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Dans la nuit et le vent tome 1 sur 4

Guillaume Villeneuve (Traducteur)
EAN : 9782228883788
407 pages
Payot et Rivages (30/11/-1)
4.22/5   37 notes
Résumé :
Un " écolier itinérant " de dix-huit ans quitte l'Angleterre un jour de décembre 1933 avec l'idée de traverser l'Europe à pied, depuis la Corne de Hollande jusqu'au Bosphore. Dormant ici à la belle étoile, là dans un château de conte de fées, perdant un jour ses maigres biens pour se retrouver le lendemain couvert de cadeaux, il va vivre une double aventure : voyage initiatique et découverte de l'âme même d'une Mitteleuropa qui bientôt sombrera dans les ténèbres.>Voir plus
Que lire après Dans la nuit et le vent, tome 1 : Le temps des offrandesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un jour de décembre 1933, un jeune homme de dix-huit ans décide de partir à pied « Comme Childe Harold ! » pour traverser l'Europe, de la Corne de Hollande jusqu'au Bosphore.
Patrick Leigh Fermor, écrivain-voyageur d'origine britannique a retracé ce voyage en deux livres magnifiques le temps des offrandes et Entre fleuve et forêts
Toujours à la recherche de récits de voyage quand ces livres sont parus en 1991 je les ai achetés sans savoir qu'il serait mes préférés dans une bibliothèque pourtant riche de livres de ce genre.
Un peu plus tard je découvrais chez Bernard Pivot le visage de l'auteur, ce n'était plus évidemment le jeune homme fringant du livre mais je dois dire qu'il portait encore beau.
Récit de voyage et journal d'un jeune homme qui jusque là s'est contenté de vivre en dilettante, c'est donc en même temps un récit initiatique, celui de l'entrée dans un monde d'adultes, une pérégrination dans une Europe aujourd'hui disparue.

Après une scolarité très chaotique, échappant de peu (trop mauvais en math) à Sandhurst, le jeune homme s'interroge sur son avenir quand l'hiver par trop mélancolique fut venu.
Examinant les cartes il décide d'abandonner l'Angleterre et de
« traverser l'Europe comme un clochard ».

Le temps de rassembler un sac à dos, un bâton de marche, de glisser dans le sac carnet, crayons, une anthologie de vers et un petit Horace de poche, il débarque un matin de décembre à Rotterdam où « la neige s'empilait sur les épaules de la statue d'Erasme ».
Dans une taverne il annonce sa destination : Constantinople ! le patron « me fit signe d'attendre, produisit deux petits verres, les remplit d'un liquide transparent issu d'une longue bouteille en grès. Nous trinquâmes ; il vida le sien d'un coup et je l'imitai. Les oreilles pleine de ses souhaits de bon voyage et l'estomac brûlé par le bols, la main broyée par sa poignée d'adieu, je me mis en chemin. »

Dès les premiers jours il trouve chaque soir un gîte sans problème, parfois dans une grange, un édredon chez l'habitant ou dans une cellule de prison offerte aux voyageurs pauvres.
« Dès que pointait une ferme ou un village, j'entrais dans le monde de Pierre Brueghel.»
Les chemins glacés, des landes couvertes de neige « la couleur, la lumière, le ciel, l'amplitude de l'espace, l'étendue et les détails des villages et des villes s'entremêlaient pour tisser un charme merveilleusement consolant et réparateur. »
La Hollande vite traversée il entre en Allemagne « La barrière était peinte en noir, blanc et rouge, et je discernai bientôt le drapeau écarlate avec son disque blanc et sa croix gammée. »

La journée il marche en déclamant tout ce qu'il sait de poésie anglaise, de tirades de shakespeare, Pour passer le temps en marchant, il récite à haute voix « la plupart des Odes de Keats » ainsi que Tennyson, Browning et Coleridge. de la poésie française et quand la journée est longue il a recours au latin, Virgile et son Enéïde, la Pharsale et bien sûr Horace toujours présent.

Le soir il respecte un rituel « je m'installais devant une lourde table d'auberge, avec ma neige fondante, des fourmillements dans tout le corps et, à portée de la main, du pain, du vin, du fromage et mes papiers, mes livres et mon journal. »
Il est heureux !!

