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Jacques Mailhos (Traducteur)
EAN : 9782351780145
211 pages
Gallmeister (03/01/2008)
4.22/5   212 notes
Résumé :
Le ranch de John Vogelin est toute sa vie. Sous le ciel infini et le soleil éclatant du Nouveau-Mexique, le vieil homme ne partage sa terre qu'avec les coyotes, les couguars et autres animaux qui peuplent les montagnes et le désert. Jusqu'au jour où l'US Air Force décide d'y installer un champ de tir de missiles. Déterminé à défendre sa terre, le rancher irascible et borné engage alors un bras de fer avec l'armée. Or un vieil homme en colère est comme un lion des mo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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Une lumière éclatante qui donnait au paysage une vision surnaturelle. Une chaleur sèche et féroce. L'éclat brut du désert lui brûlait les yeux. Aussi, Billy, dans le pick-up de son grand-père, John Vogelin, était obligé de les fermer de temps en temps pour les soulager. En ce mois de juin, comme tous les ans, le jeune garçon va passer des semaines chez le vieil homme. Dans son ranch, le Box V, dans le village de Baker, au Nouveau-Mexique. Entouré de vaches, de chevaux, de coyotes ou de vautours, de montagnes à perte de vue, de cactus desséchés. le vieil homme vit en parfaite harmonie avec ce coin désertique, parfois ingrat, soumis à la sécheresse depuis des décennies. Il est né ici, tout comme son père et le père de son père. Il y mourra. Malheureusement, le gouvernement américain souhaite étendre son champ de tir de missiles et exproprier John. le vieil homme ne compte se laisser faire, même face à cet ennemi tout-puissant...

Inspiré de faits réels, ce roman fait avant tout la part belle à cette nature sauvage, étendue à perte de vue et plombée sous une chaleur écrasante. Une nature que John chérit par-dessus tout et qu'il ne quittera jamais, il se l'est promis. À travers les yeux de Billy, aussi attaché à son grand-père qu'à cette terre aride, émerveillé, comme à chaque fois qu'il revient, de la majesté, de la magie et de la grandeur des lieux, étonné presque de s'y sentir chez lui, l'on suit ce duo terriblement touchant à travers ce rude désert. Edward Abbey décrit avec force et sensibilité la relation entre le vieil homme et l'enfant, qui, cette année-là, sera confronté au monde parfois sans pitié des adultes. Un duo qui nous émeut. Ce roman nous plonge dans une atmosphère lourde et écrasante d'autant que l'écriture d'Edward Abbey est très contemplative, fouillée et minérale. Un roman intense, riche et lumineux...
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De grands espaces indomptés, une belle histoire de famille et un enflé de première qui fera rien que les embêter, le Feu Sur La Montagne se veut aussi contemplatif qu'éprouvant pour les nerfs.
Véritable modèle de western homérique et révolté, ce récit s'inscrit dans la même veine que David contre Jonathan. Bon, Jonathan étant de corvée "chouchous, boissons fraîches" à holliday beach, c'est finalement Goliath qui s'y collera.

Cadre, le ranch de John Vogelin, Nouveau-Mexique.
Un espace épanouissant que Billy, son petit-fils, s'empresse d'apprivoiser depuis quelques étés maintenant.
La vie s'écoule, paisible, rythmée par un quotidien harassant et les visites de leur ami commun, Lee.
Si le ranch de John est un terreau fertile en nuisibles, il en est un nouveau particulièrement malfaisant qui allait supplanter coyotes, lion, et autres crotales en tout genre: l'US Air Force et son ambition tenace de le délester de ses terres au profit d'un champ de tir de missiles.
Et là je vous vois venir. John, gave-toi de pépettes et barre-toi, que vous vous disâtent.
Ben non. le bonhomme, en plus d'être obtus, est blindé de principes.
Cette terre, j'y suis né, j'y mourrai !
Au vu de la tournure des évènements, c'est un enterrement en première classe qui lui pendait au pif...

Tout comme l'ultime lion qui hante encore son territoire, John, malgré ses soixante-dix printemps, en a encore sous la griffe.
Le combat semble inégal, il n'en est que plus beau.
Épaulé par son meilleur ami qui tentera bien de lui faire entendre raison et le p'tit Billy qui lui voue un amour irraisonné, le vieil homme rugit encore, sûr de son fait, habité d'une volonté indéboulonnable.

Si les envolées lyriques d'un Edward Abbey, amoureux fou de la nature, ne laissent pas de séduire, les nombreuses joutes verbales opposant John aux adorateurs du droit d'expropriation légitimé par la sécurité d'état et incarné par une puissance à la force de persuasion peu commune, nous ramènent rapidement sur terre.

