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Les Enquêtes de Victor Legris tome 12 sur 12
EAN : 9782264054685
360 pages
10-18 (06/03/2014)
3.55/5   70 notes
Résumé :
En 1900, l’exposition universelle ramène à Paris une faune bigarrée de curieux, de marins, d’artistes et de scientifiques. Ichiro Watanabe et son cousin Isamu visitent les œuvres réunies sur le Trocadéro quand quelqu’un dans la foule glisse un papier dans la main de ce dernier. A peine l’a-t-il lu qu’il est abattu d’une flèche en plein cœur, à laquelle est rattachée une plume. Quelques jours plus tard, un anglais subit le même sort, marquant le début d’une série noi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Voici une nouvelle enquête de Victor Legris et de ses acolytes, (Joseph, Ishiro, et le reste de la clique de la famille et de son environnement).
Son originalité réside dans l'époque précise : L'exposition universelle de 1900 !

L'histoire est un peu compliquée au départ : Des personnages (dont certains sont relativement proches de nos héros) sont retrouvés mal en point avec une flèche à empennage rouge plantée dans la poitrine.
La solution réside dans le passé des victimes, bien-sûr et dans l'exploitation d'un trafic bien dans l'époque décrite (Aujourd'hui, il n'amènerait qu'assez peu de valeurs....)

L'exposition universelle offre un cadre intéressant et on apprend beaucoup de choses. On sent que le dossier a été travaillé, et cela donne envie de se replonger dans cette époque.
Bon sang ! Nous n'aurons jamais le temps de tout faire....

Je me souviens de la découverte des premiers volumes des enquêtes de Victor Legris, du côté de la "rue des Saints-pères", puis au "Père Lachaise", en 2003. Nous avons depuis visité tout Paris, et pris bien du plaisir.
Et je réitère mon admiration pour le travail de documentation précieux des deux auteurs. Autant que l'analyse des personnages et la manière dont ils sont dépeints.

Pour moi, ces romans ont été une belle découverte, et je les recommande sincèrement.
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Ce roman est la douzième enquête de Victor Legris - et la dernière. Une belle conclusion à toutes ses enquêtes qui nous ont fait traverser les dernières années du XIXe siècle, nous ont fait visiter le Paris de ces années-là, en compagnie de Victor, Joseph et Ichiro.
C'est sur celui-ci que se concentre le danger, pour avoir, simplement, héberger un lointain cousin. Il faut dire que les morts s'accumulent autour de lui et d'un revenant - le Léopard des Batignolles. Dans le cadre de l'exposition universelle - et de l'incompréhension entre les peuples, les cultures, la vengeance est au rendez-vous. Et Victor enquête, en le cachant à Tasha tout d'abord, puis en l'associant à ses recherches. Mais enquêter n'est pas facile, et que ce soit au Champ de Mars, dans les jardins du Trocadero, ou dans l'atelier de Tasha, le danger n'est jamais très éloigné. Et pour la première fois peut-être, Victor se rend compte des risques qu'il prend et fait courir aux siens.
Si j'ai une certitude en refermant ce livre, c'est que je relirai des enquêtes de Victor Legris, et ce, très prochainement.
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Avant même de lire les premières phrases du «Dragon du Trocadéro», je ressentais une certaine nostalgie. Celle qui vous envahit quand vous savez que les moments agréables que vous vivez sont les derniers. Et c'est justement le cas. Je tenais dans mes main la dernière aventure de Victor Legris et de Joseph Pignot. Une série qui m'aura entraîné d'un siècle à un autre, d'une exposition universelle à une autre. La boucle allait se boucler.

Au fil des pages Victor et Joseph poursuivront un inconnu qui a la fâcheuse tendance à oublier ses flèches dans la poitrine d'hommes qui semblent avoir entre eux un lien particulièrement iodé. Une enquête classique à la manière de Claude Izner.

