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Les autodafeurs tome 3 sur 4
EAN : 9782812608933
360 pages
Editions du Rouergue (06/05/2015)
4.34/5   320 notes
Résumé :
Réfugiés sur l'île de Redonda à l'abri des Autodafeurs avec les autres enfants de la Confrérie, Césarine, Auguste et Néné assistent de loin à la mise en oeuvre du plan de leur ennemi. La résistance s'organise en réponse à la destruction des livres et à la prise de pouvoir par les Autodafeurs.
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Une bonne conclusion pour cette saga et trilogie pleine d'action, mais aussi de réflexion. Auguste, Césarine et Néné mûrissent, d'autres personnages tout aussi intéressants font leur apparition ... Une saga qui fait réfléchir, tout en offrant le piment et l'action nécessaires à des lecteurs encore adolescents, et plus de références littéraires pour les lecteurs plus avertis.
J'ai bien apprécié les personnages féminins, souvent originaux et plus actifs que dans d'autres livres : Césarine, Mamina (qui se révèle étonnante dans ce tome, et que l'on connaissait mal dans les tomes précédents, en fait), Inès, Shé ... Toutes forment des personnages très humains, attachants et qu'on a envie de suivre dans leurs (nombreuses) péripéties.
Rama et Néné aussi m'ont intéressée, comme Césarine, mais ca me semble normal parce qu'ils aiment l'informatique ...
Comme je suis passionnée d'informatique ET de livres, cette saga ne pouvait que me plaire. Je vous la recommande vivement !
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Les rescapés se cachent sur une île. Ils savent que leur situation est précaire et ils décident de partir à la recherche du "Livre que l'on ne peut pas lire".

Bien vite éloignés des adultes, ils doivent continuer à protéger leurs secrets.

Inès, une jeune espagnole aux muttiples talents, est du voyage. Descendante du célèbre Christophe Colomb, elle a un langage très personnel et un sens de la répartie exceptionnel.

Ils vont tenter de combiner leurs talents pour déjouer le plan machiavélique mis en place par les autodafeurs !

Suite et fin des aventures de Gus et Césarine. J'avoue avoir peu à peu essayer de ralentir le rythme de ma lecture afin de prolonger ce moment de plaisir. Mais la multiplication des événements et le plaisir de retrouver les raisonnements si particuliers de la jeune héroïne ont eu vite raison de moi.

Un dernier tome très dense et complet. La dynamique de l'écriture et de l'action font un très bon roman d'action. Certains passages font penser aux films "James Bond" et "Indiana Jones" !

Mais c'est la personnalité de Césarine qui enchante le texte.

Sa voix, à l'intérieur de chapitre qui lui sont dédiés, et qui émaillent le texte, donne un éclairage original et frais au récit mais aussi une autre perspective sur la vie elle-même, sur les mots que nous employons tous les jours, sur notre relation à la mort ou encore sur nos promesses...

Enfin, et ce n'est pas un détail, le propos même du livre qui oppose une volonté de conserver et de partager toutes nos richesses contres des organismes qui eux souhaitent les accaparer, évoque l'actualité.

A l'heure où nos données personnelles sont le paiement d'une mise à dispositif d'un réseau en apparence gratuit, à l'heure où la mémoire et la numérisation du savoir profite à une poignée de personnes, l'auteur nous rappelle l'importance du combat qu'il nous reste à mener.

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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J’ai tellement aimé les deux premiers tomes des Autodafeurs que je les ai relu avant de débuter la lecture du troisième et dernier tome. Arrivée au point final de la série, je dois dire que je suis assez déçue. C’est pourtant la dernière chose que je m’attendais à dire sur cette série. Je n’ai tout simplement pas été convaincue par la tournure de ce dernier tome. Le roman perd de son charme car il bascule dans un style à la James Bond que je n’apprécie pas. Dans les deux tomes précédents, la série se démarquait par sa pluralité des genres. Drame, comédie, action, romance, thriller, historique... Tous ces genres se côtoyaient de manière subtile et intelligente. Dans le dernier volume, j’ai presque eu le sentiment de lire un mauvais roman d’espionnage, et cela, en dépit de mon affection pour certains personnages.

