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EAN : 9782226244239
278 pages
Albin Michel (03/10/2012)
  Existe en édition audio
4.15/5   310 notes
Résumé :
En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre.
Lorsqu'on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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sur 310 notes
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Encore un bon roman de Christian Signol, émouvant, poignant, avec un couple de paysans à la vie simple.
Victoria et Virgile vivent en Dordogne et n'ont pas pu avoir d'enfant. Virgile sait travailler le bois, pêcher et fabriquer des barques. Il passe aussi beaucoup de temps sur la rivière en barque, ou près de la rivière.
Menant une vie isolée de la ville, contactés par un médecin, Victoria et Virgile trouvent tout naturel d'aider à faire passer des gens de la zone occupée à la zone libre. Après tout, ils vivent tout près de la ligne de démarcation, connaissent bien la rivière, la forêt et les sentiers. Ensuite, ils accueillent Sarah et Elie avec tout l'amour qu'ils auraient donné à leurs propres enfants.
Un hommage discret et touchant à tous les Résistants et à tous les Justes.
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La vie de deux enfants juifs et d'un couple de Justes dans la tourmente et l'horreur de la seconde guerre mondiale.
Lecture limpide grâce à une écriture efficace qui sait soutenir toute notre attention.
Une page de l'Histoire qui doit être continuellement abordée en littérature.
Ouvrage à découvrir.
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Dans un petit village de Dordogne, le Dr Dujaric coordonne la résistance, comme Jean Moulin le fit à Lyon. Il confie des taches à Victoria et Virgile Laborie, des gens simples, qui ne cherchent qu'à faire plaisir sans chercher profit et honneur. Ils doivent faire passer des enfants juifs en zone libre et trouver des hébergeurs.

Victoria avait longtemps espéré avoir un enfant mais ses espoirs avaient toujours été déçus.

Depuis l'armistice, la maison de Virgile se situait en zone libre tandis que le village de Monestier, le village le plus proche de chez eux, se trouvait en zone occupée.

Le médecin demande à Virgil de passer, la ligne de démarcation, avec sa barque une dame juive et sa fille Sarah. La dame ne restera pas. Il faudra trouver une famille d'accueil pour la fille. Elle peut rester ici déclara Victoria, ce sera la fille de ma soeur malade qui ne sait pas s'en occuper.

Deux gendarmes français décidèrent de réquisitionner la barque de Virgile.

Le médecin annonce aux Laborie la venue de Fanny, précisant vous pouvez lui faire totale confiance. Cette dame allait prendre l'enfant pour l'amener chez ses parents à Périgneux. C'est la volonté de la fille. A son grand désespoir, Victoria doit s'en séparer.

Par la suite, les Laborie devront s'occuper d'Elie, un petit juif traumatisé. Alors qu'il s'était caché dans un placard, il a vu ses parents abattus devant lui. Les Laborie était chargé de trouver une famille d'accueil pour Elie. En aménageant leur maison, il estimait pouvoir eux-mêmes accueillir l'enfant. Sarah était à nouveau présente chez eux car les parents avaient décidé de se rendre à la côte d'Azur l'endroit étant jugé plus sûr. Les allemands occupaient la zone libre.

Virgile avait aménagé une cache dans le grenier. Des miliciens et un commandant de la Gestapo débarquèrent chez eux et fouillèrent la maison pour trouver des enfants juifs. Heureusement les enfants avaient pu se cacher sur la conduite de Victoria dans le réduit prévu à cet effet.

« Depuis la connaissance de l'abolition de la ligne de démarcation en mars 1943, les conditions de vie s'étaient améliorées. Désormais, la libre circulation des personnes et des marchandises était devenue effective, et l'on avait fini par s'habituer, ou presque, à la présence des uniformes de la Wehrmacht et de la Gestapo. »

Les parents de Sarah avaient de peu échappés aux rafles de février et avaient gagnés la côte d'azur. Fanny n'avait pas voulu informer Sarah de ce départ. La petite menaçait de s'enfuir à périgueux et d'emmener Elie, qui se montrait solidaire avec elle. Sara mit ses menaces à exécution. Un homme les a ramenés, alors qu'il étaient perdu dans la forêt.

Le neveu du Dr Dujaric vient annoncer à Victoria et Virgile que Fanny a été arrêtée à Périgueux par la Gestapo qui a saisi une partie des documents concernant les enfants juifs, ce qui veut dire, que les enfants sont en danger. Dès lors Victoria trouve à caser Sarah et Elie chez sa cousine Rose et Henri. Finalement, il n'y eu pas de rafle et Victoria récupéra les enfants.

