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Michel Deutsch (Traducteur)
EAN : 9782277114390
215 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.72/5   258 notes
Résumé :
“Être armé, c'est être libre”, proclame une enseigne lumineuse au-dessus de la boutique d'armes. Le journaliste McAllister y pénètre et fait un bond dans le temps jusqu'à la 4784e année de l'impériale Maison d'lsher.
Il se trouve alors l'enjeu de la lutte pour le pouvoir qui oppose la Guilde des Armuriers à l'Impératrice Innelda - enjeu que les uns ou les autres n'hésiteront pas à sacrifier.
Dans la coulisse, un homme semble au courant de tout ce que d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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"S'apitoyant sur son propre sort, elle adressa une prière fervente à ses dieux privés : "Acordez-moi une bonne plaisanterie par jour ! Accordez-moi un homme capable de diriger les affaires de l'Etat et qui sache aussi m'amuser."

C'est Innelda Isher qui parle ici. Eh oui, on a beau être l'impératrice du système solaire on s'exprime comme une midinette, avec à peu près autant de jugeotte. Elle a vingt-cinq ans, elle est vierge (très important pour l'auteur : les femmes ne sauraient être de chics filles si elles ont déjà connu le loup) et elle est censée tenir d'une main de fer son empire de carton-pâte en faisant trembler tout le monde.

Un grand dadais, fraîchement arrivé de sa campagne, va croiser son chemin. Au premier regard elle va s'intéresser à lui (après tout ses sujets sont seulement au nombre de onze milliards et des poussières). Et lui est évidemment destiné à de grandes choses, qui impliqueront de prendre le pouvoir ("Les expériences par lesquelles je suis passé suffisent pour me donner la volonté de purifier le régime".)

Pour cela, il s'est allié avec ... des marchands d'armes, qui sont les "gentils" dans ce roman, publié en 1951, juste après une guerre qui, rappelons-le, a tué plus de soixante millions de personnes dans la vraie vie. On aurait pu penser le goût des armes un peu passé de mode...

En bref j'ai trouvé ce roman décidément trop vieillot pour mon goût. Il aurait pu garder un charme un peu rétro si seulement il y avait un peu d'humour ou de distance. Je vais cesser mes incursions dans les romans d' A.E. van Vogt, qui visiblement ne sont pas pour moi.
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Publié en 1951, « Les armureries d'Hisher », qu'on peu qualifier de premier volume du court cycle des « Marchants d'armes », reste pour moi non seulement un chef d'oeuvre de A.E. van Vogt, mais également un chef d'oeuvre du genre : une uchronie parfaitement maîtrisée.

"Etre armé, c'est être libre", proclame une enseigne lumineuse au-dessus de la boutique d'armes.
Le journaliste McAllister y pénètre et fait un bond dans le temps jusqu'en l'an 4784 de l'Impériale Maison d'Isher. Il se retrouve alors confronté à la lutte pour le pouvoir qui oppose la Guilde des Armuriers, une organisation qui tente de préserver la liberté des citoyens d'Isher en leur fournissant des armes « de défense », à l'Impératrice Innelda Isher…
Dans la coulisse, Robert Hedrock, immortel… et manipulateur ; il est à la fois membre des deux forces qui s'opposent, mais lui seul pourra sauver McAllister que le saut à travers les âges a chargé d'une énergie temporelle dont l'explosion menacerait l'univers ...

C'est toujours pour moi un grand rafraichissement de me replonger dans la prose inventive de van Vogt. « Les armureries d'Isher » ne peuvent que conduire à la découverte du deuxième volume des « Marchants d'armes », « Les fabricants d'armes »…
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♫ Avec van Vogt, je ne sais pas ♪, je ne sais pas, s'il faut ou s'il ne faut pas... ♫ Avec van Vogt, je suis passé par l'excellence À la poursuite des Slans, par le médiocre mais passable L'été indien d'une paire de lunette et enfin, je suis tombé sur du mauvais Créateurs d'Univers. Cela faisait un moment que je traînais dans ma PAL Les armureries d'Isher sans pouvoir le lire car, il me manquait sa suite. Une fois en ma possession, je pus enfin lire ce livre, avec beaucoup d'appréhension. Ce roman fut parut en 1951 (The weapon shop of Isher). Action.

Un journaliste du nom de Chris McAllister disparaît soudainement. Il est comme téléporté devant cette boutique, une armurerie, mais pas n'importe laquelle. Il s'agit l'une de ces armureries, qui s'ouvrent uniquement vers les gens qui ont de bonnes attentions.

D'habitude, j'écris cette critique peu de temps après la lecture. Pour une fois, elle a lieu une fois le deuxième livre lu. Ainsi, je risque d'être moins pertinent dans mes propos.

