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Le Livre de Dina tome 3 sur 4
EAN : 9782264034847
256 pages
10-18 (22/08/2002)
4.15/5   314 notes
Résumé :
La saga en trois volets du Livre de Dina s'ouvre sur Les Limons vides – suivi de Les vivants aussi et Mon bien-aimé est à moi –, un tableau brossé au vitriol : le destin tragique de Dina. Dina, femme-enfant, enfant sauvage, mi-femme, mi-démon, créature imprévisible et insatiable qui aura fait de sa vie un conte cruel. La mort accidentelle de sa mère, en livrant l'enfant à elle-même et aux plus noirs versa... >Voir plus
Que lire après Le Livre de Dina, tome 3 : Mon bien aimé est à moiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Dina a mis à jour les comptes trafiqués : elle n'entend pas être trompée et laisse peu d'options au coupable. Qu'on se le dise, Dina est juge et maître chez elle. « C'était justement une des choses extraordinaires qu'on pouvait raconter quand on rencontrait des gens d'autres régions. Que cette grande femme, les poings sur les hanches, participait à tout. C'était ce qui faisait la différence entre cette femme et toutes les autres. » (p. 138) Mais son coeur, finalement, n'est plus à elle. Il est à Léo qui jamais ne reste. Dina l'attend et enrage de ses absences. Elle part en voyage, à sa recherche. Arrive la guerre de Crimée : Léo est russe, faut-il craindre pour lui ? Quand elle le retrouve, elle lui demande de rester. Mais voici un homme qui ne se soumet pas Dina Grolnev. « Je suis toujours là. Ne comprends-tu pas ? Je suis avec toi. Mais on ne peut pas barrer mes chemins. Tu ne peux pas être cette barrière. Il n'en sortirait que de la haine. » (p. 193) Ce que Léo n'a pas compris, lui, c'est qu'on ne résiste pas à Dina. On ne lui échappe pas, on ne la quitte pas, on ne l'abandonne pas.

Dans le dernier volume de cette trilogie, le lecteur comprend enfin l'étendue de la violence de Dina : sa force est une folie. Quand elle chevauchait son étalon noir, sans selle et les cheveux dénoués, on pouvait encore la croire seulement rebelle. Mais Dina est une lame de fond qui ravage : démiurge folle et walkyrie sans pitié, Dina traverse la littérature norvégienne moderne comme une comète.

Quelques mots sur des éléments récurrents des trois tomes. Chaque chapitre s'ouvre sur un extrait de la Bible et illustre ensuite ce passage saint. Pour Dina, la Bible est le livre de Hjertrud, le grand livre noir de sa mère. Elle le lit avec ferveur, y cherchant les réponses du monde, traquant les injustes et les coupables avec la même fureur que le Dieu d'Abraham. Et quand la voix intérieure de Dina s'inscrit en italique, comme un cri ou un murmure selon son humeur, on lirait presque un nouvel évangile, fait d'intransigeance et dureté. Entourée des fantômes qu'elle porte en elle, Dina ne ploie pas sous le poids des défunts : ils sont ses conseillers et ses guides. Dina ne craint pas la mort, elle la défie crânement.

Si Dina a eu tendance à m'agacer dans les premiers temps, j'ai révisé mon jugement au fil des pages. Elle est une femme forte, blessée à jamais dans son enfance par un crime qu'elle n'a pas voulu et par le rejet de son père. Puisque personne ne voulait d'elle, elle a décidé de n'avoir besoin de personne. Dure et cinglante, Dina place ses désirs en premier et trace son chemin dans un monde encore peu ouvert aux femmes.
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Dernier volet du Livre de Dina : tous les personnages sont en place, chacun observe Dina. Elle n'est plus la même, elle attend, elle guette, pour la première fois elle n'est plus celle qui décide mais celle qui attend le bon vouloir de celui qu'elle aime. Mais Dina sait-elle seulement aimer ?

J'ai ouvert le livre avec avidité pour connaître le dénouement de cette saga (même s'il y a le tome 4 : le testament de Dina qui m'attend, mais qui ne fait pas partie apparemment de la trilogie le livre de Dina mais qui en est la suite…..). Impatiente de découvrir Dina sous un autre jour : celle de la femme amoureuse et dans l'attente, alors qu'habituellement c'est elle qui dirige et ordonne.

Et bien ce troisième volet est à la hauteur des deux autres et même un peu plus je trouve. Peu à peu tout se met en place, la tension monte, certains événements, à l'image de son héroïne donnent du relief au récit, aucun temps mort. Il faut dire qu'avec une femme au caractère si déterminé, violent, dur il ne peut en être autrement.

