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Le Clan des Otori tome 4 sur 5

Philippe Giraudon (Traducteur)
EAN : 9782070579037
624 pages
Gallimard (15/02/2007)
4.16/5   821 notes
Résumé :
Seize ans ont passé depuis que Takeo a retrouvé Kaede, après tant d'épreuves. Ils ont trois filles l'aînée, la belle Shigeko, promet d'être une héritière digne d'eux, ses cadettes, les jumelles Miki et Maya, ont des talents singuliers. Mais l'harmonie et la prospérité des Trois Pays attirent l'attention de l'empereur, réveillent la convoitise et les haines enfouies. La Tribu n'a pas renoncé à sa vengeance, les étrangers arrivent avec leur religion et leurs armes à f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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A peine ai-je eu fini de terminer la trilogie que je me suis lancée dans ce livre IV qui se passe seize ans plus tard... ! Et j'ai juste adoré cette suite, bien que j'aie des choses à y dire !
Nous retrouvons donc les personnages que nous suivions déjà dans les trois premiers tomes, tout en en découvrant des nouveaux, tels que les filles de Takeo et Kaede par exemple. J'ai très rapidement aimé Shigeko, leur fille ainée, tandis que mon attachement pour les jumelles est venu plus tard, petit à petit. Mais je les ai prises en affection pendant toute la seconde moitié du bouquin, et comment dire que la fin m'a un peu bouleversé ?

Mon avis sur les personnages déjà présents dans la trilogie a bien évolué. Mon attachement pour Takeo s'est renforcé, mais celui pour Kaede a baissé, étrangement. Déjà, elle est beaucoup moins présente dans ce livre, mais ce n'est pas ça qui m'a un peu déçu, mais plutôt le fait que j'ai eu du mal avec la Kaede de seize ans plus tard. Je ne saurai l'expliquer mais je n'ai pas été attachée à elle de la même façon que dans les premiers livres hélas. Et je suis déçue ; je pensais qu'elle serait peut-être passée au-dessus de la (au fait : dire que j'aimais bien Hana quand elle était petite... tsss). Bien sûr que sa réaction était complètement compréhensible, mais j'avais espéré qu'elle réagisse autrement malgré tout... Même si la fin m'a touchée, ma compassion envers elle ne fut que brève et est arrivée bien tard.

Sinon, je voulais dire que je me suis vraiment rendue compte du à quel point j'étais attachée à Taku...

Ce livre, où nous suivons les points de vue de différents personnages, nous plonge dans un récit de 600 pages rempli d'actions, écrit d'une plume que j'aime beaucoup. Je me suis tant attachée à cet univers et aux personnages, et pas une fois j'ai eu envie que l'histoire ne s'achève...
J'ignore si cette suite est meilleure que la trilogie. C'était différent mais pour moi, la trilogie et ce livre IV restent quand même je pense à égalité.

Cette fin était magnifique, quoique elle m'eut donné envie de pleurer. J'ai aimé son réalisme. Ce n'est pas un happy end. Mais j'ai été touchée (et profondément attristée quand même).

J'ai énormément aimé lire ce livre IV. Je l'ai ressenti bien différemment de la trilogie. Je n'ai malheureusement pas retrouvé l'attachement et l'admiration que j'avais pour Kaede lors de la trilogie. Bien que sa réaction à la fin fut évidemment justifiée, elle m'a énervé, même durant le reste de l'histoire. Je n'ai pas réussi à retrouver l'étincelle que j'avais avec la Kaede de la trilogie, mais après ce ressenti est complètement personnel.

