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EAN : 9782764400708
Les Éditions Québec Amérique (01/09/2005)
4.31/5   36 notes
Résumé :
C'est l'histoire de Sara, une jeune adolescente qui tombe amoureuse de son voisin mais celui-ci meurt, frappé par une voiture. Elle déménage, perd sa meilleure amie de vue car elle devient danseuse nue... Bref, elle n'a pas la vie facile. Mais elle se trouve un nouveau talent, le théâtre, et se fait des nouveaux amis...
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce fameux été où tout changea pour Sara Lemieux qui avait à peine on 13 ans. Tout débuta quand ce mystérieux garçon aux yeux verts déménagea en face de celle ci. Les jours s'enchaînaient et tout devenait parfait. Jusqu'à ce maudit jour, lors d'une partie de basket , un auto surgie de nulle part dans un sens unique. Un horrible bruit et son premier grand amour dans le sang sous les roues d'un tas de tôle. Sara devra survivre à la douleur de perdre un proche et elle devra aussi rester forte cependant les circonstances. Sera t-elle capable?

J'ai aimé ce livre mais la dernière partie du livre m'a parru vraiment longue et moins divertissante que les autres. Mais ca ne change pas au fait que ce livre est très touchant et vrai. Il ce passe pleins de nouvelles péripéties et l'auteur réussis quand même à ne pas nous perdre dans l'histoire. Je consseillerais le roman de Sara à une personne qui aime les drames et les histoires d'amour compliquées.
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Une des plus belles histoires d'amour de la littérature jeunesse. Ce roman regroupe les romans La lumière blanche, La deuxième vie, La chambre d'Éden, La chambre d'Éden II.
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Sublime!
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Sara, ma chère fille,
Lorsque tu écouteras cette cassette, je serai déjà partie. J'aurais voulu te parler en face, mais je n'en ai pas eu le courage ni la force. Pour la femme orgueilleuse que je suis, c'est difficile de l'admettre.
Excuse mon hésitation. Je cherche mes mots. Je ne suis pas une championne en démonstration de tendresse... mais aujourd'hui je ne veux pas passer à côté de cet élan qui me pousse à t'exprimer tout ce que j'aurais voulu pouvoir te dire depuis toutes ces années.
Tout d'abord, je dois t'avouer que je ne me suis jamais sentie à la hauteur dans mon rôle de mère. J'ai toujours eu l'impression que les femmes que je connaissais savaient naturellement comment s'y prendre avec leurs enfants, tandis que moi je tâtonnais, sans jamais être certaine de faire ce qu'il fallait avec toi.
Quand j'étais enfant, puis adolescente, je savais où je m'en allais dans la vie. En fait, je l'ai toujours su, sauf avec toi... et avec ton père. Ce n'est pas peu, je te l'accorde. C'est curieux, mais je ne me sens plus autant rongée par les remords et les regrets. Je suis trop fatiguée pour me taper sur la tête et trop occupée à préparer mon départ. Je viens de mettre de l'ordre dans mes papiers et mes effets personnels. Pendant que j'effectuais ce rangement, j'ai senti l'urgence d'en faire de même avec toi. Alors que je ressens très fort le désir, et la difficulté, de me rapprocher de ma fille, je sens aussi fortement le manque de ma mère, cette femme que je n'ai pas connue et à qui j'en ai tellement voulu d'être morte si jeune. Lorsque tu étais dans mon ventre, à peine grosse comme une graine de fleur, je t'avais juré de t'aimer doublement, de te donner tout ce que ma mère n'avait pas eu la chance de me donner. Je t'ai donné ce que j'ai pu.
Depuis quand, ma belle, est-ce que je t'ai dit simplement que je t'aimais? C'était si facile avant... Avant que tu quittes la maison, déterminée comme je l'avais été, pour t'en aller, sûre de toi, à la maternelle. T'en souviens-tu, Sara?
Tu commençais à peine ta vie de petite fille que j'avais déjà du mal à te serrer dans mes bras et à t'embrasser. Et je ne réussis pas davantage à faire les pas vers toi, autrement qu'en cachette, avec ce magnétophone. Au moins je sais que tu m'entendras un jour, et cela me console.
