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Les aventures du capitaine Alatr... tome 1 sur 7

Jean-Pierre Quijano (Traducteur)
EAN : 9782020403443
264 pages
Seuil (09/03/2000)
3.72/5   498 notes
Résumé :
Madrid sous le règne de Philippe IV. Comme souvent, le jeune page Iñigo Balboa attend la sortie de prison de son maître, le capitaine Diego Alatriste y Tenorio.
Bretteur d'exception, ce vétéran de la guerre de Flandre nourrit son esprit débridé d'une culture encyclopédique, et son estomac du produit de ses talents de bretteur, ce qui n'est pas forcément sans dangers.
C'est ainsi qu'Alatriste se retrouve au cœur d'une conspiration impliquant jusqu'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 498 notes
« le Capitaine Alatriste » (El capitán Alatriste, 1996) est le premier roman de cape et d'épée d'Arturo Pérez-Reverte, auteur espagnol maintenant bien connu, tant pour ses récits d'aventures que pour sa peinture précise et vivante de l'Espagne du XVIIe siècle, cette « Espagne des Autrichiens ».

Dans « le Capitaine Alatriste », le lecteur est propulsé dans l'Espagne des années 1620. Diego Alatriste y Tenorio, un ancien sergent s'étant vaillamment battu en Flandre où il a gagné le surnom de Capitaine Alatriste, gagne sa vie comme spadassin, se louant quatre maravédis la journée (page 11). Redoutable et courageux bretteur, doté d'un certain sens de l'honneur, Diego Alatriste reçoit l'ordre de liquider deux voyageurs anglais de passage à Madrid. Diego devrait exécuter cet ordre mais lorsque l'un des anglais (page 89) lui demande grâce pour son compagnon, Diego ne peut se résoudre à les passer par le fil de l'épée, et c'est là que ses ennuis commencent. Évitant les pièges, ferraillant à qui mieux mieux, frôlant mille fois la mort, Diego Alatriste nous mène de rebondissements en rebondissements jusqu'au dénouement qui met fin à une intrigue dont le suspense va en grandissant.

Cette histoire nous est contée par le page de Diego : Íñigo Balboa, douze ans, connaît bien le Capitaine Alatriste car c'est lui qui l'a recueilli quand son père a été tué d'un coup d'arquebuse alors qu'il combattait aux côtés de Diego, sur les remparts de Jülich. Dans « le Capitaine Alatriste », les personnages ne manquent pas : outre Diego et Íñigo, vous trouverez Philippe IV d'Espagne, son premier ministre Olivares, Vélasquez, le poète Lope de Vega, Don Francisco de Quevedo, le futur duc de Buckingham, le futur Charles Ier d'Angleterre, la belle Caridad la Lebrijana, le sulfureux Emilio Bocanegra, Angélica d'Alquézar, jolie fillette aux yeux bleus, le redoutable Gualterio Malatesta, et quelques autres, secondaires. L'action emporte le lecteur de combats en combats, de rues en tavernes, de places en passages, de portes en portes et d'église en église : cette agitation donnant soif, nos héros se servent de temps en temps « une bonne pinte de Valdeiglesias » ou écoutent, assis sur une chaise, quelques vers récités par Don Francisco. Dans cet ouvrage, les espagnols sont dépeints comme autant d'êtres fougueux, prêts à se battre et à mourir à tous propos et pour toutes causes, réelles ou imaginaires, futiles ou importantes. Mais au-delà du cliquetis des épées qui s'entrechoquent, au-delà des bottes secrètes et assassines, c'est un fascinant voyage dans le temps qui attend le lecteur, un voyage agrémenté du style truculent d'Arturo Pérez-Reverte, lequel -avec talent- nous restitue l'ambiance d'une Espagne à la fois magnifique et misérable, où acteurs, poètes, nobles, courtisans, moines, spadassins, hidalgos, dames de palais, vieux Tiers, escrocs, putains et conspirateurs abondaient.