En révolté de la première heure, Abbey s'insurge ici formidablement contre un état de droit duquel il s'émancipera toute sa vie.
Tissant habilement un récit émouvant et particulièrement injuste, il rallie à son blanc panache les adorateurs de liberté, de celle qui ne s'achète pas fût-ce au prix le plus fort, celui de la vie.
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Je dois cette lecture doublement à Laurent81 (merci) : il m'a donné envie d'ajouter ce livre dans ma PAL et il a choisi ce roman dans le cadre du challenge multidéfis.
Qu'est-ce que j'ai aimé ce voyage dans ce Nouveau-Mexique aride, où vit John Vogelin dans un ranch pelé où il accueille chaque été son petit-fils Billy, 12 ans.
Je les ai accompagnés dans les montagnes, à la recherche d'un cheval perdu.
Je les ai accompagnés dans cette nature sauvage, préservée et rude.
je les ai accompagnés quand les premières lettres d'expropriation sont arrivées....
.
Un roman de la nature mais aussi sur la contestation face à l'autorité (l'autoritarisme ?).
Un roman sur les liens forts entre un grand-père et son petit-fils.
Un roman magnifique, doux et rude, tendre et violent.
Un roman qui date des années 60 et qui n'est absolument pas daté.
.
J'ai aimé ce livre. Progressivement j'ai senti mon coeur se serrer. Progressivement j'ai senti la situation s'échapper....
Un très beau et très grand roman.
Un grand merci Laurent pour cette découverte !
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Les premiers mots aveuglent par ce soleil intense qu'ils convient sur cette route. La luminosité excessive agresse les yeux et la chaleur sèche s'étend sur tout le paysage assoiffé de ce coin du Nouveau-Mexique. Billy, douze ans, roule avec son grand-père et commence à nous conter son été, le troisième qu'il vient passer dans le ranch coincé entre une immense étendue désertique et plusieurs massifs montagneux qui s'étirent de tous côtés.
Le long de la route, des cadavres de lièvres au-dessus desquels les vautours exercent leurs vols concentriques. Un roadrunner surgit d'un buisson rabougri ; c'est le coucou du désert américain, « sacrément buté », à l'image du grand-père de Billy. L'histoire nous le démontrera par la suite car de l'autre côté de la barrière délimitant le ranch, les terres du gouvernement fédéral ont besoin d'être plus vastes pour y effectuer des tirs de missiles.

En même temps que Billy, je suis arrivée au ranch. Sa bâtisse, fraîche et sombre, laissait flotter l'odeur familière des haricots qui mijotent et des oeufs et de la viande en train de frire avec leurs pommes-de-terre. La sauce chili qui va les accompagner met le feu dans la gorge du gamin mais, trop heureux, il se ressert. Aux pieds, ses premières véritables bottes aux talons biseautés sont rutilantes et, calé sur sa tête, son chapeau de paille tout neuf parfait sa silhouette de cow-boy pour garder la tête au frais.
Le lendemain matin, à la lueur de la lampe à pétrole, je me suis installée avec eux pour dévorer un petit déjeuner roboratif afin d'emmagasiner suffisamment d'énergie pour partir vers la montagne chercher un cheval déserteur. Il y avait Billy, Grand-père et Lee Mackie, un véritable ami et un homme que Billy aimerait être plus tard.

Ce texte est d'une simplicité et d'une beauté ineffables. Donnant la priorité aux dialogues, l'auteur n'en laisse pas moins ressortir tout son amour pour ce paysage âpre et desséché en le partageant avec ce trio de cow-boys que j'ai accompagné avec passion et affection.
La sécheresse y est hautement perceptible. Elle est omniprésente en roulant ou chevauchant sur un lac ou une rivière qui n'offre plus qu'un lit de sable, soulevant la poussière au moindre passage. Les ondes de lumière et de chaleur font osciller les montagnes.
L'étendue sèche est parsemée de pierres et de cactus, de quelques arbustes résistants au désert, de yuccas aux troncs immenses. Les genévriers et pins annoncent ensuite les montagnes. Les engoulevents font des piqués, les criquets émettent leurs grincements de concert avec ceux du rocking-chair.
Derrière les volutes de son cigare, j'ai vu et compris la rage et la détermination du grand-père. Pour l'apprécier, je pense qu'il faut partager sa vision de la vie, être en accord avec ses tentatives de préservation du peu de végétation restante sur ces terres et ne pas condamner son rejet du progrès qu'il juge hostile. Il a su transmettre à son petit-fils l'ivresse procuré par ces lieux désertiques mais magnétiques. Billy nous cite toutes les merveilles dont il est témoin jusqu'à nous faire entendre palpiter son coeur lorsque, dans le crépuscule tombant sur la montagne, les yeux jaunes d'un puma percent la pénombre et l'observent. le gamin est sacrément fier d'être en selle et ses larmes de joie qui s'écoulent en filant sur le désert cuisant en est la preuve. Mais cet été lui montrera un autre aspect de la vie, celui de l'appartenance de la terre qui n'est jamais acquis définitivement.

