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Les enquêtes du commissaire Léon tome 3 sur 12
EAN : 9782266256476
288 pages
Pocket (27/10/2016)
4.03/5   43 notes
Résumé :
Arnaud Rastignac, richissime industriel, meurt dans un accident de voiture, laissant une famille de fêlés... Sa femme passe sa vie à coudre des paillettes partout, le pépé dans son fauteuil roulant ne pense qu'à se taper la bonne, la belle-fille ressemble à Miss Piggy ; Alice l'aînée, fait de la magie noire et Mômo, complètement zinzin, promène son lapin empaillé... Lou la seule qui ait bien tourné, est hôtesse dans un bar à Pigalle. Elle a pour fidèle client le com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Si l'intrigue est bien tordue, j'ai trouvé le commissaire un peu trop absent a mon gout.

Mais en dehors de ça, j'ai passé un bon moment. L'écriture de Nadine Monfils est truculente, très fleurie et accessoirement drôle.

Lire un Monfils c'est avoir un livre détente entre les mains, avec quelques piques bien disséminées.

Pas le meilleur de l'auteure, mais un roman qui vaut le détour.

Après j'avoue que j'ai pinailler pour me trouver un bouquin intéressant à lire... C'est en général compliqué de passer après un coup de coeur.
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Que diable allait-il faire dans cette galère ? C'est véritablement la question que Babelutte peut se poser quand il voit ce qu'il advient du commissaire, qui semble avoir perdu la tête. D'ailleurs, le narrateur, avec quelques anticipations, nous avertit que le commissaire va en voir des vertes et des pas mûres. Il n'est pas le seul.
Si je voulais être politiquement correcte, je vous dirai que la famille Rastignac est dysfonctionnelle. Comme je ne le suis pas, je vous dirai que c'est à peine une famille. le grand-père se réjouit du désordre qu'il a réussi à mettre. Son fils ? Nous le connaîtrons à peine. Sa belle-fille ? Elle mit au monde quatre enfants, pour être sûre que son mari reste avec elle. Elle s'afficha à son bras pour prouver la solidité de leur union et de leur richesse. Elle n'a aucune tendresse pour son fils handicapé, et a réussi à faire fuir sa fille cadette. Tout n'est pas irrécupérable chez elle : elle aime sa petite fille Violette, d'un amour qu'elle n'a pas donné à ses propres enfants. Par contre, il n'est rien à sauver chez Alice, la fille aînée, absolument rien : étroitesse d'esprit, complexe de supériorité, elle aurait été tout à fait à sa place pendant la seconde guerre mondiale - version collabo. Oui, ce personnage m'a totalement hérissée. Reste Jean-François, le fils aîné. Il est père, et se rend compte un peu tard qu'il aime sa fille, qu'il se cache derrière sa paternité pour ne pas assumer qui il est vraiment. Non, parce que jusqu'à ce que la petite fille soit enlevée, il ne la voyait que comme un fardeau dont il regrettait l'existence, il ne s'est jamais dit que sa fille s'était aperçu de son absence d'amour et qu'elle en souffrait. Quant à Muriel, sa femme, elle n'est peut-être pas l'épouse idéale - qui pourrait l'être avec un mari comme Jean-François ? mais elle aime sa fille, véritablement. Reste Louise, la dernière fille, qui est hôtesse dans un bar à Pigalle, et a fui cette famille depuis longtemps - question de survie.
C'est par elle que le commissaire Léon va entrer dans cette famille, où les meurtres, les accidents, les enlèvements se succèdent à grande vitesse. Sont-ils en train de s'entretuer ? Ou bien une personne, extérieure à leur famille, et qui ne leur veut pas du bien, est-elle au commande ? Vaste question que le commissaire doit résoudre, pour sauver ceux qui peuvent encore l'être. Non, parce que, pour une personne qui prend garde à elle, qui est pourtant très menacée - je veux parler de Louise - il en est d'autres qui font absolument n'importe quoi, comme Jean-François. Ce que j'appelle "n'importe quoi", ce n'est pas comme Muriel qui veut sauver sa fille, c'est qu'il veut mener la vie qu'il souhaite, et qu'il aurait pu mener bien avant, s'il avait eu du cran - pas grand chose à sauver chez Jean-François.
Je m'aperçois que je ne vous ai pas encore parlé de Momo. Il est l'enfant "différent", celui que l'on ne montre pas, parce qu'il n'est pas comme les autres, celui que l'on n'aime pas vraiment, et que son frère et sa soeur méprisent, rudoient. J'ai employé le singulier pour "soeur" parce que Louise est la seule à ne s'être jamais moquée de lui : le fait qu'elle a reçu autant d'amour et d'attention que lui, c'est à dire très peu, y est sans doute pour beaucoup.
