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Bernie Rhodenbarr tome 10 sur 10
EAN : 9782070146918
352 pages
Gallimard (13/10/2016)
3.38/5   41 notes
Résumé :
À l'heure du numérique, difficile de gagner sa vie avec une modeste boutique de livres anciens et d'occasion sur la 11e Rue Est de New York... Heureusement, Bernie Rhodenbarr a d'autres atouts dans sa manche. Cambrioleur chevronné, on fait souvent plus volontiers appel à lui pour ses talents de crocheteur de serrures que pour ceux de bouquiniste. Mais lorsque «M. Smith», un mystérieux collectionneur, lui propose une petite fortune pour plusieurs vols (incluant aussi... >Voir plus
Que lire après Le voleur qui comptait les cuillèresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Libraire de jour, cambrioleur de nuit. Logique, non? Eh bien, ça fonctionne. En fait, Bernie Rhodenbarr est comme un gentleman-cambrioleur : il ne s'abaisse pas à de simples vols, détrousser des pauvres gens, que nenni. Il accepte des commandes bien précises, une livre rare par-ci, un bibelot d'une valeur certaine par-là. Pourquoi pas des cuillères de collection (comme des cuillères d'apôtre), à l'effigie d'un des signataires de la déclaration d'indépendance? Et, quand le temps et les circonstances le permettent, pourquoi ne pas résoudre des crimes. C'est ce qui se produit quand Ray, un détective de la police avec qui Bernie a eu mal à découdre dans le passé mais qui apprécie ses compétences, vient le sonder pour une mystérieuse affaire : une dame a été retrouvée morte dans son appartement qui semble avoir été cambriolé.

Ceci dit, cette intrigue policière n'est pas ce qui m'a le plus intéressé dans ce roman, le voleur qui comptait les cuillères. En effet, le crime n'est introduit que tardivement (passé le premier tiers?) et on n'y revient que sporadiquement (quoique, finalement, on puisque tout finit par s'entremêler, on découvre qu'on tournait autour pendant une plus grande partie du roman). Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est deux choses. D'abord, Bernie Rhodenbarr lui-même. Cultivé, tant dans le domaine des livres que de l'art en général. C'est assez différent des détectives dans le style dur à cuir que l'on retrouve habituellement dans la littérature, à part quelques exceptions. Et la culture de Bernie n'est pas un petit hobbie qu'il pratique seul, en cachette. Il la partage avec ses « clients » et amis, à commencer par Carolyn, mais je reviens à elle plus bas.

Ensuite, l'autre chose que j'ai trouvé intéressante, c'est le propos. le roman s'ouvre dans la librairie de Bernie et une femme qui parcourt les rayons s'extasie : elle a vu le titre d'un roman qu'elle cherche depuis un bout de temps, dont elle avait oublié le titre et le nom de l'auteur, et peut enfin l'acheter en ligne à plus de la moitié du prix. Ça donne le ton. L'auteur Lawrence Block, s'il présente le tout avec ironie, n'engage pas moins une réflexion juste sur la littérature, l'invasion du numérique. Et cela sans faire la morale. le roman fourmille de telles réflexions sur des sujets divers. Souvent, c'est via des échanges avec son amie lesbienne Carolyn dans différents cafés ou restaurants. (À croire qu'il n'est jamais derrière le comptoir de sa librairie!). Ils parlent de tout et de rien, de l'art, oui, mais aussi des relations de couple, des changements de sexe, etc. Parfois, de trucs ridicules aussi mais c'est ça la vie. Par exemple, la serveuse à une de leurs places préférées, le restaurant Two Guys… (« Écluse Panama! »). Et le roman est bourré de référents culturels (livres, films, artistes, événements historiques, etc.). On le voit également avec d'autres personnages, bien que dans une moindre mesure. de plus, ces propos sur la société en général, ils sont toujours entrecoupés de remarques sarcastiques, drôles et justes à la fois. Décidément, un vrai petit bijou.
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Lawrence Block, vétéran du roman policier US, a écrit de nombreux romans policiers, avec principalement deux personnages récurrents : le détective privé Matt Scudder et le libraire/cambrioleur Bernie Rhodenbarr qui m'interessait plus du fait de sa passion des livres

Bernie Rhodenbarr, l'un des héros récurrents de l'Américain Lawrence Block. tient une librairie d'occasions à New York, et dans ce nouveau volet - sorti en 2016 en grand format et réédité en poche cet hiver 2019 mène parallèlement, en tant qu'expert, une enquête avec un inspecteur de police du NYPD afin d'élu­cider le meurtre d'une riche New-­Yorkaise.

