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Bernard Ferry (Traducteur)
EAN : 9782266127868
700 pages
Pocket (20/02/2003)
3.37/5   75 notes
Résumé :
Belva Plain

LES CEDRES DE BEAU-JARDIN

Miriam Raphael, l'héroïne de cette grande saga romanesque, est sans doute la plus belle création de Belva Plain.
Née au début du siècle dernier dans un petit village de Franconie, Miriam a 8 ans lorsqu'elle arrive à la Nouvelle Orléans en compagnie de son père Ferdinand et de son frère David. Là, l'attend une extraordinaire destinée : élevée parmi les fastes élégants de la meilleure société c... >Voir plus
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1835, Bavière en Allemagne. Ferdinand revient au pays après plusieurs années. Aujourd'hui installé en Amérique, il souhaite ramener avec lui ses deux enfants qu'il avait confié aux grands-parents au décès de son épouse.

Miriam et David sont encore très jeunes lorsqu'ils arrivent alors à la Nouvelle-Orléans dans la propriété de leur père. Ils vont grandir dans les terres du sud, en Louisiane. Nouvelle langue, culture différente, ils auront pourtant la meilleure éducation dans la bonne société américaine. Leur origine n'est pas problématique. Aux Etats-Unis, on respecte le propriétaire qui travaille dur et qui s'intègre dans la communauté.

David deviendra médecin. Miriam épousera un riche planteur et s'installera à Beau-Jardin.

Mais, un conflit entre les Etats du Nord et ceux du Sud prend de plus en plus d'ampleur. Une guerre se prépare. David et Miriam aspirent à un avenir différent. Leur destin risque de prendre des directions opposées. Miriam devra s'imposer et faire des choix difficiles.

Je remercie les éditions de L'Archipel pour cette lecture.

"Les cèdres de Beau-Jardin" est une saga historique et familiale qui se déroule sur plusieurs décennies. Nous suivons la fratrie dès l'enfance jusqu'à l'âge adulte dans un contexte géographique et politique en proie à des changements.

David a toujours été mal à l'aise avec l'esclavagisme. Ses idées abolitionistes le poussent à partir à New-York une fois l'obtention de son diplôme. La révolte a alors déjà commencé. Il va utiliser ses connaissances en médecine pour soigner les blessés et les soldats.

Miriam se marie très jeune avec Eugene. Mais, malgré leur richesse et leur belle propriété, la jeune femme n'est pas heureuse. Son époux est distant, solitaire et semble se désintéresser de sa femme. Lorsque la guerre éclate, la peur s'installe. Miriam devra fuir avec sa famille à l'approche des combattants au sud.

Tout un pan de l'histoire américaine est raconté à travers le destin de ces deux personnages. Ce roman m'a fait pensé à "Nord et Sud" d'Elizabeth Gaskell et à "Autant en emporte le vent" de Margaret Mitchell.

On est complétement immergé dans la guerre civile entre les Etats Unis et les Etats confédérés. David rejoint le Nord, tandis que Miriam reste attachée au Sud. On rencontre le peuple créole, on découvre la vie dans les champs de coton et les conditions de l'esclavagisme jusqu'à l'abolition en 1865. D'un autre côté, on assiste au désastre des terres du sud, aux violences des soldats et aux champs de batailles.

Malgré quelques longueurs, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Au départ, le personnage de Miriam semble effacé, puis la jeune femme se dévoile et s'affirme de plus en plus au fil des événements.

J'ai également adoré le contexte historique de la guerre de sécession et de la vie américaine à l'approche du 19ème siècle.

Un roman immersif et riche grâce à des personnages intéressants, un contexte passionnant et un portrait de femme courageuse.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Les Cèdres de Beau-Jardin est le troisième roman de Belva Plain que je lis. Grâce à mon partenariat avec les éditions L'Archipel, j'ai pu découvrir Tous les fleuves vont à la mer que j'avais beaucoup aimé et même charmée, ainsi que La Splendeur des Orages qui, lui, m'avait laissé de marbre et même un peu déçue. J'attendais beaucoup de ce roman, me disant que c'était la dernière chance que je laissais à l'autrice de me surprendre, de m'envoûter. Heureusement, ce roman m'a convaincu, je l'ai beaucoup apprécié !