Celles et ceux que les estocades et que l'Histoire (avec un grand H) ne passionnent pas beaucoup auront du mal à accrocher à cet ouvrage, mais ils pourront être séduits par la diversité des personnages, le réalisme et le pittoresque des descriptions minutieuses de ce Siècle d'Or, la richesse de vocabulaire et la poésie. Bref, une lecture facile, une belle leçon d'histoire, une aventure digne des Trois Mousquetaires, une intrigue plaisante, de l'action et des tensions, des dialogues pétillants, un mercenaire au grand coeur, du vocabulaire désuet : que demander de plus ? Je recommande. Ah, un conseil : si ce soir, en vous faufilant dans une ruelle sombre, vous entendiez un sifflotement, « comme une espèce de tiruli-ta-ta », soyez sur vos gardes !
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Jé souis el capitàn Alatriste ! Ne bouyez pas, qué jé vous enfonce six pouces d'acier dans lé ventre !
Oups ! désolé. Je me suis cru dans le Chat Potté.

Du coup, vous allez croire qu'on a affaire à un parangon de fierté, grande gueule et verbe haut. Mais Alatriste est au antipodes de cette description. Il est discret et parle peu. Il préfère laisser parler ses amis et frères et réagir lorsque les choses se gâtent, d'un sourcil relevé ou une moustache hérissée si cela suffit, ou à défaut avec un soupir et une épée. Son passé de soldat l'a beaucoup blasé. Il n'a pas peur de mourir, mais ne court pas après non plus.
Mais il a l'art de se mettre dans des situations impossibles. Car, voyez-vous, il utilise ses talents d'escrimeurs pour jouer les sicaires… mais il est homme à scrupules. Qu'est-ce qui l'empêche de tuer ces deux Anglais dans la ruelle sombre, comme on le lui avait ordonné « en haut lieu ». Allez savoir. Quelque chose ne collait pas, cela suffit.

Ce roman, c'est une vision d'une Espagne décadente mais culturellement brillante – cela n'a rien d'incompatible. Une Espagne encore puissante mais qui a mangé son pain blanc de richesses et de puissance. Une Espagne dévorée par la corruption et l'accaparement de ces richesses. Alatriste et ses amis voient cela depuis le bas, et se désolent. Lui en silence, mais son ami Francisco de Quevedo, poète, bruyamment à coup de sonnets.
Mais c'est aussi une Espagne au peuple fier et généreux, prêt à s'embraser pour la passion en général, pour la romance du Prince de Galles et de l'Infante en particulier.
Et c'est une Espagne de culture. le roman est empli d'extraits de sonnetsDe Quevedo, de Calderon ou de Lope de Vega que l'on voit même passer. Vega est le poète favori d'Alatriste. Arturo Pérez-Reverte y évoque aussi les portrait de personnages célèbres quand une description doit s'en dessiner, et bien sûr de Vélasquez.

L'auteur parvient sans forceps à s'insinuer dans les zones d'ombre de l'Histoire pour y faire participer ses héros. C'est enrichissant pour qui connait peu le XVIIe siècle vu par le regard de l'ennemi. Espagne et France étaient comme chien et chat à l'époque, et on connait mieux la version d'Alexandre Dumas. Les passerelles existent, en particulier celle de Buckingham qui fait ici une apparition remarquée avant de filer voir les Trois Mousquetaires.
Le livre souffre à mon avis d'un problème de rythme, les excellentes scènes d'action étant ralenties par les longues expressions de l'Espagne vues par les yeux du narrateur – le page d'Alatriste, Iñigo, qui raconte avec nostalgie une fois devenu vieux. Mais les scènes de cape et d'épée sont très visuelles et emplies de suspense, même si on devine qu'Alatriste ne mourra pas tout de suite (il y a plein de romans dans la série). Et ce D Artagnan est pourvu d'ennemis à la hauteur de Richelieu (le secrétaire du roi Philippe IV Luis d'Alquézar) et du comte de Rochefort (l'angoissant italien au visage vérolé et à la ritournelle menaçante – tiruli-ta-ta – Gualterio Malatesta) sans oublier l'Inquisiteur de service, Bocanegra.

Je lirai assurément la suite, sauf si « quelqu'oune mé plante six pouces d'acier dans lé ventre avant ».
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Avec ce livre choisi au hasard sur une étagère chez mes parents, j'augurais une très belle rencontre avec le courageux capitaine Diego Alatriste et en mon for intérieur j'espérais bien retrouver un peu de la fièvre qui m'avait consumée l'été dernier quand j'avais dévoré les aventures du major Sharpe, le héros de Bernard Cornwell.

