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EAN : 9782707320216
166 pages
Editions de Minuit (10/01/2008)
3.93/5   73 notes
Résumé :
Les personnages littéraires ne sont pas, comme on le croit trop souvent, des êtres de papier, mais des créatures vivantes, qui mènent une existence autonome à l'intérieur des textes et vont jusqu'à commettre des meurtres à l'insu de l'auteur.
Faute de l'avoir compris, Conan Doyle a laissé Sherlock Holmes se tromper dans sa plus célèbre enquête, Le Chien des Baskerville, et accuser à tort un malheureux animal, permettant au véritable assassin d'échapper à la ... >Voir plus
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Dans cette analyse extrêmement fouillée du Chien des Baskerville, Pierre Bayard reprend l'enquête de Sherlock Holmes pour démasquer le véritable l'assassin en utilisant sa méthode de critique policière, qui consiste tout d'abord à étudier le texte en pointant chaque invraisemblance ou incohérence du récit, ainsi que chaque erreur du détective. Ensuite, sa méthode s'apparente à une dissection au scalpel de l'intrigue en cherchant tout simplement les explications les plus rationnelles qui peuvent expliquer même des faits a priori étranges, et en se détachant des seuls témoignages rapportés par les personnages, selon le principe d'incomplétude qui postule que le récit rapporté par le narrateur ne saurait être complet et que nous restons ignorants de bien des faits ou des expériences qu'ont pu vivre les personnages.

Se rangeant dans la catégorie des intégrationnistes, c'est à dire de ceux qui reconnaissent "une certaine forme d'existence aux personnages de fiction", Pierre Bayard se sert de cette perméabilité entre le monde fictionnel et le monde réel pour démonter les ressorts littéraires et psychologiques qui ont conduit Sherlock Holmes à se fourvoyer totalement et à laisser échapper le véritable assassin. Pierre Bayard n'est pas seulement professeur de littérature mais aussi psychanalyste et c'est à cette discipline qu'il recourt pour nous rappeler que A. Conan Doyle avait fini par développer une telle haine pour son personnage (qui le monopolisait au point de l'amener à négliger ses autres oeuvres) qu'il avait essayé de le faire disparaître. Contraint par la pression de ses innombrables fans de le ressusciter, A. Conan Doyle se serait vengé sur son personnage en le laissant absent du récit pendant une bonne partie du roman, puis en l'amenant à se tromper de multiples fois. Je n'y connais rien en psychanalyse mais je reconnais que l'explication est très séduisante et plutôt convaincante. Toute aussi convaincante est la démonstration que Stapleton est innocent des crimes dont on l'accuse.

Mais la solution alternative proposée par Pierre Bayard, si elle a le mérite d'éliminer (presque) toutes les invraisemblances et de mettre à nu le véritable motif du crime, ne m'a pas complètement convaincue.

Attention spoiler - ne pas lire si vous préférez découvrir le livre :



N'hésitez pas à lire ce livre, aussi passionnant que divertissant !

Challenge multi-défis 2020
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Je ne suis pas très féru d'essais sur la littérature, je préfère lire les oeuvres et m'en faire ma propre interprétation plutôt que de me référer à des théories. Pourtant j'ai ouvert un jour un livre de Pierre Bayard, attiré par son titre provocateur : « Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? ». Intrigué et charmé, j'ai lu récemment son dernier essai, titillé cette fois-ci par son titre paradoxal : « le plagiat par anticipation ». Décidé dorénavant à engloutir l'oeuvre de ce professeur de littérature à l'université et psychanalyste, j'ai décidé de m'attaquer à cette « Affaire du chien des Baskerville », non sans avoir préalablement relu l'une plus célèbres aventures de Sherlock Holmes, dont il ne me restait pratiquement aucun souvenir.

Alors que dans les ouvrages que j'ai cités il se référait à de nombreuses oeuvres pour exposer ses théories, dans celui-ci Bayard s'attache principalement au fameux « Chien des Baskerville » de Conan Doyle, dont il se propose de faire la « critique policière » : « de nombreux meurtres racontés par la littérature n'ont pas été commis par ceux que l'on a accusés. En littérature comme dans la vie, les véritables criminels échappent souvent aux enquêteurs et laissent accuser et condamner des personnages de second ordre. Eprise de justice, la critique policière se donne donc comme projet de rétablir la vérité et, à défaut d'arrêter les coupables, de laver la mémoire des innocents. » Ainsi, Sherlock Holmes se serait trompé ? Ce ne serait pas la première fois, comme nous le rappelle Pierre Bayard qui reprend l'enquête, décortique la méthode Holmes, relève les incohérences, repère les maladresses, réinterprète les indices, comble les lacunes pour, au final, disculper le coupable désigné et révéler le véritable meurtrier. le plus beau est que sa démonstration est absolument convaincante.

