Parut en 1983 sous le titre originale de Soul Eater, c'est le quatrième roman de l'écrivain. Une jeune fille de 10 ans vit dans une famille déchiré. D'un côté, un père dessinateur qui ne se préoccupe pas vraiment d'elle bien qu'il l'aime. de l'autre, une mère devenue légume où sa soeur et son mari s'occupe d'elle. Ses parents sont divorcés et le père se rend compte que sa petite fille est malade. Il l'a surprise une nuit avec un couteau. Mais est-elle cette enfant si fragile ? Il souhaite récupérer la garde. le chemin est encore long pour que le père puisse s'occuper entièrement de son enfant d'autant plus que, l'oncle semble étrange. Bienvenue dans cette famille de cinglés où la réalité est bien différentes des apparences.
On aime ou on n'aime pas. Personnellement, je ne suis pas fan des ces romans d'ambiances qui priment sur l'action. Non, ce n'est pas un mauvais livre loin sans faux puisque l'écrivain use de sa plume pour des passages palpitants. Mais pour ma part la mayonnaise ne prend pas avec moi et l'ennui prend le dessus sur l'envie. Et puis, il semblerai que Jeter soit un grand bavard. Il use de paragraphes mélangeant passés et pensées. Il faut dire que le sujet était ambitieux et que c'était très difficile d'en faire un roman.
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Pour public bien averti. Une famille de campagne, dans un lieu désolé, un peu instable. Des secrets de famille, différents complexes, des personnalités fortes, d'autres soumises. Et quand le frère et la soeur aîné découvrent un moyen d'élever leur âme et peut-être vivre éternellement ils plongent totalement dans la décadence... mais au milieu de cela il y a une petite fille dont on cherche à se nourrir, à posséder le corps. Possessions, incestes, meurtres... Bien tordu, bien complexe mais il faut s'accrocher.
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Pas de chance pour les vaches, se dit Braemer, c'est tout. Il avait déjà assez de soucis sans envisager de devenir végétarien. Et quand on mangeait un hamburger, il fallait bien penser à cette galette de viande hachée et de graisse venait de quelque-part, que quelqu'un en salopette maculée de sang et coiffé d'un masque avait balancé son merlin en plein entre les deux grands yeux frangés de cils aussi délicats que les siens. Ça arrive tous les jours. À comment appelle-t-on ça ? À l'abattoir, c'est ça.