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Les chroniques de Narnia tome 5 sur 7

Pauline Baynes (Illustrateur)Philippe Morgaut (Traducteur)
EAN : 9782070549412
260 pages
Gallimard Jeunesse (30/04/2002)
3.79/5   578 notes
Résumé :
Eustache Clarence est le garçon le plus insupportable d'Angleterre c'est du moins l'avis de ses cousins, Edmund et Lucy. Hélas, les voilà condamnés à le supporter durant l'absence de leurs parents!

Mais le jour où les trois enfants entrent dans un tableau et sont précipités dans les dots, à quelques brasses du navire de Caspian, roi de Narnia, Eustache perd sa belle assurance. Quelle part prendra-t-il à l'extraordinaire aventure qui les attend ?
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 578 notes
Après avoir fait une pause dans les Chroniques de Narnia pour m'éviter une indigestion suite à une trop grande déception, je reprends la saga là où je m'étais arrêtée, avec le cinquième tome intitulé "L'odyssée du Passeur d'Aurore", qui est pour le moment celui que j'ai préféré.

De la fratrie Pevensie, nous ne retrouvons que Lucy et Edmund, Peter et Susan étant trop âgés pour pouvoir retourner à Narnia. En revanche, nous faisons connaissance avec un nouveau personnage, Eustache Clarence Scrubb, le cousin insupportable des Pevensie. Cette fois-ci, c'est par le biais d'un tableau que la voie s'ouvre sur Narnia, tableau représentant un navire sur les flots, qui n'est autre que le Passeur d'Aurore, navire qui appartient au roi Caspian. Ce dernier, maintenant qu'il a ramené la paix dans son royaume, s'est donné pour objectif de retrouver les sept seigneurs disparus sept ans plus tôt. Pour cela, il doit aller toujours vers l'Est vers des contrées dont personne n'est encore jamais revenu. On dit que là-bas, au-delà du soleil, c'est le bout du monde, peut-être même le Pays d'Aslan... Lucy, Edmund et Eustache vont donc participer à cette odyssée.

Odyssée durant laquelle nos compères devront déjouer bien des pièges, briser des sortilèges et des enchantements, affronter des créatures marines, défier des tempêtes. Magie, dragon, pirates, esclavagistes, Nullards invisibles, serpent des mers, Île Obscure et encore bien d'autres choses viendront mouvementer leur voyage. Les imprévus et les rebondissements ne manquent pas à l'appel, ne laissant que peu de répit à Caspian et à tout son équipage.

Les personnages manquent un peu de profondeur par rapport aux tomes précédents mais Narnia est toujours aussi bien dépeint, d'autant qu'on en découvre une partie que l'on n'avait pas encore visitée, à savoir ses océans et ses îles. Niveau description des paysages et des différents décors dans lesquels les personnages évoluent, il n'y a vraiment rien à y redire. Hormis la fin toute religieuse, je n'y ai pas vu de messages "subliminaux" (beaucoup moins en tout cas), ni sexistes (ou presque), ni racistes. Je suis contente que Lucy, le seul personnage féminin, n'ait pas eu à jouer le rôle de potiche encore une fois. Bien que mise sur la touche (parce que c'est une fille) durant l'effort collectif pendant l'attaque du serpent des mers, elle joue un rôle bien plus important dans l'ensemble, elle aura même droit à son heure de gloire.

J'aime toujours autant le style d'écriture de l'auteur, descriptif juste ce qu'il faut (pour un roman jeunesse), plutôt courtois ou disons plutôt "moyenâgeux", avec une touche d'humour ou de sarcasme ici et là, très dynamique également.