La démarche peut sembler sacrilège (comment Sherlock Holmes a-t-il pu commettre tant d'erreurs ?), voire surréaliste (comment Conan Doyle lui-même a-t-il pu se tromper ?), mais comme dans les deux ouvrages susnommés, la provocation ou le paradoxe sont pour Bayard le point de départ de réflexions originales sur la littérature, en particulier sur les relations qu'entretiennent les lecteurs avec les oeuvres, les lecteurs avec les personnages, et le créateur avec sa création. Bayard nous rappelle qu'une oeuvre littéraire n'est pas un objet fermé, complet, que chaque lecteur y apporte sa propre vision, remodelant le récit avec sa propre imagination. J'ai particulièrement aimé l'idée de l'autonomie du personnage de fiction, de sa vie propre, en-dehors de l'oeuvre qu'il « habite » (les fans de Jasper Fforde saisiront), pour le lecteur aussi bien que l'auteur. Ainsi de Sherlock Holmes (les preuves de son existence autonome existent : le tollé que provoqua sa disparition et surtout sa maison, à Londres, que chacun peut visiter) et Conan Doyle qui entretinrent des rapports conflictuels, peut-être pas étrangères d'ailleurs à la légèreté du grand détective dans cette affaire du chien des Baskerville.

Bien d'autres idées émaillent l'essai de Pierre Bayard, toutes plus stimulantes les unes que les autres. Sa manière légère et iconoclaste d'aborder les concepts littéraires est réellement plaisante, sans pédanterie. Deux autres oeuvres ont été passées à la moulinette de la « critique policière » de Pierre Bayard : « le meurtre de Roger Ackroyd » et « Hamlet » (!). En attendant, partez à la (re)découverte du « Chien des Baskerville » (un conseil : (re)lisez le livre de Conan Doyle avant). Ludique et passionnant.


Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Ingénieux ou farfelu ? Je n'arrive pas à trancher.

Nul besoin de relire le roman auparavant (mais bien sûr, c'est d'autant plus intéressant si on prend le temps de le faire) car Pierre Bayard résume l'intrigue et en restitue l'atmosphère en citant d'abondants extraits. Puis il reprend le fil de l'enquête, s'attachant à en montrer les manquements, pointant les incohérences voire les contradictions dans les conclusions de Sherlock Holmes, rien de moins !

S'appuyant sur le concept de « l'autonomie des personnages », Pierre Bayard démontre que l'auteur ne contrôle pas tout et que ceux-ci peuvent mener une vie propre à l'intérieur du récit.

« Ceux-ci ne sont pas, comme le croit trop souvent, des êtres de papier, mais des créatures vivantes, qui mènent dans les livres une existence autonome, allant parfois jusqu'à commettre des meurtres à l'insu de l'auteur. » C'est une hypothèse assez séduisante qui me fait penser à l'univers de Jasper Ffforde et à la saga Thursday Next dont je lis le tome 3 en ce moment, où les personnages s'apparentent à des acteurs, doués de vie et d'intentions. Pierre Bayard recourt aussi à la psychanalyse pour montrer que les personnages peuvent acquérir un certain degré de réalité, au moins dans notre inconscient, et donc jouer un rôle dans nos vies…

Et puis Pierre Bayard se fixe pour objectif de réhabiliter ce pauvre chien, injustement accusé de meurtre depuis une centaine d'années, alors on ne peut que saluer l'initiative !

C'est aussi une réflexion au sens large sur l'acte de lecture et sur la place du lecteur quant à la construction du sens de l'oeuvre : « C'est le lecteur qui vient achever l'oeuvre et refermer, d'ailleurs temporairement, le monde qu'elle ouvre, et il le fait à chaque fois d'une manière différente. »

C'est parfois un peu tiré par les cheveux, mais j'ai aimé me replonger dans l'univers de Conan Doyle et découvrir les failles de l'enquête, qui sautent aux yeux maintenant qu'elles ont été pointées du doigt ! Il définit ainsi ce qu'il appelle la critique policière : « Celle-ci vise à tenter d'être plus rigoureux que les détectives de la littérature et les écrivains, et à élaborer des solutions plus satisfaisantes pour l'esprit. »
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Après avoir démontré pourquoi Oedipe n'a peut-être pas tué Laïos, pourquoi Claudius n'est peut-être pas l'assassin du père de Hamlet ni le docteur Sheppard celui de Roger Ackroyd, Pierre Bayard - psychanaliste et fondateur de la critique policière - se penche sur l'aventure la plus célèbre de Sherlock Holmes.

