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Le Cycle d'Ender tome 4 sur 4
EAN : 9782290303481
413 pages
J'ai lu (24/03/2003)
3.7/5   474 notes
Résumé :
Le cycle d'Ender, Tome 04 :
Les enfants de l'esprit

Les Pequeninos, la Reine et les Humains de Lusitania sont menacés par l'arrivée de Flotte Stellaire qui compte utiliser le « Petit Docteur », un désintégrateur moléculaire, pour préserver la race humaine du terrible virus de la descolada. Seule Jane, l'intelligence artificielle alliée d'Ender, est capable de les sauver, mais son action est menacée par le Congrès Stellaire.
Quant à Ender... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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La planète Lusitania où Ender réside est menacée de destruction par une flotte stellaire qui veut éradiquer le virus de la descolada une bonne fois pour toutes. Mais supprimer la planète équivaudrait à un deuxième xénocide. Pour tenter d'éviter la catastrophe, Ender envoie la réplique de Peter et Wang-mu tenter de convaincre les responsables de la flotte de ne pas commettre l'irréparable, tandis qu'il charge la réplique de Val et Miro de trouver, avec l'aide de Jane, une nouvelle planète de substitution. Sauf que même Jane est menacée et doit trouver un moyen de survivre alors que le Congrès interplanétaire s'apprête à lui couper tous ses réseaux...

Six ans pour finir ce cycle de quatre tomes, que j'ai adoré sur les deux premiers et quasi détesté sur les deux derniers. Comme le tome 3, ce dernier opus ne lésine pas sur la philosophie à travers des dialogues interminables et souvent fastidieux. Ce tome interroge sur l'identité : qui nous sommes, comment les autres nous perçoivent, notre statut par rapport à eux. Card complexifie grandement le jeu en faisant créer à Ender deux personnages, deux copies basées sur son frère Peter décédé et sa soeur Valentine encore parmi eux. Si les copies ont un but bien précis mais caché au début, les dialogues enchaînant les "je ne suis pas moi-même" sont eux légion tout au long du bouquin et n'aident pas franchement à la compréhension. C'est répétitif, lassant, barbant, et surtout prise de tête.
On a aussi droit à des situations très cucul au niveau de l'amour, avec des combinaisons de personnages qui jouent à "je t'aime moi non plus" contamment, toujours derrière des conversations alambiquées et à rallonge.
Le cheminement des personnages et de l'errance de Jane sont très longs, et la fin a de quoi décevoir en 1 : ne réglant pas l'histoire des descoladores, les responsables du virus que Miro, Quara et compagnie tentent d'approcher en essayant de déchiffrer leur langage ; 2 : faisant d'Ender un personnage totalement secondaire dont on parle mais qui agit peu, avec une fin hyper dépitante ; 3 : terminant sur un chapitre à l'eau de rose qui ne colle pas franchement avec l'ambiance globale.
L'auteur a en plus souvent des tournures trop lyriques qui sont lourdingues. le résultat est un tome final qui ne répond qu'à moitié au tome 3, n'enchante plus du tout et s'étale en longueurs infinies comme l'univers. Certaines questions philosophiques sont légitimes et intéressantes, mais elles sont noyées dans tellement de tergiversations qu'il faut s'accrocher pour ne pas laisser tomber.
En bref, je suis contente d'avoir fini et je ne retiendrai et ne recommanderai que les deux premiers tomes.
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Dernier tome du cycle d'Ender, ce livre devait initialement être inclus dans l'avant-dernier mais l'auteur avait encore beaucoup de choses à dire, notamment sur l'intervention politique dans l'art de la guerre.

La conséquence est qu'il faut encore attendre longtemps avant d'avoir un dénouement à cette histoire qui oppose Ender et les siens aux forces du Congrès ayant décidé de détruire Lusitania; la planète rebelle et infectée par la descolada, virus plus qu'intelligent car porteur de messages.

Ce livre est très en-deçà de ses prédécesseurs et l'on s'y perd beaucoup dans des dialogues de grandes longueurs et des sous-histoires bien délayées et n'apportant pas forcément autant de puissance qu'aux tomes précédents. Car nous naviguons entre les personnages secondaires - Ender n'étant plus que l'ombre de lui-même - dans ce roman sans véritable héros.

Ender, parlons-en. Il est malheureux que l'auteur ait ainsi abandonné son personnage. Il lui donne une dimension christique en le faisant mourir ("pourquoi m'as-tu abandonné ?") pour ressusciter au travers des autres sans qu'on ne croie plus à sa divine présence au sein de ses amis.

