Suite à l'explosion de la maison de l'oncle de Thomas qui menait des expériences ésotérico-scientifiques, celui-ci est quasi catatonique et hébergé en institution psychiatrique. Il ne parle plus, ne réagit plus.
Son oncle essayait d'invoquer un ange pour le capturer et obliger dieu à ramener sa soeur à la vie... dieu a une soeur? Non, mais l'oncle aussi. Et Thomas à un oncle et une tente... c'est une histoire de famille, finalement.
Dans les caves de la maison de l'oncle, on découvre des bocaux contenant des coeurs... de là à croire que l'oncle est le Croc-coeur, ce tueur en série qui sévit dans la capitale, il n'y a qu'un pas que franchit la police. Mais celle-ci doit maintenant affronter un tueur de petites vieilles...
Le tome se déroule dans l'asile psychiatrique où est hébergé Thomas. On apprend pas mal sur les débuts de la psychiatrie, avec Sigmund F. qui passe dans pas mal de planches.
Voilà que surgit Angus Mac Manaman, l'auteur du Codex Angélique, et qui prétend que celui-ci est une blague de potache, dépourvue de tout contenu ésotérique. Dont acte. Mais ce bon prêtre sert un tout autre langage à Thomas quand il lui rend visite à l'asile.
Lisa, qui donne son nom au tome, est une autre patiente de l'asile... quel est son rôle... mystère.
Ce tome donne une dimension plus fantastique à la série, par rapport au premier tome qui restait assez "policier". Les événements s'enchaînent sans que le lecteur puisse distinguer le sens de tout cela. Les flashbacks abondent. Ils sont dessinés en gris, et finalement ils sont davantage lisibles que les planches sombres de sombre que les auteurs semblent affectionner.
Un tome correct, qui est fort représentatif d'un certain courant de BD, principalement chez Delcout, mélangeant une atmosphère glauque, un brin d'érotisme et de l'ésotérisme.
Commenter  J’apprécie         30
Une belle série en trois volumes. le scénario est dense, trop pour les trois volumes. On perd en profondeur alors que nous aurions aimé en savoir plus sur certains aspects de l'histoire et personnages.
Mais l'ambiance fantastico-policière ésotérique, toute en clair-obscur, les décors du Paris de la Belle Epoque, la langue « jactée » par quelques-uns en font une BD délicieuse à lire, et à relire.
Commenter  J’apprécie         10
Il cumule sur sa personne plus de pathologies que la France ne compte de contradictions pour les moeurs de bon bourgeois viennois.
Les flics, c'est comme les couilles, Raoul... Ça va toujours par deux.