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EAN : 9782020974936
420 pages
Seuil (07/04/2011)
3.81/5   61 notes
Résumé :
Il y a l’eau vive de la Vézère et le calme bassin des carpes à Fontainebleau. La terre cabossée de Verdun et la ferme où habita Rimbaud. Les troupeaux de vaches, les jardins ouvriers de Saint-Étienne et le cimetière juif abandonné à Toul. Le pari de l’ouverture et les dangers du repli. Il y a les errances d’un écrivain et une interrogation : qu’est-ce que la France, quel est donc ce pays ?

"Le sujet de ce livre est la France. Le but est de comprendre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Le dépaysement
Voici un livre fourre-tout pour lequel, son auteur, professeur d'histoire du paysage (dont on ne saura jamais ce que c'est sinon que c'est un travail rémunéré) se demande page 200, si « (il) n'aurait pas mieux fait de suivre un plan en se basant sur une randonnée géographique organisée ou tout au moins reconnaissable ». La réponse, cher Jean Christophe Bailly, est évidemment : oui.
Car les allers et venues que vous nous imposez sans aucune logique sont particulièrement « rasoirs »
Tantôt métonymique, lorsque vous êtes à court d'inspiration (un pont pour Toulouse -4 pages- et une boutique de pêche pour Bordeaux -7 pages-) et verbeux chic et chiant pour l'Oise et la Vézère (plus de 20 pages à chaque fois) interminable sur la Lorraine, et vous le reconnaissez, vous nous entrainez dans votre errance satisfaite.
Au besoin vous inventez.
Comment vous croire lorsque dans le Turbo Lyon Strasbourg, parti de Arles avec changement à Lyon, vous reconnaissez le petit village de Château Chalon, pourtant invisible depuis les voies ferrées de Lons le Saunier, à fortiori en soirée et en Janvier dans ce voyage inepte de la fève.

Au fil des lignes, vous lancez des anathèmes et vous jugez sans preuve, Châteauroux est moche et ne mérite pas d'avoir un aussi gros centre culturel, Saint Saëns est un compositeur assez médiocre à qui vous préférez Méhul (bravo !)
Et cette personne qui dans un petit village du Nord ferme ses volets trop tôt à votre gout (16h30) et qui vous lira peut être comme vous l'imaginez (Quelle fatuité) a sans doute de nobles raisons pour le faire. Peut-être que cette personne, c'est moi, l'architecte amateur de la cinquième symphonie avec orgue de Saint Saëns et Castelroussin d'origine qui découvre votre mépris pour moi dans votre ouvrage. En tout quoi j'en suis solidaire.

Vos longs séjours en maison d'édition (l'école de paysage où vous « enseignez » l'histoire – forcément courte- du paysage a été créée en 1995) vous ont ouvert les dictionnaires et votre savoir encyclopédique se traduit par une incroyable pédanterie :
« Mais au-delà du tout, il n'est rien qui le termine… » Cette phrase de Lucrèce renferme, pour peu que l'on s'attarde (excusez du peu) une formidable condensation aporétique de la question de la limite.(chapitre 20)

Et puis quoi encore ? Tout est dit semble-t-il. J'ai terminé vos presque 500 pages et j'ai même lu les remerciements pour découvrir que vous aviez « lue, complète, la correspondance de Courbet dans l'édition qu'en a donnée Petra ten-Doessschate Chu (Flammarion, Paris 1996) ». C'est assez "prout-prout" comme disait ma chère maman!

Vous semblez ne vous émouvoir, c'est-à-dire sortir du cadre, puisque visiblement le paysage est pour vous cadré, plat, presque mort, que lorsque vous accordez deux chapitres aux animaux. Ce marché aux bestiaux version «The voice » est assurément atroce et la vache qui saigne du nez (« non ça c'est trop", écrivez- vous) pathétique, vraiment. (Mais l'homme dans tout çà ?)

Cette petite larme de crocodile n'ébranle pas longtemps l'incroyable baratineur que vous êtes et qui me rappelle certaines heures de cours au lycée passablement fastidieuses où un gommeux (ce mot je vous l'emprunte, n'est-ce pas) blablatait impunément en s'aidant de ses fiches ( C'était avant 68) .
Et donc vous repartez sur les routes, égaré et sans plan.


PS ; D'où sortez-vous l'image éculée qu'une rivière (la Vézère en l'occurrence) « se jette » dans une autre en confluence. Sans doute d'un vieux livre de géographie des années 50. C'est le côté aporétique de votre ouvrage.