Un début prometteur, la lecture se fait très facilement. Van Vogt sait facilement rendre le récit immersif. J'ai vraiment apprécié l'ensemble du roman, sauf toutefois la fin un peu fouillis. Durant ce livre, on suivra deux personnages principaux différents. D'un côté le journaliste disparut, dont le rôle est bien trop peu visible et, selon mon goût, pas assez exploité. D'un autre, Robert Hedrock et son aventure dans le monde d'Isher. Van Vogt est un écrivain prolifique dont son cerveau fourmille d'imaginations quitte à rendre les récit difficilement compréhensible, comme la fin de ce livre.
Côté histoire, A. E. van Vogt nous gratifie un mélange habile d'intrigue politique où la guilde des armureries d'Isher sont opposés à l'impératrice Innelda, un monde gangrené par la corruption où les pirates font leurs lois.

Au final, j'ai été plutôt agréablement surpris avec une histoire très intéressante, immersif, mais j'ai été un peu perdu sur la fin. Ce livre à pour suite directe Les fabricants d'armes.
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Avec ce roman lu dans le cadre du challenge RVLF, j'ai eu l'impression que Van Vogt avait une idée puis une autre et qu'il n'avait pas su les articuler. McAllister fait un saut de 7000 ans dans le futur et se retrouve très largement mis de côté. Il revient dans l'épilogue qui amène à une fin qui fait réfléchir mais qui parait tellement éloignée du contenu du roman.

Le roman aborde principalement le thème de l'opposition à un pouvoir autocratique : le pouvoir est corrompu, la société est mensongère et peu respectueuse des droits des gens (la Maison d'Illusion est utilisée pour les hommes dont on veut se débarrasser et qui deviennent des esclaves sexuels pour les femmes). Les armureries règlent leurs problèmes en sous-main car la justice est inefficace et corrompue. Mais ce qui est gênant est leur slogan « Avoir une arme pour être libre », ça sent trop le conservatisme US et la NRA. J'ai une arme puissante et personne n'osera m'ennuyer car je peux l'utiliser.

Le thème du voyage dans le temps revient une fois pendant le récit et on se retrouve dans la roublardise. le personnage concerné fait e la spéculation en ayant les informations venant du futur et donc il augmente sa fortune. Trait scénaristique somme toute très classique pour un roman ayant pour thème le voyage dans le temps.
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Première lecture de van Vogt. Belle découverte car certains passages ont suscité mon intérêt notamment les aventures du jeune Cayle Clarck mais dans l'ensemble j'ai trouvé ce roman assez décousu. La fin est précipitée et me laisse sur ma faim. Politiquement, rien n'a été réglé par la reine qui s'est contentée de sauvegarder son trône et rêve de trouver un père pour avoir une descendance. Je vais essayer un autre roman de l'auteur.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- ... Ce dont j'ai besoin, c'est d'une arme de défense, mais que je puisse également tourner contre moi-même s'il le faut - ou si je le désire.
Le visage du vieillard s'éclaira.
- Ah ! C'est pour un suicide ? Cher monsieur, si vous voulez vous supprimer, cela ne nous regarde en aucune façon. Se détruire est l'un des rares privilèges dont peut encore se targuer l'individu dans un monde où ses droits sont de plus en plus restreints.
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L'autoplane se posa sur la terrasse. Tous deux descendirent, et il lui fit visiter le nid douillet où ils vivraient ensemble pour toujours.
Quand on a vingt-deux ans, on croit inévitablement que c'est pour toujours.
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Le colonel froissa quelques papiers. L’entretien était achevé. C’est alors que le télestat mural s’éclaira. L’image d’une jeune femme naquit sur l’écran, qui demanda d’un ton sec :

— Où donc étiez-vous passé, colonel ?

L’officier se raidit et se retourna lentement vers l’appareil. Même s’il n’avait pas paru aussi gêné, Cayle aurait deviné le nom de cette femme.

C’était l’impératrice d’Isher.
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Il ya quatre mille ans, un brillant génie, Walter S. de Lany, a inventé le procédé vibratoire qui a rendu les Armureries possibles et posé les premiers principes de notre philosophie politique. Et depuis quatre mille ans nous avons vu le régime osciller entre une monarchie démocratisée et la tyranie absolue. Et nous avons compris une chose : les peuples ont invariablement le type de régime qu'ils souhaitent. Lorsqu'ils veulent en changer, à eux de mettre la main à la pâte. Page 157
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Il était évident que les Maisons d'Illusions partaient du principe qu'une fois engagés sur la pente, les habitués venaient plus d'une fois par semaine. Si Lucy devait s'engager sur cette voie, elle déménagerait pour s'installer dans un quartier moins élégant, s'habillerait de vêtements moins luxueux, ferait des économies sur la nourriture. Il y avait mille façons de faire des économies. Des moyens aussi vieux que le vice lui-même.
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