Victoria et Virgile apprirent par le neveu du Dr Dujaric que les parents de Sarah ont été arrêté à Nice, ils ont été transférés dans la région parisienne.

Tant de français ont souffert en cette période et l'auteur en parle d'une façon qui suscite émotion et empathie. Hélas, beaucoup de juifs ne réchapperont pas de l'effort consenti par les français de la résistance.

Généralement l'auteur d'un roman historique s'appuie pour la rédaction sur des faits qu'il a personnellement vécus ou connus depuis des proches ? J'aurais aimé savoir dans quelle mesure ce fut le cas de Christian Signol.

Mes grands-parents habitaient à Louvain en Belgique. Durant la guerre ils avaient dans les quatre vingt ans. S'occupait d'eux leur plus jeune fille, Christiane, restée célibataire. Les grands-parents ont hébergés une juive allemande prénommée Edith de janvier 1943 à septembre 1944. Elle était orpheline. Lorsque des officiers allemands étaient de passage, Edith conversait avec eux et mes grands-parents avaient beaucoup de peine à l'en empêcher.

Christian Signol est parait-il un auteur qui décrit la nature. A ce titre je reviendrai volontiers vers lui en lecture.

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Et un de plus à ma collection sur la seconde guerre mondiale et je crois bien que je ne me lasserais jamais de lire sur cette période…

En 1942, Virgile et Victoria Laborie vivent en Dordogne, très près de la ligne de démarcation, à deux pas de la rivière. Virgile dispose d'une barque, qui sera d'une très grande aide pour passer les personnes de l'autre côté, en zone libre.

Tout va donc commencer à la demande de leur médecin, Dujaric, qui est dans la Résistance. Il va demander à Virgile et Victoria de l'aider. Sa mission : faire passer la ligne à des personnes qui doivent fuir. Virgile et Victoria, qui ont un grand coeur ne vont pas hésiter et entrer dans la Résistance à leur tour, sans même s'en rendre compte. Ce qui est merveilleux, c'est qu'ils ne se posent pas de questions. Pour eux, tout est normal. Et on peut penser que pendant cette période, beaucoup n'ont pas osé, beaucoup ont malheureusement coopérer avec l'ennemi ou encore le gouvernement de Vichy. Je me demande encore pourquoi ont-ils fait ça ? Pourquoi prendre autant de risque pour des gens qu'ils ne connaissaient pas ? La seule réponse que j'ai trouvé c'est un seul mot : « courage », oui, Victoria et Virgile ont du courage. Ils sont forts mentalement. Ils ne capitulent pas devant l'ennemi. Bien au contraire.
Leur histoire sur leur vie personnelle a peut-être aussi aidé. Il faut savoir que Virgile et Victoria n'ont jamais pu avoir d'enfant. Victoria en souffre énormément, elle rêvait de donner la vie et Virgile, malgré tout ses efforts, n'a jamais réussi à consoler Victoria. Lui aussi aurait aimé avoir un enfant, mais il n'a jamais rien dit, pour ne pas agrandir la peine de sa femme, qui ne s'en remettra sans doute jamais. Alors, je me dis qu'ils ont fait ça pour sauver des familles, eux qui n'ont malheureusement jamais pu en construire une.
Alors quand le Dr Dujaric va demander à Victoria et Virgile de cacher en premier Sarah, une petite fille juive, dont les parents essaient d'échapper aux rafles, c'est sans aucun doute le plus beau jour de la vie de Victoria. Elle va aimer Sarah, comme sa propre fille, l'aimer de tout son être, la chérir du mieux qu'elle peut, elle qui n'a jamais connu le rôle de « maman », ici de substitution, mais qui va le jouer à merveille. Puis Sarah va devoir retourner dans sa famille, après quelques mois. Ce fut un déchirement pour Victoria mais aussi Virgile. Mais elle n'a pas le choix, Sarah a la chance que ses parents soient encore en vie. Victoria doit donc la laisser partir.
Vient le tour d'Elie, un petit garçon qui, au début ne parle pas, d'être « en vacances » chez les Laborie. Encore une fois, ils vont tout donner pour ce petit bout d'homme qui a connu déjà tellement de malheurs malgré son jeune âge…

Quelle histoire ! Mais quelle histoire ! Elle m'a mis les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Je suis heureuse de voir que Christian Signol, cet auteur que j'aime beaucoup, a pu écrire sur ce sujet, sur l'Histoire, sur une partie de Notre Histoire. Ce roman est plein de sensibilité, plein d'émotions. Tout est parfait pour moi dans ce livre. L'écriture, qui est simple et abordable par tous, permet de comprendre des choses qui sont graves, dures à entendre encore de nos jours.
Mais il y a aussi les personnages. Ah les personnages… Je me suis attachée à tous, sans exception, c'est tellement rare !