Comme dit plus haut, je crois bien que ce tome est pour moi le meilleur que j'ai lu jusqu'à maintenant. Malgré la fin qui m'a un peu fait sortir de mes gonds, j'ai passé dans l'ensemble un très bon moment.
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C.S. Lewis nous offre ici un cinquième tome vraiment pas mal pour la belle saga qu'est le monde de Narnia. Vous l'aurez compris j'aurais de nouveau passé un bon moment à la relecture de ce tome qui m'a fait voyager.
Dans ce tome bien entendu il m'a fallu tout d'abord surmonter ma déception de ne pas y retrouver les personnages de Peter et de Susan qui ne feront pas cette fois-ci le voyage à Narnia ceux-ci étant de nouveau trop vieux. Cependant je fus ravie de retrouver les personnages que sont Lucie, Edmund, Caspian et la sourit Ripitchip mais aussi d'en découvrir de nouveau en pensant bien entendu ici à Eustache le détestable cousin des Pevensie chez qui Edmund et Lucy doivent passer l'été et qu'ils vont entraîner bien malgré eux dans le monde de Narnia où celui-ci n'en sera pas moins exécrable au début tout au moins car il faut bien reconnaître qu'il évolue de façon assez fulgurante au cours de ce tome. Nos trois compagnons se retrouvent sur le navire du Roi Caspian : le Passeur d'Aurore naviguant toujours plus vers l'Est jusqu'à l'extrême limite du monde afin de retrouver les sept seigneurs disparue lors du règne de Miraz ceux-ci éloigné alors de Narnia car trop proche du père de Caspian. Ce voyage ne fut pas de tout repos pour tous les compagnons et fut même plutôt éprouvant mais est un excellent moyen pour C. S. Lewis de nous faire découvrir encore un peu plus son univers et ici la mer Orientale nous faisant ainsi découvrir Galma, Térébinthes, les Sept-Îles, les îles Solitaires, l'Île du Dragon, Pile brûlée, l'île des Eaux-la-Mort, la terre des nullards et quelques autres endroits.. À chacun de ses lieux où l'équipage pose son pied une péripétie se produit créant ainsi une répétition qui peut finir par devenir lassante et provoque quelque temps mort dans la lecture même si le tout est resté tout de même assez prenant pour que je ne me sois pas ennuyé. Les descriptions sont dans ce tome nombreuses et si cela ne m'a pas le moins du monde dérangé bien au contraire, elles risquent elles aussi peut être de lasser certains lecteurs qui finiront par trouver le temps long. Je trouve la fin de ce tome assez abrupte sur l'avenir d'Edmund et Lucie dans le monde de Narnia, je trouve cela dommage et me rappelle qu'a l'époque non plus je ne l'avais pas totalement apprécié.
Ce fut donc dans l'ensemble une agréable relecture même si le tome 4 restes encore mon préféré. Dans tous les cas je commence dès demain la relecture du sixième tome.
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15,5/20

Lucy et Edmund sont contraints de passer les vacances chez leur oncle et leur tante, en compagnie de leur cousin Eustache, qui ne les porte pas dans son coeur. Si Lucy et Edmund se serrent les coudes en parlant de Narnia, la cohabitation entre les trois cousins reste des plus chaotique, jusqu'à ce moment où leurs vacances prennent un nouveau tournant des plus fantastiques. Emportés une nouvelle fois bien malgré eux dans le monde de Narnia, Lucy et Edmund sont ravis de retrouver Caspian et Ripitchip notamment, tandis qu'Eustache est plus maussade et acariâtre que jamais. À bord du Passeur d'Aurore, Caspian et son équipage sont sur les traces de sept seigneurs ayant disparus en mer après avoir été envoyés par son oncle Miraz explorer des espaces inconnus au-delà des Iles Solitaires. Si Lucy et Edmund sont plus que ravis de retrouver Narnia et leurs amis, Eustache est outré de voyager à bord d'un si petit bateau en compagnie d'une souris qui parle et qui manie l'épée comme personne. Dans leur quête, Lucy, Edmund et Eustache vont faire bien plus que vivre d'incroyables aventures, ils vont se transformer... dans tous les sens du terme.

Je me souviens avoir essayé de lire l'intégrale des tomes du Monde de Narnia étant plus jeune, j'avais eu beaucoup de mal, et cela était sûrement dû au vocabulaire très riche de l'auteur et à la complexité de son univers. Je me souviens même avoir abandonné au cours de ce cinquième tome (peut-être que tenter de lire les sept tomes d'affilée n'était pas non plus une bonne idée). Heureusement, j'ai retenté l'aventure et j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu. Avec l'âge, on surmonte les difficultés de langage et tout devient plus compréhensible. le fait que j'ai beaucoup apprécié le film tiré de ce cinquième tome y est sûrement aussi pour quelque chose. Résultat, j'ai beaucoup aimé ma lecture et L'Odyssée du Passeur d'Aurore fait même partie de mes tomes préférés de cet univers. Tout en mettant en scène des personnages connus, il permet de découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux personnages et d'amener vers de nouvelles possibilités dans cet univers fantastique toujours aussi agréable à découvrir.