Les haltes sont parfois un rien coquines, quelques jours passés chez deux jeunes filles où il écluse la cave du propriétaire des lieux sans vergogne tel un « bois-sans-soif »

Il est à Ulm un jour de marché, une ville magnifique où il se serait attardé s'il avait pu deviner que « les trois quarts de la vieille ville périraient dans les flammes et les bombes quelques années plus tard »

A Munich une halte un peu trop prolongée à la Höfbrauhaus lui valut une superbe Katzenjammer, son vocabulaire allemand s'est brutalement élargi jusqu'à la gueule de bois.
Ayant déposer tous ses bien dans une auberge de jeunesse avant cela, le lendemain est dur, tout à disparu, le sac, son argent, son journal.
Le gouvernement bienveillant de sa Majesté lui permit de poursuive sa route en lui allouant un prêt.

Ici intervient la première halte d'un genre nouveau et qui va devenir un rituel.
Des amis de sa famille ont écrit un peu partout en Europe pour que l'on accueille ce vagabond dissipé. Ces étapes de schloss en palais sont les bienvenues après le confort précaire des granges, une hospitalité pleine de noblesse, un bain chaud, parfois un bon whisky et toujours l'accès à de somptueuses bibliothèques.
Un petit Horace in-12 est venu remplacé celui disparu et « il ennoblit aussitôt le clochard que j'étais en fait »

En janvier 1934 il est à Salzbourg, il lorgne sans espoir vers les sommets enneigés rêvant de ski, un nouveau Schloss, une nouvelle recommandation et le soir il paie son écot en racontant son voyage.
Faisons des sauts, Linz, l'abbaye de Melk
Vienne enfin, Vienne, « La splendeur d'une capitale et l'intimité familière d'un village.»

Là, grâce à un compagnon de rencontre, il va gagner quelques sous en crayonnant des portraits mais n'oubliera de voir ni le ring, ni la crypte des capucins, ni les musées. Trois jours se transforment en trois semaines, il est temps de reprendre la route.

Il va devoir ajouter deux langues à son répertoire dans les villes et villages traversés
« le petit brouhaha de magyar et de slovaque étaient noyé par les voix parlant allemand prononcé à l'autrichienne ou avec l'accent invariable du hongrois. le plus souvent on conversait en Yiddish, dont l'inflexion allemande me faisait toujours croire que j'allais saisir un semblant de sens. »
A Vienne il a fait connaissance de Hans qui est tchèque et qui va lui proposer un détour jusqu'à Prague.
Trois jours bénis où il tombe amoureux de la ville, Prague dont Patrick Leigh Fermor dit « Aujourd'hui quand je regarde les photos de cette belle ville perdue, le charme opère encore »
A l'heure ou PL Fermor écrit Prague est encore une ville derrière le rideau de fer !
La fin de cette première grande étape arrive, l'hiver s'en est allé, notre vagabond va faire une dernière halte dans un château, chez le Baron Pips qui l'accueille un livre de Proust en main « J'ai commencé le premier volume en octobre et j'ai poursuivi ma lecture tout l'hiver.(...) Je me sens si proche de tous ces personnages, je suis au désespoir à l'idée de les quitter »

Les boiseries de la bibliothèque sont invisibles sous les livres, le baron à un air de Charles Haas et fait un peu l'éducation du jeune homme « Ces jours passés à Kövecses furent une période de complet bonheur et une étape importante dans mon évolution personnelle. »

Quelques villages hongrois, des douaniers qui le prennent pour un contrebandier et notre Child Harold va passer sa première nuit à la belle étoile, le printemps est là, les cigognes sont revenues, et le dimanche de Pâques au milieu de la foule endimanchée il va atteindre Esztergom
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Partir "traverser l'Europe comme un clochard" et relier à pied Londres à Constantinople. Voilà bien le projet de Paddy, 19 ans, à la veille de 1934.
Le temps des offrandes constitue la première partie d'un ensemble qui en comptera trois. de décembre 1933 à avril 34 le voyageur-écrivain remontera le Rhin puis le Danube jusqu'à Esztergom en Hongrie.
Pour ce fils de bonne famille le départ est une échappatoire. Il part le coeur léger, un faible pécule en poche avec l'intention de trouver refuge dans des granges ou des étables
Un beatnik avant l'heure? Pas vraiment. On est frappé par sa détermination sans faille et son appétit de connaître. de suite, dès la Hollande, il noue facilement des contacts, se fait accepter par des inconnus et trouve de nouveaux amis pour deux ou trois jours.
La politique n'est pas l'objet du livre. La sérénité de Paddy dans une Europe où les bruits de botte se font entendre est contagieuse. Il se justifiera en parlant de son "immaturité politique ".
Voyageur déterminé avec une empathie communicative et une curiosité intellectuelle insatiable en littérature, architecture, peinture, ...et une capacité à engranger des images, à les développer, à les nourrir d' humanisme et d'universalisme.
Réécrites par l'auteur 40 ans plus tard les notes de voyage s'étoffent sans que l'on ne puisse toujours distinguer la part du ressenti original et du travail d'enrichissements, fruit d'une vie captivante. Quelques passages du journal, perdu puis retrouvé, laisse penser que l'écart n'est pas si grand.
L'enthousiasme et le pouvoir de nostalgie restent intacts. Plaisir de trouver un monde accueillant en train de basculer, une "époque de ravissement" où l'hospitalité n'est pas un vain mot, une Mitteleuropa dont "les mots croassaient ...des gloires passées ".
Un témoignage brillant d'un monde ancien  avant que la décennie suivante ne le balaie brutalement.
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Après une jeunesse et des études menées parfois de façon fantaisiste, Patrick Leigh Fermor connaît une inspiration subite :

