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Le Conseiller tome 1 sur 2
EAN : 9782266240369
960 pages
Pocket (07/05/2014)
3.49/5   196 notes
Résumé :
Angleterre, 1520. Règne des Tudors. Le roi Henri VIII n’a pas de fils pour lui succéder. Situation préoccupante qui pourrait entrainer le pays sur le chemin de la guerre civile. Aussi décide-t-il de divorcer de Catherine d’Aragon, avec qui il est marié depuis plus de 20 ans pour épouser Anne Boleyn, dont il est tombé amoureux. Son conseiller, le cardinal Wolsey échouant à obtenir l’accord du pape, un jeune homme plein de fougue et de ressources va peu à peu entrer d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 196 notes
Le Conseiller constitue le premier volet d'une grande fresque historique relatant le règne des Tudors. Dans ce premier volet, nous découvrons l'ascension sociale de Cromwell, simple fils de forgeron aux plus hautes fonctions du royaume et son "amitié" avec le monarque, Henri VIII qui est en conflit avec la papauté afin de divorcer de son épouse légitime Catherine et épouser sa concubine, Anne Boleyn.


Ce livre est un pavé historique. Je termine ce livre avec un sentiment mitigé....
J'ai suivi avec plaisir les différentes intrigues, les fausses amitiés, les connivences, les promesses, la montée de certains personnages à de hautes fonctions et la déchéance d'autres pour des raisons parfois futiles....le cadre sombre de cette époque avec les exécutions par bûcher des hérétiques, le conflit entre l'église et l'Angleterre, les guerres de pouvoir.... le livre est plutôt bien documenté et rend l'immersion du lecteur dans cette époque plutôt aisée. le tout n'est pas romancé à outrance et reste assez fidèle aux événements.


Par contre... j'ai eu un gros souci avec ce style d'écriture. Tout est relaté à la troisième personne au travers du regard de Cromwell. Cela donne la sensation par moment de lire le journal de celui-ci. C'est froid, distant, sans réel parti pris. Les faits sont relatés de manière distante comme si Cromwell ne désirait froisser personne. Les chapitres sont très longs et les événements s'enchaînent par moment comme des successions de faits mais au final, nous n'apprenons pas énormément de choses des visées de Cromwell. Il a pourtant eu un impact important et tout cela est mis au rebut. Dommage....


Indéniablement, un très bon roman historique mais un style lourd qui risque de rebuter les courageux.
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Je n'aurais sûrement pas lu cet ambitieux roman de plus de 800 pages s'il ne m'avait pas été prêté par une amie. Et je l'en remercie car j'ai découvert une écrivaine dotée d'un vrai talent de conteuse. Elle nous raconte l'histoire de Thomas Cromwell (1485-1540) qui bouleversa à jamais l'histoire de l'Angleterre. le conseiller s'ouvre en 1500 et se referme trente-cinq années plus tard durant lesquelles nous aurons assisté à sa lente ascension. La suite nous sera contée dans deux autres tomes, le pouvoir et La disgrâce, qui sortiront respectivement en 2014 et 2015.

Thomas Cromwell connut une carrière d'abord aventureuse. Pour échapper à un père forgeron alcoolique qui le battait, il s'embarque à 15 ans vers la France pour aller guerroyer en Italie puis s'initie à la finance dans une banque florentine. Il revient en Angleterre en tant qu'avocat et entre au service du cardinal Thomas Wolsey, l'homme qui sans en avoir la couronne dirige l'Angleterre. Élu au Parlement dès 1523, Cromwell échappe à la disgrâce de Wolsey grâce à son intelligence et son sens de la politique. Nommé au Conseil du roi, il est au coeur du pouvoir puisqu'il connaît les affaires de Rome et celles de l'Église d'Angleterre, à l'heure où Henri VIII mène sa politique de rupture. Outre le divorce d'avec Catherine d'Aragon, qui devrait affermir la jeune dynastie des Tudors (Catherine n'a pas d'enfant mâle) par son mariage avec Anne Boleyn, Henri veut aussi mettre la main sur le considérable pouvoir temporel et spirituel de l'Église. Les monastères en sont l'enjeu à cause de leur poids économique. Thomas devient le principal théoricien de l'anglicanisme et d'une pratique "impériale" du pouvoir dont il assure la mise en oeuvre. En 1535, quand s'achève ce premier tome, il a fait d'Henri VIII le chef de l'Église d'Angleterre et a vu disparaître ses principaux adversaires, dont le grand humaniste Thomas More. Il est alors au plus haut sommet de l'Etat.