Vous n'avez pas la moyenne
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« Le dépaysement », sous-titré « Voyages en France », n'est en aucun cas un guide touristique ni même le récit du périple personnel d'un voyageur attaché à rencontrer lieux, monuments et habitants. Reste à définir ce qu'il est et là ce n'est pas si facile. L'auteur lui-même, semble ne pas trop savoir où il voulait en venir. Les lieux choisis arbitrairement sont pour la plupart improbables et assez peu « touristiques » : Culoz, Varennes, Barr, Salins, Font de Gaume ou Origny Saint Benoît. Mais pas uniquement, car l'auteur s'intéresse également à des sites classés et reconnus comme Fontainebleau, le Pont du Gard ou des villes aussi importantes que Bordeaux, Toulouse, Nîmes ou Paris. Mais s'il s'intéresse à ces lieux, c'est toujours pour les présenter par leurs côtés les plus insolites ou les plus improbables : une fabrique de filets et de pièges à Bordeaux, une passe à poisson à Toulouse, la cité universitaire de Paris, les jardins ouvriers de Saint-Etienne ou le familistère de Guise (un des chapitres les plus intéressants d'ailleurs). L'ennui c'est que l'ensemble donne une impression de complet fouillis. Un micro-évènement historique succède à une description géographique, à des considérations sur les Eduens, à une méditation sur la poésie de Rimbaud ou à une analyse des paysages peints par Courbet.
On ne contestera ni l'érudition ni le travail de recherche de l'auteur, respectable universitaire, mais on lui reprochera un style qui se veut élégant, précieux et ciselé et qui n'est malheureusement que pédant, tarabiscoté et amphigourique au point qu'il faille relire souvent deux fois certaines phrases pour vaguement comprendre la pensée de l'écrivain. « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire en viennent aisément » ! Et là ce n'est pas le cas, d'où une impression d'ennui qui saisit très vite le lecteur. Et comme si cela ne suffisait pas, le texte est truffé de mots anglais non traduits (downtown, skyline, nextdoor et j'en passe) et de toutes sortes de vocables pompeux ou sophistiqués (certains sont d'ailleurs des néologismes particulièrement barbares) comme individuation, photonique, obituaire, délinéation, serlienne, prépanoptique, figural, muséal ou véridicité. Un jargon universitaire qui est loin d'être un plus. Ah ! Avec Bailly, comme on est loin des récits de voyage des grands de la littérature (Stendhal, Stevenson, Chateaubriand ou Nerval) et comme ce monsieur nous les fait regretter ! Un livre à éviter ne serait-ce que parce qu'il ne donne à personne l'envie de visiter notre beau pays.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Qu'est-ce-ce qui est tellement français ?
C'est cette question qui pousse Jean-Christophe Bailly à partir visiter des lieux, des villes, motivé par la curiosité et l'histoire. On sent l'envie de fixer l'instantané du pays en ramassant dans ses longues phrases visions, sensations du moment présent et évocation du passé.
Ce livre serait une manière de tenir la France entre ses mains. Fixer cet hexagone qui ressemble sur les cartes à une peau de bête écartelée suspendue par ses quatre pattes- un parchemin (p.193) Ses zones de tension, entre la façade océanique, les mers, ses fleuves et montagnes. Il y a un art de la description chez Jean-Christophe Bailly. Il enseigne l'histoire de la formation du paysage à Blois et il est poète. Il cherche le mot juste pour nommer le réel.
Le grand savoir de Bailly débouche parfois sur une impression d'élitisme, on a envie de lui donner du "Maître, ..." pour contester ses phrases. Les digressions méditatives rendent parfois la lecture difficile.
Bref, comme dans tous les grands livres, on traverse des moment d'ennui.
Mais au besoin on saute des pages, des passages, chaque lecteur aura les siens. Comme ça, quand on arrive à un beau chapitre comme Origny-Sainte-Benoîte (p.343) sur les traces de Stevenson, l'usine, une réflexion sur la disparition du peuple, on a le sentiment de le mériter. On se laisser entraîner dans des phrases souples envahies de virgules, son plaisir du mot juste qui exploite toutes les ressources du dictionnaire.
Finalement, ce "livre plus fort que toi" finit par s'adoucir et prendre son sens. Il nous reste en mémoire des images et une mélancolie. le pont du Gard, les cimetières de Verdun (1000 morts par jour, il nous fait réfléchir au nombre), le paysage aperçu du train, la passerelle du Cambodge (près de la Cité Universitaire), les noms des salons de coiffure, ses notations émouvantes sur la ponctuation des bovins sur les pentes, entraînant une réflexion à propos des animaux que nous mangeons sans réfléchir à la dette que nous avons vis-à-vis de ceux que nous abattons. A conseiller aux lecteurs exigeants.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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Voir les endroits dévitalisés, ne pas laisser venir la nostalgie repliée, la cocarde, le nationalisme, l'imagerie touristique, mais chercher ce qui fait qu'un paysage, que des mots, qu'une évocation nous donne le sentiment d'être français, sans aucune fermeture, comme une petite note perçue, dans son cas, comme souvent, lorsque l'on est plongé dans une ville étrangère.