Nous assistons à la chose la plus intéressante : une sorte de transmutation des êtres qui doivent déterminer quels corps les accueilleront, qui ils aiment ou détestent. Il y a de beaux dilemmes et cas de conscience. Mais une fois parachevée, la fusion hôte / hôte n'est pas renversante, une personnalité disparaît.

Le dénouement n'est pas réellement grandiose même s'il est très plaisant. Il faut dire que les pouvoirs de Jane la mourante, capable de re-localiser instantanément les objets et les personnes, permettent de faire avancer les choses à grands pas.

Le message sur l'humanité est passé. Il faut prendre le temps d'étudier l'ennemi jusqu'à en arriver à la conclusion qu'il n'est pas nécessaire de lui faire la guerre. En effet il ne la souhaite pas et n'a pas été compris, pourquoi le réprimander aussitôt. A méditer.

Je m'en vais désormais lire le tome 1 du cycle pour boucler la boucle. Comme je l'annonçais dans une chronique précédente, j'ai commencé par le 2, étant donné que j'avais vu le film. Il est certain que ce n'est pas suffisant et certains indiquent que le film trahit le livre. Je souhaite me faire mon propre avis. A suivre.
Lien : https://www.patricedefreminv..
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La saga Ender de Orson Scott Card se compose de 4 tomes. Il s'agit d'une saga Space Opera : une nouvelle invasion des doryphores, des extraterrestres que la flotte terrienne a déjà réussi à repousser, menace. Un programme militaire pour former les futurs commandants est en cours. Parmi les élèves tous surdoués, Ender focalise toutes les attentions car il est appelé à devenir un puissant Stratège, même si cela le dépasse. C'est entre ses mains que repose le sort de l'humanité. Et Ender n'a que six ans !

Dans ce 1er tome nous allons suivre l'apprentissage du jeune Ender dans cette école de la guerre et surtout toutes les difficultés auxquelles il va devoir faire face et tous les questionnements que cela va engendrer chez lui. le personnage d'Ender est tout simplement incroyablement bien construit, je me suis tellement attachée à lui que j'ai enchainé les 3 autres tomes pour ne pas le quitter, même si nous le retrouvons par la suite à l'âge adulte. J'ai beaucoup aimé la suite et fin de la saga mais j'ai vraiment eu un énorme coup de coeur pour le 1er tome, très certainement parce que l'auteur a su jouer avec nos émotions en mettant magistralement en scène des enfants !

La plume de l'auteur est totalement addictive et l'univers qu'il nous propose est top ! Comme tout roman de SF, les thématiques abordées sont le reflet de nos sociétés actuelles (pour mémoire, le 1er tome a été écrit en 1984) : xénophobie, art de la guerre, manipulations, conditionnement puis dans les autres tomes, une thématique à laquelle je suis très sensible : le décalage temporel que subissent les voyageurs intergalactiques et qui leur permet de traverser les siècles, avec la question de la mémoire en second plan. Une saga vraiment passionnante qui demande peut-être un peu de concentration sans toutefois être de la hard SF.

J'ai appris depuis que l'auteur faisait l'objet d'une polémique pour ses opinions sur l'homosexualité et le mariage homosexuel. Si je ne partage pas ses opinions, cela ne m'empêche pas d'apprécier ses romans tant qu'il ne fait pas l'objet d'accusations pour crime plus grave que l'expression de son opinion. Je n'adhère pas du tout au "mouvement" qui consiste dernièrement à faire une liste des auteurs à polémique car cela reste à l'appréciation de chaque lecteur, selon ses propres curseurs… Sachez toutefois que je n'ai absolument pas ressenti son avis sur ces questions dans cette saga que je vous recommande fortement !
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Dernier tome de cette série magistrale, mais qui fait tout de même bien de s'arrêter. Ce tome conclut fort bien la série entamée, avec une grosse différence de narration entre le premier et les trois autres livres. Ici se finit donc une intrigue entamée mille pages plus tôt.

Ce livre est égal aux précédents, même si les dialogues étaient nettement plus pénibles à suivre. On aurait dit une comédie romantique moderne, où les conversations sont creuses et où chaque phrase envenime un conflit, sans qu'il y ait beaucoup de sens. Je te lance une pique, je réponds, je tourne autour du pot… Heureusement, c'est contrebalancé par la qualité de l'histoire. On attend une conclusion, et on l'obtient, même si une partie est laissée à l'imagination du lecteur.