Bon, d'accord, me direz-vous voilà sans doute un intéressant roman historique.
Pas du tout ! C'est beaucoup mieux qu'intéressant ! C'est captivant. Historique, la saga de Hilary Mantel l'est d'autant plus que l'auteure est devenue la seule femme à avoir remporté deux fois le Booker Prize, Goncourt du Commonwealth. Alors, pourquoi un tel engouement pour une histoire de roi et de reines dans l'Angleterre postmédiévale ? D'abord le roman est superbement écrit, ensuite il est passionnant. de plus, Dans l'Ombre des Tudors n'est pas un roman historique ordinaire. Ecrit au présent , on pénètre à l'intérieur des pensées de Thomas Cromwell, et c'est toute la force de ce récit. Incroyablement fouillé et moderne, il est fait presque uniquement de dialogues. L'écriture est rapide, nerveuse. Les personnages sont remarquablement mis en scène – le portrait de Thomas Cromwell est subtil, complexe et on le découvre plus humain qu'on ne pouvait l'imaginer. 
C'est une épopée formidable : le souffle de l'Histoire, la reconstitution d'une époque marquée par un fanatisme religieux et une humanité naissante, des débats et critiques politiques qui trouvent de échos dans l'actualité du XXIe siècle, des rebondissements et des intrigues à foison.
 Ce roman est pourtant tout sauf facile, du moins au début, il faut s'habituer au style particulier de l'auteur, mais il vaut vraiment la peine d'être lu. Intelligent et foisonnant ! Passionnant ! Et dire qu'il va falloir attendre un an pour lire le second tome de cette trilogie !
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Thomas Cromwell, s'il est l'un des hommes politiques les plus importants d'Angleterre pour avoir mis en place la réforme anglicane au XVIe siècle, n'est pas forcément très connu dans le détail en France.
La trilogie d'Hilary Mantel, « le conseiller », répare cette injustice en narrant la vie de cet homme illustre, à l'origine fils de forgeron, régulièrement battu par celui-ci au point de s'enfuir à 15 ans pour l'Europe, revenu en Angleterre quelques années plus tard. Employé par le cardinal Wolsey, auquel il restera d'une fidélité exemplaire même après la disgrâce de ce dernier, il est remarqué par Henri VIII qui le charge de réussir à obtenir du pape son divorce d'avec Catherine d'Aragon, incapable de lui donner un héritier mâle, afin d'épouser Anne Boleyn…

« le conseiller » n'est cependant pas une biographie, mais un roman historique, ce qui permet à l'auteur de romancer les zones d'ombre liées à ce personnage de la manière la plus crédible qui soit. L'histoire est racontée du point de vue de Thomas Cromwell et l'on a accès ainsi à ses pensées (politiques, religieuses et stratégiques, qui lui ont permis d'avoir cette carrière exceptionnelle) et sentiments au sujet de la vie à la Cour et des personnages célèbres (Henri VIII, Anne Boleyn, sa soeur Mary Carey, Jane Seymour…) qui l'animent. La vie là-bas n'était pas de tout repos (comme dans toute Cour, de toute façon) !

Le résultat est un roman captivant, passionnant, flamboyant, ce qui n'était pas une mince affaire quand on sait que l'ouvrage fait plus de 700 pages. le grand talent de conteuse et d'historienne d'Hilary Mantel lui a ainsi fait réussir un ouvrage qui apprend beaucoup de choses sur les moeurs, les modes de vie et de pensée de la cour d'Angleterre, sans aucun temps mort. Elle a également réussi à donner de l'épaisseur à tous ses personnages, leur (re)donnant, pendant la durée du roman, souffle et vie. Je me suis surprise à m'attacher à Thomas Cromwell, homme secret, complexe, mais qui n'oublie pas ses origines humbles (la noblesse ne manque de toute manière pas de les lui rappeler), et, dans un autre registre, à Jane Seymour, jeune femme discrète, voire effacée, et réfléchie.

