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Clément Baude (Traducteur)
EAN : 9782355840302
696 pages
Sonatine (07/10/2010)
  Existe en édition audio
3.78/5   1149 notes
Résumé :
Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. La marque d'un serial killer de tout évidence. Une enquête presque classique donc pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu'aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain ...

Une fois encore, R. J. Ellory pousse le thrille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (171) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 1149 notes
Oh putain, oh putain qui c'est qui qui est passé critique d'or depuis ce matin ?

Bah ouais, je ne vais pas vous la jouer humble, ça me fait grave plaisir, comme vos petits commentaires, vos culottes mouillées, vos petits mots d'amour… Genre mais j'en ai rien à branler, bien sur que non… bon les culottes mouillées, les mots d'amour, j'attends toujours… Pourtant Babelio foisonne de rencontres interdites, parfois l'histoire est belle, et parfois l'histoire est baise…

Tout d'abord je remercie ma mère, car sans elle, je n'aurais pas pu étaler ma connerie, mon père pour son langage à la familiarité engagée, d'une impolitesse alcoolisée qui fera de lui cet homme sein et de moi cet homme sain, prétextant quelques névroses sur un site littéraire, bafouillant ma vie anonymement, griffonnant quelques mots d'une vulgarité assumée, ou presque… ma timidité, ma simplicité et ma pudeur surprendraient bien du monde, petit homme ordinaire qui a su trouver une petite place parmi vous, sans prétention, juste ce qu'il faut pour donner un coup de pompe dans le cul de son ego qui s'est prit une putain de branlée ces derniers mois…

Et je vous remercie vous, mes copains anonymes, un peu moins anonyme pour certains qui se mouilleront aux souvenirs de ces rencontres, à la terrasse d'un café, dans un petit resto, et plus si affinités, découvrant ce personnage bancal à la vulgarité bien pendue, qui se joue d'un personnage fantasque, alors qu'il n'en est rien, ma culture se limite à des notions, je vulgarise tout parce que je ne sais rien ou peu, restons modeste et conscient de ce que l'on est , mais j'aime écouter, apprendre et parler, raconter des histoires, échanger, me marrer… et j'ai trouvé ici par hasard des gens réceptifs, qui ne se prennent pas au sérieux, qui acceptent l'humour comme un sourire, qui ne jugent pas, parfois quelque uns dérapent sur ma verve, s'imaginant un tas de truc rigolos sur qui je suis…

Beaucoup d'entre vous m'ont inspiré, et m'inspirent tous les jours, ce site est bourré de talents indéniables, longtemps complexé j'ai appris à accepter mes lacunes, et j'ai appris à écrire, sans ambition, juste pour me faire du bien, aligner quelques conneries, c'est plaisant, des fois je me fais marrer, des fois moins, je me supporte tous les jours faut dire et la tâche est rude, mais j'aime écrire, et Babelio me permet ces fantaisies parfois limites, sans tabou, sans censure, et je trouve ça plutôt classe…

L'anonymat permet toutes ces choses, le virtuel est parfois inquiétant, faut se méfier, mais des fois c'est très excitant, fantasmer sur des mots, un pseudo, un profil, puis apprendre à se connaitre, à s'apprécier, se découvrir des affinités, se raconter nos vies, nos misères, partager nos expériences …

Enfin bref toutes ces conneries c'est très mignon avec un peu de piano, un feu de cheminée, un petit chalet dans la montagne, un petit jacuzzi, quelques bulles, mais on s'en branle la tout de suite hein, c'est quoi cette niaiserie à deux culs ? ça dégouline de bouffonnerie, elle est partie ou ta virilité d'enculé ? manquerait plus que tu nous chantes une petite chanson à la pleureuse, tu fais dans le pathos là, guignol d'or ouais... en fait je suis sur que t'es une putain de gonzesse, comme dans les films qui te collent la goutte au bord des yeux dès que tu vois un bout de tissu rose bonbon... j'entends Céline Dion couler le Titanic dans ta voix de petite fille, donc t'arrête les violons qui se papillonnent les ailes sur tes écrits de princesse et t'enquille sur la salope bon marché... t'y fout pas les formes, mais un doigté, ou deux pour les grandes fontaines, et du romantisme dans tes yeux, avec du romantisme elle ouvre la bouche, la mon petit prince, c'est gagné, enjoy l'asticot, profite au lieu de raconter des putains de grosses conneries…

Ah mais fallait que je contre balance, que j'équilibre l'obsédé et la princesse qui sommeillent en moi…

A plus les copains.

