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EAN : 9782350671338
224 pages
Balivernes (08/11/2016)
3.76/5   19 notes
Résumé :
Antonin est un fantôme. Assassiné alors qu’il était adolescent, il hante la maison abandonnée par la secte de son père. Il parvient un jour à interagir avec un ordinateur. Touche de clavier après touche de clavier, il écrit un roman qu’il parviendra à faire éditer sous couvert de l’anonymat offert par internet.

Très loin de là, en Nouvelle-Calédonie, Emilia, une jeune fille anorexique, tombe amoureuse de Leï, le personnage du roman d’Antonin. Elle pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ce que j'ai ressenti:…Un belle rencontre avec un auteur pas commun…

Quand on ne peut pas parler, écrire, c'est magique.

J'ai trouvé à ce roman Jeunesse, beaucoup de douceur et une écriture toute en poésie. Cette histoire réunit trois jeunes adolescents, avec leurs maux, qui se laisse porter par les mots…C'était un très joli ouroboros d'énergie, de partage, et d'échange autour du thème de la lecture. J'aime quand, l'histoire devient histoires et se prête à l'inattendu.

La lecture était sa meilleure amie. Sa seule amie.

On sent beaucoup de souffrance et de mal-être, dans chacun de ses personnages, et chacun arrive à nous toucher à sa manière dans leurs imperfections, leurs espoirs déçus, leurs attentes plombées. L'auteur en apportant cette touche de fantastique arrive à rendre plus agréable cette lecture, derrière des thèmes aussi fort que l'anorexie, le sacrifice, la folie…J'ai trouvé dans son écriture, énormément de sensibilité qui vient presque par magie, panser toutes les blessures de cet âge si difficile, où l'acception de Soi est tellement insurmontable, pour ses jeunes si fragiles psychologiquement…J'ai été touchée, parce qu'on sent que l'auteur fait attention à poser des mots délicats sur ses ravages qui peuvent toucher cette tranche d'âge, et en refermant ses pages, j'étais triste d'en quitter certains…

Il essaya de retenir la mort en saisissant un coin de sa robe de brume.

-Personne ne sait où commencent les pouvoirs de l'esprit et où ils s'arrêtent.

J'ai aimé partir vers la Nouvelle-Calédonie, pays qui me tente réellement de découvrir, et connaître un peu plus de leurs coutumes, leurs histoires, leurs cultures. Ce sont de petites touches qui jalonnent plaisamment le récit, et cette contrée me laisse toujours plus rêveuse et désireuse d'aller un jour, y balader mes ailes elfiques…La vie dans ces squats me parait presque idyllique…

On peut se passer de beaucoup de choses, sauf de chaleur humaine.

Vous l'aurez compris, ce Fantôme qui écrivait des romans, est un livre qui m'aura émue, et je suis ravie de pouvoir encore avoir de belles surprises en Jeunesse! Je le recommande chaudement!

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Beau roman reçu dans le cadre d'une masse critique. Merci à Babelio et aux éditions balivernes de m'avoir fait découvrir la plume d'Eric Sanvoisin. L'envoi était accompagné de jolis marques pages et d'une carte. Je me suis sentie vraiment choyée.

Beau roman par la forme d'une part. La couverture mais aussi la présentation du texte: texte aéré, petits paragraphes, gros titres qui séparent les différentes voix de narration. Cela rend la lecture facile et agréable. Les pages se tournent très vite.

Beau roman quant à la poésie des mots. Avec des thèmes aussi difficiles que l'anorexie, la folie, la mort, le suicide, le récit aurait pu sombrer rapidement dans quelque chose d'hyper glauque. Il n'en est rien. Au contraire, les différents personnages et leurs histoires sont touchants et émouvants.

Il y a d'abord Antonin Weller. Cet adolescent kidnappé par son père, un gourou de secte qui se fait tuer accidentellement par son père. Celui ci au lieu de lui donner une sépulture l'abandonne dans une vieille maison. Antonin devient donc un fantôme qui parvient à écrire par internet un roman qui sera publié et lu par Emilia.

Emilia vit en Nouvelle Calédonie mais ne sort jamais de chez elle. Anorexique, elle meurt peu à peu. elle tombe par hasard sur l'histoire du chien conteur et tombe amoureuse du personnage de Leï crée par Antonin.

Leï est un jeune aussi qui a fait une tentative de suicide et est enfermé dans un hôpital psy.

Emilia va se mettre en contact avec Antonin.