Jusqu’à troisième tome, la série possédait une dimension familiale qui rendait l’intrigue encore plus riche. À mes yeux, ce sont les interactions entre les membres de la famille Mars qui donnaient au texte une grande partie de sa saveur. Dans ce dernier tome, l’auteure multiplie les apparitions de nouveaux et nombreux personnages, mais qui n’apportent pas grand chose à l’histoire. Même les personnages d’Inès et Rama ne m’ont pas convaincue.

Finalement, c’est Césarine la véritable héroïne de la série. Ce n’est que grâce à elle que la Confrérie est parvenue à mettre un terme aux agissements des Autodafeurs. J’ai beaucoup aimé le fait que l’auteure choisisse de mettre en évidence un personnage aussi atypique. Ce qui rend son choix aussi brillant, c’est qu’elle nous fait aimer et même admirer ce personnage malgré ses faiblesses. Même si l’autisme de Césarine fait d’elle une héroïne, Marine Carteron n’enjolive pas pour autant ce handicap. Certes, Césarine est une sorte de génie, mais c’est aussi une fillette malade. N’oublions pas qu’elle a tué de sang-froid un homme en lui plantant un stylo dans la gorge et qu’elle en a noyé un autre.

Autant les deux premiers tomes de la série m’ont passionnée et fait vivre tout un tas d’émotions, autant ce tome m’a plutôt laissée de marbre. Je dis bien « plutôt » car l’écriture de Marine Carteron reste tout de même géniale. L’action et le suspense sont bien là, l’humour est toujours au rendez-vous, mais c’est moins le cas de l’émotion. Je ne me suis pas sentie aussi impliquée qu’auparavant.

Mais finalement, ce qui m’a le plus gênée et déçue, c’est que l’auteure donne à son histoire. Je ne m’attendais pas du tout à un tel changement de genre. Quand j’ai compris dans quelle direction l’auteure allait nous emmener, je me suis dit : « Mais qu’est-ce qui lui prend ? Pourquoi s’embarque-t-elle là dedans ? » Vraiment je n’ai pas compris ce qui se passait. Non mais sérieusement, c’est quoi ? Certains trouveront peut-être ce revirement à leur goût mais pas moi. Je suis tellement déçue que cela me gâche presque le plaisir que j’ai eu à lire les premiers tomes...

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Il me tardait de lire le dernier tome de la saga des "Autodafeurs". En effet, cette trilogie se démarque grâce à l'une de ses protagonistes autiste (Césarine) et grâce à cette succession d'événements fâcheux qui arrivent aux héros. Bien qu'ils ne soient pas aussi malchanceux que les orphelins Baudelaire, il leur arrive sans cesse des malheurs : ils ne gagnent jamais, sont tout le temps en fuite et perdent de nombreux proches. Les Mars ont beau faire des efforts en essayant de garder la tête hors de l'eau, ils n'ont jamais connu une fin heureuse dans les deux tomes précédents. Cela change tellement des happy ends dont on a l'habitude que j'étais vraiment curieuse de voir ce que Marine Carteron allait nous réserver pour la conclusion de sa série !

Césarine est réellement LA protagoniste qui fait la force de cette trilogie. Cette fillette est une bouffée de fraîcheur ! Je ne compte plus les sourires qu'elle m'arrache à chaque fois qu'elle ne comprend pas les images ou les expressions courantes. Elle est tellement touchante. J'aime beaucoup sa façon de voir les choses. de plus, elle a toujours un tour d'avance sur les autres : intelligente, logique et réactive, elle a su prouver qu'elle n'était pas qu'une petite fille à couettes et en socquettes... Se défendre ou tuer ne lui font pas peur. Sans ses interventions, Auguste et les autres ne s'en seraient jamais sortis. C'est l'héroïne qui sort du lot et qui surprend le lecteur à plusieurs reprises. J'ai aimé le fait que l'auteure mette un personnage aussi atypique qu'attachant en avant. Quant à Auguste, j'avoue ne pas avoir grand chose à dire sur lui... Son comportement similaire au tome deux m'avait agacée au début, puis j'ai recommencé à l'apprécier au fil des pages. C'est un jeune homme assez réaliste : ni trop puissant, ni très intelligent. Il est normal et c'est ce qui fait son charme.