Dès les toutes premières pages, on retrouve tout ce qui caractérise les romans de cette saga, et en particulier une mise en place extrêmement rapide. Très facilement, C.S.Lewis place le contexte dans lequel se trouvent Lucy et Edmund, nous découvrons Eustache et nous replongeons presque immédiatement dans le monde de Narnia à leurs côtés. Cette rapidité n'est selon moi pas du tout un point négatif puisqu'elle n'empêche pas l'auteur de mettre en lumière les aspects importants de ce début de tome sans alourdir le récit de points inutiles, elle permet aussi de passer directement à l'essentiel tout en attisant la curiosité du lecteur concernant les aventures qui attendent nos héros. Ce tome est encore une fois très court et j'adore la façon dont C.S.Lewis amène une nouvelle intrigue très rapidement. Personnellement, j'aime cette manière de faire et de nous immerger immédiatement dans le vif du sujet, puisqu'au final, la partie dans le "monde réel" du récit ne nous intéresse que peu, l'intrigue se déroulant exclusivement à Narnia. de plus, une fois les personnages propulsés à Narnia, tout va encore très vite dans la mise en place de l'intrigue de ce tome, l'auteur ne s'attarde pas sur des détails insignifiants et c'est très positif pour la lecture.

Comme toujours avec les romans prenant place dans la série Narnia, l'univers possède une place prépondérante et est toujours extrêmement riche, complexe et approfondi. Dans L'Odyssée du Passeur d'Aurore, bien que nous passions beaucoup de temps à bord du bateau de Caspian, chaque arrêt sur une nouvelle terre est un prétexte à de grandes nouveautés. Nous découvrons avec les personnages de nouveaux lieux jusqu'alors inconnus de tous, nous rencontrons de nouvelles créatures dans des situations cocasses et nous vivons des aventures inimaginables. Ce cinquième tome est donc l'occasion d'explorer les mers au-delà des Iles Solitaires, des mers qui nous réservent beaucoup de surprises. L'auteur prend encore une fois le temps d'approfondir son univers, d'amener des nouveautés pour ne pas tomber dans des répétitions par rapport aux tomes précédents et c'est vraiment très intéressant d'en apprendre toujours plus sur Narnia, sur ses habitants et tout ce qui compose ce monde à part. J'ai beaucoup aimé m'immerger dans ces découvertes, ces nouveautés amenées par l'auteur, qui ont le mérite d'être intrigantes et assez addictives, ce qui est un point positif pour le récit.

Si l'univers nautique est très largement exploité dans cet opus, cela engendre des points positifs comme des inconvénients. En effet, les découvertes passent par le voyage en mer mais le langage marin utilisé par C.S.Lewis a de quoi freiner les plus jeunes lecteurs, auxquels s'adressent normalement la série Narnia. C'est certainement ce qui avait pu entraver ma lecture étant plus jeune: le vocabulaire certes riche en détails et descriptions magnifiques mais parfois utilisant un vocabulaire soutenu peu compréhensible par un enfant. Néanmoins, pour un lecteur plus âgé cela reste un point positif permettant un enrichissement de l'univers, comme du récit, très appréciable. de plus, l'un des points négatifs des premiers tomes reposant sur la séparation du bien et du mal et sur une connotation religieuse trop marquées est ici très peu présente, ce qui permet d'apprécier pleinement la lecture. Personnellement, j'apprécie beaucoup l'écriture de C.S.Lewis très descriptive qui nous immerge rapidement et facilement dans son récit, bien qu'elle possède aussi quelques points négatifs, qui demandent parfois un petit temps d'adaptation.

L'intrigue de ce cinquième tome repose donc sur la quête de nos personnages, partis en mer afin de retrouver sept seigneurs perdus. L'inconnu, la peur, l'aventure guettent alors les différents protagonistes qui plongent en terrain hostile et inexploré. Cette intrigue permet évidemment à C.S.Lewis d'approfondir, d'agrandir et de complexifier toujours plus son univers puisqu'à chaque seigneurs se rapporte une nouvelle aventure, faite de questionnements, de découvertes et semée d'embuches en tous genres. L'auteur nous emporte avec une facilité déconcertante dans cette intrigue d'abord simple qui se révèle au final posséder différentes ramifications très intéressantes et prenantes. Les nouveautés installées par l'auteur sont très efficaces et offrent un panel très intéressant de rebondissements et de retournements de situations. Néanmoins, le schéma de récit instauré par l'auteur peu assez rapidement devenir répétitif et prévisible, ce qui a aussi le défaut d'installer quelques temps morts entre les différentes phases d'action du récit.

