AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9780030885297
184 pages
Heinle & Heinle Publishers Inc.,U.S. (30/04/1973)
3.83/5   47 notes
Résumé :

Promené de famille en famille à la suite d'une amnésie provoquée par la grande guerre, Gaston, devenu riche malgré lui grâce à ses arriérés de pension, retrouve par étapes dix-huit ans plus tard chez les Renaud des moments de sa vie antérieure. Seulement, plus les révélations s'accumulent jusqu'à la découverte ultime, plus le divorce s'accuse entre l'être qu'il fut et l'être dont il avait rêvé. Sur ce canevas qui n'est pas sans dettes vis-à-vis de Pirand... >Voir plus
Que lire après Le voyageur sans bagageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 47 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Jean Anouilh est un auteur dramatique que je connaissais de nom mais n'avait jamais lu. Peut-être n'est-ce que de l'ignorance personnelle mais j'ai l'impression qu'il est peu mis en avant par rapport à d'autres auteurs contemporains (Giraudoux, Pagnol).
J'ai vraiment apprécié son talent pour aborder un sujet philosophique avec beaucoup d'humour tout en gardant la profondeur de la réflexion. le contrepoint des domestiques utilisé dans deux tableaux qui leur sont dédiés est également savoureux, par son humour mais aussi le décalage avec le reste des personnages. Sans aucun mépris pour les gens de maison, Anouilh utilise leur position de spectateurs, comme nous le sommes nous même au théâtre.
La réflexion philosophique sur le poids du passé, sur ce qui fait une vie et une personnalité et sur le droit ou la possibilité de repartir à zéro est vraiment très finement menée, sans lourdeur tout en parvenant à explorer le sujet en profondeur. Une vraie réussite.
Commenter  J’apprécie          280
Les traumatismes de la guerre de 14 ont inspiré deux des plus grands dramaturges français du XXème siècle (sinon les deux plus grands) Jean Giraudoux et Jean Anouilh. En 1928, Jean Giraudoux présentait « Siegfried », l'histoire d'un homme célèbre allemand, dont o apprend qu'il était un soldat français amnésique, que les Allemands ont récupéré, rebaptisé et dont ils comptent faire leur porte-drapeau. Mais, les opposants politiques et la fiancée du soldat vont faire éclater la vérité. En 1937, dans « le Voyageur sans bagage » Jean Anouilh reprend le thème du soldat amnésique, mais au lieu d'en faire un drame entre deux nationalités, il en fait un drame intime.
En 1918, un soldat amnésique, Gaston est recueilli dans un asile. Il y reste dix-sept ans à faire de menus travaux, dont celui de jardinier. Sans passé et sans avenir il passe une vie tranquille, jusqu'au jour où on se mêle de retrouver sa vraie famille. Plusieurs indices concordants le mènent vers la famille Renaud qui pense avoir retrouvé en lui leur fils Jacques. Gaston, d'un naturel gentil et paisible, découvre avec horreur ce qu'a été (ou ce qu'aurait été) sa vie antérieure : Jacques Renaud était un être abject et cruel, malhonnête, séducteur de domestiques, brouillé avec ses amis et avec sa propre mère, et amant de sa belle-soeur Valentine. Gaston refuse d'endosser ce personnage. Mais Valentine apporte la preuve irréfutable : une cicatrice derrière l'omoplate, conséquence d'une blessure qu'elle lui aurait faite d'un coup d'épingle à chapeau. Gaston dès lors n'a plus que deux choix : l'acceptation, c'est-à dire le désespoir, ou la mort. Heureusement pour lui, une troisième solution se dessine : un petit anglais dont toute la famille a péri dans un naufrage le reconnaît comme son unique parent. Au prix d'un subterfuge, Gaston accepte d'intégrer cette famille anglaise, fuyant ainsi pour toujours sa « vraie » famille.
Anouilh a catalogué cette pièce dans ses « pièces noires », avec « L'Hermine » (1931), « La Sauvage » (1934) et « Eurydice » (1942), auxquelles il convient d'ajouter les « nouvelles pièces noires » : « Jézabel » (1932), « Antigone » (1944), « Roméo et Jeannette » (1946) et « Médée » (1946).
Comme on le voit le thème est tragique : il s'agit pour Gaston d'assumer un passé peu glorieux alors qu'il n'a rien demandé, et qu'en plus il est quasiment obligé d'accepter puisqu'il est prouvé qu'il est bien Jacques Renaud. Valentine (qui le tutoie alors qu'il la vouvoie) l'engage à accepter, l'invitant à s'accepter comme il est. Il la réfute comme il a réfuté tous les autres membres de la famille. C'est alors qu'Anouilh utilise un retournement de situation très théâtral : l'arrivée du petit garçon anglais (deus ex machina) qui en apportant la solution au problème de Gaston, transforme cette « pièce noire » en « pièce rose ». Les fins heureuses ne sont pas si fréquentes chez Anouilh, ne boudons pas notre plaisir.
A signaler une excellente adaptation à la télévision : un téléfilm de Pierre Boutron (2004) avec Jacques Gamblin (Gaston/Jacques), Micheline Presle (Mme Renaud) et Florence Pernel (Valentine)
Commenter  J’apprécie          80
Il me semble que Jean Anouilh, en tant qu'auteur du milieu du 20ème siècle, a toujours donné une place prépondérante à la guerre et ses conséquences diverses dans ses oeuvres.