C'est une suite que j'ai tout de même adoré et je suis incroyablement heureuse d'avoir découvert cette saga magnifique ♥ ! (et très attristée à l'idée de l'avoir fini...) J'espère pouvoir lire le Prequel bientôt... ^^
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J'y suis allée un peu à reculons car je ne voulais pas voir la fin de Takeo. Mais en même temps j'étais curieuse de savoir si c'était comme annoncé par la prophétie ou non.
Je suis contente de cette lecture mais triste de voir la mort de nombreux personnages que l'on connait depuis trois tomes....C'est une partie d'échecs complexe que l'on a l'impression de suivre, où chaque petit événement presque insignifiant des tomes précédents, va se révèlera au final décisif ! Mensonges par omission, malentendus, traitrise, attrait de la nouveauté et jalousie ... tout va concourir à ce final assez inattendu et haletant ! On ne comprend pas toujours les décisions des personnages mais les sentiments de chacun paraissent toujours justes. C'est encore une fois bien prenant, la tension monte crescendo. Il reste le préquel puis la série sur les enfants Otori pour me consoler de la fin de cette quadrilogie.
Challenge Mauvais genres 2024
Challenge sfff 2024
Challenge pavé 2024
Challenge roman jeunesse
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Ma relecture de la tétralogie s'achève tout juste, et le rideau vient de retomber pour la deuxième fois sur cette tragédie.

Car oui, ce qui s'était amorcé à la fin du tome précédent, cette dernière part de la prophétie arrive enfin à son terme.

On retrouve dont seize ans plus tard nos différents personnages qui ont parsemé les premiers tomes. Mais loin d'une vision idyllique d'un royaume en paix et d'une famille unie que l'on aurait pu espérer.


La belle famille de Takeo (Hannah la soeur de Kaede et Zenko le fils de Lord Arai) on tout deux leur rancoeur: l'une jalouse de sa soeur n'a jamais accepté le refus de Lord Otori de la prendre comme concubine, l'autre ne lui a jamais pardonné la mort de son père abattu de manière indigne par un de ses alliés le pirate Fumio.
La Tribue quand a elle est divisée, aussi bien entre que parmi les familles.


Même au sein du couple Otori, Kaede n'aime guère ses jumelles (superstition considérant les jumeaux comme porte-malheur) et est rongée par son incapacité à concevoir un fils.


Encore une fois le clan des otori surprend dans l'univers de la littérature jeunesse par une histoire grave, tragique, ou se mêle avec une grande élégance cruauté et beauté dans un style simple et élégant.*

Même connaissant l'histoire à l'avance, je n'ai pu m'empêcher de sentir mon coeur se serrer de pitié par moment en particulier

Une série que je ne regrette pas d'avoir relu car même si elle peut convenir pour de jeunes adolescent, elle reste aussi profonde et marquante pour des lecteurs plus adultes.

*J'ai fait cette relecture en anglais, j'ajoute au passage que l'anglais reste accessible malgré quelques mots moins commun, donc si vous êtes à l'aise en anglais n'hésitez pas. ;)
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Je me suis réveillée ce matin, prête à continuer ma lecture du "Clan des Otori, IV". Mais lorsque j'ai posé mes yeux sur le livre, je me suis rappelée avec tristesse que je l'avais fini la veille ; ça y est, je ne vivrai plus les aventures de Takeo, Kaede, Shigeko, Shizuka… Mais commençons par le début plutôt que par la fin !