Au niveau des personnages, C.S.Lewis a su habilement retrouver certains protagonistes des tomes précédents tout en ajoutant des nouveautés aussi à ce niveau-ci. C'est donc avec plaisir que nous plongeons dans cette aventure aux côtés de Lucy et Edmund, deux personnages toujours aussi attachants pour leur courage et leur capacité à voir le meilleur en chacun. Ils ont beaucoup évolués depuis leur première apparition dans la saga et ont encore énormément à apprendre dans cette nouvelle quête. J'adore Lucy (seul personnage féminin de ce tome) pour sa fraicheur, sa gentillesse et sa grande ouverture d'esprit. Elle est très intelligente et le démontre à plusieurs reprises au cours de leur périple. Quant à Edmund, j'aime beaucoup la façon dont il a évolué au fil des tomes. Il a pris de l'assurance et a apprit de ses erreurs. Nous retrouvons aussi Caspian et Ripitchip, deux personnages toujours aussi attachants et agréables, qui ont chacun un rôle clé à jouer, tant dans l'évolution de l'intrigue que dans celle des personnages.
C.S.Lewis nous fait aussi découvrir un nouveau personnage principal: Eustache. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé, auquel je me suis très vite attachée et qui se révèle être vraiment très complexe et très bien approfondi. D'abord colérique et très "enfant gâté", il apprend énormément au fil des évènements et des aventures qu'il traverse aux côtés de ses cousins. Il devient plus ouvert d'esprit, moins critique envers tout et tout le monde et il se révèle être extrêmement attachant. C'est un personnage dont j'ai aimé suivre l'évolution tout au long du récit et dont j'ai hâte de suivre les prochaines aventures.

le récit possède un rythme vraiment agréable malgré quelques longueurs, avec beaucoup de scènes d'action, de découvertes et de chamboulements. Chaque aventure permet aux personnages de grandir, d'évoluer, d'apprendre des choses sur eux-même et sur les autres. Cet aspect du récit est très appréciable et installé de façon subtile qui rend le tout agréable sans être trop éducatif ou moralisateur. de plus, au fil des pages, la quête de nos personnages prend subtilement une nouvelle forme, les poussant à aller au-delà de leurs limites, à faire preuve de courage et de confiance en eux. Ils veulent aller toujours plus loin et cela amène à un grand questionnement sur ce qu'ils vont trouver au bout de leur voyage, qui rend ce cinquième tome d'autant plus prenant jusqu'à la dernière page.

Malgré tous les points positifs que j'ai pu relever dans ce tome, je dois avouer que la fin ne m'a pas totalement convaincue. C.S.Lewis nous offre dans L'Odyssée du Passeur d'Aurore un dénouement toujours plein d'aventure et en accord avec les différents fils conducteurs du récit mais que j'ai trouvé trop fataliste pour certains des personnages. Ils poursuivent leur route de façon différente, certes, mais la façon dont l'auteur l'a amené m'a un peu chagrinée. J'ai trouvée cette fin, paradoxalement, trop brutale et trop facile. La coupure est nette et cela m'a laissée sur un sentiment très mitigé. Néanmoins, c'est avec plaisir que je découvrirai les tomes suivants de la saga Narnia.

Les +: une mise en place très rapide qui ne s'encombre pas de détails inutiles, un univers toujours plus riche et approfondi qu'il est très intéressant de parcourir, une plume descriptive et poétique très agréable à suivre, une intrigue efficace et prenante, beaucoup de découvertes et de rebondissements intéressants, des personnages hauts en couleurs
Les -: un vocabulaire complexe pour les plus jeunes lecteurs, un schéma de récit un peu répétitif, quelques temps morts, une fin en demi-teinte

