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Le Photographe tome 1 sur 4
EAN : 9782800133720
80 pages
Dupuis (08/10/2003)
4.37/5   517 notes
Résumé :
Les cases dessinées d’Emmanuel Guibert et les photographies de Didier Lefèvre s’entremêlent pour raconter l’histoire originale, en trois tomes, d’une mission humanitaire dans l’Afghanistan des années 1980 en guerre avec l’URSS. Une des séries les plus originales de ces dernières années.

Fin juillet 1986, Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première grande mission photographique : accompagner une équie de Médecins Sans Frontières au coeur de lAfghanist... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue que je ne suis vraiment pas la mieux placée pour parler de la guerre en Afghanistan tant ce conflit me dépasse ( comme toutes les autres guerres d'ailleurs) mais il y a trop d'aspects en prendre en considération. Ce n'est pas que celui-ci me laisse indifférente (bien au contraire) ou encore que je ne m'y intéresse pas mais ce dernier m'a toujours paru incompréhensible entre les différents protagonistes en prendre en considération et les nombreux enjeux sur le plan géopolitique à prendre en considération.

C'est lors de ma rencontre avec Emmanuel Guibert il y a quelques années que j'avais eu vent de cette série et en parlant avec une amie, grande amatrice du 9 ème, elle m'a bien confirmé qu'elle lle possédait les trois tomes de cette série et me les a prêtés dernièrement.
Ici, même si c'est Emmanuel Guibert qui a mis en images l'aventure de Didier Lefèvre lors de sa mission humanitaire pour MSF (Médecins Sans Frontières), c'est ce dernier qui était sur le terrain et les nombreuses photos qu'il a prises sur le terrain en témoignent. Rejoignant l'équipe commanditée par Juliette (oui, oui, vous avez bien lu, il s'agit bien d'une femme qui est à la tête des ces opérations sur place et les afghans avec qui elle collabore l'ont bien acceptée et tous la respectent) tout comme l'équipe installée sur place à savoir John, Robert, Régis et Mahmad pour ne citer qu'eux. Upossédait les trois tomes de cette série et me les a prêtés dernièrement.
Ici, même si c'est Emmanuel Guibert qui a mis en images l'aventure de Didier Lefèvre lors de sa mission humanitaire pour MSF (Médecins Sans Frontière), c'est ce dernier qui était sur le terrain et les nombreuses photos qu'il a prises sur le terrain en témoignent. Rejoignant l'équipe commanditée par Juliette (oui, oui, vous avez bien lu, il s'agit bien d'une femme qui est à la tête des ces opérations sur place et les afghans avec qui elle collabore l'ont bien acceptée et tous la respectent) tout comme l'équipe installée sur place à savoir John, Robert, Régis et Mahmad pour ne citer qu'eux. Didier va donc devoir apprendre "à se fondre dans le moule" afin de ne pas faire capoter cette expédition périlleuse du passage de la caravane pour apporter soins et médicaments aux victimes de cette guerre injuste (quelle guerre ne l'est pas d'ailleurs), bref à tous ceux et celles qui n'ont rien demandé et qui sont les premiers à en pâtir, à savoir femmes, enfants, vieillards et toute la population civile qui n'est en rien engagée d&an ce conflit. Première chose pour Didier : se vêtir de manière locale afin de ne pas trop souffrir des effets de la température étouffante mais surtout pour se fondre dans la masse. Puis, changer de prénom.

La marche pour rejoindre le point visé se fera parfois la nuit lorsque cela sera nécessaire afin de ne pas se faire repérer et, même quand cela n'est pas nécessaire, avec toujours autant de prudence. Des conditions éreintantes pour notre équipe (beaucoup de monts à franchir) mais Didier, pour qui c'est la première fois, est bien décidé à aller au bout de cette dernière.

Arriveront-ils au bout de leur périple sains et saufs ?Le lecteur peut supposer que oui,sinon cette bande-dessinée n'existerait pas mais surtout, arriveront-ils à accomplir leur mission ?

Une bande dessinée reportage-témoignage passionnante et extrêmement prenante étant donné qu'il s'agit d'une histoire vraie et que le lecteur peut se rendre compte par lui-même des ravages que fait cette guerre sur la population (mais pas seulement) et des impacts qu'elle a en général sur le monde entier !