Les années ont passé et notre couple de jeunes héros a instauré paix et prospérité dans les Trois Pays. de plus, leur famille s'est agrandie : une très belle fille, Shigeko, et deux petites soeurs jumelles : Maya et Miki, qui possèdent les talents de la Tribu. Malheureusement, Araï Zenko en veut à Takeo pour la mort de son père, Akio désire toujours la mort du héros, et l'empereur voit d'un mauvais oeil le pouvoir du couple formé par Takeo et Kaede.
La première partie du roman nous présente la famille Otori, la gestion des Trois Pays, leur prospérité, l'amour du peuple pour ce clan, sans oublier de nous parler des menaces pesant sur les Otori et sur la paix. Lian Hearn évoque aussi les relations entre les différents protagonistes, en rappelant des faits passés ; j'avais peur que ce soit raconté tel un résumé bête et méchant, mais non, c'est très bien fait,distillés par-ci, par-là, sans que ça occupe tout le récit.
Puis les événements s'enchaînent, d'abord doucement, avec les manigances, les morts, les trahisons, l'espoir… et tout s'accélère durant la dernière partie du livre, avec notamment une nouvelle bataille. Mais contrairement à ce que j'ai déjà pu observer au cours de lectures précédentes, le début n'est pas lent et la fin bâclée. Pas du tout, même ! Si le début met bien les choses en places, cela ne veut pas dire qu'il ne se passe rien, bien au contraire ; si à la fin du roman tout s'enchaîne assez rapidement, c'est parce que c'est aussi le cas pour les héros. La narration est très bien maîtrisée.
Quant aux protagonistes, j'ai été très agréablement surprise par leur évolution, notamment celle de Kaede. On voit beaucoup moins la jeune femme dans ce tome, mais on découvre à quel point sa vie a changé, qu'elle souffre de ne pas avoir de fils, qu'elle aime toujours autant son époux… Mais elle a beau être mariée à Takeo, elle a toutefois du mal à accepter ses pouvoirs, ses talents, et elle s'avère être tout de même quelqu'un de très proche des traditions, qu'elle respecte énormément.
J'ai été triste que le roman prenne fin parce que je n'avais pas envie que l'histoire s'achève. Mais bon, il faut savoir passer à autre chose. Heureusement pour moi, je n'en ai pas tout à fait fini avec "Le Clan des Otori", puisqu'il existe une préquelle, donc j'ai encore un moment de répit pour me faire à l'idée qu'ensuite, ce sera terminé pour de bon.

