Le Club des Cinq, Fantômette, Oui-Oui et les autres... : Les grands succès des bibliothèques rose et verte

Qui n'a jamais lu dans son enfance un seul tome de la bibliothèque rose ou verte ?
Ce bel album est assuré d'un beau succès.
Il nous propose un moment de nostalgie, un instant de pur plaisir.
Ils sont tous là :
- le bon petit diable, les enfants du capitaine Grant, Oui-Oui, le club des cinq, Pardaillan, Fantômette, les conquérants de l'impossible, Michel, l'Étalon noir, Zorro, le capitaine Némo, le clan des sept, Alice, Bennett et tant d'autres qui ont aidé à nous faire devenir, ou pas, de solides lecteurs.
Très documenté, bien aéré, richement illustré, ce beau livre est assurément réussi.
Il est explicatif sans être pompeux.
Il raconte l'aventure, intimement liée, de ces deux collections, crées par Louis Hachette en personne.
La bibliothèque rose fut conçue, en 1856, pour occuper les enfants pendant les voyages, pour permettre aux parents de lire sans être dérangés par leur progéniture et ainsi d'acheter des livres pour toute la famille !
En 1924, Hachette décide de lancer la bibliothèque verte qui, destinée essentiellement aux garçons de plus de douze ans, publiera, dans un premier temps, les grands classiques de la littérature jeunesse...
Chacun de nous a, cachés dans un coin de ses meilleurs souvenirs, quelques titres de ces deux collections, qu'il n'oubliera jamais.
Pour ma part, je choisirai dans la bibliothèque rose :
- "le mystère du nid d'aigle", "les Jolivet à la grande hutte", "le club des cinq joue et gagne", "le jongleur à l'étoile", "les Jolivet font du cinéma" et "le général Dourakine"....
Puis dans la bibliothèque verte :
- "le pilote du Danube", "20.000 lieues sous les mer" et "Michel Strogoff"....
L'album fait aussi la part belle aux auteurs dont les noms résonnent comme familiers à nos mémoires
- la comtesse de Ségur, Jules Verne, Jack London, Alexandre Dumas, Paul Féval, Paul-Jacques Bonzon, Georges Chaulet, Caroline Quine, Georges Bayard, Enid Blyton, Enid Blyton et encore Enid Blyton...
En le refermant, je crois qu'on ne peut s'empêcher de penser un peu au temps perdu de notre enfance et c'est, là, un joli cadeau que nous fait cet ouvrage.

L'air de rien, c'est un bout de notre patrimoine littéraire, et pas des moindres: celui de nos adolescences...