Il suffit de lire le Chien des Baskerville d'un oeil un peu attentif - comme je l'ai fait juste avant d'ouvrir ce livre-là - pour réaliser que la narration est truffée d'invraisemblances et de conclusions approximatives. Si Pierre Bayard les relève dans le détail, ce n'est pas pour en conclure que Conan Doyle a cafouillé dans son scénario et aurait mieux fait de porter un peu plus d'attention à ce qu'il écrivait au lieu de rêver à ses projets de romans historiques. Non. Il va beaucoup plus loin que ça, et sur des voies bien plus intéressantes.

D'une part, il prend en considération le contexte d'écriture du Chien des Baskerville, premier texte à faire réapparaitre Holmes après sa disparition dans les chutes de Reichenbach, et la relation complexe, tissée de haine et de dépendance, que l'écrivain entretenait alors avec sa créature. Il prend en considération, surtout, le statut ambigu du personnage mythique, qui par son poids dans l'imaginaire collectif finit par brouiller les frontières entre fiction et réalité, jusqu'à échapper au contrôle de son créateur et acquérir une forme de vie propre, quasi autonome. de cette dépossession de l'auteur part justement le principe de la critique policière, qui « vise à tenter d'être plus rigoureux que les détectives de la littérature et les écrivains, et à élaborer des solutions plus satisfaisantes pour l'esprit » (p. 61)

Partant de là, Pierre Bayard reprend l'enquête dans le détail, jusqu'à faire apparaître l'existence dans le roman d'un autre assassin, bien plus retors, à côté duquel Sherlock Holmes passe totalement à côté. Un assassin qui aurait commis ses meurtres à l'insu de l'auteur lui-même... ou depuis les profondeurs de son subconscient.

La psychanalyse - ou art de projeter ses propres fantasmes sur le cerveau des autres - est loin d'être ma tasse de thé, et les analyses de cet ordre que propose l'auteur pour expliquer l'anéantissement de Sherlock Holmes dans le roman ne me convainquent qu'à-demi. En revanche, ne pourrait-on pas imaginer que Conan Doyle, obligé de faire renaître ce personnage qu'il en est venu à haïr, ait très volontairement pris sa revanche en concevant ce scénario qui, en apparence, donne satisfaction aux lecteurs et au personnage lui-même, mais ridiculise ce dernier aux yeux d'un lecteur plus pointilleux - ou tout au moins de lui-même ?

Comme Sherlock Holmes, son entourage et le lecteur lui-même, projettent leur imaginaire personnel sur l'oeuvre jusqu'à se convaincre de l'existence du meurtrier au chien, le psychanalyste projette sa propre subjectivité professionnelle sur les intentions de l'auteur, jusqu'à voir irruption du subconscient où il n'y a peut-être que volonté de mystification.
Si cette dernière hypothèse conviendrait mieux à ma propre subjectivité, nul doute que l'ouvrage de Pierre Bayard ouvre sur l'oeuvre - et la littérature en général - des portes passionnantes.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Dès les 50 premières pages, on en prend plein la face, et on se dit que Watson et Sherlock sont peut-être de vieux croûtons qui ont fait leur temps, et ne sont pas du tout les maîtres de rigueur qu'ils veulent bien nous faire croire, d'ailleurs Watson n'est vraiment pas "une lumière", je l'avais bien repéré dans l'original relu la veille.
le nombre de bourdes ou de mystères irrésolus par le célèbre détective laisse songeur. Je ne me souvenait pas d'autant de faiblesses de raisonnement quand j'ai lu les aventures étant gosse. En fait, même si c'étaient des types infaillibles, je suis d'accord pour dire qu'entre ce que veut bien dire Watson, de ce que veut bien lui révéler Holmes, il y a fort possiblement place à l'erreur judiciaire, et que tout compte fait, quand tout ce petit monde se fourvoie, il peut tout à fait se passer autre chose en coulisse que jamais personne ne révèle à l'écrit. Croire sur parole ce que nous dit le narrateur, qui lui-même prend pour argent comptant de potentiels faux témoignages, c'est vraiment très con de lui, et de nous.