A découvrir ! Quant à moi, je vais m'empresser d'attaquer le deuxième tome ! Une lecture qui ne me laissera pas indemne, j'en suis persuadée, la preuve déjà avec ce premier tome alors j'ose à peine imaginer ce que me réserve la suite !
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Didier Lefèvre, photographe, intègre une équipe de Médecins Sans Frontières. Sous la direction de Juliette, avec Robert, Régis, John, Mahmad, Sylvie, et tant d'autres, il passe du Pakistan à l'Afghanistan. « En Afghanistan, il y a la guerre. D'un côté, l'armée d'invasion soviétique et l'armée du gouvernement communiste en poste à Kaboul, de l'autre les moudjahidin, les résistants. Au milieu, les organisations humanitaires. » (p. 10) Avec la caravane clandestine qui l'emmène dans un pays en guerre, Didier connaît un voyage très éprouvant.

Didier a toujours l'oeil à portée de viseur, mais il ne voit pas le monde uniquement à travers l'objectif. le photographe sait prendre du recul et saisir la beauté des choses. « La lumière est très franche aujourd'hui, l'air pur comme jamais. L'épuisement et les circonstances de la guerre ne viennent pas à bout d'un sentiment de joie intense. Il faut dire que ce soleil, ces montagnes, John, sac à dos, qui marche d'un pas de randonneur, ça ressemble à s'y méprendre à la paix. » (p. 52) le passage du dessin à la photo empêche de croire à une histoire : tout est réel. le dessin sublime la réalité, l'adoucit un peu, mais il n'est pas bon de trop s'en écarter. Ce serait comme quitter la piste : les mines ne sont pas loin.

Planches contacts, négatifs, portraits, paysages et clichés pris sur le vif se côtoient : le photographe n'a pas toujours le temps de poser son objectif ou de faire poser son modèle. Alors se substitue le dessin qui comble les vides et qui honore autrement.
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Didier Lefebvre pour une mission photographique importante : il va accompagner une équipe de Médecins Sans Frontières sur le terrain, en Afghanistan alors en guerre. Et pour rejoindre la bases, après un mois de préparation il lui faudra un mois de marche dans les montagne.

