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EAN : 9782283025628
328 pages
Buchet-Chastel (02/02/2012)
3.79/5   665 notes
Résumé :
Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l’accès à l’hôtel Baker Street. Cet hôtel, charmant et isolé, a été coupé du monde pendant trois jours à cause d’une avalanche. Personne n’imagine que, derrière la porte close, se trouve un véritable tombeau. Alignés dans les frigidaires, reposent les cadavres de dix universitaires.
Tous sont venus là, invités par l’éminent professeur Bobo, pour un colloque sur Sherlock Holmes. Un colloque un peu spécial puisque, à son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (215) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 665 notes
Bien des gens oublient (ou ne le savent pas) que Holmes n'est pas qu'un détective, qu'un logicien implacable, qu'une machine à penser. Sherlock, c'est aussi un homme d'humour !

Je vous sens sceptique... Des faits ? Et bien, dans le Canon, il a sourit à 103 reprises, il a rit 65 fois, gloussé 31 fois, émit 58 plaisanteries et 59 mots d'esprit. Excusez du peu !

Durant ma lecture de ce livre, j'ai souri 336 fois, ri 126 fois, gloussé un nombre incalculable, à tel point que si j'avais voulu poster tout ce qui était drôle dans le livre, j'aurais 36000 citations à mon compte !

Ce roman trônait sur ma PAL depuis un certain temps mais je préférais attendre le bon moment pour l'ouvrir. du genre "antidote après la lecture d'un roman sombre".

Le jour de gloire de ce pastiche était donc arrivé.

Conseil, si vous êtes coincé des zygomatiques, réfractaire à l'humour "second degré", horrifié par l'humour noir et tétanisé par des bons jeux de mots, alors, ne le lisez pas.

Pour les autres, allez-y franchement et je vous assure qu'il ne faut pas connaître le détective de Baker Street pour apprécier l'essence du livre.

On pourrait le qualifier ce pastiche holmésien de "Dix petits nègres" en version humoristique. Si, si, je vous le jure : un huis-clos hilarant, désopilant mais qui arrive tout de même à vous faire frissonner à la fin.

La recette ? Vous prenez 9 amateurs de Sherlock Holmes, qui, comme beaucoup de passionnés, sont de gentils farfelus (ils sont de niveau 7 à 10 sur l'échelle Holmésienne, tout de même).

Affublez-les d'un diplôme universitaire pour qu'ils se la pètent et réunissez tout ces zozos à Meiringen, en Suisse, à deux pas des chutes de Reichenbach, pour un colloque sur le détective londonien.

Promettez leur que l'éminent professeur Bobo veut désigner l'un d'eux comme titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne (le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer) et laissez-les exposer leurs nouvelles théories révolutionnaire sur Holmes.

N'oubliez pas de les couper du monde durant trois jours à cause d'une avalanche.

Mélangez le tout, ajoutez-y de l'humour décapant, des jeux de mots, des bons mots, soignez vos personnages, soignez le suspense, laissez monter la suspicion, sortez nous des lapins de votre chapeau avec des théories loufoques sur Holmes et surtout, tuez les tous (Dieu reconnaîtra les siens, il paraît).

Au bout de trois jours de macération, faites dégager l'accès de l'hôtel Baker Street et récupérez les cadavres des universitaires dans la chambre froide.

J-M Erre, l'auteur, connaît bien son monde holmésien et son "Sherlock Holmes pour les nuls" dont il nous gratifie tout au long du roman ferait rêver tout passionné du détective du 221b.

Son écriture est des plus agréables à lire, me faisant penser (dans toutes les réflexions en aparté des personnages) à celle de Dard (Frédéric, le papa du commissaire San-Antonio) en moins vulgaire et sans les scènes de fesses.

Extrait : "Moriarty a un sex-appeal affligeant ("Il est glabre, livide, la mine ascétique"), des hobbies consternants ("Il a écrit un traité sur le binôme de Newton"), des gadgets rances (Il porta rapidement la main à sa poche et sortit un calepin"), une stratégie publicitaire d'une médiocrité sidérante ("Cet homme gangrène Londres et personne n'a entendu parler de lui"), voilà tout ce que peut s'offrir le vilain Moriarty (un prof de maths!). En résumé, c'est pas demain la veille qu'on trouvera sa figurine chez McDo."