Dans la version anglaise, cette subdivision de quatre tomes n'existe pas. Ender est une seule série, qui couple nos deux sagas francophones, le cycle d'Ender et La saga des Ombres. Il y a également deux hors séries, Ender: Préludes et Ender: l'exil qui sont inclus là-dedans. Chez nous ils sont à part. Il faut avoir le coeur bien accroché pour suivre tout ça.

Je suis très contente d'avoir fini ce morceau, et j'ai hâte de lire les hors-série ainsi que La Stratégie de l'ombre.
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Une tome basé sur la vie et la mort.....

Comme vous l'avez deviné avec la présentation de l'éditeur, Lusitania est grandement menacée par le Petit Docteur, cette machine qui avait détruit la planète des Doryphores. Pourquoi sont- ils menacés ? Tout simplement à cause d'un virus nommé la Descolada. Plutôt que de trouver le moyen d'éradiquer le virus ou de trouver un traitement, ou tout simplement de comprendre comment ce virus a été implanté, les dirigeants interplanétaires se sont dit que de virer la planète et ses populations, ce serait plus sympa. Ces mêmes personnes avaient, bien entendu, fustigé Ender lorsqu'on l'a amené à faire le Xénocide contre les doryphores. Comme vous pouvez le voir, cela annonçait déjà l'ambiance du tome précédent. Autant vous dire que pour Les enfants de l'esprit, cela plombe carrément l'ambiance.

Car en plus de tout cela, ces fameux dirigeants ont coupé les ansibles qui maintiennent en vie Jane, l'entité informatique, alors qu'elle est âgée de milliers d'années et qu'elle pourrait être considérée non pas comme réelle personne mais au moins comme personnalité indépendante.

Enfin, d'un autre côté, on suit aussi les enfants nés de l'esprit de Ender : Val et Peter, qui ne sont pas tout à fait vivants car ils sont des morceaux de la personnalité d'Ender. Or, celui ci est en train de mourir, fatigué qu'il est de sa culpabilité de près de 3000 ans (on comprend sa lassitude).

Vous voyez où je veux en venir. La mort est omniprésente dans ce tome, avec la réflexion de l'hérédité, de ce qu'on laisse aux générations futures. Perdure-t-on réellement à travers cet héritage ou notre mort signifie-t-elle la fin de tout ? C'est en cela que ce tome est réellement intéressant car il démontre l'agressivité innée de la race humaine, qui la pousse à détruire les choses au lieu de les comprendre. Et on peut bien évidemment appliquer ceci à notre histoire actuelle lorsqu'on voit des religions ou des idées différentes de la nôtre. Orson Scott Card nous fait cette disgression formidable qui nous pousse à jeter un regard beaucoup plus global sur notre histoire personnelle.


Un tome qui clotûre bien cette saga, en fin de compte.

Oui car tout n'est pas noir dans ce tome. On montre aussi les différentes intéractions entre les familles, entre les espèces. On se rend compte parfois même avec amusement qu'il est plus facile d'établir des relations entre espèces qu'entre membres d'une même famille. Et j'avoue que c'est une partie qui m'a autant amusée que fait réfléchir.

Ce tome montre enfin les différentes connexions entre tout le monde. Comment on peut s'influencer, que ce soit moralement, religieusement, politiquement. Et c'est ce qui fait totalement le charme de cette saga, c'est qu'elle traite de sujets graves, certes, mais elle touche à tout. On peut réellement dire que ces quatre livres peut vous accompagner tout au long de votre vie car elle décortique entièrement tout type de relations que vous pourrez avoir.

