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Les nouveaux mystères de Marseille tome 12 sur 13
EAN : 9782709648714
300 pages
J.-C. Lattès (04/03/2015)
3.56/5   31 notes
Résumé :
Où peut vous mener un souvenir d’enfance ! Lors d’une sortie familiale avec Cécile et les enfants, Adèle et Thomas, Raoul Signoret se casse les dents sur une double énigme. Les grottes Loubière, sur les hauteurs de Marseille, près du village de Château-Gombert, abritent des trésors géologiques ; mais l’entrée en est condamnée depuis des années, après la découverte du cadavre profané d’une fillette.
Si les grottes sont murées, comment se peut-il que le ciment ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
La nouvelle affaire – la douzième - à laquelle participe Raoul Signoret, le reporter aventureux du Petit Provençal, le conduit à Château-Gombert. Comme à son habitude, il met le doigt sur une affaire considérable, qui commence – grâce à lui – par la découverte de deux petits cadavres d'enfants dissimulés dans une grotte, pourtant murée depuis des années. Et c'est en remarquant que les briques ont été à nouveau maçonnées de frais qu'il imagine d'aller y voir, accompagné d'un vieux photographe à la retraite (tiens, tiens … serait-ce un avatar de l'auteur lui-même ?) habitant le village, et qui jouera dans cette aventure un rôle capital.
Pas question de dévoiler quoi que ce soit de plus sur cette sombre affaire, qui a pour cadre les collines au nord-est de Marseille, en ce chaud mois de mai 1909. On note des faits terrifiants mais pas suffisamment reliés entre eux, la présence de personnalités jugées influentes, la nécessité de débusquer des preuves avant de mettre la police – et l'excellent Eugène Baruteau, oncle de Raoul et maître de l'Evêché, en action. Raoul se mêle de tout et risque sa peau pour comprendre … Sa pratique sportive va lui être d'un grand secours !
Pour résoudre cette énigme, on manque de témoins. En revanche, on va découvrir la noirceur de certaines pratiques hélas toujours aussi actuelles, mais sans doute bien plus scandaleuses dans ces temps de début de siècle et de pudibonderie militante.
Le livre reprend fidèlement les codes de la série : des personnages hauts en couleurs, le soleil et le merveilleux paysage de la mer servant de décor aux déjeuners dominicaux de la famille Baruteau, le parler local qui me rappelle bien des expressions familiales, des recettes de cuisine et surtout, un suspens qui dure, qui dure … Jusqu'à l'explication finale devant les familiers du commissaire central, à l'occasion d'un repas napolitain, comme dans les romans d'Agatha Christie et l'exposé d'Hercule Poirot.
Juste un petit regret : j'ai fini par éviter de lire les titres des chapitres pour ne pas savoir ce qu'ils recèlent …

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Après un premier chapitre très corrida dans tous les sens du terme, ce douzième mystère de Marseille débute par la découverte de deux cadavres d'enfant dans une grotte qui est déjà une scène de crime fermée depuis la mort d'une fillette quelques années plus tôt.
Comme souvent l'enquête prend son temps. Elle débouche cette fois sur une affaire plus sombre et plus sordide que dans les épisodes précédents avec de tristes personnages sans scrupules, le dénouement final s‘avérant relativement inattendu.
Mais l'intérêt n'est pas que dans l'intrigue et on retrouve avec plaisir les personnages de Jean CONTRUCCI, le journaliste Raoul SIGNORET et toute sa petite famille et surtout Eugène BARUTEAU, oncle de Raoul et commissaire central de la police marseillaise, imposant personnage haut en couleur dont la perspicacité n'a d'égal que son féroce appétit.
Comme dans les autres opus de la série l'auteur fait revivre pour notre plus grand plaisir le Marseille du début des année 1900 et ses environs, utilisant les noms de rues de l'époque, décrivant de façon imagée des commerces et des industries d'un autre temps pour chaque quartier où se déroule l'intrigue. Il émaille son récit de faits historiques ayant enrichi la vie marseillaise, utilise un langage parsemé d'expressions marseillaises où l'humour a toute sa place et nous enchante avec les magnifiques paysages servant notamment de cadre aux traditionnels repas de la famille BARUTEAU, avec du soleil et des senteurs pour le plaisir de nos sens.