Pour moi, le Voyageur sans bagage n'y échappe pas et cette fois-ci, plutôt que la guerre en elle-même, c'est l'après, et les effets physiques et psychologiques sur les survivants qu'elle entraîne, qu'Anouilh a voulu traiter ici.

Pour résumer rapidement, l'intrigue tourne autour de "Gaston", un vétéran de la première Guerre Mondiale qui, après être resté dix ans en asile, complètement amnésique, est poussé par la duchesse Dupont-Dufort à retrouver sa vraie famille. Ils rencontrent alors la famille des Renaud, des bourgeois persuadés de voir en Gaston le fils perdu de la famille, Jacques.

D'après moi, cette pièce de théâtre écrite en 1937, aborde une variété de sujets bien plus grande qu'un simple drame familial. Elle parle de la mémoire des combattants mais aussi de leur identité et de la reconnaissance parfois malsaine que leur octroie la société.

Rien que dans le titre, le double sens est évident : Gaston, c'est le voyageur qui n'a pas de valise, pas d'affaires, mais qui est également libre du bagage de la mémoire, complètement amnésique et inconscient de qui il était dans une vie passée. Confronté à son passé, va-t-il l'accepter ou va-t-il au contraire décider de s'en détacher ? Comme le dit la pièce, c'est là peut-être le privilège des amnésiques : ce sont les seuls à pouvoir se permettre de faire table rase du passé, et recommencer à zéro, ailleurs ou autrement.

Le parallèle avec les soldats traumatisés du combat revenant du front me semble approprié. En effet, Gaston était "quelqu'un" au moment de partir à la guerre, et il revient complètement transformé, littéralement un autre homme. Mais l'amnésie mise à part, ce constat n'était-il pas valable pour tout homme parti et revenu d'une guerre si terrible qu'elle en aurait laissé des profondes séquelles à quiconque aura vécu dans les tranchées ? N'y avait-il pas, au retour, comme une sorte d'inévitable incompréhension entre eux et la famille, la "population civile", restée à l'arrière, tandis que, la vie continuant son cours, on demandait aux guerriers de reprendre une existence normale, bon gré, mal gré ?

Bien sûr, le rejet de Gaston de la famille Renaud, et le refus d'être assimilé à un passé qu'il ne reconnaît pas et auquel il ne souhaite pas être associé, est le moteur principal de l'intrigue de la pièce. Comment s'identifier à quelqu'un que tout le monde décrit comme brutal, violent, impulsif, méchant, violeur, trompeur, un voyou à qui on a pourtant passé tous les excès, uniquement grâce à ses liens familiaux ?

