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Le sang des promesses tome 1 sur 4
EAN : 9782742723300
135 pages
Actes Sud (01/07/1999)
3.77/5   289 notes
Résumé :

En apprenant la mort de son père inconnu, qu'il retrouve à la morgue, l'orphelin Wilfrid décide de lui offrir une sépulture dans son pays natal. Commence alors un voyage au bout de la nuit qui le conduit vers un monde dévasté par les horreurs de la guerre, où les cimetières sont pleins, où les proches de cet homme rejettent sa dépouille, qui terminera son périple dans les bras de la mer. A travers les... >Voir plus
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Ayant lu Incendies, qui m'avait laissée sur les fesses, avant Littoral, je dois bien dire que Littoral m'a déçue ; et pourtant, les deux textes possèdent de fortes connexions, au point qu'un cycle de quatre pièces est finalement né, le Sang des promesses. Littoral est le premier de ces textes, écrit en 1997 puis publié en 1999, et revu en 2009 pour une mise en scène de la totalité du cycle. Ce que j'ai lu, c'est le le texte initial.


Wilfried, un jeune homme d'une vingtaine d'années, apprend en pleine nuit que son père, qu'il ne connaît pas, vient d'être retrouvé mort sur un banc. Une fois à la morgue, on lui demande ce qu'il a décidé à propos du corps : doit-on l'incinérer, l'enterrer, l'exposer, etc . ? Complètement dépassé par les événements, il se tourne vers sa famille maternelle, qui l'a élevé (car sa mère est morte à sa naissance), et cela bien qu'il sache parfaitement que ses oncles et tantes ne portaient pas leur beau-frère dans leur coeur. Or l'hostilité est plus grande qu'il ne s'y attendaient et il n'est pas question de trouver une place au père de Wilfried dans le caveau familial. Que faire de ce corps ? C'est en prenant connaissance de l'histoire d'amour entre son père et sa mère (nous reparlerons du procédé dramaturgique qui lui permet d'accéder à cette histoire) qu'il se décide à aller ensevelir le cadavre dans le pays natal de son père – qui est le Liban, mais le pays n'est jamais nommé et tout ce qui le concerne reste très flou, si bien qu'on peut facilement s'imaginer ailleurs. C'est un pays qui a connu la guerre, et dans lequel il n'y a pas plus de place pour le corps du père de Wilfried que dans le caveau familial. Un pays qui ne fait guère de place non plus à la génération de Wilfried. Transportant son cadavre de village en village, son parcours sera parsemé de rencontres, soit temporaires comme avec l'aveugle Ulrich, soit définitives comme avec Simone, Amé, Sabbé, Massi et Joséphine, qui ont le même âge que Wilfried, et qui ont tous à porter une histoire qui concerne leur père, voire leur mère ou leur famille entière, mais surtout cette guerre qui a bouleversé leurs vies. Tous accompagneront Wilfried dans sa quête pour un endroit digne d'une sépulture, et, pour dire les choses clairement, dans son voyage initiatique, qui deviendra aussi le leur.


Comme ça, ça a l'air tout aussi émouvant et prenant qu'Incendies. Ça ne l'a pas été pour moi. C'est que c'est écrit très différemment, mais aussi que si c'est foisonnant d'idées et de thématiques, au point que je trouve ça assez foutraque. Et pour l'essentiel, il faut bien dire que je n'ai pas été convaincue par cette quête d'identité que revendique Mouawad pour son personnage ; ça m'a presque paru artificiel, tout au contraire de la quête des personnages d'Incendies. Et puis j'ai trouvé tout une partie des dialogues inutiles, comme le monologue de la première scène où Wilfried raconte qu'il était en pleine scène de baise, avec plus ou moins de détails à l'appui, quand il a appris la mort de son père. Alors évidemment, ça permet de faire le lien très facilement avec Sophocle et Oedipe, puisque Wilfried dira qu'il a couché avec son père (parce qu'il éjaculait au moment où son père mourait, ouais, bon) et qu'il a tué sa mère, qui est morte en accouchant de lui - on reviendra sur Sophocle. On a aussi droit à toute une dramaturgie qui confine parfois volontairement au grotesque, par exemple avec les tantes de Wilfried qui poussent sans cesse des petits cris, mais surtout avec l'apparition de personnages tout droit sortis de l'imagination de Wilfried, tels le Chevalier Guiromelan ou une équipe de cinéma qui suit Wilfried dans ses pérégrinations, et encore davantage avec le cadavre du père de Wilfried qui se déplace avec lui, parle, pue (la décomposition, forcément!), etc. Cela alternant avec des passages plus oniriques, ce qui est le cas avec l'apparition de la mère de Wilfried, ou bien avec des monologues qui tendent vers le théâtre grec.