C'est une lecture assez difficile bien que l'écriture soit parfaitement maîtrisée et poétique, rondement menée. Mais tous ces personnages en grande souffrance m'ont bouleversée du haut de mes 40 piges. Histoire toute en sensibilité. Ce livre pose beaucoup de questions.
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Antonin, adolescent fantôme, erre dans la maison dans laquelle il a été assassiné. S'il se concentre, il peut écrire quelques lettre sur l'ordinateur qui reste à disposition. Il va donc écrire un roman, l'histoire de Leï, un ado malade qui se prend d'amitié pour un chien fantôme. Et de l'autre côté de la Terre, en Nouvelle-Calédonie, Emilia, une adolescente elle aussi malade va lire et se passionner pour le roman, au point de tomber amoureuse de Leï, personnage de papier...

Merci aux éditions voisines Balivernes pour l'envoi de ce roman jeunesse dans le cadre de l'opération Masse Critique. Alors certes, la couverture n'est pas terrible mais chacun sait qu'il ne faut pas s'arrêter à ce genre de détails ! J'étais très intriguée par ce roman à 3 voix et j'avoue avoir eu un peur peur lorsque j'ai lu les premières pages (texte très gros, typo différente pour chacun des 3 protagonistes) mais au final, j'ai découvert avec bonheur un roman très touchant et plein de sensibilité. le point de départ (le fantôme qui écrit un roman) peut sembler un peu naïf mais il est très bien amené et Antonin s'est révélé très attachant dans sa double condition d'ado mort et d'apprenti écrivain. Emilia est également très bien brossée, dans sa maladie comme dans ses émois de lectrice, prise dans l'urgence d'entrer dans l'histoire parce qu'elle sent que son temps est peut-être compté. Chacun des personnages est d'ailleurs seul à sa manière. J'ai eu plus de mal avec le héros du roman, Leï et son chien Bâtard, sauf à la fin où son récit m'a semblé plus fluide et plus en phase avec le reste du roman.
Bref, un roman qui se lit assez vite, sur la maladie, la solitude, le deuil et aussi sur la place de l'écriture et de la lecture qui peuvent aider à sortir du trou. Style impeccable et je le répète, beaucoup de sensibilité, j'ai beaucoup aimé !
Je vais maintenant faire découvrir ce fantôme à mes élèves qui ont eu l'air très intrigués par mon résumé...
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ai reçu le fantôme qui écrivait des romans via une masse critique de Babelio. Pour une fois, je m'étais restreint dans mes choix et n'avais coché que 4 ou 5 romans. Ce livre était le 2ème que je souhaitais par ordre de préférence (je ne me souviens plus quel était le premier ^^). J'étais donc vraiment contente d'avoir été sélectionnée pour celui-ci et remercie chaudement Babelio et les éditions Balivernes pour ce partenariat.

Mon avis
Mais qu'il est tendre, qu'il est triste et mélancolique ce roman… Et qu'il beau !! Mais surtout, qu'est-ce qu'il m'a émue !!
Parce que cette histoire a su toucher aussi bien mon âme d'enfant, que l'adolescente et l'adulte qui font de moi ce que je suis aujourd'hui. Et rien que pour ça, je suis vraiment, vraiment heureuse d'avoir lu ce roman.

Dans ce livre, nous croisons trois personnages, trois destins qui vont s'entremêler. Antonin, un fantôme écrivain ; Leï, un personnage de roman, dont la vie n'a rien d'une romance ; Emilia, une jeune fille anorexique qui s'est construit un monde à travers les livres.
L'auteur mixe fiction et réalité avec brio, floutant la ligne de séparation entre les deux. Alors, en tant que lecteur on se retrouve une fois dans la réalité, une fois dans la fiction, on passe d'une histoire à l'autre, et si au début on se retrouve facilement, au fur et à mesure on finit par confondre les deux. A l'instar des personnages de ce livre.

C'est roman qui parle de solitude, de souffrance, de mal-être, notamment à l'adolescence. Alors forcément, il y a de la tristesse dans ces lignes. J'ai été touchée par Emilia, même si j'ai eu plusieurs fois envie de la secouer pour qu'elle se prenne en main. J'ai eu de la peine pour sa mère, pour toute cette rage contre sa fille qu'elle garde en elle. le personnage de Leï m'a ému pour ses réflexions sur le sens de sa propre existence. Enfin, j'ai trouvé l'histoire d'Antonin vraiment saisissante, avec toutes ces blessures qu'il essaie de guérir chez lui-même, mais aussi chez les autres, cherchant ainsi une paix intérieure.

C'est aussi un roman qui parle du pouvoir des mots, de l'importance de l'imaginaire, quand ce dernier peut aider à guérir, à appréhender ce monde qui nous entoure et fait si peur. Il nous montre à quel point une phrase, une rencontre peut changer un destin.