Peut-être cette sorte d'indifférence à la méchanceté voire à l'acte de mort (Jacques possédait une collection d'animaux empaillés qu'il piégeait avant de les achever au couteau de chasse) est-elle à mettre en parallèle avec celle dont les familles et la nation ont faites preuve au retour des soldats de la Grande Guerre.

Car à l'époque d'Anouilh, l'armée n'est pas encore professionnelle, et la Grande Guerre fut menée principalement composée de conscrits, autrement dit des gens normaux envoyés s'entre-tuer sur un front bourbeux pour le compte d'intérêts qui les dépassent. Est-il alors normal de recevoir en héros des vétérans revenus des combats certes traumatisés, mais ayant au final fait le jeu de puissances politiques et financières, en tant que meurtriers assassinant des gens qui auraient pu, de l'autre côté de la frontière, être des amis, des cousins, des frères, bref des gens comme eux ? Anouilh, en ce sens, critique les valeurs de la société bourgeoise, sa bêtise et son manque de remise en question devant la pulsion de mort qui est considérée comme un simple "fait acquis" (les choses sont ainsi, on ne peut rien y changer, il faut les accepter telles quelles).

Il appuie son propos par une critique de l'ignorance totale de cette philosophie d'une quelconque notion de bien-être animal, par quelques tirades en défense des "petits animaux des bois" qu'on qualifierait aujourd'hui d'animalistes. Peut-être que de nos jours, Anouilh aurait été militant chez L214 ?

Au fond, je pense qu'on peut voir nombre de sujets dans cette pièce, une critique de la morale bourgeoise et de la guerre comme souvent chez Anouilh, mais avec peut-être un style et des références qui semblent datées aujourd'hui.