Extrait : "Puisque tout ce passait derrière lui et que sa parano commençait à se réveiller, le lieutenant Poséidon fit ce que des années d'entraînement au sein des troupes d'élite des soldats du feu lui avaient appris en termes de prise d'initiative et de réactivité : il se retourna."

Le microcosme qui se déroule dans l'hôtel est sans temps mort, les personages sont tous plus arrangés les uns que les autres et la présentation du déroulement des trois jours, au moyen de fiches, de notes ou d'enregistrements à leur insu, est bien trouvée.

Ajoutez à cela un lieutenant des pompiers un peu "Rambo", un flic débile, un commissaire Lestrade qui ressemble curieusement à Holmes et vous aurez quelques heures de plaisir à lire ce livre.

Holmes a dit : "La vie est infiniment plus étrange que tout ce que le cerveau humain peut inventer. Nous n'oserions même pas concevoir des choses qui constituent les simples banalités de l'existence. Face à la vie, toute fiction, avec ses conventions et ses conclusions prévisibles, semblerait dépassée et stérile".

La fiction sera toujours moins sordide que le réel, mais où s'arrête la fiction, où commence le réel ? Ceux qui l'ont lu comprendront.

L'auteur m'a bluffée en plus de m'avoir fait rire.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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A Meiringen, en Suisse, se tient un très célèbre colloque, connu surtout par les fans inconditionnels de Sherlock. Un rendez-vous que certains d'entre eux ne manqueraient pour rien au monde et pour cause, à la fin de ce séjour, le Professeur Bobo devra désigner le titulaire de la première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. C'est donc à l'hôtel Baker Street que se retrouvent 10 grands spécialistes de ce cher détective: Eva von Gruber, blonde plantureuse siliconée; son ennemie jurée Dolorès, enceinte jusqu'au cou; Jean-Patrick Perchois ou JPP3 pour les intimes qui semble toujours entendre des voix, un peu con(stipé) et con(sternant); le brillant professeur McGonaghan et son tout aussi brillant Bobby-Smile©; le professeur Rodriguez aussi séduisant qu'un mollusque mais d'une beauté intérieure époustouflante; l'altruiste professeur Durieux, professeur avant tout et rien d'autre; Benjamin Rufus, son doctorant qui le suit comme un toutou; le professeur Gluck toujours à fond dans ce qu'il fait, évidemment; le professeur Bobo le bien-nommé, le Jeanne Calment des amphis et ses post-it dont il ne se sépare jamais et qui sont sa mémoire; le jeune Oscar qui a pris la place de son papa victime d'un tragique accident qui lui-même remplaçait un autre professeur décédé tout aussi bizarrement et enfin Audrey, la blonde sans cervelle qui joue son rôle de boniche à la perfection mais qui se trouve être en fait une journaliste. Sans elle, rien n'aurait pu être dévoilé car c'est grâce à ses écrits retrouvés par la police que l'affaire sera résolue...

"Les dix petits nègres" à la sauce J.M. Erre: un cocktail savoureux où se mélangent ici et là femmes hystériques, hommes pédants ou peu sûrs d'eux-mêmes, des meurtres à la pelle, des cris et des soupçons, arrosé de sang (ne pas hésiter sur la quantité) et saupoudré de neige et givré d'humour... Dans ce huis clos, l'on retrouve 10 personnes bloquées dans un chalet en Suisse à cause de la neige, dans le noir le plus complet. L'une après l'autre trouvera la mort. La logique voudrait effectivement que le dernier survivant soit le meurtrier mais J.M. Erre a plus d'un tour dans son sac. Véritable Cludeo à taille humaine, ce roman policier (mais pas que), truffé d'aphorisme de Sherlock, est jubilatoire tant les jeux de mots sont bien amenés et l'ambiance dans ce chalet caustique. Les personnages qui héritent tous d'un caractère assez remarquable sont loufoques, déjantés et savoureux dans leurs comportements et leurs réflexions. Ce séjour est glauque, farfelu, endiablé et riche en rebondissements. Remarquable tant sur le fond que sur la forme...