Et qu'importe si à la fin j'ai l'impression qu'il manque une explication ou deux. J'ai dégusté ce douzième et dernier épisode avec plaisir. J'y ai croisé, durant quelques lignes parfois, des personnages qui avaient jalonnés les précédents opus. Je me suis replongé, une nouvelle fois, dans ce Paris de la Belle Époque. J'y ai retrouvé tout ce qui m'avait fait aimer cette série policière et en faire une de mes préférées.

La dernière page tournée, je suis convaincu d'une chose: même si je relis rarement deux fois le même livre, je sais que dans quelques années je relirai les enquêtes de Victor Legris et Joseph Pignot. En attendant je suivrai avec curiosité vers quel univers nous entraîneront à présent mesdames Claude Izner.
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"C'est un récit alambiqué, constata Victor", le héros de ce dernier volume des enquêtes des libraires de la rue des Saints-Pères, en écoutant le commissaire Valmy lui raconter les péripéties qui ont mené à des meurtres en série par un assassin utilisant des flèches empennées d'une plume rouge.
Alambiqué, c'est bien le terme adéquat pour cette dernière aventure de Victor Legris ! Mais ne boudons pas notre plaisir : les deux soeurs qui se cachent sous le pseudonyme de Claude Izner nous plongent en immersion totale dans le Paris de la Belle Epoque, plus précisément en 1900, dernière année du 19ème siècle et surtout année de la fabuleuse Exposition Universelle où se presseront 51 millions de visiteurs en 7 mois ! Ce voyage dans le temps est particulièrement réussi, passionnant, surprenant parfois : ainsi, parmi les attractions qui ont fasciné les visiteurs de cette Exposition Universelle, on découvre les trottoirs roulants à 2 vitesses, 4 et 8 km ! Et moi qui croyais qu'Isaac Asimov s'était montré visionnaire dans son roman d'anticipation Les cavernes d'acier en les utilisant comme le moyen de déplacement principal des Terriens !
Finalement, en dépit d'une écriture toujours un peu trop documentée qui plombe un peu le rythme, ce dernier roman clôt avec humour et bonheur la série, tout en levant le voile sur la relève de nos enquêteurs libraires. Mais chut, je n'en dis pas plus... Pour découvrir la suite, il vous faudra lire "Le pas du renard" qui explore cette fois les années 20 et le milieu des artistes de cabarets.

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Douzième aventure en dix années de la fine équipe Victor Legris, Joseph Pignot, à laquelle s'associent Kenji Mori et, oh ! Surprise ! Même la belle et rousse Tasha. Voici qu'on nous annonce d'autre part qu'il s'agit de la dernière … Je ne veux pas le croire ! Mais on nous laisse entendre que, peut-être, ailleurs, bientôt …
Nous voici donc en juillet 1900 et la nouvelle intrigue se noue autour des pavillons et des allées de l'Exposition Universelle qui occupe les berges de la Seine, l'esplanade des Invalides, le Champ de Mars et les jardins du Trocadero, sans oublier le Village Suisse. Des meurtres étranges sont perpétrés à l'aide de flèches empennées de rouge. C'est le premier crime qui suscite l'attention de Victor, le libraire de la rue des Saint-Pères car la victime est un asiatique, le cousin éloigné d'une connaissance de Kenji Mori, le beau-père de Victor. Ichirô Watanabé se sent menacé. Victor et Joseph vont une nouvelle fois se dévouer et repartir en chasse.
A vrai dire, le fil de cette histoire et bien difficile à saisir et encore plus à démêler, même quand l'explication en est donnée par le Commissaire Valmy, à la toute fin de l'ouvrage. Son plus grand intérêt, comme toujours, est de nous faire visiter comme si nous y étions cet extraordinaire événement qui attire le monde entier. Plus de 50 millions de visiteurs, des attractions pour tous les goûts et tous les publics, des nouveautés technologiques comme l'inauguration de la première ligne de métropolitain reliant le bois de Vincennes, où se tiennent les activités sportives, et le pont de Neuilly, la création d'un nouveau pont inauguré par le tsar de Russie, les innombrables reproductions de monuments qui sont autant de manières de remonter le temps.
Le thème de la poursuite dans la foule – se souvenir du Troisième Homme – est un grand classique de la littérature et du cinéma. Ici, les pérégrinations des protagonistes se compliquent à travers Paris, de la colline du Trocadéro à la rue Dieu en passant par les abords sinistres du chantier de l'exposition … et même une incursion le long des berges de la Seine à Bougival, où la pollution fait crever les poissons et empeste l'atmosphère. Car en cet été 1900 règne la canicule qui contraint la ville à couper l'eau courante. Pour corser le tout, les compagnies de fiacres se mettent en grève !
Le plaisir aussi de retrouver un personnage aussi retors que sympathique, un filou pickpocket enjôleur déjà rencontré dans le léopard des Batignolles : Frédéric Daglan. Comme les autres personnages de cette histoire des plus embrouillées, il se fait passer pour un Anglais … Il est vrai qu'à l'époque où l'on commence tout juste à créer les fichiers anthropométriques, rien n'est plus facile que de changer d'identité.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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critiques presse (1)
Telerama
05 mars 2014
Au-delà du suspense bien construit, cette fiction est signée par deux soeurs passionnées d'histoire qui y rendent hommage à la Belle Epo­que. Dommage de voir la dernière page se tourner...
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je fus pendant longtemps ouvrier ébéniste,
Dans la rue du Champs-de-Mars,
d'la paroiss' de Toussaints,
Mon épouse exerçait la profession d' modiste
Et nous n'avons jamais manqué de rien