Pour le bouquin :
Quatre mois pour terminer ce roman, c'est dire à quel point j'étais passionné... L'auteur a du talent c'est indéniable mais je n'aime définitivement pas ce style de roman un peu trop terre à terre... Pourquoi je l'ai acheté ? Euh en faite je pensais acheter le roman d'un autre auteur plus connu, je garderais son nom pour moi tellement j'ai honte de ma connerie... Ce bouquin est adressé aux personnes qui aiment les conspirations américaines...
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Douglas Riper et Richard Bullit , deux incontournables flics de haut vol ayant , à jamais , gravé de leurs initiales le livre d'or de la CIA : la fameuse Caste des Inspecteurs Affligeants ! Souvent imités par les ricains , jamais égalés – encore que le Lieutenant Frank Drebin eût pu prétendre à une certaine légitimité dans le domaine - leurs enquêtes au cordeau menées pipeau battant et essentiellement basées sur une intuition hors norme couplée à une logique tout personnelle en firent les seigneurs du comté de Bornsville ! Que les veuves et les orphelins se rassurent , ils sont de retour ! En effet , il semblerait que l'on ait re-tué Paméla Rose...Pas de chance...

Plus sérieusement , Ellory remet ici les compteurs à zéro . Alors que Vendetta confessait magistralement un vilain mafieux , les Anonymes met fortement l'accent sur la CIA et son modus operandi aussi opaque que sanglant ! Tous pourris alors ? Fort possible...

Quatre meurtres semblant identiques , il n'en faut pas plus pour émettre la judicieuse hypothèse d'un sévère et sauvage sérial-killer sévissant savamment à Savannah...où peu s'en faut ! le Tueur au Ruban monopolise désormais les esprits , l'inspecteur Miller est sur les dents...de l'amer .
De là à dire que ce bon Miller mit dans le mille à mille à l'heure , il y a un gouffre d'une vacuité abyssale proportionnelle à la tangente du carré de l'hypoténuse rectangle de l'intelligence artificielle de l'UMP , version 2012...double sic...
Près de 730 pages d'investigations et d'histoires dans L Histoire , voilà le menu gastronomique du chef étoilé Ellory qui , une fois encore , inspire en bouche comme un p'tit goût de trop peu !

La patte d'un grand ? Savoir faire du neuf avec de l'ancien . En effet , l'on ne peut pas dire que le sujet de la CIA , organisme d'état à l'aura sulfureuse , soit de toute première fraîcheur...Et pourtant !
Une écriture vivante maitrisée de bout en bout , une investigation posée mais rudement intelligente sur fonds d'Histoire , et voilà le travail ! Ellory , vainqueur par KO aux points à la trentième reprise – incollable sur la boxe moi...
Alternant habilement enquête policière et confessions de Robert Littell , pur produit de l'Agence qu'il dépeint talentueusement , et véritable petit soldat fantôme besogneux , à fort pouvoir léthal , et à l'origine de nombreux bouleversements politiques de par le monde qu'il parcourut et souilla dans le sang plus souvent qu'à son tour , l'auteur signe , une fois de plus , un grand roman policier sur fond Historique !
Bouquin intrigant et instructif s'il en est , il fait , une fois de plus , la part belle au «  méchant «  en le gratifiant d'une formidable épaisseur que pourraient bien lui envier les preux défenseurs de la loi lui tournant autour .
Ellory , tout comme l'ami Oui-Oui , je dis oui oui !

Les Anonymes : gagnent véritablement à être connus !!
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Je viens de remonter péniblement à la surface après ma plongée dans plus de 700 pages d'eaux troubles et profondes.

Pantelante, j'en suis encore à me demander pourquoi je n'ai pas eu connaissance de ce magnifique thriller avant mon inscription à Babelio.

"Bienvenue au pays du mensonge"... Voilà comment je titrerais ma critique si j'en avais la possibilité.

J'ai toujours considéré l'Amérique avec des yeux rêveurs pour ses grandes étendues sauvages que j'imaginais sillonner sur un cheval fougueux...

Mais de l'autre côté, je sais que bien des "crasses" nous viennent de chez eux, et je ne parle même pas de la nourriture, mais de produits bancaires puants.

Bref, l'Amérique, ce n'est ni tout blanc, ni tout noir, mais plutôt gris (comme Michael Jackson).