Les Cèdres de Beau-Jardin a tenu toutes ses promesses quant au dépaysement et à l'évasion souhaité. le contexte historique m'a fasciné puisqu'il est question de la Guerre de Sécession, guerre civile qui vit s'affronter le Nord et le Sud des États-Unis, le Nord souhaitant l'égalité entre hommes et femmes ainsi que l'abolition de l'esclavage, une période historique que je ne connaissais que trop peu. de plus, l'intrigue principale se concentre essentiellement à La Nouvelle-Orléans, de quoi être ravie car c'est une région ouverte, très vivante, pleine de promesses et de changements. L'autrice a su également exploiter une très grande fresque familiale, s'établissant sur plusieurs générations, passionnante à suivre. Son personnage principal, Miriam, m'a beaucoup plu. Nous la suivons de son enfance à l'âge adulte, une vie contrôlée par sa famille, son mari, son statut et les codes de la société. Une jeune femme qui va grandement évoluer au fil du roman, s'émancipant peu à peu des hommes, de la société, de ce que l'on attend d'elle (d'une femme, d'une épouse, d'une maîtresse, d'une mère). le genre d'héroïne que j'apprécie ! Et comme de coutume, j'ai retrouvé les thèmes si chers à l'autrice, qu'elle aime mettre en avant et explorer comme le judaïsme, la religion en général, les soulèvements/révoltes, les inégalités sociales et de sexe notamment. Les seuls petits défauts du roman sont qu'il souffre de quelques longueurs et j'ai trouvé que la première partie était bien mois prenante et passionnante que la seconde où pour le coup, j'étais plus investie dans ma lecture et avais vraiment envie de connaître le dénouement final.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Ce titre est bien bien meilleur que La Splendeur des Orages mais beaucoup moins charmant que Tous les fleuves vont à la mer qui reste indétrôné. le contexte historique m'a grandement plu et fut très intéressant à découvrir et j'ai apprécié voir une héroïne évoluer de façon très positive. Je ne dis pas non à découvrir d'autres titres historiques de l'autrice par la suite.

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel-Archipoche pour la réception de ce roman.
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Apres le désastre de Charleston (Ripley), ce roman est une bouffée d'oxygène.

L'histoire :
Mr Raphaël issu d'une famille juive revient en Europe chercher ses enfants, David et Miriam pour les emmener en Louisiane et leur faire profiter de sa réussite.
La bas, chacun des deux personnages se verra confronté à une vie nouvelle et déroutante.
David ne tarde pas à se rebeller contre les idées de l'esclavage tandis que Miriam fait un mariage arrangé.

J'ai beaucoup aimé le personnage de David, qui pour ses 15 ans est éveillé. Il nous offre le regard neuf d'un nouvel arrivé sur une terre américaine ou l'esclavage est une normalité.
Il est en totale opposition avec ces nouveaux riches imbus du Sud (surtout son père) et on suit son raisonnement.
C'est un personnage religieux et imprudent et on constate avec lui, les idéaux des esclavagistes.

Paradoxalement Miriam est sans épaisseur presque passive, en tout cas au début, mais il faut être avisé pour constaté que c'est, je pense, volontaire de la part de l'auteur. En effet, celle ci démontre avec tact la place des femmes dans cette époque, la comparant même à l'esclavage.
A cette époque une femme n'est rien de plus qu'une jument si en plus elle a un air de madone fragile, elle est de bonne race et elle est fertile c'est le jackpot.

Les faits historiques sont un peu délaissés, (on parle trop peu des ravages de la prison par exemple). Mais dans les réactions, les échanges on constate les ravages de la guerre. Miriam tiraillée entre les convictions abolitionnistes et le sud de sa famille, doit lutter pour maintenir à flot une maisonnée qui doit faire face, tour à tour aux confédérés et aux unionistes.
Elle me rappelle, moins brillamment, la belle Hélène de Charlotte Link.

Bref, j'ai lu avec plaisir ce roman qui sans être une oeuvre transcendante, nous donne un aperçu de la Louisiane et des réactions suscitées par la guerre de sécession.
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Quelques longueurs, le rythme est lent…, pas prenant au début… A partir du moment où nous arrivons en Amérique, cela est déjà plus rythmé et intéressant. le côté romanesque finit par l'emporter et cela devient en fait agréable, même si, encore une fois pour cette auteure, ça n'est pas renversant.
Certaines situations semblaient hyper "téléphonées" (ça se dit pour un livre ?) mais finalement il y a eu quelques surprises dans le déroulement, ce qui n'est pas pour déplaire. C'était moins attendu dans ce roman que dans le précédent que j'avais lu de Belva Plain (Les Farrell). Finalement, j'ai aimé partager la vie de cette famille de Louisiane.
Cela m'a rappelé, et même appris, certains événements de la guerre de sécession ; j'ai apprécié.
Il est toujours bon de lire des livres qui nous rappellent et replongent dans l'univers des colons et des esclaves, comme une page de mémoire à réactiver. Parce que, même si je le sais, j'avoue parfois l'oublier et que tout cela est bien loin de nos considérations présentes. Alors, une piqûre de rappel de temps en temps, je dis que c'est essentiel !
Mais attention, cela est très loin d'être un roman historique ! Une saga familiale bien plaisante en tous cas !