Le titre de ce roman intrigue beaucoup mais on en comprend vite les tenants et aboutissants et on aime beaucoup ce personnage central libraire charismatique, plein d'esprit et de répartie, une sorte d' Arsène Lupin des temps modernes, d'un roi des cambriolages, d'un artiste du vol et de sucroit, c'est sa plus value passionné de grande littérature.

Comme à son habitude, Lawrence Block parsème son intrigue et ses dialogues d'un humour à froid, assez caustique, et les réflexions sur la littérature, le numérique et l'achat en ligne sont vraiment bien vus et amusants.. L'intrigue policière reste secondaire, mais l'ensemble, drôle et jubilatoire est vraiment très réussi.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pour Bernie Rhodenbarr, le métier de bouquiniste n'est plus ce qu'il était. Pour preuve cette cliente qui entre dans son échoppe, regarde un livre sur une étagère, téléphone et déclare qu'elle est intéressée mais ne le prend pas, car elle vient de l'acheter en ligne. Pourtant c'est un ouvrage rare !

Ou encore ce jeune étudiant qui lui achète des livres et les revend avec profit via un site de ventes en ligne, réalisant de beaux bénéfices.

Comme sa profession de bouquiniste le fait tout juste vivre, Bernie réalise de temps à autre de petits extras pour des clients qui savent se montrer reconnaissants, le payant largement pour les risques qu'il prend. Monte-en l'air à ses heures, il accepte une mission pour le compte d'un certain monsieur Smith, patronyme aussi courant que Martin en France.

Bernie est chargé de récupérer dans les archives du Galtonbrook Hall, un musée qui ne connait pas l'affluence mais possède des trésors grâce à l'ancien riche propriétaire qui accumulait les oeuvres d'art, Bernie est chargé donc de récupérer un manuscrit de Fitzgerald, surtout connu pour Gatsby le magnifique. Un roman que son client ne tient pas en grande estime. Ce qui l'intéresse, c'est une première mouture de L'étrange affaire de Benjamin Button dont il collectionne les différentes éditions.

Bernie, après avoir repéré les lieux, s'introduit dans la pièce réservée aux archives et s'empare du fameux manuscrit, avec la complicité de son amie Carolyn. Carolyn, avec qui il prend un pot tous les soirs ou presque, avec qui il dine régulièrement, mais avec qui il ne couche pas, d'abord parce qu'il tient à sa liberté, ensuite parce que Carolyn est lesbienne.

Un premier vol pour ce client qui le rémunère grassement et lui propose une autre appropriation car en réalité il collectionne tout ce qui a rapport aux boutons et aux badges. Et cette nouvelle saisie doit s'effectuer chez un riche homme qui détient des cuillères au manche un peu spécial.



Parallèlement, son ami Ray Kirschmann, inspecteur au NYPD, qui lui a souvent mis, ou tenté de mettre, des bâtons dans les roues lors de quelques cambriolages antérieurs, lui demande un petit service. Il sait que Bernie, la main sur le coeur, a décidé d'arrêter ses activités de cambrioleur, mais cette fois il réquisitionne son ami pour la bonne cause.

Madame Ostermaier, qui vivait dans une grande demeure, est décédée en rentant plus tôt que prévu alors qu'elle assistait à la représentation d'un opéra de Wagner. Elle a été découverte gisant sur le tapis dans son salon, et si elle a cessé de respirer, c'est la seule chose de sûre que les policiers ont à se mettre sous la dent. Pour l'instant. Mais la cause réelle de ce décès est encore à trouver. Kirschmann souhaite que Bernie vienne avec lui étudier les lieux et donner son avis.

Que ne ferait-on pas pour un ami policier ? Bernie accompagne donc Kirschmann et selon toutes les probabilités, un cambrioleur est passé par là. Est-ce cette intrusion qui aurait obligé le coeur de madame Ostermaier à s'arrêter de battre ? Peut-être, mais il existe probablement une autre raison. Car la manière dont les objets sont à terre, le manteau de la victime déposé sur l'accoudoir d'un fauteuil et autres petits indices laissent Bernie dubitatif et il pense à une mise en scène.

Bernie est un grand lecteur. Ce qui tombe bien puisqu'il n'a qu'à se servir sur les rayons de sa bouquinerie. Alors il lit de nombreux romans d'auteurs actuels ou ayant connu une belle carrière au siècle dernier comme Rex Stout, et c'est justement en parcourant un romans policiers que des idées lui viennent concernant l'enquête qu'il doit mener. Et d'ailleurs il convoquera tous les acteurs, ou presque de cette histoire, et les mettra en scène façon L'Homme aux Orchidées.



Les digressions sont le levain des soufflés littéraires que l'on déguste avec une cuillère.

