Nogent-sur-Marne, 1930 - 1940 environ. François, fils d'un maçon italien, arrivé en France dans les années 1920 et d'une mère Morvandelle, grandit dans un milieu d'émigrés italiens. Pas toujours bien vus par les Français dits "d'origine", à la recherche de travail, n'importe lequel, vidangeurs, ouvrier maçon, tout est à prendre pour quelques sous. Fier de son savoir-faire le père de François, garde sa dignité... "Tu vois, fiston, tout ce qui est beau en Italie, ou ailleurs dans le monde, ce sont les Italiens , des artistes qui ont bâti ces églises, ces monuments,, depuis des siècles. le travail ici, on a besoin, c'est dur, tu sais par tous les temps, il pleut, il gèle; pas toujours payé à cause du temps. Aussi, fiston, l'école, tu vois, il faut travailler pour arriver à travailler à l'abri, dans les bureaux, . François est super doué, à l'école, affamé de lecture, sa mère, qui fait la lessive chez les bourgeois, pense que ce n(est pas bon pour la tête. François se marre, il est contents au milieu des copains,à faire les 400 coups, comme des gamins plein de vie , dans la chaleur des familles turbulentes, il est heureux.
Les Ritals, c'est toute sa jeunesse racontée d'une façon truculente, dans une langue verte, imagée, mais jamais vulgaire. Un plaisir absolu de lecture.
Cavanna, on l'aime, ce gosse, et son père encore plus, tellement courageux, sensible, J'ai lu ce livre il y a au moins 20 ans, et je m'en souviens comme un bonheur, d'ailleurs il est là, comme un copain d'enfance, suivi des russkoffs, que je vais relire, c'est sûr. Des livres comme ça, il n'y en a pas tellement souvent. Ne les ratez pas, c'est drôle, chaleureux, on sourit tout le temps, ciaio, le Rital, tu reste dans notre coeur.