~ Plumes fém. 2019 : livre écrit passé la cinquantaine
~ Challenge USA : Louisiana
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Miriam n'est encore qu'une enfant lorsque son père les emmène en Amérique, son frère et elle. Tandis que David, l'aîné, réalise qu'il ne pourra jamais accepter de vivre dans un monde où règne l'esclavage, elle-même endosse le rôle que la société attend d'elle et s'enferme dans un mariage qui la conduit jusqu'aux Cèdres de Beau-Jardin.

Un seul coup d'oeil sur la quatrième de couverture m'a convaincue d'acheter ce livre. Vieux Sud, guerre de Sécession, il ne m'en fallait pas plus. Évidemment, on est loin d'un Autant en emporte le vent, mais alors, qu'est-ce que ça vaut ?

Eh bien… Il y a du bon, et du beaucoup moins bon. Je mettrai au crédit de ce roman la confession juive de ses protagonistes, qui apporte une touche d'originalité bienvenue à la sempiternelle opposition Union / Confédération, esclavagistes / abolitionnistes.

C'est surtout David qui porte sa religion comme un étendard. Dévot, fidèle aux principes et aux traditions, il ne s'explique pas comment ses semblables, issus de ce peuple de tous temps persécuté, peuvent cautionner, et même participer à l'exploitation d'autres êtres humains.

Les personnages ont pour eux de ne pas être manichéens. On peut ne pas les aimer, mais on ne peut pas foncièrement les détester. En tout cas, je n'ai pas plus apprécié Miriam et David que je n'ai méprisé Eugène ou Eulalie.

Il en va de même pour les différents camps. le Sud n'est pas le mal incarné, et le Nord est loin d'avoir les mains propres. Les Blancs ne sont pas tous de vils propriétaires d'esclaves impitoyables, et les Noirs, de pauvres et innocentes victimes en quête de liberté.

Là où ça pèche, c'est… à tous les autres niveaux, je le crains. La narration est souvent confuse, car ponctuée d'ellipses, d'évènements relatés a posteriori, de digressions, de dialogues artificiels, de « Bah » à n'en plus pouvoir, de redondances…

Et malgré leur caractère nuancé, les protagonistes sont très stéréotypés et n'existent presque qu'à travers leurs idées. David et ses grands discours sur la justice et l'égalité ; Miriam et ses réflexions sur la condition féminine ; le changement et l'adaptation du judaïsme, la question de l'esclavage, l'économie, l'honneur…

Il y a parmi tout ça quelques bonnes idées, qui ne réussissent hélas pas à briller. Je pense notamment à Miriam, mariée sans comprendre ce qui lui arrive, sans trop s'interroger, simplement parce qu'on l'a persuadée que c'était là ce qu'il convenait de faire. Elle semble par la suite déterminée à s'affranchir des carcans sociaux… sauf que non, elle commet juste une erreur similaire en se jetant dans les bras d'un homme qu'elle n'aimera pas davantage.

En fait, l'auteur a un sérieux problème avec l'évolution de ses personnages. À aucun moment elle ne la dépeint, elle se contente, dans le meilleur des cas, de l'évoquer, et le reste du temps, il résulte de ce traitement maladroit un sentiment de stagnation.

Quand Miriam décide de reprendre les affaires de son mari en main, par exemple, il faut attendre le chapitre suivant pour apprendre que, depuis des mois, elle accomplit plutôt bien cette tâche, et c'est à peu près tout ce que l'on en saura. Ce défaut atteint son paroxysme à la fin, lorsqu'elle ouvre en quatre paragraphes les yeux sur une liaison qui sonne plus que faux à ceux du lecteur depuis la moitié de l'ouvrage, avant de retourner brusquement sa veste pour aller chercher consolation là où on devinait dès le début qu'elle irait la puiser.

La plupart des rebondissements sont posés, lâchés, mais certainement pas amenés. Il n'y a pas de fluidité, on saute du coq à l'âne, et on s'appesantit sur des détails, des descriptions surperflues, au lieu de donner du corps et de la profondeur à ce qui en nécessiterait vraiment. Ce n'est pas tant un roman que j'ai eu l'impression de lire que les grandes lignes d'un récit, à cause de la manie de l'auteur de passer de A à Z en négligeant systématiquement le reste de l'alphabet.