Avec le Vol du héron, Lian Hearn nous signe-là un très bon roman qui met fin à cette superbe saga qu'est "Le Clan des Otori" ; des personnages attachants, détestables, de magnifiques descriptions – tellement bien écrites que j'avais l'impression non pas de les lire, mais de les regarder apparaître sous mes yeux – et une histoire très bien racontée, voilà pour moi le combo gagnant de ces romans. Je ne peux que vous en conseiller la lecture.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Eh bien voilà, la grande histoire et prophétie s'achève avec ce quatrième tome. Franchement, j'ai un avis fort partagé. À la fois, je suis content de l'avoir lu, mais en même temps j'aurais préféré ne jamais le lire pour m'arrêter sur la fin bien plus "heureuse" du troisième tome. J'ai été comme choqué sur le choix de l'auteure de terminer la saga aussi brutalement. À travers plus de 500 pages, plusieurs événements surviennent avec leurs lots de questionnement, des personnages apparaissent avec différents talents et intrigues. On retrouve ainsi la saveur de la trilogie et pourtant, le final se termine en un claquement de doigts. Quel dommage de ne pas avoir développé certaines parties de l'histoire, aller jusqu'au bout de l'intrigue et répondre à bon nombre de questions. Par exemple que devient Fumio ? La place des armes et du commerce (pourquoi avoir évoqué ce sujet pour disparaitre vers la fin) ? La place de la nouvelle religion ? Pourquoi avoir amené le personnage de la soeur de Takeo sans pour autant « creuser » sa place dans la saga (remarque valable pour bon nombre des autres personnages), etc. Bref, le grand final tient en un seul petit chapitre. Autant les histoires et les interactions entre les différents personnages paraissaient réalistes, autant j'ai trouvé peu crédible la réaction de Kaede vis-à-vis de Takeo sur la fin de l'histoire ; ce fut comme un mauvais rêve... Ma déception/tristesse est grande ! La force qui faisait ce petit truc à la saga a éclaté pour basculer dans une fin tragique classique. Dommage.
Quoi qu'il en soit, je ne remets en rien la qualité d'écriture et l'univers généreusement partagé de Lian Hearn. Quelle prouesse ! Pas une seule seconde je ne me suis ennuyé au point de lire le livre quasiment d'une seule traite.
Ce quatrième tome m'invite surtout à relire la véritable histoire de Takeo et Kaede qui pour moi s'arrête à la fin du troisième tome.
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critiques presse (2)
BDGest
22 mars 2024
Une adaptation flamboyante des romans qui, depuis le début, maintient un très haut niveau de qualité. Elle mérite amplement le détour : un classique aux thématiques universelles qui vous fera vibrer, assurément.
Lire la critique sur le site : BDGest
Lecturejeune
01 juin 2007
Lecture jeune, n°122 - Vu le succès de la trilogie originale (voir LJ n°107,108,113), on pouvait craindre une suite purement commerciale. Il n'en est rien. Nous retrouvons ici avec un grand plaisir Takéo, devenu seigneur des Trois Pays, aux côtés de son épouse Kaedo. Il a eu la chance d'avoir trois filles : Shigeko l'aînée, puis des jumelles Maya et Miki. Mais ce bonheur est assombri par l'arrivée d'un émissaire de l'empereur des Huit Îles et de son général, qui lui demande de se démettre. Par ailleurs, le rebelle Akio élève Hisao, le fils caché de Takéo, dans la haine de celui-ci. La prophétie, qui annonce que Takéo sera tué par son fils, est en marche... Tous les éléments qui ont fait le succès des trois premiers tomes sont à nouveau réunis : les amours impossibles, les trahisons, les complots, les batailles épiques, les secrets dissimulés, les morts héroïques... L'intrigue est toujours aussi complexe, le nombre de personnages secondaires impressionnant et tous jouent un rôle qui s'avère déterminant au final. Ce quatrième tome conclut avec brio la série du Clan des Otori. Le Vol du héron a obtenu en mai le prix Imaginales 2007 dans la catégorie « oeuvre pour la jeunesse ». ndlr Sébastien Féranec
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
- Je dois faire vite, se dit-elle. Il ne faut pas que Makoto m'en empêche.
Mais ce ne fut pas Makoo qui fit tomber le poignard de ses mains. Ce fut la voix d'une fillette criant dans la salle des peintures :
- Mère !
Miki courut dans le jardin, pieds nus, les cheveux en désordre.
- Mère ! Vous êtes venue !
Kaede eut un choc en voyant combien Miki ressemblait maintenant à Takeo. Puis elle se vit elle-même dans sa fille, en cet âge où elle s'apprêtait à devenir une femme. Elle avait été un otage, seule et sans protection. Pendant toute son enfance, elle n'avait pas eu de mère. Devant le chagrin de sa fille, elle songea :
- Je ne peux pas ajouter encore à cette douleur.
Elle se souvient que Miki avait perdu sa soeur jumelle, et elle versa de nouveau des larmes pour Maya, son enfant.
- Il faut que je vive pour Miki, pour Sunaomi et Chikara. Et pour Shigeko bien sûr. Et même pour ce garçon qui ne s'appellera plus Hisao. Pour tous les enfants de Takeo - nos enfants.
Elle leva son poignard et le jeta loin d'elle. Puis elle ouvrit ses bars à sa fille.
Une volée de moineaux se posèrent sur les rochers et l'herbe autour d'elles, en remplissant l'air de leurs pépiements. Comme s'ils obéissaient à un signal lointain, ils repartirent tous ensemble et s'envolèrent dans la forêt.
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- Hisao, n'oublie pas notre rendez-vous, dit-il en se rendant invisible.
Mais au moment où sa silhouette s'estompait, Hisao saisit son bras en criant :
- Emmenez-moi avec vous ! Ils ne me laisseront jamais partir, mais elle veut vous accompagner !
Etait-ce le fait d'être invisible, suspendu entre les mondes, étais-ce l'intensité de l'émotion du garçon ? Toujours est-il qu'à cet instant il vit ce que Hisao voyait ...
Sa fille, Yuli. Morte depuis seize ans...
Et il comprit avec stupeur ce qu'était le garçon.
Un maître des fantômes.
Il n'en avait jamais rencontré. Leur existence ne lui était connu que par les chroniques de la Tribu. Hisao lui-même l'ignorait, de même qu' Akio. Il ne fallait surtout pas que ce dernier l'apprenne.
Pas étonnant que ce petit souffre de migraines. Kenji avait envie à la foie de rire et de pleurer.
Il sentait la main de Hisao crispée sur son bras tandis qu'il regardait le visage de spectre de sa fille. Il la voyait comme dans ses souvenirs, enfant, adolescente, jeune femme. Son énergie et sa vie étaient encore présentes mais atténuées, lointaines. Il vit ses lèvres remuer et l'entendit articuler :
- Père, alors qu'elle ne l'avait pas appelé ainsi depuis sa dixième année.
Elle l'ensorcelait autant qu'en ces temps reculés.
- Yuki, dit-il d'une voix éperdue.
Et il redevint visible.

