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Dominique Mainard (Traducteur)
EAN : 9782070787210
280 pages
Joëlle Losfeld (15/05/2008)
3.58/5   32 notes
Résumé :
Comme dans le recueil précédent, Déjeuner de famille, on retrouve dans Le ver dans la pomme le mal-être dont souffrent presque tous les personnages de Cheever, la quête de quelque chose qu'ils ne savent nommer mais dont l'absence leur est insupportable.
Cheever révèle les secrets de famille derrière les façades mais il le fait toujours avec humour et fantaisie (Le jour où le cochon est tombé dans le puits), de temps à autre sur un ton loufoque et touchant, ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
LE VER DANS LA POMME de JOHN CHEEVER
15 nouvelles écrites dans les années 50/60, qui se passent surtout dans des milieux aisés avec domestiques. Pas tout à fait les très riches à la James ou Wharton mais sans soucis financiers notables. On cultive les apparences, on cultive le bonheur à tout prix. On n'hésite pas à cacher sous le tapis ce qui gêne, on veut que la photo soit parfaite en partageant des cocktails.
Une peinture toute en finesse, de l'amertume qui suinte au détour des mots, Cheever est un magicien.
Le ver dans la pomme fait partie d'un très important recueil de nouvelles, The Stories of John CHEEVER pour lequel il a reçu le prix Pulitzer 1978.
CHEEVER est moins connu en Europe mais considéré comme un maître par de grands écrivains comme Carver, Hemingway, Nabokov ou Roth.
Il est né en 1912, mort en 1982 et surnommé souvent le Tchekhov des faubourgs. À lire pour les amateurs de nouvelles …et les autres.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais l'attitude et les regards tendres que Mrs Sauer prenait pour de l'amour n'étaient que ceux d'enfants sans foyer qui avaient trouvé un refuge. Oh, comme ce moment leur semblait doux, et précieux! Des lumières brillaient sur une autre île. Le fer forgé du toit brisé d'une serre se découpait contre les dernières lueurs du jour. Pauvres pies. Leurs manières et leurs airs étaient innocents; leurs os étaient faibles. De fait, ils incarnaient la mort. Partez, partez, chantait le vent dans les arbres et l'herbe, mais son chant ne parvint pas aux oreilles des Mackenzie. A la place, ils tournèrent la tête pour entendre la vieille Mrs Sauer.
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« On ne pouvait que rechercher le ver dans cette pomme si parfaite, soupçonner que cette apparence de perfection peu ordinaire dissimulait la gravité et la profondeur du mal »
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Victor, lui, était grand, doté de la séduction qui s'avère tôt ou tard décevante.
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Video de John Cheever (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Cheever
Richard Ford - Transfuge magazine .Entretien avec l'écrivain américain Richard Ford pour le magazine Transfuge à l'occasion de la parution de son roman: L'Etat des lieux (L'Olivier, 2008). Il n'écrit ni des récits d'aventures ni des romans d'espionnage. Richar Ford préfère nous raconter des histoires quotidiennes: celles qui se déroulent derrière les fenêtres closes des pavillons de banlieus aisées, aux Etats-Unis. Avec le talent d'un Raymond Carver ou d'un John Cheever, il nous d'écrit le désespoir Tranquille des classes moyennes.
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