Le lire et le mettre en scène n'est pas évident de nos jours (et d'ailleurs on ne voit pas souvent du Anouilh au théâtre), car pour l'apprécier il faut bien comprendre le contexte dans lequel ses oeuvres ont été produites, ce qui pourrait en rebuter plus d'un.
Commenter  J’apprécie          30
Le voyageur sans bagages /Jean Anouilh
Je viens de relire avec un immense plaisir cette comédie brillante et pleine d'humour de Jean Anouilh.
Elle met en scène un certain Gaston qui a été gravement blessé en fin de guerre 14-18 et a perdu la mémoire de tout son passé. Durant de nombreuses années, en soins dans un hôpital spécialisé, on a tenté de lui faire retrouver la mémoire. Finalement au bout d'un certain temps, il est réclamé par plusieurs familles dont la famille Renaud de la haute bourgeoisie, à laquelle, guidé par la duchesse Dupont-Dufort, dame patronnesse, famille avec le directeur de l'asile, il est confronté.
D'un caractère gentil mais souvent sarcastique, Gaston découvre avec horreur l'identité qu'on lui attribue. Jacques, le pseudo Gaston, était un personnage violent et sans scrupule, capable de coucher avec la femme de son frère Georges peu après le mariage de celui—ci. Gaston ne se reconnait absolument pas dans Jacques. Après quelques moments de doute pour Gaston, c'est un indice fortuit qui va dénouer l'énigme et aboutir à un dénouement inattendu.
Explication du titre : l'expression « sans bagages » est une métaphore faisant référence à l'amnésie de Gaston, le personnage central. Et la question lancinante pour Gaston et le lecteur est bien de savoir comment faire accepter à un homme un passé dont il a perdu tout souvenir ? La thématique centrale de cette comédie se rapporte à l'identité façonnée par le passé et l'oubli de certains moments de celui-ci. Et là se pose la question : les autres peuvent-ils décider pour nous de notre identité ? Dans un autre ordre d'idées, cette pièce veut nous dire qu'il faut accepter son passé, même lourd et incohérent ou en désaccord avec ce que l'on éprouve dans le présent. Alors, Gaston le peut-il ? Ne cherche-t-il pas à passer aux yeux des autres un autre que ce qu'il fut ? Comme pour Gaston son passé n'existe pas, il aurala possibilité de le refuser en choisissant une famille plutôt qu'une autre. Sera-t-il capable de le faire ? Autant de questions intéressantes abordées dans cette pièce.
Extrait :
« Je ne suis pas Jacques Renaud : je ne reconnais rien ici de ce qui a été à lui. Un moment, oui, en vous écoutant parler, je me suis confondu avec lui. Je vous demande pardon. Mais voyez-vous pour un homme sans mémoire, un passé tout entier, c'est trop lourd à endosser en une seule fois. Si vous voulez me faire plaisir, pas seulement me faire plaisir, me faire du bien, vous me permettriez de retourner à l'asile. Je plantais des salades, je cirais les parquets. Les jours passaient... Mais même au bout de dix-huit ans - une autre moitié exactement de ma vie - ils n'étaient pas parvenus, en s'ajoutant les uns les autres, à faire cette chose dévorante que vous appelez un passé. »
Cette comédie en 5 tableaux a été créée en 1937 au théâtre des Mathurins à Paris.
Commenter  J’apprécie          60
Pièce lue juste avant le Bal des Voleurs, qui me laisse la même impression. Ce n'est pas une grande pièce d'Anouilh, c'est une pièce qui commence comme un vaudeville de boulevard, mais avec des touches tragiques.
Pourtant, le sujet n'a rien de comique au départ : un Poilu de la Grande Guerre a perdu la mémoire, est à l'asile depuis plus de dix anse car il a perdu tous ses souvenirs et son identité. Mais cela devient comique, avec la Duchesse, une riche mécène qui cherche la famille de Gaston, ne concevant pas qu'il soit originaire du peuple mais voulant le "caser" auprès de bons bourgeois. Elle est ridicule par ses exagérations, par ses préjugés. le comique est d'abord apporté par les bavardages des domestiques à l'office qui espionnent par le trou des serrures, ils commentent tout et ils savent tout de la vie des maîtres - on dirait Dowton Abbey ! Il y a un côté lutte des classes en tout cas. Et l'arrivée de Gaston est l'occasion de nombreux quiproquos dignes d'un vaudeville - j'aurais d'ailleurs aimé que la rivalité entre les familles adoptantes soient plus creusées, que la famille d'ouvriers et celle des grands bourgeois se déchirent pour se faire reconnaître de leur prétendu fils.
Mais la présence de Gaston va réveiller les rancoeurs, soulever les secrets de famille, et c'est là que certaines scènes ont un écho tragique. Il s'aperçoit ainsi qu'il était égoïste, cruel, rancunier, violent, coupable de l'accident de son meilleur ami, fâché avec son frère, ne parlant plus à sa mère... Oui, il ne veut pas redevenir celui qui l'était. Et, surtout, cette famille veut-il vraiment qu'il revienne, ou veut-elle toucher sa pension et ses indemnités ? Quant l'argent se mêle aux sentiments, rien ne peut plus apparaître comme authentique. C'est sûrement la petite Juliette, la bonne, celle qu'il l'aime le plus et voudrait vraiment son retour : il a été "son premier", même si on comprend qu'en tant que maître il l'avait violée.
Gaston voudrait donc rester humble jardinier que chacun apprécie à l'asile, plutôt qu'endosser les habits de celui qu'il ne reconnaît plus avec le poids de ses fautes et de ses bassesses humaines. Voudrait-on disparaître si on pouvait ainsi échapper à son passé ? Oui, la question posée implicitement est lourde.
La lumière va venir d'un enfant, d'un petit enfant, qui incarne l'innocence, le futur non le passé.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
HUSPAR, Je ne me rappelle d’ailleurs pas avoir entendu dire qu’un auteur dramatique connu ait été porté disparu à l’ennemi pendant les hostilités. Ces gens-là notifient dans les magazines leurs moindres déplacements, à plus forte raison leur disparition. LA DUCHESSE Ah ! Maître, vous êtes cruel ! Vous détruisez un beau rêve. Mais c’est tout de même un homme de race, cela j’en suis sûre. Regardez l’allure qu’il a avec ce costume. Je l’ai fait habiller par le tailleur d’Albert. HUSPAR, mettant son lorgnon. Mais, en effet, je me disais : « Je ne reconnais pas le costume de l’asile…
Commenter  J’apprécie          00
La Duchesse.
Quand je pense que du temps du docteur Bonfant les familles venaient en vrac tous les lundis à l'asile, le voyait quelques minutes chacune et s'en retournaient par le premier train !...Qui retrouverait ses père et mère dans de telles conditions, je vous le demande ? Oh ! non,non, le docteur Bonfant est mort, c'est bien, nous avons le devoir de nous taire, mais le moins qu'on pourrait dire, si le silence au-dessus d'une tombe n'était pas sacré, c'est qu'il était une mazette et un criminel.