Il neige en enfer est l'histoire de personnes qui sont passés à côté de leur vie parce qu'elles ont préféré l'argent, la respectabilité, le confort, à l'amour - quand elles étaient capables d'en éprouver, et ça, ce n'est pas le cas pour toutes. C'est l'histoire de personnes qui, au lieu d'aller de l'avant et de construire leur vie, sont restées engluées dans le passé. C'est une histoire violente, également, qui montre cependant qu'une reconstruction est possible - mettre des paillettes dans sa vie, c'était déjà possible dans ce roman.
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Bon, ma chronique ne sera pas objective. Je le dis d'emblée, j'ai un à priori très positif sur Monfils... On aime ou on aime pas. Et je fais partie de celle pour qui le style Monfils fonctionne très bien. Des chapitres courts, du sang, des histoires tordues, des touches d'humour... Chaque fois, c'est pour moi un plaisir de me retrouver embarquer dans une de ces histoires. Ici, quelqu'un en veut vraiment beaucoup à la famille Rastignac. Les membres de la famille y passent un par un... et pas de la façon la plus tendre. J'en dirais pas plus, pour pas vous gâcher le plaisir, mais bon... C'est un excellent bouquin du Commissaire Léon... qui soit en passant, commence à avoir de beaux gros papillons pour une certaine Lou.... Babelutte aurait-il le plaisir d'une présence féminine, autre que la mère de Léon, dans le prochain opus...
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Quel plaisir pour une lecture estivale de replonger dans le monde décalé du Commissaire Léon et de ses amitiés hétéroclites, et totalement loufoques.
Le ton est donné rapidement avec la famille Rastignac, Nadine Monfils n'y va pas de mains mortes pour décrire cette monstrueuse famille qui en apparence…je dis bien en apparence seulement, est la famille modèle.
Ils sont de la pire engeance, mais plus on en sait sur eux plus on veut connaitre leurs plus sombres pensées, et leurs futures actions pour faire tomber un membre de leur famille.
Le Commissaire Léon va être malgré lui happé au sein de cette famille pour élucider des situations et des crimes assez suspects.
L'auteure nous mène de l'un à l'autre avec une facilité déconcertante, les chapitres ne s'éternisent pas et on passe rapidement à un autre personnage.
Un polar extra, facile à lire, l'humour noir et décalé est très présent, et l'auteure arrive à nous faire douter sur l'identité du tueur à chaque chapitre jusqu'à la fin.
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La couverture d'un livre est un facteur très important en terme d'accroche ; plus que la quatrième de couverture qui, elle, sur la pile de livres est cachée.
Un titre accrocheur "Il neige en enfer", incrusté sur la vue d'une sorte de manoir. Il neige. Une ambiance à la façon d’une créatrice anglaise un peu connue, prenons Mme Agatha Christie.
On retourne ce bouquin de poche et nous voilà à consulter l’accroche définitive : le texte de la 4e. Langage cru qui contraste avec l’ambiance annoncée par la couverture. Promesse d'une enquête policière menée de main de tricoteuse par le commissaire Léon. La 3e publiée.
Voilà une famille, on ne peut plus bourgeoise qui occupe les lieux : les Rastignac. Trois générations où chacun haï l'autre, chacun a une bonne raison de tuer un membre de sa propre famille. Les Rastignac, soyez-en sûr, ne sont pas tous des enfants de cœur. On en est rejeté (par presque tous, si l’on est pute (ici on ne dit pas prostituée) ou débile (on ne dit pas autiste).
Vite lu, agréable à lire, on passe un bon moment. Suspens pas trop fouillé mais présent. On appelle cela un roman de gare mais c’est une grande gare. Pas de quoi en faire un film mais un téléfilm de bonne qualité.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Un crime inexpliqué fascine parce qu'il laisse les portes ouvertes à toutes les hypothèses et nous force à pressentir tout ce qu'il y a en nous de dangereux.
Jacques Vergès
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Elle avait poussé la grille de la demeure familiale et avait fait du stop sur la route. Pour la première fois de sa vie, elle s’était sentie libre. Mais qu’est-ce que la liberté si on ne brise pas les chaînes de la mémoire ?
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Les donneurs de leçons sont toujours les derniers à les appliquer.
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On ne divorce pas facilement de la mère de ses enfants… Secrètement, aussi, elle avait espéré raviver l’amour de son époux chaque fois qu’elle tombait enceinte. Mais tout ceci n’avait fait qu’éloigner cet homme, dont la seule passion était les affaires.
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La haine est une arme terriblement efficace. Mais elle ignorait que ce sentiment, bien plus que l’amour, a un effet boomerang…
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