– J'aurai dû….. commença-t-il
– Chut ! il aurait dû. Chacun doit prendre la responsabilité de sa propre vie.
Certains doivent se pendre, d'autres doivent d'être durs, répondit-elle en se dégageant de son étreinte. (p30)

Certains ne résisteront pas à sa justice. Quand elle avoue détenir les preuves, et elle n'accuse pas sans preuves, elle est implacable et laisse le choix de l'issue. Quand d'autres sont des obstacles elle s'arrange pour les écarter de son chemin. Car rien ne compte que sa détermination, sa propre vie, même son fils Benjamin, s'éloignera et trouvera de l'affection auprès d'autres membres de Reinsnes.

Même avec les clients du commerce, elle a une position ferme mais juste:

Tant qu'elle les verrait venir faire leurs courses à Reinsnes, elle ferait en sorte qu'ils aient de quoi vivre lorsqu'ils seraient démunis. Mais si on les surprenait à proposer leurs fourrures ou leurs poissons ailleurs, elle n'attendrait pas pour recouvrer ses créances.

Il en est de même avec les femmes, les commérages, la religion

Les femmes déchirent quelqu'fois les gens en p'tits morceaux. Et après elles courent à l'église ! fut le commentaire de Dina. (p33)

Pourtant Reinsmes a également son lot de drames : deuils, suicide, conflits d'intérêt, héritage mais rien ne la fait plier.

Anders était en deuil. Les blessures de Dina ne voulaient pas saigner. le ciel couvert avait de larges ouvertures, mais il n'y avait pas de soleil. Les pensées tombaient comme de la pluie. (p117)

Les rumeurs sur son compte, le désir de certains qu'elle partage puis ignore, elle en fait fit. Ce n'est que son propre désir qu'elle écoute, ses propres envies et elle peut aller contre vents et marées au bout de sa quête. Dure en affaires, dure en sentiments mais aussi dure dans la douleur, la perte.

Mais avec Léo elle se trouve face à un mur de silence. Dès l'apparition de cet homme on comprenait qu'il allait prendre une place importante dans son existence peut-être parce qu'il lui résistait, justement parce qu'il avait des zones d'ombre. Va-t-elle se transformer en femme douce, aimante ?

Le dénouement est à la hauteur du personnage : riche en rebondissements, en événements parfois violents, inattendus, et bien sûr nous avons les réponses à certaines questions laissées en suspens depuis le début. Seule Dina peut donner les réponses et on le sait Dina n'est pas une femme à s'épancher facilement.

Je suis très partagée sur ce que je ressens vis-à-vis de Dina : parfois je l'admire pour sa détermination, sa volonté mais à d'autres moments elle me glace pour son manque de sentiments, la manipulation des gens autour d'elle sans tenir compte de leurs propres ressentis, leurs propres besoins. J

Les dernières scènes laissent une porte ouverte sur diverses pistes car Benjamin a été témoin de scènes qui vont laisser des marques indélébiles. Deviendra-t-il le digne successeur de sa mère ? Je sais qu'une saga existe sur le personnage de Benjamin (Fils de la providence).

Le livre de Dina se différencie des autres sagas que j'ai pu lire par la rigueur et le caractère de l'héroïne, les réponses à certains événements, dont nous avons connaissance dès le début, qui n'arrivent qu'en toute fin, dans un souffle, mais aussi par les différents thèmes abordés : lieu géographique dans le nord de la Norvège, religion, commerce, ethnies (lapon), condition de la femme et même dans ce dernier tome, histoire (guerre de Crimée).

L'ensemble se lit avec plaisir, une écriture directe, franche, sans détour, les introductions de chaque chapitre par des extraits de textes saints résumant ce qui suit.