À qui finalement faudrait-il faire entendre la voix de la soi-disant raison ? L'auteur semble bien ironiser tragiquement sur les droits et devoirs de citoyens américains qui sont brandis au nom d'une défense nationale nécessaire ! Que représente alors un vieux fou qui désire continuer à vivre puis mourir ensuite sur la terre où il a toujours vécu ?
La détermination du vieil homme à refuser cette expropriation est viscéralement et courageusement partagée par le petit Billy. Dans cette fragile immensité malmenée par les sécheresses consécutives et au-delà du combat pour garder ce ranch, c'est la profondeur et la beauté des relations unissant ces trois cow-boys qui m'ont profondément émue.
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Edward Abbey a la faculté de transformer les mots en images animées. Passant de plans larges sur des paysages désertiques enveloppés d'une lumière blanche éclatante et chaude qui faut ondoyer les montagnes à des plans serrés sur des visages figés et transpirants. On est pas loin du western, tant dans ce qu'il renvoie dans la dureté des personnages, dans la fermeté des visages que dans la splendeur du soleil qui se réverbère sur la roche nue.

Dans ce cadre sec et désertique, le vieux Vogelin ne s'en laisse pas conter, malgré les efforts déployés par le gouvernement pour qu'il quitte son ranch, il est déterminer à y rester jusqu'au bout et à ne se laisser adoucir par aucun argument. L'idée que sa propriété serve de terrain d'essai à des missiles ne le séduit pas vraiment, d'autant plus qu'il a la ferme intention de finir ses vieux jours chez lui tout comme ses ancêtres.

A ses côtés, ses indéfectibles alliés en les personnes De Lee, et de son petit fils Billy. Ce livre relate aussi cette histoire d'amitié sans compromis, de fidélité et de l'intimité qui se crée entre lui et Billy. Une relation émouvante jusqu'au bout qui met en avant la transmission intergénérationnelle des valeurs familiales.

Un livre jusqu'au boutiste plein de charme qui véhicule les termes chers à Abbey que sont la résistance, l'insoumission à l'autorité, et la préservation de l'environnement. Lut quasiment d'une traite tellement j'ai été pris par l'atmosphère, ce texte se lit très facilement.

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critiques presse (1)
Actualitte
09 novembre 2020
Edward Abbey reste ce qu'il est : un esprit libre et contestataire qui ne résiste pas au parler crû ou politiquement incorrect.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
- Viens par là une seconde, tu veux, Billy ?
Il regarda Lee. Lee opina et se mit en route sur la piste à chariots. Lorsque j'eus rejoint le vieil homme, Lee était hors de vue, caché par les arbres.
- Approche, Billy, dit Grand-père en jetant un nouveau coup d'oeil pour s'assurer que Lee ne pouvait nous voir.
Puis il ouvrit une de ses sacoches et en sortit un bidon du surplus de la guerre, marqué U.S. ARMY.
- Je te taquinais, Billy, au sujet de l'eau.
Il dévissa le bouchon et me tendit le bidon.
- Prends-en une bonne goulée, dit-il en me regardant boire, un grand sourire aux lèvres. Elle est bonne, hein ?
Je bus encore un peu et lui rendis le bidon.
- Oui, Grand-père.
C'était de la bonne eau de puits tiédasse, la meilleure que j'aie jamais bue, me sembla-t-il.
- Tu sais, ce serait folie que de venir traîner ici sans emporter d'eau du tout, dit Grand-père.
Il but lui-même une gorgée et remit le bidon dans sa sacoche.
- Mais tu dis rien à Lee, d'accord ?
- Pas un mot, Grand-père.
- Promis ?
- Promis.
Parfait, dit-il en me tapotant l'épaule. Et si vous trouvez ce canasson, passez-lui une corde et ramenez-le avec vous. D'accord ?
- Oui, Grand-père.
- Parfait. Maintenant, va rejoindre Lee. Ne le laisse pas se perdre. A ce soir.
Il fit tourner son cheval et s'en alla au trot sur la sente sinueuse qui montait vers la crête. Il fut bientôt hors de vue derrière les pins.
Je lançai le vieux Blue au trot vers la piste à chariots et rattrapai Lee, que je trouvai debout à côté de son cheval.
- Tout va bien ?
- Oui, oui, Grand-père est en forme.
Lee tourna la tête vers l'embranchement de la sente de la crête.
- Il a pris le petit chemin ?
- Oui.
Lee me lança un sourire.
- T'as toujours soif, Billy ?
- Non, pas trop, ça va.
- Je vois ce que tu veux dire, fit-il, et, sans se départir de son sourire, il ouvrit une sacoche et en sortit un bidon de style militaire.
- Tiens, bois quand même un peu.
Nous prîmes tous les deux quelques longues gorgées, puis Lee rangea son bidon.
- Ton Grand-père est un homme super, m'expliqua-t-il en bouclant le rabat de sa sacoche, j'en connais pas de meilleur. Mais tu sais comment sont les vieux. Un peu butés, parfois. Trop fiers pour reconnaître qu'ils ont tort.
- Ce serait folie que de venir traîner ici sans emporter d'eau du tout.
- Bien parlé, Billy. Mais promets-moi une chose : ne lui dis rien de tout ça.
La main gauche agrippée au pommeau, prêt à remonter en selle, il me regarda droit dans les yeux.
- Alors ?
- Motus et bouche cousue, Lee.
- Je savais que je pouvais compter sur toi, dit-il en sautant en selle. Maintenant, en route, allons voir ce que les montagnes ont bien pu fabriquer pendant qu'on avait le dos tourné.