Et donc là, vous avez compris à quel point Mouawad est influencé par la tragédie grecque, et surtout par Sophocle, et surtout par Oedipe Roi. Ce dont il ne se cache pas, bien au contraire, puisqu'il dit que son projet, né de discussions avec Isabelle Leblanc, s'est ensuite enrichi de ses lectures d'Oedipe Roi, de Hamlet et de L'Idiot, le point commun étant la relation au père pour les personnages principaux. C'est tout de même essentiellement Sophocle qui transparaît tout au long de la pièce, les personnages de Mouawad endossant les rôles de son illustre prédécesseur. Si Ulrich l'aveugle est évidemment Tirésias, Wilfried est aussi bien Oedipe qu'Antigone, Joséphine est appelée Antigone par Ulrich, Amé est évidement Oedipe, lui aussi, et le père de Wilfried est tour à tour Jocaste, Laïos, Oedipe, le coryphée et beaucoup d'autres, vu qu'il incarnera le père de chacun des jeunes gens.


Ces références à Sophocle ne me gênent pas en elles-mêmes, c'est même le contraire, d'autant qu'on sait que Mouawad est féru de Sophocle – il va d'ailleurs les réutiliser dans Incendies -, mais je ne les trouve pas extrêmement subtiles, peut-être parce que Mouawad a cherché à instaurer le grotesque dont je parlais plus haut dans sa pièce. Ce mélange des genres m'a plutôt semblé pénible en l'occurrence, et passer de la bouffonnerie à des histoires extrêmement sordides sur la guerre (au point que c'est quelquefois difficilement soutenable), du langage réaliste à une espèce de prose poétique, ça n'a pas fonctionné pour moi. Et puis toutes ces thématiques qui s'accumulent, la relation au père, au pays d'origine, la quête d'identité, la quête d'un avenir, la guerre, la question de la mémoire... J'ai trouvé que c'était trop, et finalement pas très approfondi dans chacun des cas.


Du coup, alors que j'avais prévu de lire Littoral avant Incendies, et que je me suis retrouvée à faire l'inverse, c'est finalement pas plus mal. Incendies m'a poussé à lire Littoral, alors que Littoral, si je l'avais lu en premier lieu, m'aurait sûrement freinée et aurait probablement retardé ma lecture d'Incendies.



Challenge Théâtre 2020
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Trois heures du matin, le téléphone sonne, Wilfrid, en pleine activité sexuelle, décroche et apprend la mort de son père.
Il décide d'aller l'enterrer dans son pays natal, mais cette terre est dévastée par la guerre, les morts ont pris toutes les places. Wilfrid erre avec le corps de son père, rencontre d'autres orphelins, et l'errance se fait voyage initiatique vers le littoral - se crée comme une petite communauté, nourrissant le nouveau regard que le jeune homme va porter sur lui-même, sur les autres, sur la vie.

Cette pièce est aussi bien faite pour être lue que vue car l'écriture de Wajdi Mouawad est riche, surprenante, d'une belle force émotionnelle, elle a quelque chose de débridée, mêlant l'humour, le poétique, le mythique à une certaine crudité réaliste parfois. Les frontières entre la vie et la mort, l'imaginaire et le réel s'évanouissent: parfois Wilfrid ne sait plus s'il rêve, s´il est encore vivant; le cadavre du père est plein de vie, tout comme le personnage imaginaire du Chevalier Guiromelan, pauvre rêve incapable de changer le monde, mais préservant notre héros de devenir un être froid et rustre, « un de ceux qui, confortables, sont embusqués en arrière et vivent leur bonheur au dépens du sang des autres ». L'écriture est porteuse de questionnements forts, profonds, sur la vie, la mort, les horreurs de la guerre, le sens, l'importance des rêves, de l'imaginaire, des rencontres....
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Après la lecture de « Anima », un roman d'une grande originalité et d'une noirceur brutale, j'ai voulu découvrir du même auteur « Incendies » dont j'ai entendu beaucoup de bien et qui a été porté à l'écran par Denis Villeneuve. J'ai appris que cette pièce était le second volet d'une tétralogie intitulée « le sang des promesses », et ai choisi de commencer par le commencement, à savoir « Littoral », même si chaque partie peut se lire indépendamment les unes des autres.