Bref, j'ai tellement peur d'en raconter trop, que je vais m'arrêter ici, et surtout, vous laisser découvrir la suite de ce bel hommage aux Justes, dont la prise de risque est inqualifiable et incroyable, et qui, à l'heure d'aujourd'hui, dans notre société actuelle n'existerait sûrement pas, malheureusement.
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Jusqu'à maintenant, je crois que je n'avais dû lire qu'un seul Signol… Ce qui est plutôt dommage, car cet auteur a une superbe plume douce et touchante. Ses personnages sont à la fois crédibles et humains, tandis qu'il parvient à dépayser son lecteur en le plongeant dans des descriptions d'une grande qualité. Dans « Les enfants des justes », on est projetés dans les années 40, avec les premières arrestations des Juifs… Seriez-vous prêt(e) à risquer votre vie pour des inconnus ? C'est ce qu'ont fait Virgile et Victoria, un petit couple avec le coeur sur la main, qui va d'abord aider des clandestins à traverser la rivière grâce à leur barque. Puis, voulant toujours aider davantage, le duo se voit confier un enfant : la petite Sarah… Virgile et Victoria vont la prendre sous leur aile, s'y attacher, l'aimer comme leur fille et la chérir… Mais cette adoption n'est que temporaire… Sarah a une famille et elle doit la rejoindre. Peu à peu, le couple va venir en aide à de plus en plus de monde et va adopter le pauvre Elie, un orphelin dont les parents ont été tués sous ses yeux. Contrairement à Sarah, Elie est très renfermé et mature pour son âge, car a vécu le pire… Ces quatre protagonistes ont su m'émouvoir, car ils sonnent terriblement vrais.

J'ai été prise par ce roman, notamment au début, car on se demande si Virgile et Victoria vont se faire prendre sur le fait ou non… En effet, les passages d'une rive à l'autre deviennent de plus en plus dangereux à cause des patrouilles, la brigade française est contrainte d'obéir aux Allemands et va jusqu'à réquisitionner la barque servant a aider les réfugiés à traverser… Sans parler de la populace qui dénonce leurs voisins… On a beau être dans un huis clos, il se passe pas mal de choses dans cette petite maison… Ce joli duo offre une leçon de courage qui, même si le contexte est différent, m'a fait songer à « La dernière fugitive » de Tracy Chevalier. Les émotions et les valeurs humaines y sont similaires… Par contre, j'ai eu du mal avec la troisième partie que j'ai jugée assez longue ainsi qu'avec la fin. Je m'attendais à autre chose, mais c'est sans doute plus réaliste comme ça…

Cet ouvrage va faire partie du prochain club des lecteurs de ma médiathèque. J'ai aimé le découvrir, car c'est bien écrit et, même si ce n'est pas mon genre favori, je dois reconnaître qu'il est plaisant de lire des romans historiques de temps en temps. Avec du recul, cette histoire est assez classique et m'a fait songer à quelques téléfilms que j'ai regardés à la télévision… C'est une lecture touchante, bien écrite, avec de belles valeurs, mais il me manque un petit quelque chose pour être charmée. Je remercie toutefois le club qui me permet de sortir de ma zone de confort en proposant des récits vers lesquels je ne me serais pas forcément tournée.

Lien : https://lespagesquitournent...
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critiques presse (1)
LeFigaro
04 décembre 2012
Christian Signol possède le don de trouver les mots justes et simples pour faire chavirer les cœurs.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
- Et Virgile, quand va-t-il revenir ?
- Demain.
Elle aurait bien voulu en être sûre, mais une ombre noire demeurait vivante dans son esprit, bien qu'elle s'efforçât de l'oublier. Elle songea également au Dr Dujaric en se demandant s'il avait pu échapper à la rafle. Tout lui parut hostile, soudain, lourd de menaces, même dans sa maison qui n'était plus à l'abri, désormais, contrairement à ce qu'elle avait toujours cru. Elle revécut l'instant où les soldats avaient surgi dans la cuisine, cette violence soudaine, ces cris, l'impression que tout s'écroulait autour d'elle, qu'il n'existait plus le moindre refuge sûr nulle part, pas même pour les enfants qu'elle était chargée de protéger. Et c'était comme si elle avait failli à son devoir, comme si elle se sentait coupable vis-à-vis d'eux.