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Le monde avait l’air différent d’en haut. Il avait l’air meilleur. Une joie primitive s’épanouit dans mon cœur alors que je guidais mon cheval vers la sortie. Un léger coup de talon, et il avançait; une petite tension sur les rênes, il s’arrêtait. Je me penchai en avant et caressai sa puissante encolure. Ce bon vieux Blue… J’avais l’impression de faire dix pieds de haut, j’étais le maître des chevaux et des hommes. Les oiseaux sauvages qui criaient dans le désert faisaient écho à l’ivresse de mon âme.
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Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d’asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l’atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C’est l’antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu’en son cœur. Alors…
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— Je sais ce que tu ressens, et je partage ton sentiment. Moi aussi, j’ai consacré dix ans de ma vie à cet endroit, hein. Mais écoute, John. (Il fit un geste vague avec la main.) Est-ce que cette terre t’appartient vraiment ? Est-elle vraiment à toi ? À qui appartient la terre ? Il y a cent ans, elle appartenait aux Apaches, et rien qu’à eux. Ton père et d’autres comme lui la leur ont volée. La compagnie de chemin de fer et les grosses entreprises d’élevage et les banques ont essayé ensuite de la voler à ton père et à toi. Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui va te la voler. Ce pays a toujours été infesté de voleurs. D’où crois-tu que cette montagne tire son nom, hein ? Dans cent ans, quand nous serons tous morts, tous enterrés, tous oubliés, cette terre sera toujours là, ce seront toujours les mêmes arpents de cactus et de sable desséchés, brûlés, qu’aujourd’hui. Et un autre voleur stupide tirera une clôture autour deux et clamera qu’ils sont à lui, qu’ils lui appartiennent, et interdira à tout le monde d’y mettre les pieds. 
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L’été avança, chaud et sec et magnifique, si magnifique que ça vous brisait le cœur de le voir en sachant qu’il n’était pas éternel : cette lumière éclatante vibrant au-dessus du désert, les montagnes pourpres dérivant sur l’horizon, les houppes rose des tamaris, le ciel sauvage et solitaire, les vautours noirs qui planent au-dessus des tornades, les nuages d’orage qui s’amassent presque chaque soir en traînant derrière eux un rideau de pluie qui n’atteint que rarement la terre, la torpeur du midi, les chevaux qui se roulent dans la poussière pour sécher leur sueur et se débarrasser des mouches, les somptueuses aubes qui inondent la plaine et les montagnes d’une lumière irréelle, fantastique, sacrée, les cactus cierge qui déploient et referment leurs fleurs le temps d’une seule nuit, les rayons de lune qui tombent à l’oblique par la porte ouverte de ma chambre, dans le baraquement, la vue et le bruit de l’eau fraîche tombant goutte à goutte d’une source après une longue journée dans le désert… Je pourrais citer mille choses que j’ai vues et que je n’oublierai jamais, mille merveilles et mille miracles qui touchaient mon cœur en un point que je ne maîtrisais pas.
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