Le mystère Sherlock... de quoi casser sa pipe...
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Hommage à Conan Doyle comme à Agatha Christie, "Le mystère Sherlock Holmes" parque dans un hôtel suisse, le “Baker Street”, à proximité des célèbres chutes de Reichenbach un colloque de dix holmésiens (auxquels se joint une journaliste sous couverture) concurrents pour une nomination à une chaire de prestige.

Isolés de tout et de tous pendant quatre jours par une avalanche, entièrement livrés à eux-mêmes, théoriquement unis par l'amour inconditionnel qu'ils vouent au grand Sherlock mais en réalité déchirés par la rancune, la colère, la rivalité et la haine qu'ils se portent les uns aux autres, des dix universitaires prisonniers de l'hôtel il n'en restera… aucun à la réouverture des portes : dix morts, dix cadavres, plus celui de la journaliste, comme dans les “Dix petits nègres”, et aucun survivant - même pas l'assassin.

Il y a - forcément - une explication. Élémentaire ?

Avec "Le mystère Sherlock Holmes", J.M. Erre construit une intrigue joyeusement parodique et s'en donne à coeur joie, avec l'humour totalement potache et déjanté qu'on lui connaît, dans la caricature des travers de tout ce petit monde de spécialistes - les futures victimes - bouffi d'orgueil et rongé de frustrations dont il met en évidence le ridicule, les ambitions médiocres, les complexes et les fragilités. C'est drôle, c'est insolent, c'est décalé. Et c'est également, au-delà du clin d'oeil aux grands anciens, un vrai polar bien ficelé aux ressorts subtilement diaboliques ainsi qu'une rėflexion intelligente sur l'art de la fiction et les manipulations inhérentes à l'ėcriture d'un roman policier.

Bref, c'est du J.M. Erre, et donc un bon moment de franche rigolade et un excellent remède à la morosité, autant qu'une occasion de s'initier à quelques-uns des secrets de l'écriture romanesque...
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On entre en Holmésie comme on entre dans les Ordres. La Foi n'est pas une affaire de logique, mais de croyance.
Les dix brillants universitaires décrits dans ce livre ont consacré leur existence entière à l'étude des oeuvres de Sherlock Holmes. Tous ont cette certitude chevillée au corps que l'illustre détective fut bel et bien un être de chair et d'os, et non de fiction. Qu'on se le dise ! Ceux qui doutent encore de cette évidence sont soit de pauvres ignorants, soit des âmes égarées chez ces dégénérés de Lupinophiles ou de Poirotistes…
Nos dix universitaires sont donc conviés en Suisse, dans un chalet, à participer à un colloque sur le Grand Homme. Chacun devra présenter une thèse originale sur un des aspects de sa vie. le meilleur des dix invités sera nommé titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne.
La consécration de toute une vie. L'enjeu est de taille.
Pour décrocher le gros lot, ils ne s'épargneront rien, ni coups bas, ni bassesses. Mais une avalanche et quelques morts plus tard, les choses ne se passeront pas comme prévu.
Au fil des pages, nous en apprenons un peu plus sur les dix protagonistes. Une vraie ménagerie de fous furieux, de malades mentaux, d'obsessionnels, d'handicapés de la vie… Les thèses, grotesques et hilarantes, sont à l'image des personnages.
Dans ce jeu de massacre, J.M. Erre a le mérite de poser la question intéressante sur ce qui contribue à créer un Mythe. Mais vous y réfléchirez en sourdine, en arrière-plan, car vous ne cesserez pas de rire des mille et une facéties de nos dix azimutés.
Au fait ? Dix victimes ! Un huit clos étouffant ! Cette histoire de meurtres à répétition ne vous fait-elle pas penser aux « dix petits nègres » ? Mais chut ! Surtout ne pas évoquer ce livre sacrilège, oeuvre de l'Ogresse Christie, auprès de nos dix grands prêtres de l'Holmésie triomphante sans risquer de vous faire condamner à la lapidation pour haute-trahison.