Quand le dimanch' s'annonçait sans nuage
Nous exhibions nos beaux accoutrements
Et nous allions voir le décervelage
Ru'd'l' Echaudé, passer un bon moment

Voyez, voyez la machin' tourner
Voyez, voyez la cervell'sauter
Voyez, voyez les rentiers trembler

Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu !

Alfred Jarry, Ubu roi.
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Ils s'arrêtèrent au milieu du pont Alexandre III. Ichiro Watanabe tenait à ce que son cousin fût ébloui par un coup d'oeil unique sur l'énorme ville éphémère érigée au coeur de la capitale.
On avait planté les fondations de palais destinés à surpasser ceux des contes orientaux. On avait édifié une cité mêlant les fastes du passé aux promesses du futur. On avait prononcé des dizaines de discours où il était question de gloire nationale et de rayonnement mondial. On avait martelé aux Français deux mots supposés les distraire de leurs préoccupations: Exposition universelle.
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Elle se souvint de sa jeunesse, de ses espérances. Elle ne se soumettrait pas aux conventions de la société. Elle volerait de ses propres ailes, telle une libellule. Une grande passion, pas de mariage, la liberté, la vie d'artiste ainsi que la menait Maurice Laumier, ce peintre qui l'avait jadis courtisée. Lui aussi avait renoncé, lui aussi s'était marié, mari, père et commerçant. Était-ce la destinée commune, ce déni des promesses que l'on tisse en soi pendant les années de révolte contre les adultes ? Les humains étaient-ils fous au point de tuer l'enfant qu'ils avaient été ?
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Philaminte Demeilhan avait deux bêtes noires : la Révolution française et les ascenseurs hydrauliques. La première avait privé ses ancêtres de leur particule et de leur richesse, les précipitant dans une roture qui menaçait de perdurer plusieurs siècles. Les seconds, dont l'apparition récente avait soulagé sa phlébite chronique, se révélaient de faux amis, enclins aux pannes en série.
- Mes pauvres guibolles, ce qu'elles endurent avec cette cochonnerie de temps ! C'est plus des veines, c'est des cordes, ça m'élance ! J'ai dîné comme un colibri pour pas les enflammer davantage, eh ben, c'est du pipeau. Le bouquet, c'est que l'ascenseur est bloqué suite à la coupure de flotte !
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Joseph sauta une marche, faillit s'étaler, imagina les policiers penchés sur son cadavre. Augustin Valmy serait-il chargé de démêler les causes de son décès ? A quelles conclusions aboutirait-il ?
"Messieurs, ce jeune écrivain prolifique a été tué par une jument revêche baptisée Joséphine de Beau Harnais. Meurtre prémédité."
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