Et le pire, là-dedans, c'est bien Beau-Jardin et ses fameux cèdres. Ne vous attendez pas à un domaine de l'importance de Tara (en terme de présence). Il existe, c'est tout, et la seule chose qu'on en retiendra, c'est que Miriam ne l'aimait pas. Enfin, ce n'est pas comme si le livre était nommé en son honneur…

Vous pouvez vous laisser tenter par cette histoire si le coeur vous en dit, elle n'est pas à jeter, elle a même quelques qualités, mais je n'ai pas été convaincue par la façon dont Belva Plain a choisi de la raconter. Il y a trop de superficiel, pas assez d'essentiel. Dommage.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
A l'aube d'un matin brumeux d'automne, le travail de Miriam commença. Elle crut d'abord que c'était le rauque appel des corbeaux qui l'avait réveillée. Puis quelque chose se tordit, roula dans son ventre tendu et elle se mit à crier. Fanny vint en courant et Eugene envoya Blaise chercher le médecin. C'était commencé. A mesure que le soleil ayant crevé le brouillard escaladait le ciel, la douleur monta avec lui. Elle venait en spirales ascendantes puis se brisait. Les spirales montaient de plus en plus vite, de plus en plus serrées. A la descente, le rythme ralentissait, elle apercevait des bandes jaunes de soleil sur le plafond et son propre bras faiblement étendu sur le drap. Puis la douleur montait de nouveau et le monde entier se réduisait au creux de son ventre dans lequel la bataille se déroulait. A la retombée de la vague, elle se vit telle qu'on la voyait : une pauvre chose honteuse - non, avant tout, elle ne devait pas perdre sa dignité, ses cris ne devaient pas résonner à travers toute la maison ni franchir la fenêtre. Elle fourra son poing dans la bouche - je ne hurlerai pas, je ne hurlerai pas, je ne hurlerai pas. Je vais tenir.
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_ Faites ce qui est attendu de vous et je ne vous toucherai plus jamais. Je vous en fais serment. Comprenez-vous ?
_ Oui.
_ Ne vous inquiétez pas. Je ne vous désire même plus.
Un instant ils attendirent comme s'ils ignoraient ce qui allait venir ensuite. Puis Eugène dit :
__ Je suis navré, désolé, vraiment.
_ Nous sommes liés ensemble dans une telle fausseté. Ligotés.
Elle ouvrit les paumes en un geste d'impuissance et de désespoir.
_ A tout jamais, vous en rendez-vous compte ?
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- Toute sa vie a été un désastre parce qu’elle n'était pas bonne au seul emploi pour lequel vous autres hommes nous jugez bonnes : celui d’un objet décoratif. Je ne sais comment cela se fait, mais un homme peut être gras, chauve ou avoir des dents de lapin, cela importe peu. Mais qu’une femme soit seulement un peu disgracieuse, et elle est mise au rebut. Que dieu la prenne en pitié, si jamais elle n’est pas mariée ! Elle n’aura plus qu’a ravaler sa honte.
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—  Je ne crois pas qu’il en soit lui-même très sûr. C’est toujours notre David, égal à lui-même, vous savez. Gabriel sourit…
— … déjà prêt à repartir en guerre  !
—  En guerre  !
—  Oui, contre l’esclavage salarial, qui ne vaut guère mieux, m’a-t-il dit, que l’esclavage des nègres. Les hommes se vendent à la journée et rien de plus. Il est donc décidé à se battre là contre, désormais.
—  Se battre, mais comment  ? Ferdinand n’en revenait pas.
—  Bah, ce n’est pas se battre exactement. Il veut lutter pour l’augmentation des salaires qui sont, il faut le reconnaître, scandaleusement bas par endroits. Et puis les conditions d’hygiène dans les logements des pauvres, le manque de sécurité dans les usines, le travail des enfants, toute une liste d’abus et de malversations auxquels il compte s’attaquer…
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"Rien de ce qu'elle avait imaginé ne l'avait préparée à la réalité. Ni l'appréhension ni les fantaisies les plus secrètes et refoulées, les plus gênantes et ravissantes, ne l'avaient préparée. Car c'était la chose la plus affreuse, la plus terrible qui pût lui arriver. L'impressionnant gentleman en manteau gris, capable de citer des classiques et la Bible, de faire des cadeaux et de prononcer les compliments d'usage _ ce gentleman... c'était une bête. Et son contact était horrible.
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Video de Belva Plain (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Belva Plain
Evergreen TV Mini Series (in under 10 minutes) Mary Hutter Mary Hutter·28 vidéos This is the epic 6 hour long mini series from the acclaimed book by Belva Plain. (Starring: Lesley Ann Warren, Ian McShane, Armand Assante, Brian Dennehy, Joan Allen, Betty Buckley, Kate Burton, and more..) Edited down to under 10 minutes.
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