Dans ce troisième opus, on va faire la rencontre de plusieurs enfants appartenant à la Confrérie. Il y a par exemple Shé (l'iranienne musulmane qui est aussi vive que cultivée), Rama (une version de Césarine au masculin adepte de la logique, des statistiques et de l'informatique) ou encore Inès (une espagnole tête brûlée qui n'hésite pas à rembarrer Auguste ou à lui administrer son poing dans la figure). Cette dernière va jouer au chat et à la souris avec notre cher narrateur tout au long du roman. Leurs échanges ne manquent pas de piquant et m'ont fait sourire plus d'une fois. Ils sont mignons tous les deux à se chercher ainsi... Bien évidemment, on retrouve certains anciens personnages comme Néné, le geek au style vestimentaire douteux, BG, de Vergy et les autres adultes qui, finalement, ne servent pas à grand chose. Ici, ce sont nos jeunes héros qui vont se battre, résoudre divers mystères et affronter les Autodafeurs... Si vous ne supportez pas les histoires où les ados résolvent plusieurs affaires où les adultes en sont incapables, passez votre chemin. Pour ma part, je pense que ce genre de récit est plaisant et permet aux jeunes lecteurs de s'identifier, donc cela ne me dérange pas.

Ce qui m'embête un peu plus, c'est le contenu du "Livre que l'on ne peut pas lire"... Certains adolescents côtoyant la médiathèque m'avaient dit avoir été déçus par certains passages et je vois aisément lesquels... A moins d'être un adulte, je ne suis pas certaine que l'utilisation d'Aristote, de E=mc2, de Christophe Colomb, d'Alexandre le Grand ou de notions spatio-temporelles plaisent à tout le monde. Personnellement, j'ai bien aimé ces références mythologiques et historiques, toutefois je comprends la réaction de certains ados. Par ailleurs, le petit côté SF n'a pas plu à tout le monde... Et, je l'avoue, je ne pensais pas en trouver dans cette saga ! Cela m'a un peu déstabilisée... En revanche, j'ai apprécié les passages où Inès et Auguste ont tenté de découvrir la zone secrète décrite par Hernando. Cela m'a fait songer à une ambiance digne d'Indiana Jones dans un temple maya...

"Nous sommes tous des propagateurs" est plutôt pas mal. Certes, il ne m'a pas autant plu que les deux tomes précédents, toutefois la fin est sympathique. Bien qu'elle vienne assez tard, l'action est toujours au rendez-vous. L'humour et les piques amusantes sont bien dosées et s'enchaînent sans lourdeur au fil des chapitres. Marine Carteron m'a permis de passer un bon moment en compagnie des Mars et de leurs amis. Césarine reste un personnage gravé dans ma tête ainsi que dans mon coeur. Je suis déçue de ne plus la retrouver... Même si la fin ne plaît pas à tout le monde, c'est une trilogie fraîche, drôle et dynamique que je recommande.