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J'ai découvert J.M Erre avec son ouvrage "Le grand n'importe quoi" que j'avais beaucoup aimé mais alors là, il m'épate d'autant plus. En tant que holmésienne moi-même (de niveau 1, voire 2, pas plus, je vous rassure), je ne pouvais que me fondre dans cette intrigue des plus déroutantes mêlée de nombreux clin d'oeil à d'autres auteurs de romans policiers telles Agatha Christie et tout cela, rempli d'humour noir (bref, j'adore !).

Voici le contexte : le professeur Bobo, titulaire du poste de la chaire d'holmésologie à la Sorbonne se faisant vieux et surtout gâteux invite dix de ses confrères à se rendre à un congrès à l'hôtel Baker Street à Méringen en Suisse. le but de ce week-end est l'occasion rêvée pour ces dix convives de montrer au professeur Bobo qu'il est le ou la seule personne digne de lui succéder. Chacun apportant des preuves de son intérêt pour leur regretté et véritable maître, j'ai nommé le grand Sherlock Holmes. Autant vous dire tout de suite qu'il sont tous un peu atteint du ciboulot car, en tant que holmésiens de niveau 10, inimaginable pour eux de penser que ce brillant détective soit sorti tout droit de l'imagination d'un auteur aussi brillant soit-il à savoir Sir Arthur Conan Doyle. non, pour eux, Holmes ft un être de chair et de sans qui a réellement existé et ils n'en démordront pas puisqu'ils apportent des preuves supplémentaires à la clé. J'oublias de dire que parmi tous ces chiffonnés du ciboulot se dissimulait une personne saine d'esprit : la journaliste Audrey qui s'est introduite incognito dans cet hôtel en se faisant employer comme serveuse. Son objectif à elle : non pas prendre la place du professeur Bobo à la Sorbonne mais enquêter et rédiger un livre intitulé "Sherlock Holmes pour les Nuls" (en vente prochainement dans vos librairies).
Bref, trêve d'humour à partir du moment où les dix prétendants meurent les uns après les autres. Un tueur se cacherait-il parmi nos dix prétendants au poste afin d'éliminer ses adversaires ? Et que dire lorsque le professeur meurt à son tour ? Il ne fait pas de doute qu'un tueur en série se cache dans l'hôtel mais qui ? S'installe alors une paranoïa à tout rompre lorsque, en plus de ces crimes crapuleux (enfin, cela reste encore à démontrer), l'hôtel se retrouve privé d'électricité et isolé du reste du monde car la neige étant tombé abondamment cet hiver-là, la porte reste inaccessible. Privés de tout, enfermés dans un hôtel pour un long week-end avec un probable tueur qui peut très bien être votre voisin, les réjouissances sont loin d'être au plus haut. Bref, une véritable ambiance d'un bon ouvrage de Sherlock Holmes grandeur nature.

Une fois arrivé sur les lieux, le commissaire Lestrade sera en charge de l'enquête et grâce aux précieux enregistrements d'Audrey, c'est à lui qu'incombe le rôle de résoudre cette affaire des plus sordides qui soit.