Je n'ai pas atteint le niveau pathologique de non discernement entre le niveau du réel, le niveau de la fiction, et le niveau intermédiaire, mais il est vrai que Sherlock Holmes ou Arsène Lupin ont toujours eu un impact presque magique ou mystique sur moi, si bien que j'ai toujours espéré en secret qu'ils aient existé. Donc maintenant que j'ai lu ça, je suis obligée de m'asseoir dessus, si je veux pouvoir relire leurs aventures sans me dire qu'il y a sûrement boniment et embrouille partout,et qu'on se moque de ma crédulité. Ce sont mes mythes après tout, je ne peux pas les laisser se faire détrôner.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Et dès lors que Le Chien des Baskerville, s'ouvre sur une erreur d'interprétation de Holmes, il est inévitable de se demander si celle-ci ne préfigure pas une erreur plus globale, portant sur l'ensemble du roman, et si, se glissant dans la marge étroite entre loi scientifique et généralité statistique, un assassin n'en aurait pas profité pour échapper à la police et pour couler depuis, en toute impunité, des jours paisibles.
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Dans la chambre où elle est enfermée depuis plusieurs heures, la jeune fille entend les cris et les rires qui montent de la grande salle. A mesure que la soirée avance et que les esprits s’échauffent sous l’influence de l’alcool, l’angoisse grandit en elle à la pensée du sort que lui réservent les hommes qu’elle entend festoyer, et, au premier rang, le pire de tous, le chef de la bande, Hugo Baskerville, propriétaire dévoyé du manoir qui porte son nom
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Mais aucune hypothèse ne doit être écartée, et l'on peut supposer que ce chien en particulier n'aime que la chair vivante. Là se situe l'invraisemblance la plus complète du livre, qui confine à l’impossibilité matérielle. Cette impossibilité porte sur la vitesse avec laquelle l'action est censée se dérouler. Le chien se trouve, d'après l'examen des traces, à une vingtaine de mètres de sa victime, et donc, s'il s'est lancé à pleine vitesse, à quelques secondes de l'atteindre. Comment penser qu'en une durée aussi brève Baskerville puisse être pris d'une attaque cardiaque, en mourir et que le chien ait le temps de faire un diagnostic suffisamment précis pour décider, au nom de préférences alimentaires, de stopper son effort avant d'avoir atteint le corps?
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Loin d'être un système fermé, la méthode Holmes laisse ainsi subsister, tant au niveau ponctuel des indices qu'à celui de la construction d'ensemble, des solutions alternatives. Et c'est paradoxalement sa richesse qui la conduit à l'incertitude.
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Et si l'on suit cette hypothèse, il existe donc, autour du monde littéraire ouvert par l'œuvre, une multitude d'autres mondes possibles que nous pouvons compléter par nos images et nos mots.
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Vidéo de Pierre Bayard
Nancy Murzilli invite Pierre Bayard & Yves Citton
Dans l'essai de Nancy Murzilli, la fiction est analysée sous le prisme d'une expérience de pensée. Raconter des histoires, jouer au pirate, interpréter un personnage de théâtre ou un rôle social, faire des projets, mentir, rêver, parler aux fantômes ou aux anges, communiquer avec le règne animal, lire l'avenir dans les tarots ou dans les astres, jeter des sorts, écrire des romans… Souvent perçues comme des échappatoires au réel, ces opérations mentales nous permettent de « savoir » et d'« agir » sans utiliser les moyens ordinaires d'information.
En avril et avec la complicité de la comédienne Anne-Laure Sanchez, Nancy Murzilli tirait les cartes à la Princesse de Clèves. Pour cette deuxième rencontre, elle invite deux « personnages » de son livre, Pierre Bayard et Yves Citton, chercheurs reconnus pour leurs travaux sur les fictions littéraires et sociales.
« Tout écrivain qui a discuté un peu longuement avec un lecteur attentif connaît cette expérience d'inquiétante étrangeté où il se rend compte de l'absence de correspondance entre ce qu'il a voulu faire et ce qui en a été compris. » Comment parler des livres que l'on a pas lus ?, Pierre Bayard
À lire – Nancy Murzilli, Changer la vie par nos fictions ordinaires, Premier parallèle, 2023 – Pierre Bayard, Et si les Beatles n'étaient pas nés ?, éd. de Minuit, 2022 – Yves Citton, Altermodernités des Lumières, Seuil, 2022 – Yves Citton, Faire avec. Conflits, coalitions, contagions, Les liens qui libèrent, 2021.
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