Allez, je vous parle du livre que je viens de plus que dévorer (200 pages durant une journée de travail, on va encore dire que je ne fou rien, mais les chats partis, les souris dansent).

Nous sommes dans la ville de Washington DC et l'inspecteur Robert Miller (qui reprend après une suspension de quelques mois pour une bavure dont il a été innocenté) est appelé sur les lieux d'un crime atroce : Catherine Shéridan a été battue, mutilée, assassinée.

Particularités de ce meurtre ? Elle porte une étiquette à bagage sans nom autour du cou et une étrange odeur de lavande flotte autour du cadavre.

Il s'agit de la quatrième femme retrouvée ainsi, tout laisse croire qu'il s'agit d'un serial killer. Mais ce meurtre semble différent : l'assassin a laissé des indices. Fanfaronnades ? Plagiaire bien informé ?

Pour l'inspecteur Miller, l'enquête commence et elle ne va pas être de tout repos...

Pour le lecteur non plus. A croire que les flics m'avaient alpagué par la peau du dos et entraîné de force dans le roman. Première lecture de Ellory et je sens que je vais me faire ses autres romans.

Qu'est-ce que j'ai aimé ? L'écriture, riche, recherchée et en même temps tellement abordable. Sans oublier un sens du détail poussé qui nous fait voir, sentir, entendre... J'étais dans le bouquin !

Miller, cet inspecteur limite torturé, qui cherche, s'émeut encore devant la mort, se perd en conjoncture, dans les fausses pistes ou les vraies, et qui, quand il trouve la solution, c'est pour mieux y perdre sa tranquillité d'esprit... Dingue, tout simplement.

Un inspecteur qui à tout sous les yeux mais ne voit rien (je ne la ramène pas parce que TOUT était sous les miens aussi et je ne vis rien).

Non, ne vous attendez pas à un rythme trépidant ou à des courses-poursuites. Miller n'est pas le professeur Langdon (Da Vinci Code) qui court à chaque nouveau paragraphe et échappe à un piège à chaque alinéa.

La vitesse de croisière est plus lente, nous permettant de mieux nous imprégner de cette atmosphère particulière. Vitesse de croisière, oui, mais pas besoin d'enfiler vos gilets de sauvetage, nous ne naviguons pas dans les récifs, ni en rasant les côtes et le livre ne se terminera pas par un naufrage.

Savez-vous ce qu'il m'est venu à l'esprit lors de ma lecture alors que m'imprégnais des atmosphères, du rythme plus lent, des personnages taillé à la serpe, de l'inspecteur Miller torturé, seul, sans personne, ne tirant son coup qu'une fois par siècle, et cherchant à résoudre son énigme avec la ténacité d'un bouledogue ? Non ?

Et bien, j'ai pensé à Indridason, l'auteur Islandais et "père" du commissaire Erlendur. Même manière d'aller à son aise, de nous distiller le cheminement de l'intrigue tel un alambic séparant l'alcool et de l'eau pour nous restituer le produit de la distillation : le nectar ! J'ai vraiment eu cette impression.

Vers le milieu, les intrigues géopolitiques prendront le pas sur la vie des personnage mais cela ne m'a pas empêché de vibrer avec, découvrant la suite en même temps que l'inspecteur.

J'ai également beaucoup apprécié les coupures explicatives, celles en italique, clôturant presque chaque chapitre. Au départ, on ne sait pas "Qui" nous raconte sa vie et cela augmente le suspense.

Je ne vous parlerai que très peu des révélations sombres et révoltantes sur les coulisses d'une CIA. Condamnable ? Oui, elle l'est, et ce, par un homme que l'on apprendra à connaître tout au long du roman, et qui, petit à petit, nous dévoilera son visage d'homme de main, humain, très humain mais non moins coupable... Je l'ai apprécié, ce personnage.

Le final est époustouflant et on en sort groggy.

Un excellent moment de lecture !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Quelle belle histoire ! Quelle épopée ! Quelle enquête de fous ! Là Ellory, tu nous régales. Tu nous perds pour mieux nous retrouver tellement cette histoire est pleine de rebondissements et d'étourdissements.