Et les digressions ne manquent pas dans ce roman, dont le ton et les dialogues font penser à Pelham Grenville Wodehouse. Un humour froid, parfois caustique, ou tout simplement le nonsense britannique qui joue sur la dérision et l'absurde, quel que soit le sujet abordé. Les réparties entre Carolyn, Ray Kirschmann, ou d'autres intervenants, sont ciselées, et certaines scènes valent le détour.

Si Bernie est célibataire, il se laisse parfois subjuguer par des clientes, ce qui lui offre d'heureuses surprises et le plaisir de faire la connaissance d'autres personnes qui l'aideront dans certaines de ses démarches.

Parmi les nombreuses parenthèses qu'effectue l'auteur, celle concernant la préconisation de la lecture d'un roman de Marcel Proust par exemple, beaucoup plus efficace et moins onéreuse et préjudiciable pour la santé que la prise de comprimés de somnifère, ou encore, lors de conversations avec Carolyn, de ses points de vue sur les gays et les lesbiennes, professant des idées de tolérance que de nombreuses personnes devraient mettre à profit.

De même il explique, peut-être un peu longuement, tout ce qui a trait aux badges à épingles, aux boutons, avec des références historiques intéressantes, surtout pour les Américains qui sont les premiers concernés dans ce qui est une sorte d'inventaire.

Et il ne faut pas oublier ses remarques sur le numérique et l'achat en ligne d'ouvrages, anciens ou non, qui mettent l'avenir des bouquinistes en péril. Enfin il ne faut le prendre pour un imbécile, il sait se venger en douceur, et tant pis pour celui qui a voulu le gruger.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Avant toute chose : Lawrence Block est un de mes auteurs de romans policiers favoris. Je l'ai découvert il y a un peu plus de 10 ans. En général en format poche, dans les "séries noires"... je ne suis pas accro aux polars américains mais lui, avec Sue Grafton, sont dans mon top 5. Dans ses livres, des personnages récurrents, un bouquiniste cambrioleur sur commande, un flic, un tueur à gages, un détective... tout se passe à New York, on y est. Dans de vieux quartiers miteux, peut-être plutôt les années 80. Ce n'est pas agaçant du tout. C'est plein d'humour, plein de poésie parfois, il y a de l'amour, des chambres ou des appartements miteux, ou des bars sombres mais on y est bien pour discuter. c'est juste, très "happant". Un des plus grands. Celui-ci est une histoire du bouquiniste, Bernie Rhodenbarr.. toujours à la recherche d'objets rares..Un grand format broché, chez Gallimard Série Noire, 2016.

À l'heure du numérique, difficile de gagner sa vie avec une modeste boutique de livres anciens et d'occasion sur la 11e Rue Est de New York... Heureusement, Bernie Rhodenbarr a d'autres atouts dans sa manche. Cambrioleur chevronné, on fait souvent plus volontiers appel à lui pour ses talents de crocheteur de serrures que pour ceux de bouquiniste. Mais lorsque «M. Smith», un mystérieux collectionneur, lui propose une petite fortune pour plusieurs vols (incluant aussi bien le manuscrit de L'Étrange Histoire de Benjamin Button de F. Scott Fitzgerald que d'inestimables cuillères en argent), Bernie ignore dans quelle histoire improbable il met les pieds.
Car, pendant ce temps, une riche vieille dame a été retrouvée morte à son domicile, apparemment terrassée par une attaque lors d'un cambriolage qui aurait mal tourné. Toutefois les raisons de son décès ne sont pas si évidentes, et l'expertise de Bernie est également requise par son meilleur ennemi, le policier Ray Kirschmann, afin de l'aider dans son enquête...
Voleur rémunéré et détective amateur, ce (anti-)héros trouve en outre des messages rageurs sur la porte de la librairie qu'il est bien obligé de délaisser pour aller chercher son repas de midi dans un de ses restos favoris, deux parts, bien souvent, pour manger en compagnie de Carolyn, sa meilleure amie, qui a une boutique de toilettage pour chiens, petite "avec sa coiffure de lesbienne" comme il lui fait toujours remarquer, et ils discutent à bâtons rompus de tout ce qui les intéresse : clients, amis, souvenirs, nouveaux clients, et mystères en cours. L'amour de l'art, de l'histoire américaine et de la littérature sont toujours au rendez-vous.