"Changer de cadre; abandonner Londres et l'Angleterre et traverser l'Europe comme un clochard - ou, selon une de mes formules typiques, comme un pèlerin ou un moine itinérant, un goliard, un chevalier désespéré(...)? Voilà que ce n'était pas seulement évident, mais bien la seule chose à faire. Je voyagerais à pied, dormirais dans les meules en été, m'abriterais dans les granges quand il pleuvrait ou neigerait et ne fréquenterais que les paysans ou les clochards."

Nous sommes en décembre 1933, il a 19 ans, et il part sans attendre... Objectif : Constantinople, en prenant Rhin et Danube comme axes du voyage. A pied bien sûr, parfois en péniche, charrette, rarement en automobile, pour sortir d'une ville. Bénéficiant souvent de l'hospitalité villageoise ou d'amis d'amis. Devant gagner son pain à un certain moment.
Ce volume oblige à abandonner (ô combien à regret!) l'auteur au moment d'entrer en Hongrie, cet "A suivre" fait mal, mais permet d'augurer de superbes moments encore. le tome 2 existe en français, et quant à la fin du voyage, elle n'est pas encore traduite, mais ça vient!!! (The Broken Road (to appear 2013), edited by Artemis Cooper from PLF's unfinished manuscript of the third volume of his account of his walk across Europe in the 1930s)

Pourquoi suis-je tombée sous le charme de ce qui pourrait être un n-ième récit de voyage? D'abord il ne raconte pas tout, et il s'appuie sur ses carnets de voyage et sa mémoire pour faire oeuvre littéraire. Les faits saillants sont relatés, il raconte ce qu'il veut bien de l'histoire ou la géographie des coins traversés, il ne s'occupe pas vraiment de l'actualité (quand même, il traverse l'Allemagne en 1933, mais peu de grandes villes)

Ensuite, la personnalité de l'auteur, à l'humour et l'érudition discrète. Comme il écrit des années plus tard, il peut donner un autre éclairage, mais sans jouer les "je l'avais deviné". Il combattra en Crète dans les années 40, et pour donner une idée du personnage: (il se trouve avec des résistants crétois et un officier allemand prisonnier)

Au cours d'une accalmie dans la poursuite, nous nous éveillâmes au moment précis où l'aurore brillante frappait la crête du mont Ida. Nous l'arpentions, dans la neige et la pluie, depuis deux jours; Les yeux fixés sur ce sommet étincelant de l'autre côté de la vallée, le général murmura pour lui-même:

Vides ut alta stet nive candidum

Soracte...

(une ode d'Horace)

C'était l'une de celles que je connaissais!Je poursuivis les vers où il s'était interrompu:

... nec jam sustineant onus

Silvae laborantes, geluque

Flumina constiterint acuto

(...)

Les yeux bleus du général s'étaient détournés du sommet de la montagne pour se poser sur les miens. (...) C'était très étrange; comme si, pour un long moment, la guerre avait cessé d'exister. Nous avions tous deux bu aux même sources longtemps auparavant; et tout fut différent entre nous pendant les heures et les jours qui nous restaient à passer ensemble."

Et finalement (?) des passages fabuleusement bien décrits. Tel par exemple l'abbaye de Melk, où musique et architecture se répondent. Passage trop long à reproduire. Ce livre est désespérant, comment tout citer?

"Voyages et peinture ont beaucoup en commun, surtout ce genre de voyage." L'Europe rurale sous la neige est brueghelienne.