Bourré d'action, d'aventures et de découvertes en tous genres, L'Odyssée du Passeur d'Aurore, cinquième tome de la saga Narnia, est l'un des tomes les plus convaincants. Agréable à lire, il nous plonge très facilement dans ce monde très imagé et très haut en couleur imaginé par C.S.Lewis. L'aventure et les rebondissements sont au rendez-vous dans ce tome qui met en place très rapidement une intrigue prenante et intéressante dans un univers toujours plus riche et complexe. Si la plume de l'auteur est toujours aussi fluide et poétique, elle peut s'avérer un peu trop complexe et élaborée pour les jeunes lecteurs. Malgré quelques temps morts dans le récit qui peut parfois paraitre un peu répétitif, le rythme instauré par l'intrigue est entrainant et prenant, enchainant découvertes, rebondissements et retournements de situations qui en font voir de toutes les couleurs aux personnages attachants que l'on suit dans ce tome. Même si la fin en demi-teinte n'a pas su me convaincre et m'a laissé un sentiment mitigé, j'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de L'odyssée du Passeur d'Aurore et c'est avec plaisir que je lirai les tomes suivants.
Lien : http://story-of-books.blogsp..
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J'ai adoré lire ce cinquième épisode des "Chroniques de Narnia".
C'est un épisode vraiment plein d'imagination, et ce fut un plaisir de retrouver les personnages attachants de la série.
Chaque phrase est un bijou, et l'histoire m'a emporté ; la magie eut prise sur moi.
C'est à sa manière une véritable épopée que "L'Odyssée du Passeur d'Aurore" et le titre n'est pas volé : c'est une odyssée !...
Les rebondissements sont permanents, et l'art de conter de C.S. Lewis fait de chaque passage un bonheur.
Cet auteur pourtant pas toujours aussi inspiré tout au long de ses "Chroniques de Narnia" nous livre ici l'un de ses meilleurs opus, dont je garde un excellent souvenir.
Une réussite !...
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Les films m'ont donné très envie de découvrir les romans. J'avais emprunté à une amie sa version intégrale des chroniques de Narnia, et je les redécouvre aujourd'hui. C'est toujours aussi féerique et prenant, j'aime la magie de l'univers.

Dans ce cinquième tome, nous découvrons Eustache, Edmund et Lucy partant à l'aventure en compagnie de Caspian et de Ripitchip. Ils se retrouvent sur les flots, à bord du Passeur d'Aurore en train de naviguer sur des territoires inconnus. C'est ainsi que commencent les multiples rebondissements de cette odyssée captivante, où magie et peur se mêlent. Pas de combats épiques, mais beaucoup de risques, nos trois enfants grandissent et mûrissent au fil de leur péripétie. C'est un périple dangereux dans lequel j'ai adoré m'embarquer, il se passe toujours quelque chose, quelqu'un à aider, un piège à éviter, des sauvetages, des tours de magie et cette idée de voguer vers l'inconnu effraie autant qu'elle nous transporte. C'est en somme une intrigue simple puisque nous nous rendons d'une île vers une autre, mais il demeure impossible de prévoir quelles surprises nous réserve l'auteur.

Le monde de Narnia prouve une nouvelle fois sa grande richesse, dans les personnages, dans les lieux, dans son histoire, dans ses possibilités. Rien n'est acquis, chaque tome nous révèle un peu plus l'étendue gigantesque du monde créé par C. S. Lewis. Dès le début du récit, nous sommes plongés dans l'aventure et ses dangers, ses joies et ses peines. Nous prenons part à l'histoire comme Edmund, Lucy et leur cousin Eustache. La morale et la philosophie sont présentes, la religion l'est un peu moins, c'est un conte pour apprendre, pour s'améliorer et c'est en la personne d'Eustache que ces leçons prennent vie. Les animaux parlant sont représentés par Ripitchip, une souris que j'aime tellement, courageuse et bien amusante. La magie est présente, mais l'auteur n'oublie pas que la magie n'est pas forcément le bien absolu, elle a ses limites et ses parts d'ombre. de ce fait, Narnia est un monde plein de surprises !

La plume de l'auteur est simple dans la fluidité et l'enchaînement des actions. Cependant, elle est soignée et juste. Les descriptions sont assez fournies pour nous faire imaginer les lieux incroyables dans lesquels passent nos héros ; de plus, le vocabulaire maritime et lié aux navires est respecté. Si vous n'y êtes pas familier, un petit dessin du Passeur d'Aurore en premières pages vous aidera, car les mots employés dans ce registre marin sont très fréquents et peuvent en dérouter plus d'un. Les répliques sont sympathiques, certaines apportent des éléments intéressants pour comprendre les personnages et leurs psychologies. C'est une plume très agréable à lire pour ceux qui aiment l'aventure ou les contes magiques, car l'intrigue est bien menée et facile à lire.