Texte fait de voyages et rencontres motivés par l'écriture de ce livre, et de la reprise d'articles, livrets pré-existants.
Texte qui n'évite pas les lieux emblématiques mais sans en faire marquage. Texte circulant comme au hasard à travers le territoire, cherchant ou trouvant sans le chercher le tissage, les correspondances, les noeuds. Texte guidé aussi par les rivières, par amour pour elles, et pour cr qu'elles sont : circulation, fluidité des passages.
Langue nourrie de classicisme et qui sait se faire d'un lyrisme tranquille. Une promenade intelligente. Des notations salubres, un refus de ce qui s'oppose à ce sentiment d'être français : l'affichage d'une identité française, figée, excluante.
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J'ai été très touché par ce livre car il a été déclenché par des interrogations qui me sont très familières : qu'est ce que la France ?, qu'est ce qui fait que nous reconnaissons ce pays comme étant le nôtre malgré toute sa diversité? La façon de répondre à cette question que choisit JC Bailly peut paraître déconcertante car son livre n'est pas un essai et ne développe pas une argumentation structurée. Les chapitres se succèdent dans un ordre qui semble relever du hasard et la prose penche souvent vers une poésie de l'errance un peu distanciée, s'attachant à évoquer des détails qui peuvent paraître secondaires mais qui finissent selon moi par dessiner un paysage, certes un peu mélancolique, d'une France plurielle et faite d 'un riche empilement de multiples strates (historiques, géographiques, sociologiques) . le livre est également riche de réflexions où la pensée de l'auteur s'exprime pleine de subtiles nuances, attentive à la précision du propos.
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critiques presse (3)
LaViedesIdees
20 février 2012
Dans un livre inclassable, poétique et politique, Jean-Christophe Bailly interroge l’identité de la France par le voyage.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Telerama
27 juillet 2011
Inlassablement, Bailly laboure les pays et les gens. Ses Voyages en France sont les carnets d'un voyageur en liberté, d'une curiosité insatiable et contagieuse. On se laisse guider avec bonheur.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bibliobs
30 juin 2011
Pendant plus de trois ans, Bailly a voyagé au fil des noms de lieux, de villes ou de rivières. Il procède dans son livre à la façon d'un peintre, par petites touches précises. Il regarde un motif et, de là, dévide une pelote de signes, de visages et d'histoires.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
La petite Istambul côtoyée par des Serbes, les boutiques de confection sépharades succédant dans la rue du Château d'eau à la double haie bruyante et joyeuse des salons de coiffure blacks (où toujours, autour des clients et de ceux qui en effet les coiffent toute une foule de village s'amoncelle palabrante) encadrant elle-même jusqu'à hier un pâtissier au millefeuille renommé qui vient d'être remplacé par un spécialiste des macarons, des Chinois bien sûr en nombre et des Pakistanais, l'entier couloir de restaurants indiens du passage Brady avec Ganesh dans tous ses états, le fond maghrébin présent comme partout avec une forte marque kabyle voire chleuh, j'en oublie forcément, les Portugais par exemple, monde ou mondes auxquels il convient d'ajouter bien sûr les Français, présents tout autrement que comme un reste et représentés d'abord, du côté des boutiques, par une importante délégation auvergnate mais, du côté des passants que l'on croise, venant pour une part du peuple et pour l'autre de la petite bourgeoisie jeune et branchée (dans une proportion toutefois insuffisante pour affecter profondément la vie du quartier), plus des indépendants, peu assignables à telle catégorie, telle est la composition, extraordinairement mouvante, des environs des portes Saint-Martin et Saint-Denis où tout le monde ignore superbement la grande inscription LUDOVICO MAGNO pourtant repassée à l'or, et où personne ne se soucie du fait que juste sous la porte Saint-Denis, à l'entrée du faubourg, le Petit Pot Saint-Denis eut autrefois pour client régulier Gérard de Nerval qui venait y boire de l'alcool de poire. 
