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Michèle Valencia (Traducteur)
EAN : 9782707139672
286 pages
La Découverte (07/10/2004)
4.19/5   99 notes
Résumé :
Mort au Mexique en 1969, l'homme qui se faisait appeler B. Traven prétendait « qu'un écrivain ne devait pas avoir d'autre biographie que ses livres ». Si on en sait un peu plus aujourd'hui sur l'auteur du « Trésor de la Sierra Madre », c'est à le lire qu'on trouvera le mot de l'énigme.
Une énigme telle qu'Albert Einstein quand on lui demandait quel livre il emporterait sur une île déserte répondait « n'importe lequel pourvu qu'il soit de Traven. »
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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B. Traven est un auteur largement trop peu lu et trop peu connu en France en regard de la notoriété (justifiée) dont il jouit dans d'autres pays. Je pense notamment à la jeunesse. J'aurais pour ma part adoré rencontrer cet auteur à l'âge du lycée ou de la fac.
Son style percutant, sarcastique, caustique, drôle, vindicatif, anarchiste et férocement anti-capitaliste m'aurait immanquablement séduite. le mystère de son identité également.
Peut-être est-ce un poncif de le répéter mais B. Traven est un pseudonyme. L'identité exacte et fiable de son véritable détenteur est encore sujette à controverses. Sans entrer dans les détails de ses nombreuses identités d'emprunt et de sa vie mexicaine, que vous pourrez trouver ailleurs en farfouillant, j'aurais tendance à opter pour l'hypothèse Otto Freige, né en 1882 en actuelle Pologne, alors terre allemande plutôt que Ret Marut né en 1890 à Chicago de parents suédois. Pour au moins deux raisons.
La première, c'est que dans le Vaisseau Des Morts, des chapitres 36 à 40, il s'étend longuement sur le cas d'un Allemand né dans un territoire désormais polonais et qui, n'ayant pas fait les procédures de reconnaissance, se retrouve rejeté tant par l'Allemagne que par la Pologne.
La deuxième raison, qui vaut ce qu'elle vaut, c'est qu'on possède des photos de lui prises en 1923 par la police anglaise au cours de quelque démêlé obscur dont seul Scotland Yard doit encore garder la trace. Or, sur ces photographies face/profil, l'auteur semble plus âgé de 41 ans (naissance en 1882) que de 33 (naissance en 1890).
Autre argument, et pas des moindres, l'auteur écrit en Allemand. Qu'est-ce qu'un Américain né de parents suédois irait faire à écrire de la littérature en Allemand ? Je vous le demande.
Bref, dans le Vaisseau Des Morts, B. Traven dénonce tout à la fois l'esclavage moderne des sans-papiers, les trafics d'armes fait au vu et au su de tous mais pour lesquels les gouvernements ferment les yeux, la bureaucratie et la tyrannie des états modernes, l'avidité du capitalisme et les magouilles diverses (auprès des assurances notamment), les reconduites à la frontières clandestines effectuées de nuit par chaque pays qui se refourguent les indésirables.
Ce qui se dégage de tout cela, c'est le sort fait à l'Homme, le déni de l'humain, de l'individu lambda, minuscule pion d'un rouage dont il ne perçoit ni les mécanismes ni la finalité, écrasé qu'il est dans sa tâche quotidienne pour assurer sa survie financière et matérielle.
C'est un écrit fort, qui m'évoque, dans sa partie centrale, lorsqu'il traite des conditions de vie des soutiers à l'intérieur de la Yorikke, un cargo fantôme (c'est-à-dire enregistré nulle part et qui donc, officiellement, n'existe pas), animé uniquement par des sans-papiers, qui ont probablement tous quelque chose à se faire pardonner mais qui n'en restent pas moins des hommes, et qui pourtant jouissent de conditions de vie pires que celles de bien des bagnes de par le monde et qui, s'ils leur arrive de mourir brûlés, tabassés, malades ou autre n'ont d'autre sépulture que la mer infinie par-dessus le bordage dont ils sont prestement balancés ; un écrit, dis-je, qui m'évoque certaines des plus belles pages de Si C'Est Un Homme de Primo Levi ou encore le fameux documentaire d'Hubert Sauper, le Cauchemar de Darwin ou même, sans erreur possible, l'horreur et la dureté du plus terrible d'Émile Zola.
Un texte toujours servi sous le ton de l'humour et de l'ironie, mais ça n'en est pas moins fort. Traven met également l'accent sur la lucidité de tout ce personnel de bord, qui sait parfaitement qu'il n'est bon qu'à être sacrifié au Dieu Profit ou au Dieu Papiers-En-Règles.
