout le pays durant les trente et quelques années précédentes. Si elle peut compter sur l'aide de Katsa et Po, ses amis ont malheureusement d'autres priorités : la fin des rois-tyrans des Sept Royaumes a sonné, et le Conseil est bien décidé à aider les populations dans leur soulèvement. La jeune reine doit donc faire face, seule, aux troubles de son royaume. L'influence et la perversité de Leck se font toujours sentir, et semblent ancrés bien plus profondément que ce que Bitterblue imaginait : elle ne sait à qui se fier, ses conseillers eux-mêmes paraissant atteints d'une folie incurable. Il va pourtant lui falloir découvrir la vérité : l'avenir de son peuple tout entier en dépend. Même si elle doit pour cela exhumer les secrets du passé, et se confronter de plein fouet à la barbarie de celui qui fut son père…
Bon. Il y a une chose qu'il faut que je vous dise : j'ai trouvé ce dernier opus terriblement dérangeant. Sans aucune comparaison avec les deux premiers, qui paraissent bien fadasses à côté. L'atmosphère qui s'en dégage est extrêmement oppressante, et frise souvent avec le malsain : plus d'une fois, j'ai senti un frisson glacial me parcourir l'échine. Il m'est également arrivé de me rendre compte que je venais de passer une heure, deux heures à lire les yeux écarquillés, la bouche légèrement entrouverte, complètement bouleversée par ce qui se jouait sous mes yeux.
Pour autant, cela n'a pas entravé ma lecture : je l'ai vécue à fond, et c'est peut-être ce pourquoi cela m'a fait autant… D'effet, dirais-je. C'est simple : je n'ai pas vu défiler ses sept cent et quelques pages. Oppressant, prenant… Passionnant, surtout ! Il faut dire que j'avais été très frustrée par la manière dont l'auteure avait traité l'histoire de Leck dans Rouge. Elle nous avait mis en appétit avec Graceling, et les promesses du deuxième tome n'avaient pas été, à ce niveau là tout du moins, tenues. Avec Bitterblue, on est au coeur du problème… Et on obtient les réponses que l'on espérait depuis le début. Et quelles réponses ! Brrr, j'en ai encore froid dans le dos : Leck était complètement fou, et nous découvrons au fur et à mesure les atrocités qu'il n'a cessé de commettre durant son règne. le traumatisme subi par son peuple est encore là, palpable, affleurant sans cesse sous le masque de sérénité affiché par beaucoup. Nous naviguons perpétuellement entre doute, horreur et désemparement, complétement perdus dans cet océan de mensonges et de duperie. Je vous l'ai dit, l'atmosphère de ce roman est des plus… particulières : on veut connaitre la vérité, tout en la repoussant de toutes nos forces, de peur d'être incapable de l'affronter.
Et, au milieu de tout cela, Bitterblue. J'ai adoré son personnage. Il était particulièrement prometteur dans le premier tome, et prend toute sa valeur dans celui-ci : ce n'est qu'une simple humaine, et pourtant… Elle en jette, il faut le dire. Jeune, fragile, et pourtant combative… Je dois vous avouer que j'ai été impressionnée. On la voit douter de tout, puis s'affirmer, se détacher des carcans d'ignorance dans lesquels on l'a maintenue toute sa vie durant, devenir ce pourquoi elle est faite : Reine d'un royaume qu'elle aura porté à bout de bras, pour le dégager de la fange dans laquelle Leck l'avait plongé. C'est qu'elle a du cran, cette petite !
Côté personnages secondaires, Kristin Cashore nous a également gâtés : outre les anciens (Katsa, Po, Raffin, Bann, Giddon…) que l'on retrouve avec grand plaisir, les petits nouveaux ne sont pas mal non plus. Les quatre conseillers de Bitterblue, notamment, m'ont énormément intriguée. Ceux qui auront lu ce dernier opus comprendront pourquoi ! Pendant toute ma lecture, je n'ai su sur quel pied danser avec eux. Et, finalement… Hum, mieux vaut que je m'arrête là :) Et puis, il y a Saf, et Teddy… Et Hava, Helda, Fox… Bref, tout un tas de personnages plus ou moins présents, apportant chacun leur tour leur lot de rebondissements, de surprises. Je suis tombée sous le charme des uns, j'ai exécré les autres, et je ne suis restée insensible à aucun.
En fait, je ne suis restée insensible à rien, dans ce roman : je l'ai vécu. Vous devez connaitre cette sensation, quand une lecture vous prend aux tripes, ne vous lâche pas de bout en bout… Cette sensation de vide, ensuite, qui vous assaille dès que la dernière page est tournée… J'ai eu beaucoup de mal à me remettre de cette lecture, et j'ai dû m'obliger à prendre un autre roman, à passer à autre chose, à… Tourner la page. Moi qui voyais d'un bon oeil l'idée de terminer (enfin) une série ! Je n'imaginais pas que le pincement au coeur que je ressentirais immanquablement serait aussi fort. Cet ultime tome a surpassé toutes mes espérances, en me faisant passer un moment incroyablement fort, puissant : une foule d'émotions n'a cessé de me submerger au fil des pages, et j'ai lu, j'ai lu jusqu'à ne plus en pouvoir, jusqu'à être davantage en phase avec ce monde imaginaire qu'avec le monde réel. C'est donc un coup de coeur, un grand, un fort, un merveilleux coup de coeur
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Eh bien, c'est exactement l'effet que l'argent a, vous ne trouvez pas ? Le fait de ne pas y penser est l'un des privilèges liés au fait d'en avoir, et l'un de ses dangers.
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"Cela ressemble à un code. Une certaine partie de mon cerveau se calme et traduit pour moi.
-Vous écrivez beaucoup de code? Vous, une boulangère? demanda Saf en passant par la porte extérieure, la faisant sursauter et laisser tomber un "W" au mauvais endroit.
-Les recettes secrètes du château?"
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- J'aimerais me transformer en quelque chose que je ne suis pas, Hava. Comme vous même le faites, ou comme les personnages des sculptures de votre mère.

Hava alla se poster près des fenêtres qui donnaient sur la cour principale.

- Je ne me transforme pas, Majesté. Ce sont les autres qui me voient différentes, c'est tout. Ce qui ne fait que renforcer ma nature: je suis une illusionniste.

- Moi aussi je suis une illusionniste, murmura Bitterblue. En ce moment même: par exemple, je fais semblant de diriger Monséa.
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Des histoires d’échecs. Pourquoi les gens venaient-ils les écouter ?
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-Comment avez-vous pu faire preuve d'autant de froideur à l'égard d'êtres humains? asséna-t-elle, furieuse.
-C'est plus facile que vous ne pourriez le croire, Majesté, dit Rood. Il suffit de ne pas penser, d'éviter d'éprouver quoi que ce soit, et de comprendre, dans le cas contraire, que le fait de ne pas se soucier des gens demeure en fin de compte la seule chose pour laquelle nous sommes tous doués.
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