Les personnages sont humains et attachants. Caspian est un roi juste, valeureux et déterminé à retrouver les conseillers de son père exilés par Miraz. J'ai apprécié ses interventions et son courage. Edmund est l'un de mes Pevensie préférés et j'ai adoré le revoir dans cette aventure, il fidèle à lui-même, loyal et drôle, courageux et protecteur. J'aurais aimé le voir un peu plus, mais son cousin doit apprendre à s'installer dans l'univers de Narnia. Eustache est un protagoniste très intéressant, son évolution est sympathique à voir et il offre un beau changement comme Edmund autrefois. Lucy est toujours aussi bienveillante, amicale et douce, vaillante, prête à aider son prochain et j'aime son naturel optimiste. Ripitchip est quant à lui génial, ses répliques m'ont bien souvent amusée et je suis heureuse de l'avoir revu, même si la fin me rend triste en ce qui le concerne. En bref, j'ai passé un bon moment avec ces personnages, j'adore les suivre.

En conclusion, l'aventure est très jolie, l'auteur nous offre une odyssée captivante, des territoires aussi merveilleux que dangereux ainsi qu'une belle part de magie. Je ne me suis pas véritablement ennuyée – sauf sur des descriptions trop longues, et même si le manque d'action comme des batailles épiques peuvent survenir, les nombreuses surprises sont là pour donner du rythme. Les protagonistes sont vivants et très agréables à suivre, la plume de l'auteur est fluide et soignée, ce voyage en mer est une réussite.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
En un instant, chacun se trouva frénétiquement affairé. Les écoutilles furent fermées, on éteignit le feu de la coquerie, des hommes grimpèrent dans la mâture pour prendre un ris dans la voile. Ils furent frappés de plein fouet par la tempête avant d'avoir fini. Lucy eut l'impression qu'une immense vallée s'ouvrait dans la mer juste devant eux et qu'ils s'y précipitaient, à une profondeur qu'elle n'aurait pu imaginer. Une formidable colline d'eau grise, beaucoup plus haute que le mât, déferla vers eux. Leur mort leur apparut certaine, mais ils furent projetés au sommet de la vague. Puis le bateau donna l'impression de tournoyer sur lui-même. Une cataracte d'eau submergea le pont ; la poupe et le gaillard d'avant étaient comme deux îles séparées par une mer déchaînée. Tout en haut, les marins étaient couchés le long de la vergue, essayant désespérément de contrôler la voile. Une corde arrachée pendait à l'extérieur, dans le vent, aussi droite et raide qu'un tisonnier.
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— Mais, attendez un peu, dit Eustache. Tout ça n’est que balivernes. La terre est ronde… Je veux dire, ronde comme un ballon, pas comme une table.
— Notre monde est comme ça, le reprit Edmund. Mais celui-ci ?
— Tu veux dire, s’étonna Caspian, que vous trois venez d’un monde rond, rond comme un ballon, et que vous ne me l’avez jamais dit ! Ce n’est vraiment pas gentil de votre part. Car nous avons des contes de fées qui se passent dans des mondes ronds et je les ai toujours adorés. Je n’ai jamais pensé que ça puisse exister dans la réalité. Mais j’ai toujours souhaité qu’il y en ait et j’ai toujours rêvé d’y vivre. Oh ! j’aurais donné n’importe quoi… Je me demande pourquoi vous pouvez venir dans notre monde, et nous jamais dans le vôtre. Si seulement j’en avais la possibilité ! Cela doit être passionnant de vivre sur quelque chose qui ressemble à un ballon. Est-ce que vous êtes déjà allés dans les parties de votre monde où les gens marchent la tête en bas ?
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- Mais ce serait revenir en arrière, s'étrangla le gouverneur. N'avez-vous aucune idée de ce qu'est le progrès, le développement économique ?
- Je les ai connus tous les deux au berceau. A Narnia, on appelle ça "mal tourner". Ce trafic doit cesser.
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N'en parlons plus. Soit dit entre nous, tu n'as pas été aussi mauvais que moi lors de mon premier voyage à Narnia. Tu t'es conduit comme un imbécile, sans plus, moi, je m'étais conduit comme un traître.
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Le temps, à Narnia, ne s'écoule pas comme le nôtre. Si vous y passez cent ans. vous reviendrez quand même dans notre monde le même jour et à l'heure exacte à laquelle vous êtes parti Puis, ensuite, si vous retournez à Narnia après une semaine passée chez vous, vous découvrirez peut-être que mille ans s'y sont écoulés, ou seulement une journée, ou bien pas de temps du tout. Vous ne pouvez pas le savoir avant d'être arrivé là-bas.
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