page 240
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Ils commençaient à relâcher leur attention quand une traction surgit et s’arrêta dans la cour. Virgile donna l’alerte et Victoria monta à l’étage replacer le panneau derrière lequel les deux enfants s’étaient réfugiés. […]. Deux miliciens et un membre de la Gestapo ouvrirent la porte sans frapper, à l’instant où Victoria posait le pied dans la cuisine. Virgile s’était levé, très pâle, mal assuré sur ses jambes. Victoria se précipita vers lui, le prit par le bras et fit face à l’un des miliciens qui, le béret sur la tête, s’approchait d’eux.
― Où sont-ils ? demanda-t-il
― Qui ça ? fit victoria embarrassée par la colère de voir entrer chez elle des hommes en noir, porteurs de tout le malheur du monde.
― Les enfants ;
― Quels enfants ?
― Il y a des enfants ici, on nous l’a dit.
L’allemand, vêtu d’un long manteau de cuir, une croix gammée sur le bras, s’approcha à son tour et dévisagea longuement Virgile et Victoria. Il fit un signe de la main et les miliciens montèrent à l’étage ? Victoria sentait Virgile trembler contre elle, et elle aussi tremblait d’une rage de plus en plus incontrôlable, car elle compris qu’ils avaient été dénoncés. Par qui, Comment ? Elle retient son souffle tout le temps que les hommes, là-haut, inspectaient les chambres, craignant qu’un des enfants ne se trahissent par un éternuement ou un mouvement trop brusque dans un espace aussi réduit que l’était le grenier. Les miliciens finirent par redescendre sans avoir rien remarqué, en parurent furieux, et, sur l’ordre de l’homme au manteau de cuir, sortirent et se dirigèrent vers la grange.
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- Ce qui signifie que les juifs sont menacés et qu'il va donc en passer de plus en plus. Mais on n'a pas le droit de les protéger. On risque la prison et peut-être plus encore. Je me devais de vous le dire. [...]
- Et pourquoi on leur fait tant de misères, à ces gens ?
Le médecin soupira, se versa un verre de vin, expliqua :
- Ce sont les nazis qui les pourchassent. Ils prétendent qu'ils sont la source de tous leurs maux, que ce sont des voleurs, qu'ils dénaturent la race aryenne, qu'ils sont des sous-hommes, et je ne sais quoi encore. [...]
- Comme s'ils n'avaient pas deux bras et deux jambes comme tout le monde ! soupira Victoria.
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Bien des années plus tard, un homme élégamment vêtu, à l'accent curieux, vint leur proposer d'être reconnus "Justes" pour avoir protégé des enfants juifs et, à ce titre, recevoir une médaille.
- Une médaille ? s'étonna Victoria.
- Oui, une médaille, nous savons exactement quel rôle vous avez joué pendant la guerre et comment vous avez protégé deux de nos enfants.
Victoria dévisagea l'homme un instant, se tourna vers Virgile qui lui sembla aussi stupéfait qu'elle, puis elle répondit :
- Nous vous remercions, monsieur, mais ce n'est pas la peine. Nous ne saurions pas la porter.
L'homme expliqua ce dont il s'agissait réellement, il insista puis il comprit qu'il ne parviendrait pas à ses fins. Il s'inclina plusieurs fois devant eux , remercia, et enfin s'en alla.
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La jeune femme remarqua l’ombre de tristesse qui passait sur le visage de ses hôtes et dit :
― As-tu au moins remercié Mr et Mme Laborie ?
― Oui, dit Victoria. C’est une bonne petite.
La visiteuse sourit, attira sur la table le sac à main qu’elle avait posé, puis elle murmura :
― Moi aussi, je vous remercie très sincèrement. M. Dujaric m’a expliqué tout se que vous avez fait pour Sarah. Ses parents et moi-même, nous vous en sommes très reconnaissants.
Puis elle ouvrit son sac et sortit des billets de banque en ajoutant :
― Je vais vous payer ce qu’on vous doit.
― Ah ! vous aussi ! s’écria Victoria. J’ai déjà dit à sa mère qu’on ne voulait pas d’argent.
― Mais c’est normal, madame, notre organisation à les moyens de faire face à ces dépenses.
― Peut-être, mais pas pour nous. Nous avons été largement payés par la présence de la petite.
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Vidéo de Christian Signol
Extrait du livre audio « Une famille française » de Christian Signol lu par Cyril Romoli. Parution CD et numérique le 18 octobre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/une-famille-francaise-9791035414382/
Commander sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/2258/9791035414382/une-famille-francaise
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