On revient de sa lecture glacée par cette femme d'acier, entière, que l'auteure a maintenue jusqu'au bout dans sa logique, au milieu de cette nature rude, hostile en se demandant finalement si on l'aime ou si on la déteste…… ou alors un peu des deux…..
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Trois volets pour raconter l'histoire de l'enfance à la maturité d'une...dévoreuse !
Enfant, elle a été à l'origine de l'accident qui a tué sa mère. Son père l'a laissée grandir sans contrôle, lui apportant assez tardivement un précepteur. Adolescente elle épousera un ami de son père. Vite veuve elle sera la maîtresse d'un grand domaine.
Dina ne reconnait l'autorité que de Dina. Dina consomme, manipule, utilise les savoir-faire des autres. Elle prend ce qui bon lui semble.
Voilà un personnage qui a du être dure à porter par son auteure et je comprends le peu d'empathie dans l'écriture de cette saga.
L'action se situe au 19ème siècle en Norvège mais l'écriture est tellement resserrée autour du domaine et du temps de Dina que l'on apprend peu de chose sur ce pays à cette époque. Encore un récit dans un milieu bourgeois, avec quelques notes de raffinement. Amusant comme le parler trivial de ces nantis sert de contrepoint aux descriptions d'un décor et un art de vivre presque sophistiqués.
Tout au long de la lecture de ces trois livres, j'ai été agacée par les citations du Cantique des cantiques presque au début de chaque chapitre. L'auteure ambitionne-t-elle de nous raconter les amours de Dina comme celles de la reine de Saba ?
Agacée aussi par les fantômes qui entourent Dina, ou plutôt que Dina convoque quand elle en a besoin.
Compte tenu de la période de parution de ces ouvrages, je me suis demandée si ce n'était pas l'envie de l'auteure d'utiliser l'air du temps, vantant la féminité conquérante de la fin du vingtième siècle.
Erreur. C'est l'histoire d'une folie, d'une femme qui cherche a capter la mort dans le regard du mourant, humain ou bête. C'est une femme charnelle , morbide et carnassière, presque une petite Lucrèce Borgia des fjords
Récit très bien construit : au premier chapitre du premier livre répond les dernières pages du dernier livre.
L'écriture est belle, bien cadencée, claire et sans suspens avec de beaux passages non dénués de poésie mais, parfois, à la limite du ridicule.
Ce livre m'intriguait par tout ce que j'avais entendu à son sujet. Je comprends l'engouement qu'il suscite, sans du tout le partager.
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A ceux qui pensent que l'amour a calmé les passions qui habitent Dina, qu'ils se détrompent car il n'en est rien : "L'amour est une vague faite seulement pour la plage qu'elle rencontre. Je ne suis pas une plage. Je suis Dina. Je regarde ces vagues. Je ne peux pas me laisser submerger.".
Dina garde la tête froide, elle sait où réside son intérêt et est prête à tout pour conserver ce qu'elle a bâti, je dis bien à tout mais pas plus, car cela serait dévoilé le troisième et dernier volume de cette saga littéraire nordique riche en émotions.
Dina reste une indomptée, c'est elle qui soumet les autres à sa volonté et non l'inverse, et gare à ses colères : "C'était toujours comme ça avec Dina. Elle fonçait comme un requin et frappait par tous les moyens là où l'on s'y attendait le moins.".
Dans ce troisième tome, il est question d'amour et si j'ai bien cru que Dina allait se laisser séduire c'est parce que j'ai un peu trop vite oublié qui elle était et de quel bois elle était faite.
Le titre est d'une possession folle, à l'image des sentiments qui habitent Dina : plus que jamais elle vit avec les morts qui la guident dans sa vie quotidienne et quand à force d'attendre en vain un homme qui ne revient pas elle prend le taureau par les cornes pour lui rappeler qui est le maître, le seul et l'unique : elle.
Dina apparaît plus fragile dans cette histoire, mais ce n'est que pour mieux s'endurcir par la suite et jeter aux oubliettes un amour qu'elle a cru possible et qu'aujourd'hui elle mâte de toutes ses forces : "Ils se mesuraient du regard comme deux mâles qui marquent leur territoire. Il n'y avait pas ombre de flirt dans leurs regards.".
En fait, si Dina apparaît faible c'est aussi dans ce tome qu'elle donne toute la puissance de sa rage et de son caractère.
C'est toujours avec autant de plaisir que j'ai retrouvé la plume magnifique de Herbjørg Wassmo dans ce livre qui clôt la série "Le livre de Dina".
L'auteur, une fois encore, ne ménage pas son lecteur et l'envoûte à travers le personnage haut en couleurs, en contraste avec le temps rude du Nordland et ses paysages désertiques, qu'est Dina.
Une fois commencé je n'ai pu m'arrêter de lire ce livre et si le premier chapitre du premier tome m'avait bluffée, la conclusion de celui-ci également puisqu'il permet ainsi de boucler la boucle comme on dit.
Je ne m'attendais pas à ça, quoi que j'avais quelques doutes sur la seule issue possible.
Cette histoire est vraiment forte et riche en émotions, elle n'est pas chargée par les dialogues, d'ailleurs il n'y en a pas beaucoup, mais elle a quelque chose de bien particulier qui n'appartient qu'à elle.
Les descriptions sont très réalistes, l'auteur y utilise l'ellipse littéraire pour aller à l'essentiel mais ne perd jamais son lecteur, celui-ci comprend toujours très bien tout ce qui s'y passe.
J'ai eu un réel coup de coeur pour cette série et pour son auteur, pour l'avoir fait lire à mon entourage c'est également le cas.
De plus, je trouve qu'à chaque fois les extraits de la Bible qui illustrent les chapitres sont toujours bien choisis et collent parfaitement au contenu.