Un reportage vibrant et incroyable qui s'est déroulé en 1986, pendant à la guerre d'Afghanistan. On vit au coté de Didier, une mission MSF. Et si les quarante premières pages sont un peu longues, il s'agit de la présentation des différents membres de l'équipe et de la préparation de la caravane, le reste est vraiment prenant. le premier tome s'achève alors que le voyage dure encore.
Cette bande dessinée est vraiment originale dans sa présentation dans le fait quel mêle photos prises par Didier, et cases de bande dessinée. Je trouve que les deux se mélangent vraiment bien, elles sont complémentaires et donnent un coté vraiment plus réelle à l'histoire, qui n'est absolument pas romancée. Pourtant elle est vraiment incroyable, on ne peut que ressortir de cette lecture béa d'admiration pour les équipes de MSF.
J'aime assez peu le dessin, bien qu'il s'incorpore plutôt bien dans l'ensemble. Mais je trouve le trait gras trop épais pour rendre des expressions. le plus souvent il n'y a pas de décors, les aplats fonctionnent bien mais ne rendent pas les textures, les lumières et les volumes. Mais c'est cases dessinées sont plus là pour accompagner le texte, et combler les manques des photos finalement...
En tout cas un reportage vraiment édifiant, et passionnant, sur ce qu'on vécu les équipes MSF en Afghanistan. A découvrir!
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J'ai adoré "Le Photographe", tome 1. Qu'une envie, lire la suite. Vite ! La médiathèque !
1986, Didier Lefèvre, jeune journaliste-photographe, profite d'une mission de Médecins Sans Frontières pour se lancer dans le voyage qui changera à jamais sa vie.
Au Pakistan, à Peshawar, une caravane est constituée avec l'aide des Moudj' (Moudjahidins, rebelles afghans). Elle sera chargée d'amener des armes aux combattants en même temps que les médicaments, instruments, vivres nécessaires à la création d'un petit hôpital de campagne.
Durant les quelques semaines nécessaires à la constitution de cette importante caravane, Didier Lefèvre, rebaptisé Ahmadjan (cher Ahmad...), se familiarise rapidement aux coutumes et habitudes locales.
Le jour du départ arrive : première étape en camions, puis départ pour les montagnes et les cols. L'armée Pakistanaise ne s'oppose pas aux passages des caravanes Afghanes, mais les européens ne peuvent pas passer officiellement... Alors les médecins, ainsi que Didier, devront passer la frontière de nuit, par un itinéraire spécial, puis seront «récupérés» par la caravane.
La route est longue, difficile et dangereuse. On frôle des précipices, on grimpe des cols où l’oxygène se raréfie, on croise des réfugiés qui fuient les zones de combat, puis on arrive à cette fameuse zone de guerre. Il faudra traverser une vallée à découvert, au risque de se faire mitrailler par un hélicoptère russe : on passera 2 par 2, en courant, jusqu’au bouquet d’arbres protecteur, là où est enterré un ami Moudj’ tué lors d’une précédente caravane… On se recueille sur sa tombe.
Ici s’achève le premier tome de ce récit hors du commun, mêlant photographies, dessins, textes avec fluidité et efficacité, créant ainsi un roman-graphique-reportage d’une très grande qualité.
"Au croisement des destins, individuels et de la géopolitique, à l'intersection du dessin et de la photographie ce livre raconte la longue marche des hommes et des femmes qui tentent de réparer ce que d'autres détruisent."
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Quelle idée originale de présenter un reportage photographique sous forme de bande dessinée !
Il s'agit de l'histoire d'un reporter photo qui pendant la guerre d'Afghanistan (à l'époque de l'Union Soviétique) suit un convoi de MSF. Ce n'est absolument pas romancé, c'est du reportage pur et dur, sans concessions, et justement, le choix de le mettre en bande dessinée rend la lecture moins lourde, moins grave sans pour autant diminuer l'aspect terrible et dramatique de la situation de ce pays. C'est une histoire sans héros, qui raconte juste le quotidien de ces missions, n'omettant aucun détail sordide. D'une grande justesse...
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
D’un même élan, d’une même foulée, on attaque notre premier col. C’est la montagne-frontière, le Dewana Baba, le col du vieux fou. 5000 mètres. On m’a prévenu que ce ne serait pas une partie de plaisir. Effectivement, c’est très pénible. Toute la nuit, on grimpe au pas de charge un tas de cailloux sans fin qu’on ne voit pas. Tandis que ma raison me répète en boucle que je ne vais pas y arriver, mes pieds continuent d’avancer. Il fait de plus en plus froid. Vers cinq heures, l’aube point. Saoul de fatigue, au passage du col, je dois avouer qu’au fond de moi, je me demande ce que je fous là. Et comme d’habitude, je me réponds en prenant des photos.
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[...] - L'ennemi c'est l'hélicoptère.
Les avions sont redoutables mais ils passent et, le temps qu'ils reviennent, tu peux éventuellement te cacher.
Alors que l'hélicoptère, il survole, il s'arrête, il reste en vol stationnaire, il te cherche, il te traque, c'est horrible.
Si tu es dans un endroit où il est difficile de se cacher, tu te jettes sous ton patou. Le patou c'est la couverture des afghans.
- Oui je sais, j'en ai une, marron.
- Couleur de la terre.
Tu ne bouges plus et surtout, tu fais en sorte que rien ne dépasse.
Tu serres les poings avec le pouce à l'intérieur, comme ça. Tu sais pourquoi ?
- Non.
- Parce que l'hélicoptère repère tout ce qui brille. Même un ongle.
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"_Une amélioration des photos passe nécessairement par une amélioration des relations avec les gens.
_Ce que tu es en train de dire, en fait, c'est que pour faire de bonnes photos, il faut bien vieillir.
_Exactement.
_Eh bien excuse-moi, mon vieux, mais le processus que tu décris là, c'est celui de la maturation, c'est le vin. Alors moi, je dis qu'il faut faire du vin. Parce que le vin, c'est tout ce que tu viens de raconter, mais en plus, ça se boit et c'est bon.
_Haha !"
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Le col est franchi de nuit. On s'arrête à flanc de montagne, dans des ruines qui nous abriteront tant bien que mal. On se pelotonne contre les vieilles pierres, après avoir partagé un oeuf dur en dix.
Au petit matin, tout le monde est raide de froid comme la carcasse du cheval hier.
Il ne faut pas moisir ici et rallier au plus vite le village d'Anjoman. On marche comme des dormeurs tirés du lit par un tremblement de terre et qui n'ont eu que le temps de s'enrouler dans une couverture. On guette le ciel opaque.

Voici une rivière, très large, pas profonde, mais impétueuse. La caravane s'engage. Encore un âne en difficulté. Des Moudj' le débarassent de son bât et tentent de le hisser sur une pierre.
Je photographie beaucoup. A mesure que je photographie, je sens qu'une bonne photo est à ma portée. C'est comme si je pêchais et que ça morde. Je retiens mon souffle chaque fois que j'appuie.
Si j'ai bien fait mon boulot, elle devrait être là, dans les cinq ou six dernières.
(note de KrisPy : et oui... c'est dommage, je ne peux pas vous mettre les photos... et elles sont supers ! vous pouvez me croire... lisez "Le Photographe" j'vous dis... ^^)
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"Les Nuristani ont une caractéristique qu'on aperçoit tout de suite : Les femmes travaillent et les hommes ne foutent rien. Les femmes sont dans les champs avec des hottes énormes de dizaines de kilos, les mecs sont assis au bord ds chemins à les regarder."
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