Huspar
Oh ! un criminel...

La Duchesse
Ne me mettez pas hors de moi. Je voudrais qu'il ne fût pas mort pour lui jeter le mot à la face. Un criminel ! C'est sa faute si ce malheureux se traîne depuis 1918 dans les asiles. Quand je pense qu'il l'a gardé à Pont-au-Bronc pendant près de quinze ans sans lui faire dire un mot de son passé et que mon petit Albert qui ne l'a que depuis trois mois lui a déjà fait dire "Foutriquet", je suis confondue ! C'est un grand psychiatre, Maître, que mon petit Albert.
Commenter  J’apprécie          110
C'est vrai, il y a aussi la reconnaissance. Je n'y pensais plus à celle là. Des obligations, des haines, des blessures... Qu'est-ce que je croyais donc que c'était, des souvenirs ? C'est juste, j'oubliais des remords. J'ai un passé complet maintenant. Mais vous voyez comme je suis exigeant. J'aurais préféré un modèle avec quelques joies. Un petit enthousiasme aussi si c'était possible. Vous n'avez rien à m'offrir ?
Commenter  J’apprécie          100
Mme RENAUD, un peu pincée
Son attitude est vraiment lassante. Tu veux que je te dise ? Il me semble qu'il me fait la tête comme autrefois...

GEORGES
Mais puisqu'il ne t'a même pas reconnu...

Mme RENAUD
Oh ! il avait un si mauvais caractère ! Amnésique ou non, pourquoi veux-tu qu'il ne l'ait plus ?
Commenter  J’apprécie          110
Et je suis mort à dix-huit ans, sans avoir eu ma petite joie, sous prétexte que c'était une bêtise, et sans que vous m'avez reparlé. J'ai été couché sur le dos toute une nuit avec ma blessure à l'épaule, et j'étais d'eux fois plus seul que les autres qui appelaient leur mère.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Jean Anouilh (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Anouilh
Le voici, le deuxième épisode de notre série Dans Les Pages avec le grand romancier et journaliste Sorj Chalandon.
Merci à lui d'être venu nous parler de ses livres préférés, de G. Simenon, de F. Aubenas, De W.B. Yeats, d'Anouilh et de J. Vallès.
Tous les livres sont disponibles à la librairie et "l'enragé", le dernier roman de Sorj Chalandon est édité @editionsgrasset7893!
Bon épisode !
Arthur Scanu à la réalisation au montage et à la prise de son et Antoine Daviaud au mastering
Dans la catégorie : Littérature dramatiqueVoir plus
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature des langues romanes. Littéraure française>Littérature dramatique (842)
autres livres classés : théâtreVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (119) Voir plus



Quiz Voir plus

Oh, Antigone !

Comment se prénomme la sœur d'Antigone ?

Sophie
Hermine
Ismène

10 questions
3072 lecteurs ont répondu
Thème : Antigone de Jean AnouilhCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..