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EAN : 978B0018GG1NA
(30/11/-1)
3.25/5   2 notes
Résumé :
Préface des écrits de jeunesse :
Avons-nous eu raison, avons-nous eu tort d’ouvrir les cahiers d’un adolescent entre sa quatorzième et sa vingt-deuxième année, de faire des extraits de ses rêveries, de ses travaux, de ses vers et de sa prose, de parcourir les cinq volumes que Marcel Schwob conserva des essais de sa jeunesse ? Aucune des objections qui se sont élevées dans notre esprit n’a été capable de nous arrêter dans l’entreprise dont nous donnons aujourd... >Voir plus
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Que lire après Les Oeuvres complètes de Marcel Schwob 1867-1905. Ecrits de jeunesse essais inédits. Précédés de sa vie et d'une bibliographie par M. Pierre ChampionVoir plus
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Marcel Schwob est né à Chaville, rue de l’Eglise, le 23 août 1867. Il descend d’une famille de rabbins et de médecins.
Son père est Isaac-Georges Schwob, originaire de Gray. C’était un journaliste lettré qui avait signé une pièce avec Jules Verne et écrit au Corsaire Satan de Baudelaire. Très mêlé au mouvement fourriériste, il avait collaboré à la Démocratie pacifique. De bonne heure, Georges Schwob avait renoncé à la littérature, et il était passé en Egypte où il vécut pendant dix ans comme secrétaire de l’Institut et chef de cabinet de Chérif-Pacha, ministre des Affaires étrangères du Khédive. C’est à son retour en France que naquit Marcel Schwob.
Sa mère, Mathilde Cahun, descendait des Caym, Champenois dont Marcel Schwob rappelait souvent le souvenir : l’un d’eux avait suivi Joinville outre-mer, paré un coup de sabre porté au sénéchal de saint Louis, suivant une tradition de famille.
Ces Cahun, que nous retrouvons en Alsace, étaient des Juifs lettrés et amis de la France. Anselme, l’aïeul, enseignait le français aux enfants de la communauté d’Hochfelden. Il émigra à Paris et fit élever ses enfants au lycée Saint-Louis. L’un d’eux sera Léon Cahun, l’orientaliste, bibliothécaire à la Bibliothèque Mazarine, le frère de la mère de Marcel Schwob, elle-même une remarquable institutrice.
Marcel Schwob trouva donc à son berceau la tradition juive et le culte des lettres françaises.
Il passa sa petite enfance à Nantes où son père avait acquis de la famille Mangin le “Phare de la Loire”. Ce fut un enfant d’une étonnante précocité, fort bien élevé par les siens, éduqué par des précepteurs allemands et des institutrices anglaises. Dès ses premières années, il parla couramment l’allemand et l’anglais. Il fit ses premières études au collège de Nantes, où les palmarès attestent les dons très divers du petit Marcel.
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Les Vierges du Feu
PROLOGUE
Les dieux sont réunis autour du Feu qui flambe dans le char de Sûr-Yâh. Autour des héros, groupés dans une muette adoration, les vierges sacrées chantent en dansant une ronde autour du char du Soleil.
Derrière le char du Feu, le Dieu, manifesté sous la forme d’Indrah, trône sur un nuage couleur d’or. Harah est debout auprès de lui.

LES VIERGES
Nous venons à tes pieds, ô roi de nos campagnes ;
Pâles et pures, nous prions !
Voici l’or de nos bras, — voici l’or de nos pagnes,
Nous supplions !

Agnith ! que sur les dieux ta lumière rayonne !
Pâles et pures, nous prions !
Laisse ton char au ciel, dans les champs qu’il sillonne.
Nous supplions !

Sûr-Yâh ! ne laisse pas les hommes te séduire !
Pâles et pures, nous prions !
Et sur les champs du ciel longtemps puisses-tu luire.
Nous supplions !

Bhâno ! dans les palais que ta lumière dore,
Pâles et pures, nous prions !
Demeure parmi nous, la ronde qui t’adore,
Nous supplions !

Nous baisons tes genoux généreux, dieu de flamme !
Pâles et pures, nous prions !
Verse-toi sur nos corps, verse-toi dans notre âme.
Nous supplions !
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Le Voyage.