Tragédie burlesque, « Littoral » débute avec l'orphelin Wilfried qui apprend la mort de son père qu'il n'a pas connu. « À cet instant je tirais la baise de ma vie ! C'était bon, c'était gourmand, c'était cochon, c'était écoeurant ! et quand j'ai joui, j'ai joui en même temps que le téléphone avec l'impression de décharger de trois sonneries (…) Dringallovenezvotrepèreestmort. » Cela donne le ton. Débute alors une odyssée de la réminiscence, un voyage jusqu'à la source qui a tout du périple initiatique, où le héros doit trouver tout à la fois une terre où enterrer le corps pourrissant de son père et le fondement même de son existence. Wilfried converse avec un juge, un thanatologue, ses oncles et tantes qui refusent catégoriquement que le père soit enterré avec sa défunte épouse. Il faut alors à Wilfried rechercher une sépulture sur la terre natale du père, au Liban. D'autres personnages entrent en scène, la mémoire autant chargée de sang et de violence que leur terre l'est avec les cadavres de la guerre. Les cimetières sont pleins et personne ne veut d'une dépouille en plus. Wilfried s'en remettra donc à la mer pour accueillir son défunt père…

Bien que l'absurde ne me rebute pas, je n'ai pas adhéré à ce traitement burlesque du sujet et à ce style familier, où un chevalier Guiromelan imaginaire décapite à tout va dès que Wilfried se sent indisposé, où le père pourrissant s'adresse aux vivants, où l'obscène côtoie l'épouvantable. Il en est ainsi des attentes contrariées, elles conduisent à des rencontres inabouties. Mais cela ne me dissuade pas de lire « Incendies » qui était mon objectif premier.
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Littoral est le premier geste du mouvement qu'est "Le Sang des Promesses".
Wilfrid vient de perdre son père. Face à la réticence de sa famille à l'enterrer dans le caveau familial, il décide de le rapatrier dans son pays natal pour lui trouver une sépulture. Son chemin croise alors ceux de Simone qui chante, Amé, Sabbé, Massi et Joséphine - tous aussi orphelins que lui. La quête de Wilfrid va devenir leur quête : enterrer un père. Puis trouver des gens pour raconter leur histoire, pour ne pas oublier.
C'est lors de son voyage au Liban en 1992 (le premier depuis son exil quand il était enfant) que Wajdi Mouawad rassemble les premières "pierres" qui façonneront sa pièce : l'exil (le sentiment d'être un étranger dans son propre pays) et l'odyssée de retour (la lecture d'Homère a beaucoup influencé la création de Littoral, et plus particulièrement la scène - Iliade, chant XXIV - où Priam réclame en larmes et à genoux à Achille le corps de son fils Hector). Son voyage à Prague l'année suivante et une "rencontre" avec Isabelle LeBlanc (avec qui il a fondé le Théâtre Ô Parleur) déterminent le thème de Littoral : un jeune homme qui retourne dans sa terre natale pour y ensevelir son père.
Je ne suis pas experte de ce théâtre, ni ne prétends en comprendre le sens et l'enjeu ; toutefois l'un des thèmes qui à mon sens domine cette pièce (ainsi que les trois autre piliers de cette saga théâtrale), outre la guerre, la mémoire, la promesse (tenue ou pas), l'exil, les origines...- c'est l'enfance, ou plus particulièrement la jeunesse. La jeunesse volée, déchirée, souillée par le sang et l'absence et l'oubli.
La rencontre des six orphelins que sont Wilfrid, Simone, Amé, Sabbé, Massi et Joséphine marque le croisement d'une jeunesse en colère, luttant pour sa liberté, luttant contre (ou pour ? ) son enfance, et son avenir.
J'ai relu Littoral pour me le remémorer, je me suis un peu documentée, pour livrer cette obscure critique (qui finalement n'engage que moi). J'espère que ça donnera à ceux qui ne connaissent pas envie de lire, et à ceux-là je laisse le soin de se faire leur propre idée.
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Littoral est la première des quatre pièces qui composent le Sang des promesses. J'ai lu la seconde, Incendies, avant la première mais ce n'est pas un problème. Les deux pièces ont en commun une manière toute particulière de composer : Wajdi Mouawad part de l'histoire qu'il a en tête et qui est le fruit de ses expériences puis c'est avec les comédiens que la pièce se compose et que les personnages se créent. "Ainsi naît la conviction que, dans son cas, l'écriture ne peut précéder le spectacle sans prendre le risque de se séparer de lui ou de le perdre" explique Charlotte Farcet dans la postface de Littoral édité chez Babel. Toutefois, qu'il s'agisse de Littoral, d'Incendies ou du roman Anima, on retrouve les mêmes préoccupations d'une oeuvre à l'autre : le rapport père/fils et le mystère concernant l'identité du père le tout en lien avec un Liban jamais tout à fait nommé mais tout de même identifiable, un Liban en guerre, un Liban déchiré par le massacre de Sabra et Chatila ou un Liban dévasté où ne restent que des orphelins égarés.