Et bien, grosse déception* car d'action, ici, il y en a peu, vraiment très peu et elle ne sert clairement pas de fil rouge au récit. Ce qui semble en effet davantage intéresser Arturo Pérez-Revert, c'est de démontrer à son lecteur qu'il a de bonnes raisons d'être membre de l'Académie royale des Lettres espagnole et qu'il est très attaché à son pays. Rien de blâmable dans l'absolu et un positionnement que j'aurais approuvé si j'avais voulu lire un essai sur le Madrid de 1620 et le Siècle d'Or et non un roman de cape et d'épée.

Oh, je vous rassure, vous trouverez dans ce roman - premier tome d'une série qui promet d'autres "intrigues et rebondissements" - des capes et des épées mais de fièvre, de suspense, d'action pure et même d'humour, nada. La narration est alourdie d'une multitude de digressions et de précisions dignes d'un manuel d'histoire et qui, si elles sont très intéressantes et les ingrédients évidents d'un roman historique, ne s'insèrent pas du tout naturellement dans le récit. Ceci sans compter les innombrables citations d'auteurs espagnols du XVIIème siècle qui tendent à prouver au lecteur distrait qui ne l'aurait pas deviné qu'Arturo Pérez-Revert est un grand amateur de théâtre et de littérature hispaniques. Tout ça sent un peu la dissertation de lycée...

Même s'il est clair que l'auteur a lu avec minutie Dumas et ses fameux mousquetaires, on n'est quand même très loin de la transe littéraire et je me suis ennuyée ferme une bonne partie du temps, seulement soutenue par l'espoir d'en finir vite, le roman comptant moins de 300 pages. Derrière ses lignes se dissimule sans complexe le scénario que le réalisateur Agustin Diaz Yanes n'a eu qu'à suivre fidèlement pour rendre accessibles aux cinéphiles les aventures du capitaine Alatriste. Je vais donner sa chance au film, peut-être que j'en tirerai plus de plaisir...

*Comme dirait Lolokili : "C'est l'jeu ma pauv'e Lucette !"
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Je comprends bien l'intérêt de planter le décor, l'ambiance et les personnages dans le premier tome d'une saga. Pour autant, est-il nécessaire qu'il ne s'y passe (presque) rien ? C'est le seul bémol du Capitaine Alatriste à mes yeux, mais c'est un sacré bémol...

J'espère donc qu'il y aura plus d'action dans le tome 2, que j'ai tout de même l'intention de découvrir. Parce que le Capitaine lui-même m'a bien plu, avec sa droiture de soldat, son aplomb modeste et ombrageux et ses tendresses cachées. de même que le narrateur, son jeune page, qu'on sent tout prêt pour l'aventure, l'amour ou la poésie. Et que le contexte de l'Espagne autrichienne, entre grandeur et décadence... de la graine de roman historique comme je les aime ! A suivre, donc.

Petit conseil aux lecteurs : peut-être vaut-il mieux acheter l'intégrale et lire tout d'un coup? remarque, je dis ça, mais je n'ai lu pour l'instant que le tome 1; si le tome 2 fait aussi dans le roman de cape et d'épée contemplatif, mon conseil sera caduc et je viendrai l'éditer.

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Arturo Pérez-Reverte rend hommage avec cette série au maître Alexandre Dumas : un roman de cape et d'épée, maîtrisé, plein de fougue et de chausses-trappe, reconstituant un XVII éme siècle espagnol glorieux.

Le capitaine Alatriste connaît tout des métiers de la guerre. Il manie l'épée comme personne et ne craint d'ailleurs personne, surtout quand il a abusé de la boisson. Son expérience lui vient d'années de combats parmi les fameux régiments d'infanterie, les « tercios ». Spadassin loué à la journée, sa morale de soldat est liée à ses entrées financières et à un patriotisme castillan.