En bref : Un énorme coup de coeur. C'est une saga qui me marquera à vie, je pense. Et c'est tant mieux. :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Malu connaît ces choses car il a appris à voir dans les ténèbres où les fils de lumière s’élèvent des âmes-soleils pour toucher les étoiles, toucher les autres, et former des liens bien plus forts et bien plus grands que la toile mécanique sur laquelle danse la déesse. Il a observé cette déesse toute sa vie, essayant de comprendre sa danse et de comprendre pourquoi elle est rapide au point de toucher chaque fil de la toile, sur des milliards de kilomètres, plus de cent fois par seconde. Elle est à ce point pressée parce qu’elle a été capturée dans la mauvaise toile. Elle a été prise dans une toile artificielle et son intelligence est reliée à des cerveaux artificiels qui pensent exemples au lieu de causes, chiffres au lieu d’histoires. Elle est à la recherche de liens vivants mais ne trouve que les liens artificiels et vulnérables des machines, qui peuvent être déconnectées par des hommes sans dieux. Mais si elle s’installe enfin dans un vaisseau vivant, elle aura le pouvoir de se diriger vers la nouvelle toile, le nouveau réseau, et elle pourra danser si elle le souhaite, sans y être obligée, et elle pourra aussi se reposer. Elle pourra rêver, et de ses rêves surgira la joie, car elle ne l’a jamais connue, sauf à travers les rêves dont elle se souvient et qui remontent à sa création, les rêves qui se trouvaient dans l’esprit humain à partir duquel elle a été en partie constituée.
– Ender Wiggin, dit Peter.
Malu répondit avant que Grace n’ait le temps de traduire.
« Andrew Wiggin », articula-t-il avec peine, car le nom contenait des sons qui n’existaient pas dans la phonétique samoane. Puis il reprit la langue sacrée et Grace traduisit de nouveau.
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Les nations Centrales sont tellement sûres d'elles qu'elles n'éprouvent pas le besoin de se lancer dans des guerres de conquêtes. Convaincues d'être supérieures aux autres nations, elles s'imaginent que celles-ci n'ont d'autre ambition que de leur ressembler. Les nations Périphériques, quant à elles, lorsqu'elles se sentent puissantes, éprouvent le besoin de s'affirmer, le plus souvent par l'épée.
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Je n’ai pas besoin d’être d’une quelconque importance ou de me faire remarquer pour être satisfaite de ma vie.
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Ou bien serait-ce là votre dernier secret – que vous ne connaissiez pas plus les gens dont vous racontiez la mort que je ne vous connais ? Vous m’obligerez à inventer, à deviner, à imaginer, à m’interroger – était-ce aussi ce que vous faisiez ? Ce qu’il faut faire ? Se fonder sur l’histoire la plus courante, la plus plausible, puis trouver une explication autre qui paraisse réaliste et soit suffisamment significative et modulable, et la raconter enfin – même s’il s’agit d’une fiction, aussi fantaisiste que l’histoire imaginée de tous ? Est-ce là ce que je dois dire en racontant la mort du Porte-Parole des Morts ? Son don n’était pas de découvrir la vérité, mais de l’inventer ; il ne cherchait pas, ne décortiquait pas, ne décryptait pas les vies des morts, il les inventait. Par conséquent, j’invente la sienne. Sa sœur dit qu’il est mort parce qu’il avait voulu suivre sa femme par loyauté, dans la vie de paix et de solitude dont elle rêvait. Mais c’est la tranquillité de cette vie qui l’a tué, car son aiúa est passé dans le corps de son étrange descendance née de son esprit, et son vieux corps, malgré toutes les années qu’il lui restait à vivre, a été négligé parce qu’il n’avait pas de temps à lui consacrer pour le maintenir en vie.
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Si Wang-mu s’avança. Le jeune homme nommé Peter lui prit la main et la guida dans le vaisseau spatial. La porte se referma derrière eux.
Wang-mu s’assit sur l’un des sièges pivotants de la petite salle aux parois métalliques. Elle regarda autour d’elle, s’attendant à voir quelque chose de nouveau et d’étrange. Or, les parois métalliques mises à part, elle aurait pu se trouver dans un quelconque bureau sur la planète La Voie. C’était propre, mais sans exagération. Meublé de manière très fonctionnelle. Elle avait vu des hologrammes de vaisseaux en déplacement : des vaisseaux de combat aérodynamiques et des navettes entrant et sortant de l’atmosphère ; des vaisseaux aux énormes structures arrondies frôlant la vitesse de la lumière autant que la matière le permettait. D’un côté, la puissance affûtée d’une aiguille, de l’autre la puissance destructrice d’une masse de forgeron. Mais dans cette salle, point de démonstration de puissance. Il s’agissait d’une simple salle.
Où se trouvait le pilote ? Il devait fatalement y avoir un pilote, car le jeune homme assis de l’autre côté de la pièce qui murmurait devant son ordinateur pouvait difficilement contrôler un vaisseau capable de se déplacer plus vite que la lumière.
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Vidéo de Orson Scott Card
La Stratégie Ender (Ender's Game) est un film de guerre de science-fiction américain écrit et réalisé par Gavin Hood sorti en 2013. Il s'agit d'une adaptation de La Stratégie Ender d'Orson Scott Card. Bande Annonce VF.
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