Une vraie merveille. Un roman rempli d'humour, plein de fraîcheur malgré les thèmes abordés et le lecteur, malgré la description de la mort des uns et des autres, ne peut s'empêcher de sourire tant cela advient parfois dans des situations les plus risibles qui soient. Je ne vous décrirai pas toutes ces circonstances tout comme je ne vous présenterai pas chacun des protagonistes car je suppose que cela à du être fait des dizaines de fois mais je ne vous dirai qu'une chose : à découvrir sans plus attendre. Un véritable coup de coeur en ce qui me concerne !
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critiques presse (1)
Lexpress
21 mars 2012
Un huis clos sanguinaire et hilarant, à mi-chemin entre Conan Doyle et San-Antonio.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (148) Voir plus Ajouter une citation
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, l’homme et la femme, le poisson et l’oiseau, ainsi que - juste après avoir inventé l’humour - le ver solitaire et le chancre mou. Pendant six jours, Dieu se démena comme un beau diable (et en profita pour inventer le paradoxe). Chaque matin, il regardait l’oeuvre de la veille en se disant que cela était bon car il n’avait pas encore créé la modestie.. Enfin, le septième jour, au paroxysme de cet élan créatif sans précédent (et pour cause), Dieu inventa le farniente. Ce fut un choc.
Dieu se dit que cela était superbon, et depuis on n’a plus de nouvelles.
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H comme Holmésien : Mammifère bibliophile vouant une passion à Sherlock Holmes. Les spécialistes - à l'université et à l'hôpital - distinguent plusieurs catégories d'holmésiens. Les niveaux 1 à 3 désignent les amateurs du détective anglais créé par Arthur Conan Doyle en 1887. Ils aiment à lire et à relire les quatre romans et cinquante-six nouvelles qui forment le "Canon" holmésien, scrutent la sortie en librairie des innombrables pastiches consacrés à Holmes, et ne rechignent pas à s'aventurer dans les enquêtes des concurrents, Hercule Poirot ou Harry Dickson. Pour résumer, mis à part une tendance un peu pénible à s'exclamer à tout propos "Élémentaire mon cher Watson", ils sont inoffensifs.
Les niveaux 4 à 6 correspondent à des holmésiens initiés. Pour ces adulateurs du Canon, la frontière en la fiction et la réalité se trouble par moments. On se met à privilégier le texte original en anglais, on se lance dans des analyses textuelles, on adhère à une "société holmésienne", on suit des colloques. Bref, on commence à fatiguer ses proches.
Enfin les holmésiens de niveaux 7 à 10 forment une caste à part. Pour eux, les choses sont claires : Sherlock Holmes à bel et bien existé et Conan Doyle n'était que l'agent littéraire du docteur Watson, biographe du détective londonien. A ce stade, la fiction n'existe plus, les écrits de Watson sont parole d’Évangile, l'étude des textes sacrés devient le centre de toutes les préoccupations, on s'attaque à énigmes métaphysiques fondamentales comme la date de naissance de Holmes ou le nombre de mariage de Watson.
Et, dans le meilleur des cas, on essaie de prendre ses pilules tous les matins.
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La peur de la mort est l'un des sentiments qui m'étonne le plus chez mes "semblables". Pour ma part, l'idée du trépas est associée au soulagement. Etre enfin débarrassé de ce corps incommode qui empêche l'esprit de se déployer librement dans le monde des Idées, voilà une perspective qui ne manque pas de me ravir. J'ai toujours eu la sensation que l'être humain habitait son corps à la manière d'un locataire, comme pour un appartement auquel il se serait habitué sans jamais vraiment se sentir chez lui.
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Comment entrer dans une pièce où vous attend peut-être un tueur ? Trop peu de parents intègrent cette question essentielle dans l’éducation de leurs enfants, et c’est bien dommage. A cause de cette attitude irresponsable, on dit bonjour à la dame, on ne parle pas la bouche pleine, mais quand on se retrouve devant la porte d’un meurtrier, on a l’air finaud. Chacun fit donc sa proposition, le postulat de base étant que personne ne voulait entrer le premier. Oscar proposa d’enfumer la pièce pour obliger l’assassin à sortir, Perchois de condamner la porte pour l’en empêcher, Dolorès d’envoyer Eva en éclaireur, Eva de se servir de Dolorès comme appât. Difficile de faire un tri… McGonaghan était peut-être encore envie, j’ai donc fait au plus simple : j’ai ouvert la porte.
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Le premier [point commun des manuscrits apocryphes] est de mettre en lumière une facette inconnue de Sherlock Holmes : son côté jet-set. N'ayons pas peur de l'affirmer, Sherlock Holmes est très people. La liste des célébrités qu'il côtoie dans les différents manuscrits qui nous sont parvenus est impressionnante : Karl Marx, Albert Einstein, Sigmund Freud, Sarah Bernhardt, Harry Houdini, Arsène Lupin, Mata Hari, Benito Mussolini, le fantôme de l'Opéra, le comte Dracula, le docteur Fu Manchu, le capitaine Dreyfus, Dr Jekyll et Mr Hyde, Jack l’Éventreur, Arthur Rimbaud, Tarzan, Lautréamont, Bram Stoker, Paul Préboist, Oscar Wilde et bien d'autres. (Petit jeu : il y a un intrus dans la liste.)
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