Je vous recommande donc vivement la lecture du premier tome de cette trilogie !
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J'ai d'abord acheté « le miroir et la lumière » sans savoir qu'il s'agissait du troisième tome d'une trilogie, attirée par la période historique dans laquelle est ancré le roman : la naissance de l'anglicanisme. Je me suis donc empressée de faire l'acquisition des deux 1ers tomes et me voici plongée dans les méandres de la politique anglaise du XVIème siècle pour mon plus grand bonheur.
« le conseiller » est l'obscur et secret Thomas Cromwell. Après sa fuite à l'adolescence de la demeure familiale pour échapper aux coups de son ivrogne de père forgeron, on retrouve Thomas quelques vingt ans plus tard aux côtés du Cardinal Wolsey, son mentor.
Celui-ci s'oppose au roi Henri VIII qui veut faire annuler son mariage avec Catherine d'Aragon et ainsi épouser Anne Boleyn. Il est possédé par cette femme mais aussi espère enfin un fils de cette nouvelle union.
Cromwell malgré l'opprobre qui souille son maître continue à lui être fidèle au risque d'y sacrifier sa propre carrière.
Les pourparlers avec la papauté n'en finissent pas de s'éterniser et Cromwell tirera son épingle de ce jeu en adoptant la carte Boleyn entrainant la rupture de l'Angleterre avec la papauté.
Ce premier tome s'achève avec l'acte de suprématie qui fait du roi, le chef de l'église d'Angleterre et par l'exécution des opposants les plus farouches l'archevêque Fisher et l'ex lord-chancelier Thomas More.

L'entrée dans ce roman, car s'en est un, est assez difficile. Pourtant, une fois passé l'obstacle de la multitude de personnages à mémoriser, une fois dépassée la barrière que constitue le choix d'un point de vue interne à la 3ème personne qui nous perd un peu dans les pensées ou les répliques de Cromwell, le récit est réellement passionnant. On y redécouvre non seulement les phases essentielles de cette période cruciale de l'histoire anglaise, on y découvre les embuches, intrigues, complots, trahisons, manoeuvres des membres de la cour avec à sa tête Anne Boleyn, des membres du clergé qu'ils soient papistes ou réformés, des ambassadeurs des puissances européennes, mais aussi ici ou là, car ce n'est pas le fond du récit, les difficultés de la vie quotidienne d'un sujet lamba du roi.

J'ai aimé découvrir Thomas Cromwell tel que le dépeint Hilary Mantel. Elle avoue elle-même avoir du « broder » autour de ce personnage dont des pans entiers de la vie restent un mystère. Elle en fait un bourreau de travail, un homme de talent, de diplomatie mais aussi de duplicité, animé des meilleures intentions pour l'Angleterre mais qui n'oublie pas non plus de prendre sa revanche sur ceux qui, à un moment, ont humilié Wolsey ou lui-même… Cet homme est brillant, calculateur, profondément humain, capable d'une très grande mauvaise foi pour parvenir à ses fins, plein d'humour… Oui, tout cela à la fois. Les pensées secrètes de Thomas Cromwell confrontées à ses propos « officiels » lors de situations délicates, face à des personnages retors, sont souvent jubilatoires.

J'ai à peine terminé ce volume que je me suis jetée avec avidité et jubilation sur le second.

PS : J'ai découvert avec stupéfaction que l'humaniste et philanthrope St Thomas More n'avait pas hésité à torturer de sa main ceux qu'il soupçonnait d'hérésie...
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Nous sommes en Angleterre en 1520 et le roi Henri VIII a le feu aux fesses (pour ne pas dire autre part). Il brûle pour la belle Anne Boleyn qu'il culbuterait bien sur son royal lit. Pas de chance, la belle joue les vertueuses et refuse de se laisser séduire tant que le monarque n'aura pas divorcé de son actuelle épouse, la plantureuse et caractérielle Catherine d'Aragon. Mais le pape, ce vieux ronchon, refuse de valider le divorce et les conseillers de roi Henri désespèrent de trouver une solution pour apaiser les appétits charnels de leur suzerain et donner, par la même occasion, un héritier à la couronne.

Or voici que surgit de l'ombre un homme aussi curieux qu'imposant : Thomas Cromwell, ancien homme de confiance du cardinal Wosley, tombé en disgrâce pour n'être pas parvenu à faire pression sur le pape. Etrange personnage que ce Cromwell… On le dit venu de la fange, fils de forgeron, ancien marin, ancien mercenaire, ancien comptable, homme de ressources assurément, à la tête bien faite et aux énormes pognes d'assassin. Par la grâce d'une intelligence aigüe et d'une volonté de fer, il saura s'élever au sein de la Cour des Tudors, véritable panier à crabes, jusqu'au sommet de l'Etat.