Oh ! sable
Si fin,
Qu’accable
Matin
Mon pas,
J’espère
Là-bas,
Repaire
Du jour,
Mourir !
Et le sable lui dit, en paraissant s’ouvrir :
Marche ! Marche toujours !

p.172
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Ce journal des derniers moments de Kant est composé au moyen des détails que de Quincey tira des mémoires de Wasianski, de Borowski, et de Jachmann, publiés à Kœnigsberg en 1804, année où Kant mourut ; mais il employa aussi d’autres sources. Tout cela est fictivement groupé dans un seul récit, attribué à Wasianski. En réalité l’œuvre est uniquement, ligne à ligne, l’œuvre de Quincey : par un artifice admirable, et consacré par de Foë [Daniel Defoe] dans son immortel Journal de la Peste de Londres, de Quincey s’est révélé, lui aussi, “faussaire de la nature”, et a scellé son invention du sceau contrefait de la réalité.

Écrits de jeunesse
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« Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » Oscar Wilde (1854-1900) était un homme de parole : il fut poète, écrivain et dramaturge, il eut une mauvaise réputation et il est célèbre. […] le jeune Wilde, élève brillant, entre au Trinity College de Dublin avec une bourse […] et suit des études classiques : histoire ancienne, philosophie et littérature. Il commence à voyager et découvre l'Italie et la Grèce. […] Il s'installe à Londres et fréquente les milieux élégants intellectuels. […] Il se fabrique une image d'esthète : […] ses tenues vestimentaires de dandy font fureur… Oscar Wilde est à la mode. […] il fait une tournée de conférences sur « l'esthétisme » aux États-Unis, avant de séjourner à Paris où il rencontre Hugo (1802-1885), Daudet (1840-1897), Zola (1840-1902), Edmond de Goncourt (1822-1896) (qui le décrit comme « un individu de sexe douteux »), Verlaine (1844-1896), et les peintres Pissarro (1830-1903), Degas (1834-1917) et Jacques-Émile Blanche (1861-1942). […] […] Un second voyage à Paris lui permet de rencontrer Mallarmé (1842-1898), Pierre Louÿs (1870-1925), Marcel Schwob (1867-1905) et André Gide (1869-1951). Juillet 1891 marque le début d'une liaison qui ne se terminera qu'à la mort De Wilde : Alfred Bruce Douglas (1870-1945), « Bosie », vient d'entrer dans sa vie. […] Accusé de sodomie, Wilde […] est arrêté et jugé, […] déclaré coupable d' « actes indécents » et condamné à la peine maximale : deux ans de travaux forcés. […] Wilde séjourne dans plusieurs prisons […]. Au bout de quelques mois, son état de santé lui vaut d'être dispensé de travaux forcés proprement dits. Ne pouvant payer les frais de justice du procès […], il est condamné pour banqueroute et ses biens sont vendus aux enchères. […] En 1900, un abcès dentaire dégénère en méningite et Oscar Wilde meurt le 30 novembre après avoir reçu, à sa demande, l'absolution d'un prêtre catholique. le convoi funèbre est composé de quelques artistes anglais et français, dont Pierre Louÿs ; Wilde est enterré au cimetière de Bagneux. Ses restes seront transférés au Père-Lachaise en 1909. » (Dominique Jean dans Oscar Wilde, Maximes et autres textes, Éditions Gallimard, 2017)
« […] Les aphorismes traduits ici ont été publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, par Arthur L. Humphreys, qui s'appuyait sur un recueil « analogue » qu'il avait lui-même publié en 1895 sous le titre Oscariana : Epigrams. […] le recueil de 1904 s'intitulait simplement Sebastian Melmoth, Oscar Wilde n'étant mentionné qu'entre crochets. […] Cet ensemble donne un aperçu de la pensée et de l'esprit De Wilde, et si les aphorismes sont parfois contradictoire, ils n'en sont pas moins - précisément - le reflet exact de sa personnalité. Wilde, en public, offrait un tel feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes que le poète Yeats (1865-1939) a dit qu'il donnait l'impression de les avoir préparés à l'avance […]. » (Bernard Hoepffner)
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Références bibliographiques : Oscar Wilde, Aphorismes, traduits par Bernard Hoepffner, Éditions Mille et une nuits, 1995
Oscar Wilde, Pensées, mots d'esprit, paradoxes, traduits par Alain Blanc, Éditions V
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