Lien : https://lespagesquitournent...
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J'étais pleine d'attentes pour ce dernier tome de la trilogie "Les autodafeurs". Comment va évoluer la famille Mars? Comment vont-ils vaincre les autodafeurs? Comment sauver les livres, la connaissance?
Et bien je dois avouer ma déception. Alors c'est toujours bien sympathique, et l'écriture de Marine Carteron est toujours efficace. Oui mais voilà...la famille Mars n'est pas assez mise en valeur : la mère est tout juste effleurée, et Mamina presque ignorée (ce qui m'a empêchée de ressentir l'émotion que j'aurai dû avoir). Quant à la résolution finale...pour moi cela tient plus de la pirouette que de la vraie résolution, et une pirouette bien tirée par les cheveux en plus!
Par contre les nouveaux personnages secondaires sont pas mal du tout : Shé et son attachement à Néné, Inès son franc-parler et son énergie, Rama son obsession et son étrangeté. J'ai aussi retrouvé avec plaisir les BCG.
Bref, un moment sympathique mais tout de même décevant. le plaisir de ce volume tient surtout au plaisir que nous avons eu à la lecture des premiers tomes, à l'attachement que nous portons aux personnages.
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critiques presse (1)
Ricochet
01 octobre 2015
Ce tome 3 clôt la trilogie de Marine Carteron avec suspense, rebondissement et brio ! Une série à lire et à relire !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
- C'est quoi son truc à ta soeur ? Elle a des yeux de chat ou quoi ?! me demanda Lorenzo, un poil vexé, en se posant sur le banc à côté de moi.
J'étais concentré sur Inès, mais Néné répondit à ma plce.
- Ouais, des yeux de chat, la précision d'un laser, la froideur d'Hannibal Lecter et la mémoire d'un ordi...n'essaye même pas de lutter, mec, c'est perdu d'avance !
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Je sursautai ; malgré la cagoule de plongée qui masquait partiellement son visage, cette délicate voix de bourrin ne laissait aucun doute sur l'identité de son propriétaire.
- BG !
Oui, je sais, j'aurais pu faire mieux que de crier bêtement son nom. Par exemple, un truc du genre :
. Emphatique : Entre ici, Bernard-Gui, avec ton terrible cortège...
. Ironique : Tiens, je ne savais pas que la conférence annuelle des gros cons se tenait dans le coin !?
. Courtois : BG, quel plaisir de te revoir, et comment va ton père ?
. Grossier : Je savais que la merde flottait, mais grâce à toi je découvre qu'en plus elle sait nager.
. Poétique : Un jour comme celui-ci, de sang tombé du ciel,
Au beau milieu de trompes d'azur et de chevaux bipèdes,
La masse écumeuse du grand large
Créa BG qui, telle une vague, surgit de l'onde marine.
Oui, j'aurais pu mais, un, n'est pas Cyrano qui veut et, deux, sur le coup j'avais pas des masses d'inspiration...
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- T'es vraiment trop con ! J'en ai rien à faire de cette nana, t'as vu sa dégaine ? Pas un poil sur le caillou, des muscles de mec et cet air agressif qu'elle a ! C'est pas une fille, c'est un rottweiller, j'étais même surpris de l'entendre parler tellement je m'attendais à la voir aboyer.
- Ttttt, on ne me la fait pas à moi, me coupa Néné. Si elle ne t'intéresse pas, explique-moi pourquoi tu as pris une douche juste après l'avoir rencontrée alors qu'on te supplie tous de le faire depuis des jours ? Alors ? T'avais chaud ? T'as vu de la lumière dans la salle de bains alors t'es entré, ou t'as enfin compris que tu ne pourrais pas servir d'arme chimique contre les Autodafeurs ?
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Les États ont arrêté d'apprendre à lire, à écrire et à dessiner aux enfants autrement qu'à l'aide d'un clavier et d'un écran.
L'écriture manuscrite et le dessin ont mis moins de quinze ans à disparaître et, avec eux, les livres, papiers et crayons.
Devenus inutiles, les livres ont fini par être détruits pour laisser place à de grandes bibliothèques numériques permettant aux États de contrôler la totalité de ce que nous lisions et écrivions. D'ailleurs la majorité des livres n'était plus "lue" mais "vue", transformée en films prédigérés et prémâchés pour des populations pressées et passives ayant renoncé à tout effort intellectuel. (p.300)
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Cherchez bien, vous verrez que même les héros les plus modernes, comme ceux d'Hunger Games...ben ils ne pissent pas ; ils passent des jours à se battre, à s'entretuer et à s'embrasser...mais jamais il y en a un qui s'éloigne pour avoir un peu d'intimité !
Alors je sais ce que vous allez me dire la même chose que ma prof de français quand je lui avais posé la question : " L'auteur fait une ellipse, parce que faire pipi/caca n’apporte rien à la narration" .... certes !
( p 269/270)
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Vidéo de Marine Carteron
Une longue discussion de La Garde de Nuit autour du roman "Pallas", de Marine Carteron.
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