Le sujet ? Sous le prisme d'une enquête actuelle autour d'un tueur en série, le lecteur va vivre une odyssée américaine de 30 ans narrant les manipulations et manigances des services secrets US.
Même si déjà abordé chez Ellroy (cette concomitance de nom et de thèmes abordés me surprend toujours), les péchés de la toute puissance américaine et l'héritage désastreux qu'elle provoque (même et souvent pour elle) est un sujet sans fin, un puits sans fond de la stupidité et l'incohérence humaine et de sa soif de puissance. Comme des stigmates d'une humanité en déshérence. Faut-il protéger, une hégémonie discutable, à tous prix ? L'argent et la soi-disant sécurité des concitoyens justifient-elles toutes les exactions ?
Ce livre est plein de questionnements et, de fait, interroge le lecteur bien après la dernière page lue. La marque d'un grand bouquin.

Néanmoins, ouf, c'est surtout du plaisir, juste du plaisir aussi bien dans les intrigues que dans les jolies phrases, véritables envolées lyriques parfois ou bien descriptions cliniques et sèches de l'action d'autres fois, rendant ces scènes mordantes, vibrantes, souvent violentes.

Contrairement à "Vendetta", le hook se fait dès le prologue, vous alpague et ne vous lâche plus. de fait, les 700 pages s'envolent et se consument à grande vitesse. Prologue qui ne sera le prélude qu'à un jeu de pistes où toutes vos certitudes vacilleront.

Les personnages sont fascinants et fort réussis. Surprenants. S'inscrivants dans une mythologie américaine effrayante et ancrée dans une réalité lourde de conséquences. 4/5
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Un Ellory, version polar cette fois-ci…

Après avoir lu avec un grand plaisir "Seul le silence", dégageant une émotion croissante et douloureuse à la fois, j'ai immédiatement continué à lire un autre roman d'Ellory "Les Anonymes".
Contrairement au précédent livre d'Ellory, ce roman est bel et bien un vrai polar avec une série de meurtres à élucider par la police elle-même.

Quatre femmes sont assassinées, dans différents districts de Washington, avec pour chacun des meurtres des indices semblables: odeur de lavande, étiquette à bagages, … Une des victimes s'appelle Sheridan et est découverte dans son appartement au tout début du roman.
Après avoir été suspendu plusieurs mois à cause d'une bavure dont il a été innocenté, l'inspecteur Miller retourne aux affaires, se charge de cette enquête des plus difficiles et tombe rapidement sur le personnage de John Robey. A partir de là, un jeu de ping pong va se jouer entre nos deux protagonistes (entre écriture normale à la troisième personne pour Miller et italique à la première personne pour Robey). Mais, quel est le lien avec Catherine Sheridan, la première victime dans le roman? Qui est Robey ? Qui sont ces victimes inconnues ? Pourquoi Catherine Sheridan a-t-elle commandé une pizza avec du bacon, des olives, sans fromage ? Pourquoi sans fromage aux USA, a-t-elle eu peur des fromages français au lait cru ?
Non, non, là, je m'emporte sur les ingrédients mais la pizza se révèle tout de même être importante !

En fin de compte, l'action se déroulant en Amérique, la CIA, ainsi que la DEA (agence contre les trafics de drogue) deviennent également la clé de voute de ce roman : corruption, trafic de drogue, usurpation d'identité…

La narration est toujours aussi bien construite et écrite que dans « Seul le silence » même si les textes en italique s'avèrent moins intéressants (un peu lourds parfois et trop attendus). le roman se lit assez facilement et sans temps mort malgré les plus de 700 pages à engloutir.

En conclusion, « Les anonymes » reste un bon cru, dans la moyenne haute des polars, mais non millésimé comme pouvait l'être « Seul le silence », un roman atypique et bouleversant : plus d'intrigue mais moins d'émotion.
Bonne lecture aux adeptes d'Ellory mais également aux pionniers qui veulent découvrir cet auteur, au combien controversé mais sans aucun doute talentueux.

Petite cerise sur le gateau : connaissez-vous la blague sur le lapin en forêt ? Si, non, lisez la succulente citation postée par la défunte Catherine Sheridan...

PS : Dans le même genre mais plus documenté, réaliste et complexe, je vous conseille vivement "La griffe du chien", le chef-d'oeuvre, de Don Winslow.
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Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
« Tu connais la blague du lapin ? »
Je fis signe que non.
« La CIA, le FBI et la police de Los Angeles se disputent pour savoir qui est le plus fort pour attraper les criminels.

Alors le président décide de les tester en lâchant un lapin dans une forêt… » […]
- Les types du FBI y vont. Deux semaines de recherches, aucune piste : ils brulent la forêt, massacrent tout ce qui bouge et ne s’excusent même pas. Ils expliquent au président que le lapin n’a eu que ce qu’il méritait.