J'ai commencé ce roman sur un malentendu. J'étais persuadée de lire un roman sur Oliver Cromwell, le lord Protecteur et principal investigateur de la Révolution anglaise. Ignare comme je suis en Histoire Anglaise, il m'a fallu plus de cent pages pour réaliser mon erreur (« Tiens, c'est curieux, c'était pas un siècle plus tard la révolution ? Il aurait eu quel âge ? Euh… cent soixante-dix ans ? ») Mais le temps que je revienne sur terre, j'étais déjà bien accrochée et je m'étais prise d'intérêt pour ce dense et ambitieux roman historique.

Il faut reconnaître cela à Hillary Mantel, elle ne prend pas ses lecteurs pour des crétins. « A l'ombre des Tudors » est un livre qui se mérite : il faut se concentrer pour suivre et démêler en compagnie du subtil Cromwell cet imbroglio de querelles, trahisons, alliances, et complots. La reconstitution de l'époque est fascinante et, malgré un style un peu difficile d'accès au premier abord, quoique fort beau, on ne peut qu'être captivée par cette vaste fresque historique, pleine de vie et de violence. Les portraits des hommes qui la traversent sont finement esquissés, en particulier ceux d'Henri VIII, monarque versatile obsédé par le désir d'être aimé de tous, et de Thomas More, son redoutable chancelier et principal adversaire de Cromwell à la langue dangereusement bien pendue. le protagoniste principal, quant à lui, s'avère charismatique et intriguant sous ses dehors de brute calculatrice au point que l'on se prend à redouter la terrible fin qui l'attendra d'ici quelques années. Je finis donc ce premier tome très satisfaite et ne tarderait pas à mettre la main sur la suite, même si ma curiosité est surtout éveillée par le roman écrit par Mantel sur la Révolution française dont le premier volume sortira en France la semaine prochaine.
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critiques presse (2)
Bibliobs
06 juin 2013
Un best-seller ? Soit. Mais le roman, superbement écrit, n'a rien d'une grosse machine insipide faite pour sauter, dès la mise en rayon, en tête des meilleures ventes.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Liberation
13 mai 2013
La saga de Hilary Mantel est d’une noble étoffe, légère et solide, admirablement servie par la traduction de Fabrice Pointeau et le soin de l’éditeur.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
[...]une fois les cris passés, tous ceux qui avaient l’oreille collée aux murs ont entendu Catherine pleurer.
« Il n’aime pas qu’elle pleure.
– Les hommes disent, réplique Liz en attrapant ses ciseaux : “Je ne supporte pas de voir une femme pleurer”, de la même manière qu’on dirait : “Je ne supporte pas ce temps pluvieux.” Comme si elles n’avaient absolument rien à voir avec les hommes, toutes ces larmes. Comme si c’était juste une de ces choses qui arrivent toutes seules.
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[...]« Dites-nous, maître Cromwell, vous qui êtes allé à l’étranger, les Anglais sont-ils particulièrement ingrats ? Il me semble qu’ils aiment le changement pour le simple plaisir de changer.
– Je ne crois pas qu’il s’agisse des Anglais. Je crois qu’il s’agit des gens en général. Ils espèrent toujours quelque chose de meilleur.
– Mais que leur apporte le changement ? insiste Cavendish. Un chien repu de viande est remplacé par un chien affamé qui mord l’os le plus proche. L’homme repu d’honneurs part, et l’homme affamé et maigre prend sa place. »
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Le nom que nous choisissons est important, de même que le nom que nous nous faisons. Ceux qui perdent leur nom gisent morts sur le champ de bataille, les cadavres ordinaires sans lignée, sans personne pour les chercher, sans chants ni prières perpétuelles.
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On n’apprend rien sur les hommes en les méprisant et en insultant leur fierté. Il faut leur demander ce qu’ils peuvent faire dans ce monde, ce qu’ils sont les seuls à pouvoir faire.
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Ce n'est pas le chant du clairon qui gouverne le monde , mais le cliquètement de l'abaque , ce n'est pas le son du canon , mais le grattement de la plume sur le billet à ordre qui permettra de payer le canon et le canonnier et la poudre et le boulet .
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Vidéo de Hilary Mantel
le Miroir et la Lumière de Hilary Mantel et Fabrice Pointeau aux éditions Sonatine https://www.lagriffenoire.com/le-miroir-et-la-lumiere.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionssonatine
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