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Et si je commençais par le commencement? Tout ça débute un après-midi nuageux de mars.
Face à la baie vitrée de notre splendide salon, je pianote distraitement un concerto. J'aurais spontanément tendance à bouder Mozart et compagnie, mais mon père m'encourage tellement, pour ne pas dire qu'il m'oblige à persévérer:
- Sara, si tu savais quelle chance tu as de pouvoir accéder à cet univers de chefs-d'oeuvre! Si seulement mes parents avaient eu les moyens de me payer des cours! ... Ah! La très sublime et grandiose musique!
Bla bla bla! ...
Les parents sont parfois bien achalants avec leurs rêves poussiéreux.
Surtout quand ils s'acharnent à vouloir les refiler à leurs rejetons naïfs. Comme si les rêves étaient forcément héréditaires!
Ainsi, papa joue sur mes cordes sensibles, et moi, je joue Mozart pour amoindrir sa peine d'enfant non consolé. Bonne fille, va!
Bien entendu, ça ne m'empêche pas d'accorder plus d'attention à la scène qui a lieu dehors qu'à ma partition.
Les yeux rivés sur le camion de déménagement stationné dans l'entrée de nos voisins de droite, je rêve tout bas.
Depuis notre départ de la banlieue pour la ville, je ne suis pas très gâtée côté copines. Et Steph me manque. Elle était ma meilleure amie depuis la maternelle. On a beau avoir juré solennellement de ne jamais se perdre de vue, on se perd de plus en plus: de vue et du reste. On s'appelle moins souvent. On se parle moins longtemps. Et on ne se coupe plus jamais la parole parce qu'on a trop de choses à se dire en même temps.
Tout ça parce que madame ma mère ne supportait plus de gaspiller son précieux temps sur le pont Jacques-Cartier, entre huit heures trente et neuf heures dix, du lundi au vendredi.
À l'entendre, je n'ai pas à me plaindre! Nous vivons dans une superbe vieille maison complètement rajeunie, dans un secteur magnifique et paisible, dans une très belle rue boisée mais, à mon avis, infestée de vieilles personnes.
Quel soulagement le jour où le cottage d'à côté s'est finalement vidé des vieux grincheux qui le hantaient depuis la nuit des temps!
Je caresse l'espoir d'avoir une fille de mon âge comme voisine. Et, qui sait, comme amie. Oh, elle ne remplacerait pas Stéphanie, mais elle pourrait être aussi extra!
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Lorsqu'une chose tant désirée se réalise enfin, pourquoi ne nous apporte-t-elle pas le bonheur escompté? J'ai souhaité si ardemment retourner vivre à Montréal et devenir actrice. Étudiante au Conservatoire d'art dramatique, je suis de nouveau montréalaise. Et je cherche. je cherche encore ce petit quelque chose qui n'a pas de nom et qui me manque tant.
Est-ce que c'est « ça », devenir adulte?
Je trouve « ça » difficile.
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Mandoline commence à m'inquiéter sérieusement. Un matin, il y a deux semaines, elle a fait une entrée remarquée avec son look Marilyn Monroe. Depuis sa dernière métamorphose, elle sèche ses cours de plus en plus souvent et les raisons qu'elle donne tiennent de moins en moins debout.

Dès que j'essaie d'aborder le sujet, elle se défile. Elle sait que je ne crois pas à ses prétextes, mais elle joue à faire semblant, même avec moi. Notre amitié nous glisse entre les doigts comme une poignée de sable fin et cela m'attriste. Je l'aime tellement, cette fille!

Et qui est cet oncle qui vient l'attendre, dans sa Porsche rouge, à la sortie de l'école pour l'amener à ses rendez-vous chez le dentiste ou chez «sa tante malade» ?
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— Qu’est-ce que tu cherches, Sara ? me demande Sylvie.
Sa question me laisse bouche bée. Je passe ma langue entre mes lèvres avant de répondre machinalement :
— Je ne sais pas.
Réponse insatisfaisante. Le regard de Sylvie me piège. Je l’esquive.
Qu’est-ce que je cherche? Je ferme les yeux. Il est vrai qu’ici ça respire bien.
— Ce petit quelque chose qui n’a pas de nom et qui me manque tant.
Cette réplique a glissé de mes lèvres. Dérangeante.
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