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Le Chant de la Terre tome 2 sur 5

Isabelle Delord-Philippe (Traducteur)
EAN : 9782253056584
406 pages
Le Livre de Poche (01/03/1991)
3.71/5   7 notes
Résumé :
Le Chant de la Terre, dont La Locomotive à vapeur céleste constitue le second volet, est l'un des cycles les plus étranges et les plus réussis de la science-fiction.
Le Chant de la Terre est supposé extrait d'un chant épique qui relate l'Histoire de l'humanité, plus quelques autres, et qui a tant proliféré au fil des temps qu'il faudrait plus d'un siècle pour le réciter en entier. Nous ne disposons donc que de fragments en cinq volets, La Grande Course de cha... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Attention: il s'agit bien ici du premier acte du "Chant de la Terre" mais il convient de rappeler qu'un roman le précède, ouverture à cette formidable saga, "La Grande Course de chars à voiles".
Le présent livre se compose de deux parties: tout d'abord les présentations de trois personnages, la Fille, Zozula et Manuel, qui vont être amenés à se rencontrer pour former la Triade. Celle-ci partira alors dans une quête destinée à délivrer le dieu Starquin du piège dans lequel il est emprisonné, quête dont les protagonistes ne savent pas grand chose.
Même si chaque volume du cycle peut se lire indépendamment, la lecture de l'ensemble est fortement conseillée tant chaque roman réserve son lot de surprise et de beautés.
Michael Coney glisse dans la trame principale de nombreux contes et légendes qui viennent étoffer une histoire qui se déroule dans un très lointain futur après que l'humanité ait subie de nombreuses mutations.
L'auteur fait preuve d'une imagination délirante et multiplie les trouvailles pour développer au final un univers très personnel, teinté de poésie, à mi-chemin entre science-fiction et fantasy.
Les histoires d'individus viennent se mêler et construire la grande histoire de l'homme, et Coney n'a pas sont pareil pour traiter à la fois du divin et du "terrestre", pour mettre sur un même pied d'égalité le microcosmique et le macrocosmique.
Une oeuvre vertigineuse à la richesse surprenante, qui n'est pas sans rappeler "Les seigneurs de l'Instrumentalité" de Cordwainer Smith (même si je trouve le "Chant de la Terre" plus abordable).
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Attention: il s'agit bien ici du premier acte du "Chant de la Terre" mais il convient de rappeler qu'un roman le précède, ouverture à cette formidable saga, "La grande course de chars à voiles".
Le présent livre se compose de deux parties: tout d'abord les présentations de trois personnages, la Fille, Zozula et Manuel, qui vont être amenés à se rencontrer pour former la Triade. Celle-ci partira alors dans une quête destinée à délivrer le dieu Starquin du piège dans lequel il est emprisonné, quête dont les protagonistes ne savent pas grand chose.
Même si chaque volume du cycle peut se lire indépendamment, la lecture de l'ensemble est fortement conseillée tant chaque roman réserve son lot de surprise et de beautés.
Michael Coney glisse dans la trame principale de nombreux contes et légendes qui viennent étoffer une histoire qui se déroule dans un très lointain futur après que l'humanité ait subie de nombreuses mutations.
L'auteur fait preuve d'une imagination délirante et multiplie les trouvailles pour développer au final un univers très personnel, teinté de poésie, à mi-chemin entre science-fiction et fantasy.
Les histoires d'individus viennent se mêler et construire la grande histoire de l'homme, et Coney n'a pas sont pareil pour traiter à la fois du divin et du "terrestre", pour mettre sur un même pied d'égalité le microcosmique et le macrocosmique.
Une oeuvre vertigineuse à la richesse surprenante, qui n'est pas sans rappeler "Les seigneurs de l'Instrumentalité" de Cordwainer Smith (même si je trouve le "Chant de la Terre" plus abordable).