C'est justement ce dernier point qui fait l'originalité de Littoral : Wilfrid puis Simone, puis Amé et aussi Sabbé et Massi et Joséphine, tous des orphelins, se rencontrent successivement et traversent le Liban pour gagner ensemble e littoral. Wilfrid est orphelin depuis peu et vient au Liban avec la dépouille de son père, qu'il n'a quasiment pas connu vivant, afin de la déposer dans son pays d'origine. Mais où l'enterrer ? Dans ce pays dévasté par la guerre civile, tous les cimetières sont pleins. Simone "chante à fracasser les crânes [...] folle de colère " depuis qu'elle a vu son amoureux quand il a "explosé, feux, flammes et sang, comme un crachat lancé au visage cruel de sa vie." Amé allume une lumière pour répondre à ce chant du village plus loin. Amé voudrait quant à lui, poser des bombes pour venger les morts, il a lui même tué son père sans s'en rendre compte, pris dans la folie meurtrère mais Simone le convainc de venir avec elle pour raconter ce qui s'est passé et empêcher l'oubli. Sabbé aussi répond depuis longtemps aux messages de Simone, il rit ! lui aussi est orphelin. En chemin ils rencontrent Joséphine qui traine une quantité de bottins et récite d'interminables litanies de noms de crainte que les morts soient oubliés... Arrivés au littoral tous ensemble, sous la caméra du réalisateur qui depuis le début filme Wilfrid, ils lavent le corps du père de Wilfrid qu'ils considèrent tous comme représentant de leur propre père disparu, ils le lestent des bottins apportés par Joséphine et le confient à la mer, gardien pour toujours des noms des disparus.

Littoral est ainsi le récit d'un parcours initiatique pour le héros Wilfrid qui pourra à la fin se passer du chevalier médiéval qui l'accompagnait tel un ange gardien. Pour ceux qu'il rencontre ce parcours est surtout celui de la mémoire et du deuil nécessaire.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Littoral est donc né d’abord et avant tout d’une rencontre et a pris son sens par les rencontres. C’est-à-dire ce besoin effrayant de nous extraire de nous-mêmes en permettant à l’autre de faire irruption dans nos vies, et de nous arracher à l’ennui de l’existence.
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LE CHEVALIER. Quand tu étais petit, nous combattions les monstres cachés dans le couloir qui menait à la cuisine, quand, en pleine nuit, tu te levais pour aller boire un verre d'eau. Un monstre, c'est gros, c'est laid, c'est facile à combattre et nous sortions toujours vainqueurs. Aujourd'hui je suis un chevalier fatigué qui ne sait plus contre quoi il doit cogner son épée. Tu as grandi, Wilfrid, et les monstres sont devenus beaucoup trop forts. Mon épée ne suffit plus à te réconforter.
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Je ne sais pas si vous êtes comme moi, Monsieur le Juge, mais pour ma part, c'était la première fois que je perdais mon père et je ne savais pas du tout quelle attitude adopter. On nous renseigne tellement pas sur ces choses quand on est petit, que lorsque que ça nous tombe dessus, on est dans la merde.
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Tu arrives dans un drôle de pays, Wilfrid, ici, les gens sont amers, ils ne veulent plus rien entendre, ni musique ni chant, ni rien, les vieux sont vieux et ils veulent le calme, mais Simone hurle à pleins poumons, en pleine nuit, car Simone s'en fout, Simone est maigre, Simone est laide, Simone est seule, Simone est en colère et elle chante à fracasser les crânes.
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Il y avait donc, avant tout, une fille un peu écœurée, assise en face d'un type un peu perdu. Entre les deux (juste à côté de la bouteille maintenant à moitié vide), la soif des idées. C'est-à-dire le désir de se sortir, de s'extraire d'un monde qui cherchait trop à nous faire croire que l'intelligence était une perte de temps, la pensée un luxe, les idées une fausse route.
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Vidéo de Wajdi Mouawad
Wadji Mouawad est dramaturge, romancier, metteur en scène, Grand prix du théâtre de l'Académie française et il dirige actuellement le Théâtre national de la Colline depuis 2016. Cet homme d'origine libanaise est venu donner son point de vue sur la question "Que faire de notre héritage culturel?". "On a semé en moi la graine de la détestation, qui consistait au fond à détester tout ce qui n'était pas de mon camp et mon clan", a expliqué Wadji Mouawad, qui a grandi au Liban pendant la guerre civile, dans une "culture de la détestation". Aujourd'hui, il a choisi de réfléchir à la manière dont son héritage personnel l'encombre dans la situation que nous vivons actuellement, et notamment le conflit israélo-palestinien, et plus particulièrement depuis les attentats du 7 octobre 2023. Selon lui, il n'est pas possible d'être neutre du fait de notre héritage. Après ce constat, il en vient à se poser la question suivante : "Est-ce que notre héritage ne devient pas un obstacle à notre capacité à l'empathie?".
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