Je ne peux pas dire que j'ai absolument adoré, mais c'est un bouquin puissant que je ne suis pas près d'oublier et que je vous conseille donc très volontiers, sachant que tout ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Si vous ne connaissez pas Traven , il vous manque un maillon essentiel de la littérature intelligente.
Son oeuvre, intemporelle, parle de l'humain - avec une force qui parfois se nomme dureté - et du monde dans lequel il se trouve enfermé.
Traven est un de ses auteurs qu'il ne faut pas laisser échapper, "il se place en sentinelle, comme un regard sur la catastrophe qui était en train de s'enfanter".
Parfois engagé dans son propos, toujours brillant et efficace dans son style il nous raconte des récits diablement passionnants.

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Après une virée dans le port d'Anvers, le marin américain Gérard Gale mange sa montre et voit son bateau partir sans lui au matin, emportant ses papiers, son argent, toutes ses affaires.
Impossible de rester en Europe sans papiers, impossible de se faire embaucher sur un autre bateau sans passeport, il est devenu du jour au lendemain un clochard dont aucun pays ne veut.
Dans cette Europe des années 20, qui ressemble fort à celle du 21e siècle, expulsé de frontières en frontières, rejeté par tous, il va peu à peu rentrer dans la clandestinité.
Pour son plus grand malheur, il parvient tout de même à embarquer sur un cargo qui se révélera être un bateau fantôme…

Ce livre culte de B. Traven commence sur un ton burlesque qui peu à peu tourne au vinaigre et finalement touche au sordide.
Son héros, qui d'abord, rit de sa propre mésaventure, se croyant protégé par sa nationalité américaine, peu à peu prend conscience de la réalité cruelle, de l'envers du décor des grandes démocraties.
Il y dénonce tour à tour les ravages d'une société bureaucratique déshumanisante et inégalitaire et surtout les excès d'un capitalisme aveugle.
Paru en 1926, ce roman garde toute sa pertinence aujourd'hui, 80 ans plus tard rien n'a changé.
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Ce roman, publié en allemand en 1926, est dû au mythique B. Traven, qui s'est employé à entretenir le mystère autour de sa vie, dont on sait pourtant qu'elle le mena probablement d'Allemagne où il aurait créé des conseils d'ouvriers marxistes après la 1ère guerre mondiale, jusqu'au Mexique où il prit fait et cause pour les Indiens et écrivit nombre de romans et de scénarios pour Hollywood.
Un matelot américain rate son rembarquement et se retrouve à Anvers, sans papiers, clandestin, ballotté de commissariats en expulsions, au gré des polices et des administrations de divers pays européens, avant de trouver, dans un port espagnol, du travail sur un rafiot qui fait du trafic d'armes et dont aucun marin n'est en règle. Devenu soutier, un travail inhumain et dangereux auquel il finit pourtant par s'habituer, il se définit comme "mort", travaillant sur le "vaisseau des morts", sans existence légale, promis aux travaux quasi forcés ou à la noyade, car les capitaines de ce genre de bateau sont tous tentés par une escroquerie aux assurances. Destin inéluctable, malgré l'amitié et l'envie de survivre qui unissent le narrateur et son compagnon de malheur, Stanislaw.

Une écriture nerveuse, révoltée, pleine de gouaille, une situation d'une étonnante modernité, hélas, dans une Europe impitoyable aux clandestins et sans papiers, et dans un monde. le nôtre, où l'argent est toujours roi, où il faut toujours que "ça rapporte", quel que soit le destin misérable des innombrables esclaves du système, ici ou ailleurs. La révolte de Traven, le cri de dégoût de ses exclus, l'exploitation inhumaine, sont encore et toujours hélas d'actualité. Pas l'ombre d'un lieu commun oiseux dans ce texte, où les absurdités administratives, les conditions de vie concrètes des soutiers alimentant des chaudières délabrées, ignorant toute norme de sécurité, sont décrites de façon crue et rageuse. À coup sûr, l'auteur met ici une partie de son vécu, quoi qu'il en dise. Un ouvrage qui a fait date et qui garde aujourd'hui encore toute sa pertinence.
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Un roman accablant sur les conditions des sans-papiers et une odyssée rédigée avec humour mais non moins poignante sur les injustices faite aux plus démunis par la société, les lois qui les régissent et les condamnent. L'auteur B. Traven (le préféré d'Einstein, c'est pour dire son talent) parle probablement de sa propre expérience car il a beaucoup voyagé dans le monde (Europe, Amérique du Nord et du sud) né de parents suédois, a grandi en Allemagne pour mener ensuite une vie d'errance et a utilisé plusieurs noms d'emprunts.