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Comme à chaque fois que l'on entre sur ce terrain, la menace du voeu pieux se fait sentir et serre de près les phrases comme une mendiante, mais ce que je veux dire, à la fin de ce livre, est simple : c'est qu'il faut sortir l'identité du carcan du national (et de tous les autres carcans, à commencer par ceux des religions) et en faire le principe actif d'un passage disséminé, qui serait celui d'une république à venir. C'est à ce prix seulement, dans l'espace d'une redistribution simple et audacieuse, que la valence nationale (que l'on pourrait définir comme un accord entre les êtres et leur monde) pourra se retrouver, non comme une citadelle ouvrant ses portes à quelques élus, mais comme une aire d'expérimentations
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...mais il est des coins perdus, vraiment perdus, où, hormis une boulangerie vendant du mauvais pain, il semble qu'il n'y ait rien d'autre, le mystère le plus complet étant celui de ces salons de coiffure aux noms improbables (Tendancy, Salon Christelle, Salon Anthinea, Haircoif, Hair-Style, Absolu Tif et j'en passe - ce dernier à Montceau-les-Mines) que l'on trouve un peu partout et jusque dans les rues les plus vides des petites villes les plus éteintes , servant vaguement de café du commerce aux femmes de tous âges et surtout aux plus vieilles, qui en ressortent invariablement avec ces friselis argentés qui semblent être dans le peuple, passé un certain âge, l'accompagnement obligé d'une blouse ou d'une robe à motifs imprimés....
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Les jardins ouvriers, quel que soit leur mode associatif, ne relèvent pas du régime de la propriété privée – et c'est cela que d'emblée ils rendent visible, c'est cela que l'on ressent, confusément, quand on les longe, et qui se précise quand on s'y promène. Et s'ils ont quelque chose d'un fragment discret d'une utopie, ce n'est pas seulement pour cette raison, c'est aussi parce qu'ils ajointent souplement à cette élision de la propriété privée la sensation – et les gestes concrets – d'une appropriation. Chacun est chez soi dans ce qui pourtant n'est pas à lui, et cela n'a rien à voir, même s'il y a une ressemblance dans le statut, avec la simple location.
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Ce qui est véritablement choquant, ce n’est pas tant de manger de la viande (et donc d’élever des bêtes pour à la fin les tuer) que de le faire sans pensée, sans égards, comme s’il s’agissait d’un droit exercé depuis toujours et devant lequel les animaux n’auraient d’autre destin et d’autre raison que d’être engraissés puis abattus. Plutarque se demandait « s’il est loisible de manger chair (ici dans la langue d’Amyot) : la question ancienne, on le voit est taraudante et, s’il y a d’un côté des végétariens et de l’autre des mangeurs de chair impénitents, il me semble que pour beaucoup, dont je suis, le débat est intérieur et continu : non parce qu’il serait question de repentir, assez hypocritement d’ailleurs, à chaque bouchée, mais simplement parce que l’idée, très archaïque, remontant au temps des chasseurs-cueilleurs, d’une dette envers ceux qu’on abat n’est pas morte et qu’elle nous traverse. Ce qui vient avec elle, qui n’a rien à voir avec la sensiblerie, c’est la pensée que chaque animal, selon son mode propre, constitue une entrée dans le monde, une existence, une expérience et qu’interrompre celles-ci dans le but de prolonger les nôtres doit avoir un sens et être réfléchi. (…) si loin que nous ayons été déportés de ces formes de pensée, peut-être pouvons-nous tout de même, et sans effort, réintégrer l’esprit dans ses habits de nature et regarder tout autrement le monde qui nous entoure, en commençant justement par les prés et les troupeaux : et c’est alors une révélation que de se dire, dans un éclair, que des âmes ou des esprits habitent les prés
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Vidéo de Jean-Christophe Bailly
Lecture de Jean-Christophe Bailly : une création originale à partir d'une série de créations littéraires originales inspirées par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé par la Maison des écrivains et de la littérature (Mel) en partenariat avec la BIS. Un mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Saison 4 : Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne", saison 1 : Pierre Bergounioux, Marianne Alphant, Arlette Farge et Eugène Durif paru en septembre 2018. Saison 2 : Jacques Rebotier, Marie Cosnay, Claudine Galea et Fanny Taillandier, à paraître septembre 2019. Saison 3 : Christian Prigent, Hubert Haddad, Laure Murat, Mona Ozouf
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