"Mon bien-aimé est à moi", et j'ajouterai que dans le cas de Dina, si elle ne peut l'avoir alors nul ne le pourra.
Inutile de résister, ce troisième tome exerce la même attraction que les deux premiers et ne peut se lâcher avant la fin.
Je ne peux que recommander vivement la lecture de cette formidable saga littéraire venue du froid, à consommer de toute urgence et sans modération.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Voici donc le troisième et dernier tome du Livre de Dina.
Le Russe Léo, qui ne reste jamais longtemps, semble avoir pris le coeur si dur de la jeune maîtresse de Reisnes. Mais qui est-il, celui que Dina cherchera à travers la Norvège? Qui est-il et pourquoi disparait-il sans cesse?
Ensuite, il y a Niels, Niels et ses magouilles, Niels et sa carte de l'Amérique, Niels et les chiffres qui s'échappent. Mais cette fois, Dina a compris, Dina attend des comptes. Et un nouveau drame s'abat sur le domaine.
Enfin, il y a tous les autres : le fiable Anders, Johan, Benjamin, Hanna, Stine, Oline, mère Karen, le commissaire... Ils sont tous là, pour notre dernier voyage au fond de la Norvège du XIXème siècle.

Dina, ah, Dina, toujours aussi impulsive et imprévisible. Je suis presque triste de quitter ce personnage intransigeant et fascinant. Celle qui mène son domaine d'une main de fer ne parvient pas à dompter sa passion pour le mystérieux Léo et le résultat en est terrible et superbe à la fois.
J'ai apprécié ce dernier tome autant que les deux précédents.

Challenge ABC 2017/2018
Challenge Petits plaisirs 2017
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Les débits de bière se touchaient. Il en était de même des auberges et des hôtels.
Un veilleur allait et venait en criant qu'il savait où il fallait habiter. Il nomma quelques noms, d'une voix profonde et impérative, accompagnée de grands gestes. Il était clair qu'il était payé pour cela.
Le marché aux poissons était une véritable fourmilière. Là, l'odeur était plus forte que devant la fosse à purin, quand on ouvrait les portes au soleil de printemps. Les poissonnières criaient leurs prix. Des voix aiguës et des visages rougies. De fortes poitrines sur lesquelles un châle était croisé malgré la chaleur.
La différence de condition sociale était plus visible ici qu'à l'église le dimanche au pays. Les costumes bigarrés des poissonnières et des filles de joie avaient le dessus. Ici et là, on pouvait cependant voir une robe de dentelle blanche sous un large chapeau de paille. Décorée de noeuds, de rosettes et autres fioritures. De petits souliers de soie ou de cuir se mêlant au claquement des sabots.
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Je suis Dina. Les humains sont tellement passifs. La nature est indifférente. Gaspille tout ce qui est vivant. N'endosse aucune responsabilité. Laisse tout s'accumuler comme de la boue à la surface. Comment de nouvelles vies arrivent-elles à naitre de cette boue? La boue engendre la boue à l'infini, sans que rien d'important n'arrive. Si seulement un seul être humain s'était relevé de cette boue et avait fait quelque chose de sa vie! Un seul...
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Anders était en deuil. Les blessures de Dina ne voulaient pas saigner. Le ciel couvert avait de larges ouvertures, mais il n'y avait pas de soleil. Les pensées tombaient comme de la pluie. (p117)
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- Mais pourquoi? Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour lui?
[...]
Elle lui prit la tête dans ses mains. Le regardant longtemps dans les yeux.
- J'aurais dû... commença-t-il.
- Chut ! Il aurait dû. Chacun doit prendre la responsabilité de sa propre vie !
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« Je suis toujours là. Ne comprends-tu pas ? Je suis avec toi. Mais on ne peut pas barrer mes chemins. Tu ne peux pas être cette barrière. Il n’en sortirait que de la haine. » (p. 193)
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