Bien sûr, il s'agit d'un roman jeunesse, et le style ne nous y trompe pas. Mais c'est le genre de roman qui se lit tellement bien, qui véhicule tant d'émotion qu'il te rappelle juste que, même à presque 39 ans, lire une histoire comme ça, qui fait appel à ton enfance ou ton adolescence, c'est tout simplement indispensable.
Lien : http://wp.me/p5W0Ex-IO
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Avant tout, je tiens à remercier les éditions Balivernes qui m'ont envoyé le livre dans le cadre de la Masse Critique. C'est la première fois que je reçois, en plus du livre, trois marque-pages qui sont magnifiques ainsi qu'une petite carte ! Les illustrations sont sublimes, vous pouvez les voir sur mon compte instagram lors de la photo de la réception du livre. Merci aussi à eux pour leur gentillesse lorsque je les ai contactés.

Maintenant, passons à la chronique de ce roman qui m'a tout simplement bouleversée. J'ai été attirée par le résumé de ce livre, et aussi par sa couverture, que je trouve simplement magnifique. J'ai voulu connaître les personnages. En recevant ce livre, je dois vous avouer que j'ai eu peur, puisque lors de la lecture de la première page, j'ai eu peur que le livre soit destiné à un public très enfantin. Grosse erreur, on ressent, dès les premières pages, l'ironie mordante d'Antonin, notre fantôme. La difficulté d'Amélia, de sa maladie tellement courante, malheureusement. Et cela continue au fur et à mesure que l'on tourne les pages. L'auteur nous fait une critique de tellement de choses à la fois… On a une critique de la « folie » qui n'en est pas une à travers le roman qu'écrit Antonin, de l'anorexie, des tentatives de suicide, de la difficulté de l'auteur à écrire… On ne sait plus où donner de la tête.

Et pourtant, c'est agréable à lire malgré le nombre d'informations que l'on peut voir apparaître dans une sous-lecture de l'oeuvre. L'auteur parvient à condenser toutes ces critiques, toutes ces difficultés que chaque adolescent peut rencontrer en 200 pages qui se lisent extrêmement vite. L'écriture est fluide, simple et dégage vraiment quelque chose de fort, notamment la colère de nos deux personnages principaux « réels » que sont Antonin et Amélia.

J'ai d'ailleurs été souvent partagée vis-à-vis de ce que je ressentais pour les personnages. Leï est sans contexte le personnage qu'on ne peut qu'aimer, Antonin m'a donné cette impression aussi, tandis que j'oscillais entre la peine, l'amour et la colère que je ressentais pour Amélia. Je me suis résignée à tenter de ne pas la détester, parce que je fais partie de ces personnes qui ont la chance de ne pas comprendre ce qu'elle vit. Je comprenais la colère d'Antonin, sa volonté de réussir, sa volonté de se venger aussi. Et à la fois, je percevais ce qu'il avait appris à travers l'écriture, à travers les histoires du chien de Leï. Je suis d'ailleurs complètement amoureuse du personnage du chien. Il me fait penser à la voix de la sagesse, du pardon et de la douceur qu'on a en chacun de nous. le personnage sensible, doux, et à la fois terriblement humain avec ses défauts et ses qualités.

La fin a été une grande surprise pour moi, je ne m'attendais absolument pas à ça, je vous laisse donc la découvrir. Rien que pour cette fin terriblement complexe, entre la beauté et le refus, je vous conseille de lire ce livre. Ne vous laissez pas avoir par le caractère adolescent du livre, il est beaucoup plus complexe que cela.

Je relirai cet auteur avec plaisir, ainsi que d'autres livres des éditions Balivernes que j'ai découvert. Pour moi, c'est un réel coup de coeur, qui sort de ce qu'on fait habituellement pour les adolescents, plus ou moins jeunes.
Lien : https://demynotebook.wordpre..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
-Personne ne sait où commencent les pouvoirs de l'esprit et où ils s'arrêtent.
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Il essaya de retenir la mort en saisissant un coin de sa robe de brume.
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Ils se croyaient à l'abri de la mort. Les imbéciles ! Personne ne l'était. La mort n'est pas raciste. Elle emportait tout le monde. Sans distinction.
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Les livres lui tenaient compagnie. Elle y trouvait tout ce qui manquait à sa vie. Elle y faisait des rencontres incroyables. Elle y découvrait des paysages somptueux.
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Quand on ne peut pas parler, écrire, c'est magique.
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Un roman jeunesse de Eric Sanvoisin, illustré par Gilles Francescano chez Balivernes éditions Un conte moderne qui revisite les classiques, oui mais pas que... La mort d'un prince, condamne-t-elle la princesse à vivre éternellement chez son meurtrier, ce magicien très étrange ? Non bien sûr mais tout n'est pas si simple... @ericsanvoisinn @gilles_francescano #ericsanvoisin #gillesfrancescano #romanjeunesse #magicien #contes 2021(c) Balivernes éditions
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