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Deux enfants sont retrouvés morts dans la grotte de la Loubière, sur les hauteurs de Marseille. Non loin de là, une riche propriété, accueillant les gens de la dite "bonne société" pour des soirées entre amis d'un genre un peu particulier. Il n'en faut pas plus pour que les langues aillent bon train dans ce qui était encore le village de Château-Gombert. Jean Contrucci poursuit sa visite du Marseille de la Belle Époque, en compagnie de Raoul Signoret, le journaliste du "Petit Provençal", et de son oncle Eugène Baruteau, le directeur de la Sûreté Judiciaire. Une enquête "en tandem", une fois n'est pas coutume, chacun se renvoyant la balle à coups de cachotteries et de traits d'humour. On rit, on sourit, on cogite, bref un Contrucci de belle venue, avec un message social très actuel en ces temps de forts vents migratoires…
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Cette critique n'est pas objective car je suis fan de la plume de cet auteur. Avant même de m'intéresser à l'intrigue policière menée tambour battant par les personnages récurrents dans la série des « Nouveaux Mystères de Marseille », je sais que je vais savourer un style qui m'emporte : vocabulaire imagé, descriptions vivantes, personnages campés avec minutie, jusqu'aux menus décrits avec une truculence qui met l'eau à la bouche. L'auteur nous brosse un tableau vivace de Marseille au début du XXe siècle et mêle avec maestria la fiction avec les faits historiques. de l'enquête policière, je dirais que comme dans tous les autres volumes, elle est rondement menée et prend des détours inattendus, bref, lisez-le, lisez-les tous. Pourquoi avoir choisi de vanter ce volume plutôt qu'un autre… mais parce que cet exemplaire est dédicacé !
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Je viens de finir cet ouvrage à caractère policier, mon premier de M. Jean Contrucci. le style guilleret est plaisant mais trompeur car le sujet est grave, le découpage des chapitres est agréable, les dialogues sont pleins d'expressions locales (ou revendiquées comme telles mais usitées aussi chez nous les "francoprovençaux" ou "arpitans" qui ne sommes pourtant ni de langue d'oc, ni de langue d'oil d'origine ...), et parfois un peu bavards, mais on est dans le Sud ... Cependant quelques anachronismes apparaissent dans les dialogues tel celui ayant trait aux vitamines en 1909 alors que le mot d'origine anglaise n'apparaîtra qu'en 1913. Et ça, ça gâche un peu le plaisir ... Cet ouvrage n'est donc pas excellent et vaut essentiellement pour la situation géographique de son action. Ceci dit la lecture est agréable et procure beaucoup de plaisir malgré quelques faiblesses après tout bien pardonnables ... A trop vouloir en faire ... D'autant plus que le passionné d'aviation que je suis a lu avec satisfaction les allusions aux aviateurs fameux qu'étaient Henri Fabre, Hubert Latham et Louis Blériot dont les noms fleurissaient dans les journaux de l'époque pour leurs exploits !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il vit s'avancer une grande fille d'environ vingt-cinq ans, les cheveux noirs en bandeaux sous un bonnet de dentelle transparente, vêtue d'un corsage blanc au décolleté carré. Il ne cachait rien des formes qu'il était chargé de dissimuler. Une jupe parme toute simple qui descendait jusqu'à terre soulignait des hanches pleines, et la belle marchait tête haute, sûre d'elle et de son allure, indifférente au faisceau de regards mâles qui la lorgnaient. Elle portait sur sa hanche gauche un grand panier de lavandière vide. Un seul bémol venait altérer cette harmonie : une tache pigmentée de la taille d'une pièce de dix francs offensait sa joue droite. Mais elle ne parvenait pas à gâcher l'impression d'ensemble.
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Raoul ne résistait pas au sentiment de sympathie qu'il éprouvait. Ces gens parlaient et agissaient avec le bon sens pratiques des hommes simples, humbles, proches de la terre, qui savent ce qu'ils veulent et procèdent avec logiques. Pas comme ces agités de la ville tout gonflés d'importance qui brassent de l'air pour masquer leur impuissance.
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J’arrive de Château-Gombert, le village est sens dessus dessous. Si vous voyiez la panique ! Il n’y a plus un minot qui traîne sur la place des Aires après la classe.
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Depuis l'Etoile, à six cent cinquante-deux mètres au-dessus du port, on pouvait contempler la fourmilière marseillaise jusqu'à la mer, îles comprises.
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