Ensuite, la police de Los Angeles se lance. […]
- Trois heures plus tard, ils ramènent un ours. Il s’est bien fait tabasser, il sort de là les mains sur la tête en criant « D’accord, d’accord ! Je suis un lapin ! Je suis un lapin ! »

Après, le président envoie les mecs de la CIA.
-Ils installent des animaux indics dans toute la forêt. Ils interrogent tous les témoins végétaux et minéraux. Trois semaines plus tard, après avoir déployé onze cent agents et dépensé 4.5 millions de dollars, ils pondent un rapport de 755 pages, avec la preuve concluante et définitive que non seulement le lapin n’existait pas mais que cette espèce n’a jamais existé ».

Je riais avant même qu’elle ait terminé, non parce c’était drôle mais parce que c’était vrai.
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CIA, le FBI et le LAPD. Le test du lapin. Être américain doit permettre d’apprécier au mieux la saveur.
• “La CIA, le FBI et la police de Los Angeles se disputent pour savoir qui est le plus fort pour attraper les criminels. Alors le Président décide de les tester en lâchant un lapin dans la forêt…
• Les types du FBIy vont. Deux semaines de recherches, aucune piste : ils brûlent la forêt, massacrent tous ce qui bouge et ne s’excusent même pas. Ils expliquent au Président n’eu que ce qu’il méritait.
• La police de Los Angelesse lance. Trois heures, ils ramènent un ours. Il s’est bien fait tabasser, il sort de là les mains sur la tête en criant : “D’accord, d’accord ! Je suis un lapin ! Je suis un lapin !”.
• Après le Président envoie les mecs de la CIA. Ils installent des animaux indics dans toute la forêt. Ils interrogent tous les témoins végétaux et minéraux. Trois semaines plus tard, après avoir déployé onze cents agents et dépensé 4,5 millions de dollars, ils pondent un rapport de 755 pages, avec la preuve concluante que non seulement le lapin n’existait pas, mais que cette espèce n’a jamais existé.”
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La planète , les gens s'en branlent . La seule chose qui les intéresse , c'est le fric , le cul , la drogue , plus de fric , plus de cul . Il faut que les gens se réveillent , bordel ! Mais avec la télé et toutes les merdes qui les aident à s'endormir , ils ne vont jamais ouvrir les yeux et voir ce qui se passe autour d'eux .
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-"Le communisme n'a rien à voir là dedans, mon cher. Cette guerre a toujours eu d'autres objectifs. Je vais vous dire quelque chose...Avec Noriega au Panama, John Hull au Costa Rica, Felix Rodriguez au Salvador et Juan Ballesteros au Honduras ( tous notoirement employés par la C.I.A et soutiens des Contras), votre magnifique et toute puissante Amérique reçoit 70 0/0 de la cocaïne qu'elle consomme .
Votre C.I.A est obligée de pactiser avec les éléments criminels partout où elle va. Pour avoir un minimum d'influence dans n'importe quelle zone, elle doit composer avec les caîds locaux. Ce genre d'arrangement est au coeur de toutes les opérations clandestines conduites par votre merveilleux gouvernement. La C.I.A est partout, la demande de drogue est partout...Vous n'allez pas me faire croire que ces deux-là ne se croisent pas de temps en temps.
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"Là-bas, c'est de la vérité pure et simple", a-t-il repris calmement. Il énonçait des vérités universelles, les transmettant de génération en génération. "Là-bas, c'est le début d'un monde auquel tu ne voudrais même pas appartenir. Le monde qui nous attend, tu ne voudrais jamais que tes enfants le connaissent. La planète, les gens s'en branlent. La seule chose qui les intéresse, c'est le fric, le cul, la drogue, plus de fric, plus de cul. Il faut que les gens se réveillent, bordel ! Mais avec la télé et toutes les merdes qui les aident à s'endormir, ils ne vont jamais ouvrir les yeux et voir ce qui se passe autour d'eux.
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Vidéo de R.J. Ellory
"Le dernier R.J. Ellory ! le plus francophile des anglais ! Un roman noir qui se passe au fin fond des États-Unis, dans les Appalaches. Ellory excelle dans cette écriture noire et descriptive qui vous plonge dans une ambiance noire, moite et chaude des petites villes pauvres américaines. Une fin complètement inattendue ! " - Jean-Edgar Casel
Avec ce thriller magistral, qui évoque autant True Detective que Top of the Lake, R. J. Ellory cumule une intrigue au suspense implacable et une histoire familiale d'une émotion rare.
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