Ici, notre narrateur rate le départ de son navire à Anvers avec à bord ses papiers et son livret de marin indispensable pour embarquer à nouveau. Commence alors pour lui un cauchemar à travers l'Europe. Chaque pays le chasse, le menace de peine de prison s'il ose revenir et les consuls lui sont d'aucune aide pour refaire ses papiers même s'il clame son identité. Il est américain. Sans argent, sans pouvoir, il doit se débrouiller pour survivre, affamé et sans toit. ce livre fait froid dans le dos et offre une critique acerbe de nos sociétés capitalistes et illogiques où on paie plus cher le fait d'être sans papiers que de cambrioler une maison.
Gerard Gale, notre narrateur, monte à bord d'un vaisseau fantôme, le Yorrike et sa vie à bord ressemble à l'enfer mais là encore, ce n'est pas fini.
Comme il le dit si bien, l'homme espère toujours à l'inverse de l'animal et cela le garde en vie. Il accepte l'inadmissible. Il exerce le métier de soutier dans des conditions extrêmes, inhumaines. Il se lie d'amitié avec Stanislaw dont le parcours est tout aussi touchant.
Un roman de 1929 que j'ai dévoré. Poignant, drôle & terrible à la fois. A lire sans hésiter!
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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Dans la chambre de chauffe, l'indicateur de niveau d'eau n'avait ni verre protecteur ni même grillage. Un jour, ce tube éclata pendant le quart de Kurt. Il n'y avait pas de système permettant de couper l'arrivée d'eau à un endroit sûr. L'eau bouillante gicla et une vapeur dense brûlante se répandit dans la chambre de chauffe. Il fallait couper l'eau dans ce tuyau. Il le fallait bien. Mais la manette se trouvait juste sous le tube brisé, à deux pouces de l'eau qui jaillissait. (...)
Qui s'en chargerait ? Le soutier, bien sûr. Le vagabond se sacrifia pour que la Yorikke puisse être manœuvrée et ne coule pour rejoindre les poissons. (...) Kurt coupa l'eau. Puis il s'écroula. (...)
- Tu ne peux pas imaginer des hurlements pareils, me raconta Stanislaw. Il ne supportait d'être ni sur le dos, ni sur le ventre, ni sur le côté. Sa peau pendait en lambeaux comme une chemise déchirée. Il avait le corps couvert de cloques aussi grosses que sa tête. Peut-être qu'en l'amenant à l'hôpital, je ne sais pas, moi, on aurait pu l'aider avec des greffes. Mais il aurait fallu lui greffer la peau d'un veau tout entier pour le rafistoler. Et ses hurlements !
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Mais l'homme ? Le seigneur de la création ? Il aime être esclave, il est fier de jouer au soldat et d'essuyer le feu, il adore le fouet et la torture. Pourquoi ? Parce qu'il est capable de réfléchir, et donc d'espérer. Parce qu'il espère que ça ira mieux. C'est là sa malédiction, jamais sa chance. Et il faudrait avoir pitié des esclaves ? Des soldats et des invalides de guerre ? Haïr les tyrans ? Non ! D'abord il y a les esclaves, puis apparaît le dictateur.
Si j'avais enjambé le bastingage, je ne me trouverais pas à présent dans un enfer que même les démons n'auraient pas supporté. Mais je n'ai pas sauté et je n'ai donc pas le droit de me plaindre ni d'accuser quiconque. Laisse le mendiant crever de faim par égard pour l'homme qui est en lui. Je n'ai pas le droit de gémir sur mon triste sort. Pourquoi n'ai-je pas sauté ? Pourquoi ne pas sauter maintenant ? Parce que j'espère pouvoir revenir à la vie.
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- Prouvez-moi que vous êtes né aux États-Unis.
- Comment voulez-vous que je vous le prouve si ma naissance n'a pas été déclarée ?
- Ce n'est pas ma faute.
- Peut-être allez-vous jusqu'à contester ma naissance ?
- Exact. Je la conteste. Le fait que vous vous trouviez devant moi n'est pas, à mes yeux, la preuve que vous soyez né. Il relève de la croyance. Tout comme je peux croire ou non que vous êtes un citoyen américain.
- Alors, d'après vous, je ne suis même pas né ? Voilà qui dépasse l'entendement.
Le consul m'adressa son plus beau sourire professionnel.
- Je suis bien obligé de croire que vous êtes né puisque je vous vois de mes propres yeux. Mais si je vous établis un passeport et, dans un rapport adressé au gouvernement de notre pays, justifie cette décision de la façon suivante : " J'ai vu cet homme et je crois qu'il est citoyen américain ", il est très possible que je sois renvoyé. Car notre gouvernement ne s'intéresse pas à ce que je crois, mais seulement à ce que je sais. Et ce que je sais, je dois pouvoir le prouver. Or je ne peux prouver ni votre nationalité ni votre naissance.