Akio et Kazuo n'eurent aucune peine à se sasir de lui. Ni l'invisibilité ni le second moi ne purent le sauver.
- Il sait comment on peut approcher Otori, déclara Akio. Nous le forcerons à parler, puis Hisao devra le tuer.
Mais le vieillard avait déjà mordu dans la capsule empoisonnée pour l'avaler. C'était le même poison que sa fille avait été contrainte de prendre. Il mourut comme elle, dans d'affreuses souffrances, plein de regret d'avoir échoué dans sa mission et de devoir abandonner son petit-fils. En ses derniers instants, il pria pour qu'il puisse demeurer avec l'esprit de sa fille et que Hisao emploie ses talents afin de le retenir.
- Quel fantôme puissant je ferais, pensa-t-il.
Cette idée le fit rire, de même que la conscience d'en avoir fini de toutes les joies et les tristesses de cette vie. Cependant il était parvenu au terme de son chemin, avait achevé son oeuvre en ce monde et mourait en toute liberté. Son esprit affranchi pouvait rentrer dans le cycle éternel de naissance, de mort et de renaissance.
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incipit :
- Venez vite ! Père et Mère sont en plein combat !
Otori Takeo entendit distinctement la voix de sa fille appelant ses soeurs à l'intérieur du château d'Inuyama, de même qu'il entendait les bruits mêlés de toute la résidence et de la ville s'étendant au-delà. Cependant il choisit de les ignorer, ainsi que le chant des planches du parquet du rossignol sous ses pieds, pour se concentrer tout entier sur son adversaire : son épouse, Kaede.
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Les porteurs déposèrent Shizuka à l'entrée du sanctuaire et elle s'avança lentement dans la cour principale, si légère qu'elle semblait planer. La foule se pressant dans l'entrée la vit s'asseoir par terre en croisant les jambes, comme un être divin sur une fleur de lotus, avant de se laisser enfin à verser des larmes pour la mort d'un de ses fils et pour la traîtrise de l'autre.
Elle resta assise là tandis qu'on célébrait les rites funéraires et qu'on gravait et érigeait les stèles. Les jours passèrent et elle demeura sur place, sans boire ni manger. La troisième nuit, il plut doucement, et le peuple dit que le Ciel lui donnait à boire. Par la suite, il plut chaque nuit. Dans la journée, on voyait souvent des oiseaux voleter autour de sa tête.
- Ils la nourrissent avec des grains de millet et du miel, rapportèrent les moines.
Les habitants de la ville disaient que le Ciel lui-même pleurait pour la mère affligée, et ils multipliaient les actions de grâce en voyant que le danger de sécheresse était évité. La popularité de Zenko ,e cessait de décroître tandis que la lune du cinquième mois commençait à s'arrondir à l'horizon.
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- Minoru a quelque chose a vous lire, répliqua-t-il en faisait signe au secrétaire de commencer.
Minoru lut sans émotion, avec sa froideur coutumière, mais ils n'en fut pas moins accablés par ce qu'il apprenait. Shigeko ne cacha pas ses larmes. Hiroshi resta assis, horriblement pâle, comme étourdi par un coup en pleine poitrine. Gemba renifla brusquement et s'exclama :
- Vous avez gardé cela pour vous toute la journée ?
- Je ne voulais pas troubler votre concentration. Je ne m'attendais pas à votre victoire. Comment pourrais-je vous remercier ? Vous avez été tous magnifiques !
Des larmes d'émotion montèrent aux yeux de Takeo tandis qu'il parlait.
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