Mon avis : Comme je l'ai dit au début de ma chronique, l'auteur est absolument génial, dans cette façon qu'il a de nous faire rentrer direct dans le décor, même si on ne connait pas New York. Il s'agit souvent de collectionneurs riches qui le mandatent pour aller chercher un objet convoité, et Bernie est un cambrioleur du genre à savoir comment crocheter les pires serrures, il ne laisse aucune trace, et ne supporte pas la violence, ni l'injustice. Il met toujours au courant Carolyn, son amie du quartier, et est souvent approché par un de ses presque-ami, un policier du FBI qui sait que Bernie connait bien le quartier, et lorsqu'il tombe sur une égnigme dans une enquête, sait que Bernie peut lui apporter ses lumières, quasi anonymement. Tout ceci est joyeux, dynamique, clair et enrichissant sur certaines choses que peuvent convoiter les milliardaires qui s'ennuient.

Lisez un Lawrence Block.

Le voleur qui comptait les cuillères - Lawrence Block, Gallimard Série Noire, 2006, 345 pages. Je crois qu'il'est sorti en Poche également.





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Résumé:
"À l'heure du numérique, difficile de gagner sa vie avec une modeste boutique de livres anciens et d'occasion sur la 11e Rue Est de New York... Heureusement, Bernie Rhodenbarr a d'autres atouts dans sa manche. Cambrioleur chevronné, on fait souvent plus volontiers
appel à lui pour ses talents de crocheteur de serrures que pour ceux de bouquiniste. Mais lorsque «M. Smith», un mystérieux collectionneur, lui propose une petite fortune pour plusieurs vols (incluant aussi bien le manuscrit de L'Étrange Histoire de Benjamin Button de F. Scott Fitzgerald que d'inestimables cuillères en argent), Bernie ignore dans quelle histoire improbable il met les pieds.
Car, pendant ce temps, une riche vieille dame a été retrouvée morte à son domicile, apparemment terrassée par une attaque lors d'un cambriolage qui aurait mal tourné. Toutefois les raisons de son décès ne sont pas si évidentes, et l'expertise de Bernie est également requise par son meilleur ennemi, le policier Ray Kirschmann, afin de l'aider dans son enquête...
Voleur rémunéré et détective amateur, notre (anti-)héros trouve en outre des messages rageurs sur la porte de la librairie qu'il est bien obligé de délaisser... Y aurait-il encore des gens qui lisent?"

Je suis partagée après en avoir terminé avec cette lecture. j'ai traîné un peu pour arriver au bout et ça chez moi, ce n'est pas bon signe.
En effet j'ai trouvé beaucoup de longueurs. Bernie et son amie Carolyn parlent un peu trop pour ne rien dire.
certes l'intrigue est bien trouvée et bien tournée mais tout ce blabla devient vite lassant, à mon gout.

Enfin, je ne regrette pas ma lecture, il y a certains passages assez savoureux. Ceci compense donc cela.
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critiques presse (1)
Telerama
23 novembre 2016
Lawrence Block se fait plaisir, il multiplie les pistes, apostrophe le lecteur, s'amuse à l'embrouiller, et s'offre un finale à la Hercule Poirot.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Chaque passion est intéressante pour celui qui en souffre. Et parfois on ne résiste pas à l'infliger aux autres.
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Le temps a passé.
Il a tendance à faire ça, vous avez remarqué? Il y a des jours qui se traînent et d'autres qui filent, mais tous ont le même nombre d'heures et chacun vient de là d'où viennent les jours, où que cela puisse être, et s'en va là où ils s'en vont.
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Le fonds comptait deux exemplaires de la nouvelle, un provenait des archives des Collier's, l'autre de celles de Scriber's. Il y avait des placards et des épreuves en page, ainsi que pas mal de correspondance portant sur la nouvelle. L'agent de Fitzgerald, un certain Swanson y était représenté par une demi douzaine de petits mots laconiques."
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«À la télé, les coïncidences c'est mauvais signe.
- Tandis que dans la vraie vie...
- Ça me casse quand même la tête. Mais il faut bien que ça existe, les coïncidences, sinon comment se ferait-il qu'on ait un mot pour elles?»
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Le grand roman américain ? Loin de là. Le mystère de Gatsby, c'est le nombre de gens par ailleurs dotés de discernement qui y trouvent tant à admirer. Vous savez pourquoi Jay Gatsby est une telle énigme ? C'est parce que Fitzgerald lui-même ne savait absolument pas qui était ce type. Un arriviste, un parvenu, un nouveau riche, si vous voulez, un homme qui s'était dépêché de gagner beaucoup d'argent et qui s'était quelque peu sali les mains ce faisant. Ce qui n'avait rien de rare à l'époque, d'ailleurs il y avait un type à Boston qui avait le même parcours et qui a fait élire son fils à la Maison-Blanche. Fitzgerald n'arrivait pas à comprendre Gatsby, et l'establishment littéraire a réagi en sacralisant sa confusion. Donc non, je ne tiens pas Gatsby en grande estime, pas plus que votre M. Fitzgerald. »
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