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Pour la première fois de ma vie je mesurai à quel point nous étions barbares et les Français civilisés. Je compris que la nourriture des êtres humains ne devait pas être simplement bouillie, frite, étuvée, grillée ou rôtie, mais préparée, et que cette préparation était un art, non, disons un don, que certains élus, bénis des dieux, recevaient au berceau, et qui faisait d'eux des génies. (...)
Ici, les mets ressemblaient à des poèmes qui vous font rêver et vous plongent dans la béatitude. (...)
Celui qui avait composé ce poème était véritablement un grand artiste. Il m'évita tout remords car je ne laissai pas une rime de son œuvre. Les ingrédients de chaque plat étaient choisis et dosés avec un tel soin, atteignaient une telle qualité nutritive et gustative, qu'on ne pouvait en laisser une miette. On attendait le prochain mets avec un sens du goût aiguisé et, lorsqu'il arrivait, on avait envie de l'accueillir en fanfare. Ce festin dura plus d'une heure, et même s'il avait duré quatre heures, j'aurais tout mangé. (...)
Mes aïeux ! Ce repas était un chef-d’œuvre. Pour lui, je me laisserais fusiller deux fois par jour avec joie.
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N'empêche qu'on se lasse des honnêtes petites combines. (...) On a l'impression de faire les poches de quelqu'un. Ça va un temps, après, on est écœuré. On veut s'occuper, bosser. Apprécier son boulot. (...) Non, la plus belle combine ne peut pas rivaliser avec le travail bien fait. D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'on se lance dans des combines, à ton avis ? Parce qu'on n'a pas de travail, parce qu'on n'en trouve pas. Il faut bien faire quelque chose, on ne peut pas passer toute la journée à paresser au lit, ou à traîner dans les rues, on deviendrait maboul.
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Videos de B. Traven (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de B. Traven
« Nul dieu ne t'aidera, nul programme, nul parti, nul bulletin de vote, nulle masse, nulle unité. Je suis le seul capable de m'aider. Et c'est en moi-même que j'aiderai tous les hommes dont les larmes débordent. » B. Traven est Traven Torsvan qui est Berick Torsvan qui est Otto Feige qui est Hal Croves, qui est Ret Marut, enfin, je crois. B. Traven est né un an avant la mort de Karl Marx, enfin, je crois. B. Traven est un romancier allemand et un activiste anarchiste, un de ces hommes de l'ombre au petit chapeau rond qui font bouger l'histoire sans perche à selfie. […] Il a pris un nom différent partout où il a fait de la prison. Il a fait de la prison partout où il a incité à la révolution. […] » (Thomas Vinau, 76 clochards célestes ou presque, Éditions le Castor Astral, 2016)
« L'homme qui a tant fait couler d'encre dans les dernières décennies de sa vie est mort le 26 mars 1969 dans la ville de Mexico à des âges différents, non sans avoir épuisé plusieurs identités dont aucune ne paraît être la vraie. le succès des romans de Traven […] a déclenché une « chasse » à un individu qui ne se laissait pas photographier […]. La seule chose prouvée est que B. Traven ne fait qu'un avec Ret Marut […]. […] le proscrit réussira à débarquer, dans des conditions ignorées, sur les côtes du Mexique au cours de l'été 1924. La vie qu'il va mener sous le nom de Torsvan, ingénieur américain, pour être moins mystérieuse, n'en reste pas moins secrète […]. […] Cet apatride sans identité obtient finalement la nationalité mexicaine en 1951. […] Il faut considérer le romancier […] comme un aventurier écrivain qui a passé la majeure partie de sa vie à égarer les soupçons – pour mieux enfoncer les preuves de son humanité comme autant de clous dans les têtes molles du siècle. […] » (B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018)
« […] Quoique mes oeuvres soient traduites en dix-sept langues, je n'ai ni maison ni argent et je ne possède qu'un minimum de vêtements indispensables. […] » (B. Traven, Lettre à Solidaridad Internacional Antifascista)
0:00 - L'art des Indiens 4:27 - 2e extrait 4:45 - 3e extrait 4:59 - 4e extrait 5:32 - Générique
Référence bibliographique : B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018
Image d'illustration : https://www.gettyimages.fi/detail/news-photo/traven-schriftsteller-d-portrait-im-profil-undatiert-news-photo/537147851
Bande sonore originale : Bensound - Tomorrow Tomorrow by Bensound is licensed under a CC BY 4.0 Attribution International license.
Site : https://www.bensound.com/royalty-free-music/track/tomorrow
#BTraven #LeGrosCapitaliste&AutresTextes #LittératureAllemande
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