La neige a fondu, l'été est arrivé dans les vertes forêts du Québec. Et pendant ce temps là, la protection de l'énigmatique porte s'effrite. Plus de monstre anthropophage pour la défendre, bientot plus d'écrin de pierre...
Il ne reste plus que notre héros aidé par quelques fidèles amis, son amoureuse, et la sirène pour empêcher l'irréparable. Et un guerrier celte qui traverse l'océan pour accomplir sa destinée...
Quand nos personnages semblent tous porter leur grain de folie (ou carrément tout un sac!), du guerrier bagarreur et alcoolique qui parle tout seul jusuqu'au chien à trois pattes pisciphobe en passant par notre belle dame excentrique, n'est-il pas logique que le monde autour d'eux semble devenir fou?
un scénario bien mené aidé par un dessin qui s'améliore sans perdre une miette de ce qui le caractérise. Ca tiens à des petits détails, mais les cases n'en sont que plus agréables à détailler.
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On replonge aussitôt dans le deuxième tome. Qui, il faut l'avouer, est encore mieux que le premier, même les dessins sont plus beaux. Ici on retrouve tous les personnages (deux frères, une main et un monstre en moins mais avec un amérindien et un curé en plus) dans une histoire mieux développée, mieux approfondie et encore plus mystérieuse. Que cache et renferme cette porte ? Quelle était cette étrange alliance ?
En plus on a le droit à de drôles de zombies, enfin des gobelins hirsutes, peu sympathiques qui poussent à cette découverte. Mais celà sera pour le troisième tome. Il y a aussi des fantômes dont on ne sait pas encore ce qu'ils viennent faire coup d'un coup près du lac, et eux aussi l'ignorent. Ca aussi ça sera pour le troisième tome ? Et puis il y a l'apparition d'un étrange héros celtique un peu fou rajoutant encore un peu plus de fantaisie.
On ne boude pas notre plaisir.
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Parfaitement soutenu par le dessin de Patrick Boutin Gagné qui anime de belles scènes de baston où ça trucide et décapite à tour de bras tout en conservant de bien belles pages intimistes qui respirent le calme et la bienveillance ce second tome du Mangeur d'âmes est un vrai bon moment de lecture.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Qu'as-tu dis, Maégha ?
- Je dis de descendre ton gros derrière d'ivrogne, j'ai à te parler !
- Chut !! Moins fort ! Faut pas l'insulter !! Surtout pas quand il peut nous entendre...
-Tom, Lili, tout va bien ?
-Que veux-tu qu'il leur arrive, femme?
-Tu tiens la corde d'une main, bois de l'autre, et te parles souvent tout seul... Veux-tu un dessin en plus ?
Ma "position"? Entourée d'ivrognes, dont la consommation de bière est directement proportionnelle à leur absence de subtilité à mon endroit?
Vis ta vie avec ce que tu aimes, Ovide.
... Et laisse les regrets aux morts...