Ce premier tome de la série est (de loin) le plus réussi, celui où la plume de Perez-Reverte coule de source, recréant l'Histoire et s'attachant aux détails, de l'auberge paillarde à la cour d'Espagne. La culture de l'auteur rejaillit sur Alastriste, qui cite ces grands contemporains, mélange sueur et souvenirs.
J'ai lu ce capitaine Alatriste il y a (fort longtemps), encore marqué par mes lectures de jeunesse de Dumas. Perez-Reverte sur ce tome reste dans le ton, avec moins d'action que dans les « Mousquetaires » et plus de remarques culturelles, tout en exagérant le côté espagnol et fier à bras de Alatriste. du coup, j'avais adoré et m'étais lancé, avec de moins de moins de satisfaction pour être honnête, dans la lecture des tomes suivants de cette série.
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
page 99
[...] Au même moment, le blessé fit le geste de se remettre debout et celui qu'il appelait Steenie se retourna pour l'aider. Ils avaient maintenant rengainé leurs épées et, à la lumière de la lanterne qui continuait à brûler par terre, ils observaient le capitaine avec curiosité.
- Vous n'êtes point un vulgaire coupe-jarret, conclut finalement Steenie qui retrouvait peu à peu ses couleurs.
Alatriste lança un regard au plus jeune des deux, celui que son compagnon avait plusieurs fois appelé "milord". Petite moustache blonde, mains fines, l'air d'un aristocrate malgré son costume de voyage couvert de poussière et de la saleté de la route. Si cet homme n'est pas issu d'une bonne famille, le capitaine était prêt à embrasser la foi des Turcs. Parole de soldat.
- Votre nom ? demanda l'homme au costume gris.
Étrange qu'ils fussent encore vivants, car ces hérétiques étaient vraiment naïfs. Ou peut-être était-ce précisément pour cette raison qu'ils étaient encore de ce monde. Toujours est-il qu'Alatriste ne desserra pas les dents. [...]
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He was not the most honest or pious of men, but he was courageous. His name was Diego Alatriste y Tenorio, ans he had fought in the ranks during the Flemish wars. When I met him he was barely making ends meet in Madrid, hiring himself out for four maravedis in employ of little glory, often as a swordsman for those who had neither the skill nor the daring to settle their own quarrels. You know the sort I mean : a cuckolded husband here, outstanding gambling debts there, a petty lawsuit or questionable onheritance, and more troubles of that kind. It is easy to criticize now, but in those days the capital of all the Spains was a place where a man had to fight for his life on a street corner lighted by the gleam ot two blades.
In all this Diego Alatriste played his part with panache.
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"That is why I have come, Diego. There is someone who needs you."
"Me ? Or my sword ?" He twisted his mustache with that grimace that passed as a smile.
Saldana burst out laughing. "What an idiotic question," he sai. "There is women who are interesting for their charms, priests for their absolutions, old men for their money... As for men like you and me, it is only our swords". He paused to look in both directions, took another swallow of wine, and spoke more quietly. "These are people of quality. An easy evening's work, with no risks but the usual ones. And for doing it, there is a handsome purse."
the captain observed his friend with interest. At that moment, the word "purse" would have roused him from the deepest sleep or most excruciating hangover.
"How 'handsome' ? "
"Some sixty escudos. In good four-doubloon coins."
"Not bad." The pupils narrowed in Diego Alatriste's light eyes. "Is killing involved ?"
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Et je ne l'ai jamais oublié. Aujourd'hui encore, tant d'années plus tard, je porte la main au sommet de ma tête et j'y sens le contact des doigts affectueux du Phénix des beaux esprits. Il n'est plus, comme Don Francisco de Quevedo, comme le capitaine Alatriste, comme cette époque misérable et magnifique que je connus alors. Mais subsiste encore dans les bibliothèques, dans les livres, sur les toiles, dans les églises, les palais, les rues et les places, la trace indélébile que ces hommes laissèrent durant leur passage sur cette terre. Le souvenir de la main de Lope de Vega disparaîtra avec moi quand je mourrai, comme l'accent andalou de Diego de Silva, le son des éperons d'or de Don Francisco quand il boitait ou le regard vert et serein du capitaine Alatriste. Mais l'écho de leurs vies singulières continuera de résonner tant qu'existera ce lieu aux contours imprécis, mélange de peuples, de langues, d'histoires, de sangs et de rêves trahis: cette scène merveilleuse et tragique que nous appelons l'Espagne.
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Cette histoire lui valut aussi de se faire quelques ennemis qui allaient le demeurer pour le restant de ses jours. Je veux parler du secrétaire de Sa Majesté, Luis d'Alquézar, et de son sinistre sicaire italien, un spadassin aussi dangereux que peu bavard qui s'appelait Gualterio Malatesta, si habitué à tuer dans le dos que, lorsque d'aventure il le faisait de face il tombait dans de profondes dépressions, s'imaginant qu'il perdait ses facultés.
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Vidéo de Arturo Pérez-Reverte
Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende.
Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur.
Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire.
Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli
« Un récit magnifique, du pur Pérez-Reverte. » El Mundo
Arturo Pérez-Reverte, né à Carthagène, Espagne, en 1951, a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs, il est l'auteur espagnol le plus lu au monde, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.
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