"Le paysage silencieux, étouffé, formait l'arrière -plan des Chasseurs dans la neige de Brueghel"

Rencontres plaisantes et digressions passionnantes font aussi le sel de ce récit que j'ai dévoré trop vite hélas.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Quel trésor de la littérature de voyage ! J'ai découvert cet auteur par ricochets sur Babelio. J'ai alors acheté et stocké les trois tomes de ce récit prometteur. Voici mon compte rendu du livre 1.
La traduction par Guillaume Villeneuve est remarquable en ce sens qu'on ne la "sent" pas. L'auteur (et son traducteur) a du style et une grande sensibilité !
Il s'agit d'un voyage à pied entrepris en décembre 1933 par un jeune Anglais qui n'a pas encore 19 ans. Il décide d'aller à Constantinople. Ce qui est extraordinaire, c'est de savoir que l'auteur est mort assez récemment (2011) et qu'il a connu ce qui précède l'embrasement de l'Europe. Il nous relate son voyage dans ces contrées dont on sait maintenant qu'elles sont en train de basculer vers la 2de guerre mondiale. Cela est fascinant ! les rencontres, l'hospitalité des habitants, les langues différentes, l'architecture, la littérature ; notre jeune aventurier possède une curiosité et une culture phénoménales. J'ai parfois été noyée..
Ce récit a été écrit bien plus tard et publié seulement en 1977, à partir de ses notes et souvenirs. Ce recul enrichit le propos et lui donne une certaine tenue.
Ravie de cette découverte, un peu exigeante parfois. Mais, pour moi, c'est une véritable pépite... Et elle a une suite. Chouette !
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Un jour de décembre 1933, Patrick Leigh Fermor, jeune étudiant agé de 18 ans décide de quitter Londres avec l'idée de traverser l'Europe à pied en partant de la Hollande et en essayant de rallier Constantinople.
"Le temps des offrandes ne retrace que la première partie du périple. le lecteur quitte le voyageur à la frontière de la Hongrie. La fin fu périple sera racontée dans "Entre fleuve et forêt".
A la fois journal de bord et guide touristique, ce texte, déjà ancien n'est vraiment intéressant que dans la mesure où il décrit un monde disparu, celui de la Mittel-Europa à la veille du grand cataclysme de la Seconde Guerre Mondiale, un monde qui n'est pas encore entré dans la modernité, la consommation à outrance et la mondialisation des échanges et des hommes. La vie y est enciore douce et lente. Un jeune étudiant peut encore y être accueilli et soutenu dans sa performance par une sorte de réseau de familles nobles et fortunées, ce qui nous place très loin du "clochard céleste". Ainsi , il peut coucher un soir dans un manoir et y avoir l'accueil le plus raffiné et le lendemain dans une étable au creux d'une botte de paille.
Le livre est certes bien écrit, mais un peu trop truffé de références littéraires, historiques et géographiques. Ce brin de pédanterie agaceun peu. On a l'impression de naviguer dans l'univers de Nicolas Bouvier avec la souffrance et la déréliction en moins !
L'aventure est néanmoins toujours au coin de la rue ...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le petit brouhaha de magyar et de slovaque étaient noyé par les voix parlant allemand prononcé à l’autrichienne ou avec l’accent invariable du hongrois. Le plus souvent on conversait en Yiddish, dont l’inflexion allemande me faisait toujours croire que j’allais saisir un semblant de sens.
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Au cours d'une accalmie dans la poursuite, nous nous éveillâmes au moment précis où l'aurore brillante frappait la crête du mont Ida. Nous l'arpentions, dans la neige et la pluie, depuis deux jours; Les yeux fixés sur ce sommet étincelant de l'autre côté de la vallée, le général murmura pour lui-même:

Vides ut alta stet nive candidum

Soracte...

(une ode d'Horace)

C'était l'une de celles que je connaissais!Je poursuivis les vers où il s'était interrompu:

... nec jam sustineant onus

Silvae laborantes, geluque

Flumina constiterint acuto

(...)

Les yeux bleus du général s'étaient détournés du sommet de la montagne pour se poser sur les miens. (...) C'était très étrange; comme si, pour un long moment, la guerre avait cessé d'exister. Nous avions tous deux bu aux même sources longtemps auparavant; et tout fut différent entre nous pendant les heures et les jours qui nous restaient à passer ensemble."
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je m’installais devant une lourde table d’auberge, avec ma neige fondante, des fourmillements dans tout le corps et, à portée de la main, du pain, du vin, du fromage et mes papiers, mes livres et mon journal.
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Le patron me fit signe d’attendre, produisit deux petits verres, les remplit d’un liquide transparent issu d’une longue bouteille en grès. Nous trinquâmes ; il vida le sien d’un coup et je l’imitai. Les oreilles pleine de ses souhaits de bon voyage et l’estomac brûlé par le bols, la main broyée par sa poignée d’adieu, je me mis en chemin.
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la couleur, la lumière, le ciel, l’amplitude de l’espace, l’étendue et les détails des villages et des villes s’entremêlaient pour tisser un charme merveilleusement consolant et réparateur
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