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Autre roman consacré par Coney à sa saga du « Chant de la terre » . On est ici plus proche du conte philosophique que du space-opera . Plusieurs histoires , parfois des apologues se mêlent pour continuer à décrire cette Terre des temps lointains .Les personnages incarnent de manière assez abstraite un sentiment , une qualité ou un défaut . Par contre les thèmes sont , eux , de la SF : manipulations génétiques , réalité augmentée , perte de contact avec la réalité , fuite dans le rêve du jeu …. On peut y voir une version dystopique des délires de la Silicon Valley sur l'homme connecté.
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Voici un deuxième tome tout aussi incroyable que le premier. Nous plongeons dans cet univers qui semble infini pour s'approcher au plus près des différentes races et personnages qui l'habitent. Nous partons à l'aventure avec la Triade tout en apprenant les légendes. Ce livre est d'une très grande richesse et la première difficulté d'immersion passée, c'est un véritable bonheur littéraire de SF qui s'ouvre à nous !
(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Polysitiens, Parangons, Humains Sauvages, Vrais Humains, néoténites, Peuple de Rêve... On à a peine concevoir l'extrême diversité des espèces et variétés humaines développées au cours de l'histoire - surtout à l'époque actuelle, lorsque tant de ces variétés ont disparu.
Il y eu la Première Espèces : fruit de l'union du singe et du Parangon, connue comme l'Homme Primitif.
Puis, il y eut la Seconde Espèce, répartie en trois variétés :
Vrais Humains,
Humains Sauvages, adaptés à un air pauvre en oxygène,
Polysitiens, adaptés à un air riche en oxygène.
et la Troisième Espèce, les Spécialistes, en variétés innombrables.
Ensuite, il y eut la Quatrième Espèce, représentée par deux variétés, dont la première était des néoténites. Ce n'est ni le lieu ni le moment de parler de la deuxième de ces espèces, car le Chant de la Terre se doit de garder un certain mystère.
Et, finalement, il y eut la Cinquième Espèce que Manuel et Zozula connaissent sous le nom de Vites.
Telles étaient les formes de l'Homme.
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La technologie sera toujours en avance sur la faculté d'adaptation de la masse des gens ,expliquait-il;dans le même temps l'accroissement des loisirs encouragera le développement d'activités sédentaires. En fin de compte, les individus ne seront plus capables d'affronter le monde réel -la promiscuité, les tensions, l'atmosphère fétide,le désespoir et la fatalité de la mort-de sorte qu'ils s'aménageront un lieu sûr où ils pourront faire de beaux rêves.
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Et les Vites pleuraient.
Assis à demi estompés, ils clignaient des paupières à qui mieux mieux, et c'était étrange de voir les larmes ruisseler sur ces gueules évanescentes tout comme des larmes normales, juste aussi lentes et régulières. Les Vites étaient assis là à vieillir, sacrifiant leurs quelques précieuses heures de vie à la contemplation du chef-d’œuvre de Manuel, dont la beauté les faisait sangloter. Et pourtant - tel est le propre de l'art - ils n'étaient pas satisfaits. L'un d'eux, qui tentait de communiquer avec Manuel, leva la main. Pour cette femelle d'âge mûr, parler était un véritable supplice : chaque syllabe prononcée lui coûtait subjectivement un mois. Mais son message parvint au garçon. Pour la première fois, une Vite avait parlé. Elle en mourut, emportée au seuil de la vieillesse par une maladie inconnue qui évolua en deux secondes. Elle avait dit : il y faut plus d'amour.
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Dans le Grand-Loin, il y a un arbre qui s'appelle l' "Hydre Phare", et qui s'étend sur mille kilomètres à travers l'espace, si énorme que sa seule masse suffit à affecter l'orbite de sa planète. Je veux que tu imagines le Temps encore plus immense que l'Hydre Phare. Chaque branche, chaque brindille, représente une possibilité où ta vie future peut inscrire son cours ou un autre, selon ce que tu fais, ou ce que d'autres font. Les possibilités sont infinies, et chacune d'entre elles s'appelle une "aléapiste".
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Je crois que depuis quarante mille ans ,nous gaspillons nos capacités et les ressources de la Terre. Personne n'a jamais entendu parler des Guerres de Consommation au 54ème millénaire? N'apprendrons-nous donc jamais que les minéraux sont finis ,alors que la vie est infinie?
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